Le 9 novembre, l’ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, accompagné des descendants des soldats et des officiers du corps expéditionnaire russe et de représentants des autorités françaises, a déposé Place du Canada à Paris une couronne de fleurs au pied du monument à la mémoire des participants russes de la Grande guerre, qui combattirent en France en 1916-1918.
culture et histoire - Page 96
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Le Corps expéditionnaire russe en France, naufragé des livres d’histoire
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Les Yurei : histoire des fantômes japonais
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Savez-vous où se trouve le plus grand cimetière de prêtres catholiques au monde ?
À Rochefort, en Charente-Maritime. C’est là que ceux qu’on appelle les martyrs des pontons ont péri en 1794 sur ordre de la Convention nationale et de son terrible système de gouvernement : La Terreur.
Un arrêté du Comité de salut public (25 janvier 1794) organisa le départ des prêtres réfractaires vers les ports de l’Atlantique, pour y être regroupés avant leur déportation. Ceux qui ont été emprisonnés à Nantes ont été noyés dans la Loire par Carrier, et finalement, seuls Bordeaux et Rochefort mettront en œuvre les directives du comité. Les convois de déportés traversèrent la France pendant l’hiver et jusqu’au printemps 1794, parcourant parfois jusqu’à 800 km. Les conditions de voyage (parfois à pied) furent souvent difficiles, en raison des nuits passées en prison aux étapes, et des insultes et brutalités endurées à certaines haltes. Ils seront souvent systématiquement dépouillés.
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Nicolas Richer : le retour de Sparte
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Mythes et mensonges : “Les femmes ont-elles une âme ?”
Extrait (abrégé) de Alain Decaux, Histoire des Françaises, Librairie Académique Perrin, Paris, 1972, pp.133-134.
« On affirme qu’en 585, un concile s’est tenu à Mâcon pour trancher d’une épineuse question : la femme a-t-elle une âme ? On écrit là-dessus comme s’il s’agissait d’un fait historique démontré. D’autres interviennent pour s’écrier qu’il s’agit d’une légende. -
Landévennec. La Bretagne au temps des rois
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Le Nouveau Passé-Présent - Charles le Téméraire, grand-duc d'Occident, avec Laurent Schang
Il se posait en nouvel Alexandre et il finit face contre terre. Lui, le puissant, le richissime duc de Bourgogne, devant qui les ambassadeurs s’inclinaient en lui donnant du grand-duc d’Occident, fut retrouvé deux jours après sa mort, survenue le 5 janvier 1477, nu et défiguré. Ainsi trépassa Charles le téméraire à la bataille de Nancy. Une journée avait suffi pour réduire à néant dix ans de règne.
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la galette des rois
Yves Costa*
Pour l’immense majorité des gens, la galette n’est plus qu’un objet de consommation avec un aspect ludique lié à la découverte de fèves de plus en plus farfelues. Les boulangers-pâtissiers y trouvent leur compte en prolongeant leur chiffre d’affaires de fin d’année. Néanmoins, il y a peut-être aussi, dans l’inconscient collectif, comme un lointain écho d’une réminiscence antique.
Tentons donc de dépoussiérer ce vieux grimoire où figure en lettres d’or le mot « galette ». En effet la galette, avec sa pâte feuilletée, éveille l’idée des pages d’un livre où la fève serait incluse à la façon d’un signet.
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L’invention du zéro, des chiffres arabes et de l’Algèbre : Trois mythes durables
Parmi les mythes qui sont tenaces, il y en a trois qui reviennent périodiquement pour justifier l’apport « essentiel » de la science arabo-musulmane à la science européenne : le zéro, les chiffres arabes et l’invention de l’algèbre.
Prenons les faits tels qu’ils sont et rendons à César ce qui lui appartient !
Le zéro a été inventé par les Babyloniens pour montrer une absence dans l'écriture d'un nombre comme dans 102 où le zéro signifie l'absence de dizaines. On nomme ce zéro, le zéro de position. De façon indépendante, le zéro de position a également été inventé par les Mayas, un peuple d'Amérique centrale.
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Une déesse du solstice d’hiver : Angerona
Si l’on observe de nombreuses manifestations d’entités relevant du divin, du sacré ou du folklore lors du cycle du solstice d’hiver, il n’existe pas ou peu de divinités spécifiquement liées au jour du solstice.
La déesse romaine Diua Angerona fait exception, sa fête était célébrée le jour du solstice d’hiver. Nous savons peu de choses sur le culte, ou sur les festivités appelées Angeronalia, qui lui était rendu par le collège des pontifes, à l’exception du lieu dans la curia accaleia sur l’autel du Sacellum dédié aussi à une autre divinité nommée Volupia.
Mais c’est surtout la représentation, pour le moins inhabituelle, qui a retenu l’attention vis-à-vis de cette déesse.
Selon les figurations existantes, Pline l’a décrite comme portant un bandeau scellé sur la bouche et Macrobe comme ayant l’index de la main gauche posé sur les lèvres.