En un soir de confinement, Elisabeth II, la reine d’Angleterre, souveraine du Royaume-Uni et du Commonwealth, a prononcé un discours qui, par sa simplicité et sa brièveté, a porté au-delà des frontières mêmes du pays sur lequel elle règne sans politiquement gouverner. Evidemment, certains n’ont pu s’empêcher de comparer sa courte intervention télévisée avec celles, plus longues, plus dramatisantes et moins consensuelles de l’actuel locataire du palais de l’Elysée ; les mêmes ont pu évoquer les différences de réactions à l’égard des deux chefs d’Etat, plus crispées et souvent agressives envers le président français quand elles semblaient pour la plupart plus bienveillantes, voire admiratives, envers la monarque d’un pays dont les Malouins chantent encore le rejet à la façon du mot de Cambronne…
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Quand s'élève la parole royale...
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Résiste, prouve que tu existes...
Ces paroles de "Résiste", une chanson composée par Michel Berger pour France Gall, me sont toujours apparues comme une devise, en tout cas comme une honorable injonction, quand je travaillais, magistrat, au sein de l'espace judiciaire.
Il est clair que dans l'acte de résistance, au quotidien ou de manière grandiose ou non dans l'Histoire, il y a souvent au départ une envie de s'affirmer, de se distinguer, de sortir du lot, de démontrer qu'on n'est pas dans le troupeau des attentistes ou des frileux et qu'on n'a pas besoin de la victoire pour oser sortir du bois et de la mêlée indistincte, incertaine, des événements.
En même temps, le savoir et l'expérience font apparaître - c'est souvent une source d'ironie - une tendance à se qualifier de résistant pour tout et n'importe quoi.
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Entretien avec Anatoly Livry, docteur ès lettres, critique de l'université française - Vive l'Europe
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Sur le blog de Michel Onfray : Le professeur. Qu'est-ce qu'un chef ? (1).
Nous sommes mi-mars. Dans les médias, on parle alors beaucoup du professeur Raoult.
C’est une grande passion française que, pour beaucoup, d’avoir un avis sur tout, y compris quand on n’a ni compétence ni travail à convoquer ou à mobiliser en la matière.
J’ai souvenir d’un intellectuel français aujourd’hui académicien qui fut capable en son temps de donner un avis sur un film qu’il n’avait pas vu… Il disait aussi, en mai 68, qu’il fallait "essayer des enfants"; il profère aujourd’hui sa haine de cette époque mais sans pour autant faire son autocritique … Il y eut un temps un avis gastronomique publié par un critique sur un site Web alors que le restaurant n’était pas encore ouvert. C’est sans compter sur les journalistes qui tiennent chronique littéraire depuis des décennies et qui encensent ou démontent un livre juste parce qu’il faut détester ou vénérer son auteur pour de pitoyables raisons mondaines (la plupart du temps parisiennes) dans lesquelles le ressentiment, plus que l’oeuvre, joue un rôle majeur. Quand Bernanos écrit: "les ratés ne vous rateront pas", il affirme un vérité psychologique majeure…
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Recension de “Ils ont tué le Tsar” de Nicolas Ross, par Serge Gadal
Nicolas Ross, Ils ont tué le Tsar. Les bourreaux racontent, préface et postface de Nicolas Ross, traduction des documents par Jean-Christophe Peuch, Éditions des Syrtes, 2018, 320 p., 20 euros
L’exécution du tsar Nicolas II et de la famille impériale dans le sous-sol de la maison Ipatiev à Ekaterinbourg dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 a fait couler beaucoup d’encre et suscité de nombreuses légendes ayant trait notamment à la survie de certaines des grandes-duchesses (Anastasia en particulier).
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LES BOBARDS D'OR – Les Reportages du Média pour Tous
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Rome brûle, et demain sera un nouveau monde par Luc Brunet
Cet article est de Luc Brunet, consultant à Moscou, et membre du comité de rédaction de Europe Solidaire. L'original est sur son blog, référencé ci-dessousRome brûle, et demain sera un nouveau monde
J'ai constaté une évolution étonnante dans la musique que j'écoute au cours des dernières semaines. Beaucoup de chansons et de groupes de la vague Punk sont revenus dans à mémoire et j'ai recommencé à les écouter, comme par exemple les Stranglers. Rome is burning, No Future, etc ...
Ce retour de vieilles chansons est-il lié au COVID-19? Je pense que oui. Ce que nous voyons actuellement n'est pas simplement un virus qui se propage à travers le monde, sans être vraiment un tueur en termes absolus. Au mieux, il tue les personnes âgées et les personnes ayant un problème de santé majeur existant. Dans une certaine mesure, quelque chose qui pourrait être bien accueilli par les gestionnaires de fonds de pension ou les eugénistes qui plaident pour une réduction de la population.
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MALADE DEPUIS +2 SEMAINES - oui, c'est EXACTEMENT ce que tu crois
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De la technocratie et de la Terreur
Il aura fallu une demi-journée ce 3 avril au très emblématique préfet Lallement pour chercher à retirer ses propos. Ils resteront pourtant dans les annales : ils doivent en effet nous inciter à réfléchir au régime tel qu'il fonctionne, à ce mélange de technocratie et de souvenirs de la Terreur dans lequel la république se complaît.
À en croire, un beau matin, ce technocrate glacial et incompétent "ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, qu'on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté. Il y a une corrélation très simple". Quelques heures plus tard, on lui fit comprendre, sans doute de la part de la si compétente Mademoiselle Sibeth que cette déclaration faisait tache.
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Heidegger au Spiegel ? Non. Alain de Benoist au figaro Magazine
Alain de Benoist, chef de file de la Nouvelle Droite, a accompagné les premiers pas du Figaro Magazine… quand il n'était pas interdit de penser dans le supplément du célèbre quotidien Anthologie.
Qui lit Le Figaro Magazine aujourd'hui ? On l'achète encore par habitude, pour rehausser les pieds de lampe, tromper son ennui dans les salles d'attente et justifier le tri sélectif. Autant feuilleter un annuaire glamour sur papier glacé ou le catalogue des ventes de l'hôtel Drouot, avec des notices de Claire Chazal en guise d'expertise de commissaire-priseur. Louis Pauwels, qui l'avait lancé en 1977 ne pouvait certes pas imaginer que « son » magazine deviendrait un tel désert de significations, même si en évinçant au début des années 80 les membres de la Nouvelle Droite auxquels il avait fait appel pour doter son « bébé » des meilleurs pédagogues, il avait clairement indiqué la marche à suivre à ses successeurs.