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économie et finance - Page 202

  • Le point de vue de Marc Rousset sur l'affaire Suez/Véolia.

    La Bourse de New York a fini la semaine sur une note positive vendredi, espérant un accord sur un soutien à l’économie, avec l’élection présidentielle en arrière-plan. Après plus de deux mois de négociations, Trump a finalement mis 1.800 milliards de dollars sur la table, espérant ainsi un accord avec les démocrates avant les élections. Les 2.200 milliards votés fin mars ont déjà été presque complètement dépensés ; les démocrates réclament une rallonge de 2.200 milliards, alors que Trump voulait la limiter à 1.600 milliards.

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  • La doxa libérale du parti socialiste passée au crible

    La doxa libérale du parti socialiste passée au crible.jpeg

    Après les « réacs », les « nouveaux réacs », voici les « réacs de gauche » Collectif informel de jeunes intellectuels de gauche conduit avec talent par le politologue Laurent Bouvet, la « Gauche populaire » passe au crible l'idéologie dominante du parti socialiste Au risque des anathemes et des procès en sorcellerie pour «lepenisme» Pierre Le Vigan décrypte son dernier livre, Le sens du peuple.

    Qu'est-ce qui a éloigné durablement le socialisme de la République ? C'est la nature foncièrement libérale et individualiste, héritée des Lumières, de cette république bourgeoise. D'où une césure de plus en plus nette entre, d'une part, le socialisme en tant que visée de transformation sociale et d'émancipation des travailleurs et, d'autre part, la gauche, ramenée de nos jours à la prise en charge des revendications communautaristes et sociétales les plus diverses, et les plus contraires à la notion même de peuple, à la fois peuple-nation, peuple démocratique et peuple-classe des travailleurs. La gauche est devenue en effet, selon le mot de Marcel Gauchet, « pluraliste-identitaire-minoritaire ». Elle défend tout ce qui renvoie d'abord à une supposée hétérogénéité de la société, constituée en fait de niches de consommation et de tribus parfaitement compatibles avec l'homogénéisation marchande. Diversité d'apparence, uniformité de fond ou, en d'autres termes, américanisation bariolée du monde. C'est le remplacement du compromis fordiste (en termes économiques) et social-démocrate (en termes politiques) de l'après-guerre et des Trente Glorieuses par un compromis « libéral-communautariste ».

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  • Pierre Jovanovic sur l'actualité

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    independenza webtv s'est entretenu avec Pierre Jovanovic sur l'actualité.


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  • L'écologisme de marché, l'industrialisme à visage humain (2012)

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    Au lendemain d'une élection présidentielle sous faux drapeaux - Nicolas Sarkozy pouvait aussi peu se réclamer du conservatisme que François Hollande du socialisme -, nos grands partis productivistes dépeignent les Verts en hippies bucoliques. Dans L'enfer vert. Un projet pavé de bonnes intentions. Ce que nous réservent les écolo-technocrates à partir du cas de Lille-Métropole, le groupe anti-industriel grenoblois Pièces et Main d'Œuvre démontre au contraire comment les écologistes dessinent les contours d'un néocapitalisme à teneur industrielle garantie. Voyage chez les Diafoirus d'Europe-Écologie-Les Verts.

    « La France ne doit pas rater la nouvelle révolution industrielle écologique », annonce solennellement le programme officiel des Verts. Ceux-ci prônent « une économie plus robuste, plus riche en emplois, comportant de nouvelles activités industrielles [...], une urbanisation maîtrisée, une situation énergétique équilibrée ». De savoureuses formules incantatoires qui rappellent les avertissements catastrophistes rendus obligatoires au bas des paquets de cigarettes. Annoncer l'Armageddon tout en continuant de foncer tête baissée dans l'industrialisme, ainsi parle la Pythie verte lorsqu'elle nous assène doctement qu’ « il faut engager notre pays sur la voie d'un mix énergétique 100 % renouvelable ». Démanteler, fût-ce graduellement, notre parc vieillissant de centrales nucléaires, dont les déchets radioactifs polluent, pour des centaines d'années, nos sols et nappes phréatiques, non sans multiplier le nombre de cancers de la thyroïde, tombe bel et bien sous le sens.

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  • Pourquoi la dette de plus de 2 300 milliards ne se règlera que par l’esclavagisme et le sang du peuple

    Par Valérie Bugault, Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique

    Le sang est la face sociale et politique de la dette. Une analyse chiffrée de la dette se trouve sur le site de l’Agence France Trésor (AFT). Nous verrons, dans cet article, que la dette, qui suppose la disparition de tout ce qui cimente l’État et la possibilité de vie en commun est, historiquement, effectivement payée par le sang des populations endettées.

    Autrement dit, l’endettement conduit, de façon inéluctable, à la disparition du bien commun, elle est, corrélativement, le moyen le plus sûr de nous mener à l’esclavagisme. Aussi, ce n’est pas sans raison que la Cour des comptes lance le 15 juillet 2020 une alerte sur le niveau de la dette publique française. A la fin du quatrième trimestre 2018, la dette publique recensée s’élevait à la somme astronomique de 2 315 milliards d’euros, soit 98,4% du PIB en décembre 2018. Or, nous allons voir que l’endettement s’est encore considérablement accru à l’occasion de la crise sanitaire liée à la Covid-19.

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  • La machine infernale lancée depuis 2008 finira sa course contre un mur

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    La Bourse de New York a fini la semaine sur une note positive vendredi, espérant un accord sur un soutien à l’économie, avec l’élection présidentielle en arrière-plan. Après plus de deux mois de négociations, Trump a finalement mis 1.800 milliards de dollars sur la table, espérant ainsi un accord avec les démocrates avant les élections. Les 2.200 milliards votés fin mars ont déjà été presque complètement dépensés ; les démocrates réclament une rallonge de 2.200 milliards, alors que Trump voulait la limiter à 1.600 milliards.

    On assiste à un grand écart entre les marchés dopés par l’expansion monétaire et l’économie réelle. En réalité, l’effondrement de l’économie et l’hyper-endettement sont masqués par une création monétaire par les banques centrales sans précédent. Selon l’économiste suisse Marc Faber « la question se pose aujourd’hui de savoir si l’on se rue dès à présent dans les canots de sauvetage ou si l’on attend encore un peu dans l’espoir que le capitaine offre une tournée gratuite ».

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  • Marketing et lobbying sont les mamelles du libéral-conservatisme (2009)

    Marketing et lobbying sont les mamelles du libéral-conservatisme.jpeg

    (La nébuleuses libéral-conservatisme

    Si la famille libérale, en France, n'est guère représentée politiquement parlant - seul Valéry Giscard d'Estaing a réussi à lui sortir la tête hors de l'eau, un septennat durant -, elle est en revanche assez dynamique sur le plan associatif. Une myriade de laboratoires d'idées et de groupes de pression soutient des idées de liberté, de responsabilité individuelle, de refus de l'étatisme. Elles se connaissent toutes et entretiennent entre elles des relations faites d'amitié, mais aussi de concurrence - libéralisme oblige ! On trouve de tout dans ces associations libérales   le meilleur et le pire, le chic et le populaire, l'anticonformiste et le politiquement correct... Visite guidée.)

    Au pays libéral-conservateur coexistent plusieurs grandes associations qui ont en commun leurs modes et leurs moyens d'action. Toutes rassemblent plusieurs dizaines de milliers de membres qu'elles amènent, en organisant des campagnes de pétitions massives, à faire pression sur les pouvoirs publics et sur les élus. Le recrutement passe essentiellement par des campagnes de marketing direct qui permettent aussi de recueillir des dons, le nerf de la guerre garantissant l'indépendance des associations.

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  • URGENCES BIENTÔT PAYANTES – LES MUTUELLES À LA MANŒUVRE ?

  • L’État peut-il faire faillite ? (2009) 1/2

    Face à la crise mondiale, les États  sont devenus à la fois des remparts et les garants du maintien de l'ordre économique et social. Mais ne risquent-ils pas d'être exagérément fragilisés par la récession, les faillites d'entreprises et l'augmentation du chômage, qui viennent s'ajouter à un endettement souvent excessif ? La question, qui semblait encore Incongrue l'été dernier, peut désormais se poser : la faillite de l’État lui-même est-elle possible ?

    Le 16 avril 2009, l'Agence France Trésor (AFT), organisme chargé de la gestion de la dette de l’État français, a procédé à l'adjudication de 8,57 milliards d'euros de titres de dette. Ce montant, en apparence considérable, est en réalité une opération courante dans la gestion de la dette française : l'AFT émet régulièrement des titres de dette de la France sur les marchés financiers ainsi, l’État français a emprunté 59,9 milliards d’euros depuis le 1er janvier 2009

    I. Qu'est ce que la dette publique ?

    Cette somme parait presque anecdotique, comparée au montant total de la dette publique française, estimée par l'Insee à 1327,1 milliards d'euros au quatrième trimestre 2008, et répartie comme suit

    - 86,3 % pour l’État et organismes d'administrations centrales,

    - 11,1 % pour les collectivités territoriales,

    - 2,6% pour les organismes de Sécurité Sociale.

    En 2007 François Fillon déclarait qu'il était « à la tête d'un État qui est en situation de faillite sur le plan financier ».

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  • Séparatisme, jacobinisme et laïcisme

    6a00d8341c715453ef026be417a02f200d-320wiAvant même la communication gouvernementale, on pouvait s'en douter. La politique de lutte contre le séparatisme doit d'abord être regardée comme l'appellation pudique d'un désir de lutte contre le terrorisme islamiste. Elle appelle dès son annonce, et elle appellera encore plus lors de sa mise en œuvre, des réserves grandissantes.

    Première réserve, une telle volonté affichée dissimule difficilement l'intention véritable. Or, de toute évidence "celui qui désire, disait William Blake, et qui n’agit pas, répand la peste dans le monde".

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