Charles Robin vient de publier aux éditions Krisis La Gauche du Capital, un livre qui fait la somme de ses travaux sur l'idéologie libérale. Venant d'un autre bord, comme autrefois Philippe Muray ou comme son maître à Montpellier Jean-Claude Michéa, il retrouve sans le vouloir et sans le savoir le vieux diagnostic social et politique des papes antilibéraux de la fin du XIXe siècle... Un prodigieux raccourci !
Vous ne vous cachez pas d'être un ancien du Nouveau Parti Anticapitaliste d'Olivier Besancenot, mais vous montrez dans votre livre que les vieilles catégories de « droite » et de « gauche » sont périmées par le lent avènement d'une idéologie globale partagée peu ou prou par l'ensemble de la classe politique - idéologie du Marché que vous appelez le libéralisme. Comment le définiriez-vous en quelques mots ?