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économie et finance - Page 201

  • Politique & Eco n°308 avec Bruno Lemaire : La tyrannie du « quoi qu’il en coûte »

    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Bruno Lemaire, mathématicien, docteur ès sciences en économie, ancien doyen associé d’HEC, membre de la commission économique du PS puis conseiller de Marine Le Pen jusqu’en 2014.

    1) Les méfaits d’une économie sans frontières

    – Le management (que l’invité a enseigné) n’est rien si l’on ne prend pas en compte les frontières, les peuples, les enracinements
    – La mondialisation du rêve au cauchemar

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  • Pourquoi le libéralisme a échoué de Patrick Deenen

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    Les éditions de L’Artisan viennent de traduire un livre de Patrick Deenen sur le libéralisme.

    Patrick Deenen est un professeur de sciences politiques bien connu de Notre-Dame, la principale université catholique des États-Unis.

    Et, dans ce livre, il s’interroge avec talent sur la perte actuelle de légitimité de la démocratie libérale.

    Sa thèse est que le libéralisme a échoué, non pas parce qu’il n’a pas été à la hauteur de ses promesses, mais au contraire parce qu’il a pleinement rempli ses promesses : « Il a échoué parce qu’il a réussi » ! Et en réussissant, il a sapé les bases judéo-chrétiennes et gréco-latines du dialogue civique qui avait permis son émergence. Un livre stimulant.

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-le-liberalisme-a-echoue-de-patrick-deenen/

  • Inflation & déficit public : le retour d’un couple infernal, par Olivier Pichon.

    La crise est devant nous et l'inflation, qui reprend, en est le signe certain. Ce sont les classes moyennes et laborieuses qui en feront les frais, appauvries et désœuvrées.

    La conjoncture, depuis le début du XXIe siècle et surtout depuis 2008, a fait mentir les économistes. Classiquement, ces derniers, à l’exception de Keynes, pensaient que le déficit budgétaire était une mauvaise chose, et que l’inflation était un mal qui rongeait l’économie. Mais les prix n’augmentaient que modérément ou stagnaient en dépit des torrents de liquidités produits par le Quantitative Easing.

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  • Vers la stagflation et un krach

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    Marc Rousset

    La Bourse de Paris a terminé, ce vendredi, tout comme Wall Street, dans le rouge à 6.460, plombée par des inquiétudes sur une inflation américaine non temporaire, sur les variants du Covid et l’inégalité vaccinale dans le monde, sur la vigueur de la reprise et un ralentissement en Chine au deuxième trimestre. L’indice des consommateurs américains de l’université du Michigan est ressorti à seulement 80,8, contre 87, de consensus de marché, suite à la hausse des prix de 5,4 % sur un an aux États-Unis (7,3 % pour les prix de gros, au plus haut depuis onze ans). La Fed pourrait resserrer sa politique monétaire avant même, comme elle le prétend, que « la reprise soit complète ». En Europe, l’inflation a atteint 2,5 % en juin, en Espagne et au Royaume-Uni.

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  • Taxe numérique : face aux pressions de Washington, l’Union Européenne renonce

    Le projet de taxe numérique de l’Union Européenne aura fait long feu. Sous la pression de Washington, Bruxelles a suspendu son projet, destiné à taxer les multinationales dans le  but notamment de financer en partie le plan de relance de l’Union Européenne de 750 milliards d’euros.

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  • Cette inflation que les banques centrales ne veulent pas voir venir

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    Marc Rousset

    Les craintes d’inflation et le variant Delta sont les deux raisons principales de la volatilité actuelle des Bourses. Après une chute, jeudi, de 2 % du CAC 40 suite aux inquiétudes liées au Covid-19, ce dernier a regagné, vendredi, les 2 % de perte de la veille. Mais cela pourrait bien être les premiers signes d’un été boursier qui s’annonce chaud et animé.

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  • Des nouvelles de la BCE.

    La Banque centrale européenne, qui gère notre monnaie de singe, l’euro, a dévoilé hier, un peu par surprise, les conclusions de la revue stratégique (ce sont les objectifs que se fixe la BCE) qu’elle avait décidée il y a plusieurs mois.  

    Depuis plus de 20 ans, son mandat, c’est la stabilité des prix, l’inflation devant être « proche de, mais inférieure à 2% ». Eh bien, désormais, le mandat, c’est 2% ! Cela n’a l’air de rien, mais cela veut dire que, pour la BCE, 2% d’inflation ce n’est plus l’enfer dans lequel on va brûler quand on s’en rapproche trop. 

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  • La formation de l’esprit capitaliste chez Werner Sombart. Seconde partie

    La formation de l’esprit capitaliste chez Werner Sombart. Seconde partie

    Pour comprendre l’économie, il faut privilégier une approche pluridisciplinaire s’appuyant sur l’histoire et la sociologie. C’est ce que propose Werner Sombart (1863-1941). Livre 2 : « Pourquoi l’esprit capitaliste a-t-il pu advenir ? »

    Werner Sombart est, avec son directeur de thèse Gustav von Schmoller, l’un des chefs de file de l’école historique allemande. Il met en avant, contre l’économie classique, une approche pluridisciplinaire de l’économie, à travers une analyse sociologique et historique.

    Voir aussi : La formation de l’esprit capitaliste chez Werner Sombart. Première partie

    Les prédispositions au capitalisme

    Sombart décide d’aller plus loin que l’analyse des seuls individus et de leurs aptitudes en s’intéressant aux grands groupes humains, les peuples historiques. Il remarque que certains peuples semblent avoir une prédisposition particulière pour le capitalisme. Ainsi, deux groupes de peuples ont des prédispositions différentes pour le capitalisme. D’un côté les peuples de héros montrent des dispositions particulières pour les entreprises violentes de grand style (brigandage, piraterie…).

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  • Retour sur le plan de relance de l’économie.

    Il y a un an, la France se réveillait, groggy, d’un premier confinement qui avait fait chuter l’activité de près de 30 %. Une nouvelle étape s’ouvrait : celle du « plan de relance » du gouvernement (à ne pas confondre avec celui de l’Union européenne, encore que…), qui serait présenté officiellement à la fin de l’été. Un an plus tard, alors que l’heure est à l’euphorie de la reprise et qu’Emmanuel Macron tente d’asseoir son nouvel agenda de réformes (une obsession ! Car… et si l’on commençait par faire fonctionner tout ce qui ne fonctionne pas avant de « réformer » ?), que reste-t-il de ce projet à 100 milliards d’euros, qui devait servir à « bâtir un pays différent d’ici à dix ans », selon les mots du chef de l’Etat, le 14 juillet 2020 ? Le pays « D’APRÈS » par rapport au pays « D’AVANT » la pandémie au Covid-19, dont on sait hélas qu’il retrouvera très vite ses mauvaises habitudes comme ses mauvaises manières.

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  • Les oripeaux fiscalistes de la gauche

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    En cet été hexagonal pluvieux, un bruit court, qui pourrait surprendre. Le train des projets de réformes, en panne depuis les crises des retraites et des gilets jaunes, prolongées par les effets de la pandémie, menace de reprendre. Le vaccin contre la réformite n'étant pas inventé, la maladie se propage.

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