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économie et finance - Page 201

  • Guerre contre le cash, les cryptomonnaies d'état arrivent, et ça va tout changer Part 2

  • La contribution de la France au budget de l’Union européenne pour 2021 progresse de 25%

    La contribution de la France au budget de l’Union européenne pour 2021 progresse de 25%

    L’Assemblée nationale a adopté lundi soir la contribution de la France au budget de l’Union européenne pour 2021, d’un montant record de 26,864 milliards d’euros, une progression de 25% par rapport à 2020, notamment à cause du Brexit et de la crise du coronavirus.

    Ce montant fait de la France l’un des principaux contributeurs nets au budget européen : l’an dernier, en 2019, nous étions déjà le troisième contributeur net, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni ; nous passons maintenant à la deuxième place.

    Le solde net – c’est-à-dire la différence entre ce que nous versons et ce que nous recevons de l’Union européenne – s’établit à -7 milliards d’euros par an en moyenne pour la période 2014-2019.

    Pendant le débat parlementaire, Marine Le Pen a souligné :

    Cette institution, totalement inefficace sur les grands enjeux actuels – je pense bien sûr à la crise sanitaire, à la crise de la mondialisation, à la crise migratoire, mais aussi au terrorisme –, vous proposez de lui donner encore plus de moyens. Avec cette augmentation spectaculaire, c’est quasiment une prime à la médiocrité !

    https://www.lesalonbeige.fr/la-contribution-de-la-france-au-budget-de-lunion-europeenne-pour-2021-progresse-de-25/

  • Petite généalogie du Pacte budgétaire européen (fin)

    Petite généalogie du Pacte budgétaire européen.jpeg

    Marché commun, marché unique : les deux termes sont souvent confondus alors qu'ils désignent deux étapes très différentes dans l'histoire de la construction européenne. Le marché commun est l'objectif assigné par le Traité de Rome (1957), et consiste principalement à supprimer les droits de douanes entre les États membres, afin de favoriser la prospérité économique qui doit résulter de la libéralisation des échanges. Le marché commun reste cependant un marché international ou, plutôt, inter-étatique, respectueux de la souveraineté des États. Cette étape est atteinte dès 1968, avec une avance d'un an sur l'objectif initial. Au début des années 1970, les gouvernants de l'Europe décident d'aller plus loin dans la constitution d'un marché intégré, entamant la souveraineté des États et des peuples. Ils décident de créer un marché unique ou intérieur.

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  • Petite généalogie du Pacte budgétaire européen

    Petite généalogie du Pacte budgétaire européen.jpeg

    L'objet du présent article est de repérer la filiation néo-libérale dans l'histoire de la construction européenne* et de montrer en quoi le Pacte budgétaire, innovant par certains aspects, s'inscrit cependant pleinement en continuité avec des choix fondamentaux exprimés dès les années 1980, au moment de la diffusion des idées néo-libérales en Europe** et de l'adoption de l'Acte unique européen (1986), qui traduit en langage juridique les principes du néo-libéralisme

    « Dans le contexte de la montée générale du néo-libéralisme, écrit Perry Anderson, l'autosatisfaction des élites européennes et de leurs porte-parole accompagne le mépris des populations »(1).

    Ce mépris des populations n'est cependant pas de la condescendance, mais un projet politique, qui transparaît très clairement dans un rapport de la Commission Trilatérale, en 1975, intitulé The Crisis of Democracy(2). Invités à formuler un diagnostic, les experts, Michel Çrozier, Samuel Huntington et Joji Watanuki, constataient que les gouvernants étaient devenus incapables de gouverner du fait de la trop grande implication des gouvernés dans la vie politique et sociale et se lamentaient de l'excès de démocratie. Le développement de l'Union européenne est depuis venu compenser cet excès démocratique par un déficit qui n'est donc pas un défaut, mais un projet. Que le fonctionnement de l'Union ne doive pas être trop démocratique, c'est aussi ce que s'est attaché à démontrer et à justifier l'historien américain Andrew Moravcsik dans un ouvrage qui est aujourd'hui un classique de l'histoire de la construction européenne, The Choice for Europe(3). Nul doute que le Pacte budgétaire européen - un « pacte contre la démocratie »(4) - qui doit entrer bientôt en application illustre cette tendance.

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  • Incertitudes sanitaires et certitudes d’un effondrement à venir

    661964277.JPGMarc Rousset

    L’activité économique en Europe va être frappée par les restrictions sanitaires, suite aux 100.000 nouvelles contaminations par jour. La reprise s’essouffle et de nouvelles dépenses publiques sont nécessaires. « L’ascension de la reprise sera probablement longue, inégale et incertaine », selon l’économiste en chef du FMI Gita Gopinath. Les banques centrales veulent un peu d’inflation pour abaisser le poids de l’endettement et relancer l’activité économique, mais elles sont incapables de la générer. Elles incitent donc les gouvernements à dépenser.

    Le FMI subit des pressions pour vendre une partie de son or afin d’aider les pays les plus pauvres, mais un porte-parole a indiqué « que le FMI n’a aucune intention de vendre de l’or, afin d’offrir une solidité fondamentale à son bilan, ce qui lui permettra de prêter à des taux attractifs ». L’or restera une composante clé de son portefeuille.

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  • Bruno Le Maire: « Le couvre-feu va coûter 1 milliard d’euros » (Vidéo)

     
    Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire était ce vendredi l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC. Interrogé sur la mise en place d’un couvre-feu, il a affirmé que « ce que nous devons éviter impérativement, c’est le reconfinement général des Français », mais que le couvre-feu allait coûter « un milliard d’euros ».
     
  • Myret Zaki La fin du dollar est programmée 2 ème partie

    Myret Zaki La fin du dollar est programmée 2.jpeg

    Myret Zaki La fin du dollar est programmée.jpegLes États-Unis seraient donc plus endettés que les pays européens ?

    Si vous prenez la dette fédérale des États-Unis (16 000 milliards de dollars), vous arrivez à un ratio dette/PIB d'un peu plus de 100%, qui est à peu près du même niveau dans la zone euro. La différence, c'est la dette non provisionnée, c'est-à-dire tous les engagements futurs du gouvernement américains vis-à-vis des bénéficiaires des rentes de pension, santé et sécurité sociale (Medicare et Medicaid). Ces trois éléments additionnés font de la dette américaine un gouffre sans fond. On passe de 16 000 milliards à une dette - en réalité un déficit fiscal - extrêmement élevée de… 200 000 milliards de dollars. Ce sont les engagements futurs que le gouvernement fédéral doit à tous ses retraités. Même s'il s'agit d'un chiffre théorique, on voit bien que l'Amérique est déjà techniquement en faillite.

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  • Myret Zaki La fin du dollar est programmée

    Myret Zaki La fin du dollar est programmée 2.jpeg

    Propos recueillis par Patrick Péhèle

    Myret Zaki La fin du dollar est programmée.jpegNée au Caire, Myret Zaki est rédactrice en chef adjoint du magazine économique suisse Bilan En trois ouvrages, UBS, les dessous d'un scandale, Le secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale et La fin du dollar, tous publiés aux éditions Favre, cette journaliste pugnace s'est imposée comme une des meilleures pédagogues de la crise financière. Pour elle, le dollar est devenue la plus grande bulle spéculative de l'histoire.

    Éléments : Si on s'en tenait au titre de votre livre, La fin du dollar, et vu la crise que traverse actuellement l'euro, on pourrait penser que vous vous êtes trompée de sujet ou de monnaie ?

    Myret Zaki : La première réaction de mes interlocuteurs lorsque mon livre a paru a été de me dire : vous auriez du écrire La fin de l'euro, et non La fin du dollar ! Pourtant, même aujourd'hui, je ne crois toujours pas à la fin de l'euro. Lorsque j'ai écrit ce livre, le consensus autour de la fin de l'euro était si écrasant que j'ai voulu, en toute conscience, expliquer que la véritable crise que nous vivons et qui explique les secousses de l'euro, c'est la fin du dollar comme monnaie de réserve internationale. Cette menace-là agrège en réalité des intérêts convergents qui déstabilisent l'euro.

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  • Hôtellerie, restauration, transport, les secteurs les plus touchés selon la Banque de France

    « Après une estimation de perte de PIB sur une semaine-type d’activité de -7 % en juillet par rapport au niveau d’avant crise et de -5 % en août, notre nouvelle enquête mensuelle de conjoncture (EMC), menée entre le 28 septembre et le 5 octobre auprès de 8 500 entreprises ou établissements, permet d’estimer que la perte de PIB resterait à -5 % en septembre. En prenant en compte nos estimations de pertes d’activité pour ces trois mois écoulés, nous maintenons inchangée notre estimation d’une hausse du PIB d’environ + 16 % au 3e trimestre 2020 (par rapport au trimestre précédent).

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