Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 203

  • Crise sanitaire : qui sont les gagnants ?

    covid-19-prime-827x475.png

    La pandémie de Covid-19 a montré à quel point un virus respiratoire peut bouleverser les mœurs sociales. Du reste, elle a révélé le vrai visage des sociétés libérales et démocratiques, tant leurs points forts que leurs points faibles. Puis on comprend mieux de quelle manière la mondialisation fonctionne : via la haute finance totalement déconnectée de l’économie et de l’industrie. La preuve : dès le mois de mars, les banques centrales étaient promptes à se porter garantes des dettes d’État, notamment à l’endroit des pays européens, particulièrement impactés par ce virus chinois. Comme en 2008, le procédé reste le même : la production massive de liquidités. Voilà pourquoi les marchés ont continué à opérer sans difficulté durant les périodes de confinement.

    Lire la suite

  • Chute des Bourses, déferlante de licenciements, récession... et ils parlent de « reprise » ?

    finance-4599824_960_720-845x475.jpg

    Marc Rousset

    Le rebond des marchés a tourné court, en septembre, avec un CAC 40 aujourd’hui à 4824,88. Il en est de même à Wall Street où le NASDAQ, le Standard & Poor’s 500 et le Dow Jones ont fini de progresser pour perdre, respectivement, 5 %, 3,9 % et 2,3 %. Depuis son plus haut de l’été, le NASDAQ a perdu 15 % et la bulle folle des GAFAM ainsi que des valeurs technologiques américaines pourrait bien continuer à se dégonfler, à défaut d’éclater subitement.

    Lire la suite

  • Budget 2021 : immigration plus !

    6a00d8341c715453ef0264e2e19130200d.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé
    La France, étouffée par la gestion aberrante d'une crise sanitaire/alibi, sombre dans la récession. Des dizaines de milliers d'entreprises sont menacées entraînant un effondrement tragique de l'emploi. Les services hospitaliers sont bamakoïsés. L'ensauvaugement se répand comme une traînée de poudre noire. La survie de certains services publics essentiels à la vie de la Nation et au quotidien des Français n'est encore assurée que par le recours massif et exponentiel à l'emprunt qui nous soumet à la finance étrangère. Une crise sociale sans précédent se prépare.
    Le plan budgétaire présenté lundi par le ministre de l'économie et des Finances, Bruno Le Maire, relève, quant à lui, de la plus sombre insincérité puisqu'il repose sur une prévision de croissance de 8% l'année prochaine, prévision qui ne se fond que sur le recours embrumé à la méthode célèbre du fameux pharmacien Coué.
    Peu importe. Les priorités du gouvernement sont fixées: le budget 2021 prévoit une hausse de 2% des crédits "Immigration, asile et intégration" et la création de 4 000 places supplémentaires pour l'accueil des réfugiés tandis que l'Aide médicale d'État (AME) accordée à tous les migrants y compris clandestins augmentera de 97 millions pour friser le milliard d'Euros.
    Plan de relance ? Oui. Plan de relance des pompes aspirantes de la déferlante migratoire.
  • Diagnostic de l’Hopital Public Français, par James Deauville.

    Les chiffres d’une crise nationale

    Il est ainsi fait que la gravité d’une crise est proportionnelle à sa capacité à révéler les maux d’un système aux yeux du plus grand nombre. Alors que les cris du personnel qui le fait vivre au quotidien ne semblaient suffire à alerter sur la lente agonie de l’hôpital public français, la pandémie actuelle inverse les tendances. Il est donc d’intérêt général de s’intéresser aux raisons de ce déclin, que l’on peut résumer sous le terme général de guerre des finances.

    Posons le diagnostic et surtout, veillons à ne pas retomber dans la passivité une fois la crise passée ; car « Les pires lieux des enfers sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale » .

    En France, sur plus de 3 000 établissements de santé, 1 376 sont des hôpitaux publics. Ils ne représentent que 45% des établissements mais offrent encore plus de 61% des lits en hospitalisation complète et 55% des lits en hospitalisation courte [5]. “Encore” car, depuis plusieurs décennies, nos précieux hôpitaux publics sont soumis à des pressions économiques dantesques, qui influent aussi bien sur la qualité des soins que sur la pénibilité du travail hospitalier.

    Lire la suite

  • Charles Prats : « Les millions de fantômes du système de protection sociale représentent 50 milliards d’euros ! »

    charles-prats-845x475.png

    On apprend aujourd’hui que la dette de la Sécurité sociale sera vertigineuse : estimée, il y a un an, à 5,4 milliards d’euros, le déficit du régime général et du fonds de solidarité vieillesse est, désormais, évalué à 44,4 milliards d’euros pour 2020. Tandis que la fraude aux prestations sociales, elle, est bien réelle, estimée à 50 milliards d’euros par Charles Prats, auteur du Cartel des fraudes : les révélations d’un magistrat français.

    Entretien avec le magistrat et retour sur ces révélations au micro de Boulevard Voltaire.

  • Nouvelle augmentation du budget immigration

    Nouvelle augmentation du budget immigration

    Le budget « Immigration, asile et intégration » du gouvernement va ainsi augmenter de 2% l’année prochaine. Ce même volet du budget de l’État avait déjà grossi de 22% en 2018, de 12% en 2019 et de 8% en 2020, selon le projet de loi de finances (PLF) adopté en Conseil des ministres.

    Sur l’enveloppe allouée à l’immigration, 1,85 milliard sera désormais consacré à « la prise en charge des demandeurs d’asile en instance », qui « représente près des deux tiers des crédits de la mission », selon le PLF. Les 2% supplémentaires, soit 37 millions d’euros, serviront à « financer la création de 4 000 nouvelles places d’hébergement des demandeurs d’asile ».

    Lire la suite

  • La dette migratoire : cette bombe à fragmentation…

    immigration-845x475.jpg

    Depuis la crise de 2008-2009, la France, comme d’autres pays, s’inquiète de son niveau d’endettement public. Il a effectivement explosé sous la pression de nos déficits, devenus hors de contrôle, passant de l’étiage de 60 % à plus de 90 %, à la fin de l’ère Sarkozy, chiffre que Hollande n’a pas pu faire baisser par la suite. Le brillant technocrate, qu’une majorité a élu en 2017 avec la promesse d’une réduction de ce fardeau, l’a gaillardement porté à environ 100 %. La pandémie du Covid-19 a refait « péter les compteurs » et va nous emmener aux alentours de 120 % de dette sur PIB. On nous rassure : « Ce n’est pas très grave, cela ne coûte rien puisque les taux d’intérêts sont à 0 %. » Et on va même jusqu’à nous assurer que dès que la crise sera terminée, on s’emploiera à réduire notre dette publique.

    Lire la suite

  • Après les autoroutes, la privatisation des nationales.

  • Vers une récession en double creux et un effondrement en 2021 ?

    1737457534.jpgMarc Rousset

    La Bourse de Paris a connu sa pire semaine en trois mois. L’indice CAC 40 a chuté de 5 % et a perdu 20,88 % depuis le 1er janvier. Le marché baisse progressivement, suite aux mesures de protection sanitaire mises en place dans toute l’Europe. Les investisseurs se demandent si les plans de relance des États et la création monétaire des Banques centrales vont réussir à maintenir le rebond enclenché depuis la fin des confinements.

    Le scénario officiel des médias est celui d’une reprise en U pour le second semestre 2020 avec la découverte d’un vaccin contre le Covid-19 au premier semestre 2021, une croissance économique satisfaisante et une hausse des valeurs délaissées en 2021 telles que les banques, l’automobile, l’aéronautique, les foncières, le tourisme et l’hôtellerie. Ces prévisions sont remises en question par une possible deuxième vague d’infections et les nouvelles restrictions de confinement telles qu’à Marseille, avec en prime l’arrivée de la grippe cet hiver. Une contraction dès le quatrième trimestre 2020 est fort possible, auquel cas la reprise en cours avorterait ; nous serions alors en présence d’une récession avec un double creux, plus particulièrement aux Etats-Unis et en Europe où l’économie de la zone euro a déjà chuté de 11,8 % au deuxième trimestre.

    Lire la suite

  • Le retour des centrales à charbon, un crime français

    centrale-a-charbon-845x475.png

    Depuis 40 ans, c’est-à-dire depuis la fin de la présidence Giscard, la France est exportatrice d’électricité. Vitrine de l’excellence française, jamais le moindre problème, jamais le moindre accident. Et une électricité parmi les moins chères du monde. Ah, mais ! Il fallait que cela cesse. On a arrêté d’autorité les deux réacteurs de Fessenheim qui fournissaient 75 % de l’électricité d’Alsace-Lorraine.

    Et aujourd’hui, zéro. Pas un seul ministre, pas un seul média pour dire à M. Macron qu’il allait priver d’emploi 3.000 personnes et transformer en désert une petite ville où le bonheur était palpable.

    Cette décision infantile a déjà sa sanction, qui va sans doute satisfaire le gamin : ce mois-ci, et malgré les températures estivales, EDF a dû rallumer ses centrales à charbon pour faire l’appoint, informe LCI. Ça ne s’était jamais vu en dehors des vagues de froid de l’hiver.

    Comment est-ce possible ?

    Lire la suite