économie et finance - Page 205
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Fraude sociale : "une pension de retraite sur deux est versée à une personne née à l'étranger"
Révélations : dans son enquête "Le cartel des fraudes", le magistrat Charles Prats fait un état des lieux de l'ampleur de la fraude sociale en France.Fraude documentaire, des dizaines de milliers de centenaires réputés encore en vie, un tiers des dossiers étrangers irréguliers, des terroriste bénéficiaires d'allocations, une fraude organisée en réseaux. La perte s'élèverait à plus de 50 milliards d'euros. -
L’avis de tempête d’Édouard Philippe est justifié
Marc Rousset
Édouard Philippe avait déjà alerté, en tant que chef du gouvernement, sur le risque d’écroulement de l’économie. Mercredi dernier, à Octeville-sur-Mer, lors d’un discours de soutien à une sénatrice LR, il a confirmé son diagnostic d’une tempête économique, sociale, sanitaire et politique à venir.
La situation boursière est ubuesque, avec un NASDAQ 100 qui était à environ 9.000, en mars dernier, pour descendre à 7.000, en avril, puis pour remonter à plus de 12.000, début septembre, et qui a terminé, vendredi, à 10.793. Le S&P 500 a évolué à l’identique, mais d’une façon beaucoup plus lissée. Le fractionnement des actions à Wall Street a encouragé la folie spéculative, tandis que la volatilité augmente. Ce sont les seuls bas taux d’intérêt de la Fed et l’importance des « QE » déversés par cette dernière qui sont à l’origine de la bulle. Le CAC 40, lui, a plutôt le moral en berne et vient de repasser en-dessous des 5.000.
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Quand les allocations familiales finançaient Daech
Lu dans Valeurs Actuelles :
Après des mois d’investigations dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales, dont les conclusions ont été présentées à l’Assemblée nationale mardi 15 septembre, son rapporteur, le député UDI Pascal Brindeau, livre à Valeurs actuelles une de ses funestes découvertes. Alors qu’il se rend à Tours au Sandia (Service administratif national d’identification des assurés), dépendant de la Cnam et attribuant des numéros de sécurité sociale aux personnes étrangères ou françaises nées hors de France, Pascal Brindeau cherche à vérifier la concordance entre une liste de fausses identités mise à sa disposition par la police aux frontières et les immatriculations inscrites dans les fichiers du Sandia. Sur les 83 usurpateurs d’identité manifestes, 46 ont eu des droits ouverts en France leur permettant de toucher en moyenne 9 000 euros par an. Parmi les fraudeurs: Zakaria Asbai, dit Abu Zubair, un des fondateurs de Dae’ch… Né au Maroc mais de nationalité belge, ce combattant de l’État islamique parti en Syrie en 2013 profitait donc sans vergogne de la générosité française, via une caisse d’allocations familiales de l’Essonne…
https://www.lesalonbeige.fr/quand-les-allocations-familiales-financaient-daech/
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La fraude sociale des djihadistes, l’Etat laisse faire
Le trou de la Sécu ne fait que croître, non seulement à cause de la masse de « migrants », « réfugiés », vrais clandestins, venant en France bénéficier des prestations sociales françaises mais également par le biais de fraudes savamment orchestrées par des étrangers connaissant le système.
Charles Prats, ex-magistrat de la Délégation de la lutte contre la Fraude, en parle sur LCI face à un journaliste éberlué.
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«Le JT du grenier de l’éco. Ces lois économiques qui ne marchent plus ! » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Cette semaine une vidéo consacrée à un sujet fondamental à savoir ces lois économiques que l’on croyait absolues, éternelles et intangibles et qui pourtant ne fonctionnent plus parce que l’économie mondiale est cassée.
L’idée n’est pas de moi mais du magazine Alternatives Economiques, et je pense qu’ils ont mis le doigt sur LE vrai sujet, un sujet qu’il faut considérablement développer pour aider à la compréhension de tous des nouvelles lois qui dirigent notre économie, une économie mondiale aux équilibres traditionnels brisés.
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Énergie: la France obligée de recourir au charbon et aux importations pour combler ses besoins en électricité
Avec un parc nucléaire affaibli par l’arrêt de 24 réacteurs et des centrales éoliennes guère productives faute de vent, la France s’est vue obligée de recourir au charbon et aux importations pour combler ses besoins en électricité.
Selon des données du gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE citées par le quotidien économique Les Echos, la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d’EDF, à laquelle s’ajoute une météo peu propice à la productivité des éoliennes, a poussé ces dernières semaines la France à allumer ses centrales à charbon.
«Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2% du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée», souligne le journal, évoquant un chiffre relativement bas à l’échelle de la consommation du pays. Il n’en demeure «pas moins marquant en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés».
(…) RT France
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L'euro ? Il faut en faire une monnaie commune ! (2011)
Dix ans après sa mise en circulation, l'euro est menacé de disparition. Faut-il s'en réjouir ? Non. Des solutions existent qui passent par une transformation radicale de l'euro en monnaie commune, à partir des monnaies nationales restaurées. L'objectif ? Conserver le seul avantage de l'euro : constituer à terme une monnaie de réserve face au dollar. Explications.
La décision de doter l'Europe d'une monnaie unique fut prise à l'origine par François Mitterrand et Helmut Kohl, lors du sommet européen qui s'était tenu à Rome en décembre 1990. Mais ce n'est que le 1er janvier 1999 que l'euro est officiellement entré en vigueur, et c'est seulement à partir du 1er janvier 2002 que des billets et des pièces libellés en euro se sont substitué en Europe à un certain nombre de monnaies nationales. L'euro a donc à peine dix ans. Or, le voici déjà remis en question, puisque la crise de l'euro est désormais au centre des tourmentes monétaires.
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Mondialisation : fin d'une idéologie
Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote, est l’un des meilleurs connaisseurs actuels de la géopolitique française. Son Enquête sur la loi du 3 janvier de 1973 est capitale pour comprendre comment l’origine de la crise économique actuelle est monétaire, c’est à dire structurelle. Il nous explique ici ce qui peut se passer après la fin de ce que l’on appellera la mondialisation américaine.
Propos recueillis par l’abbé G. de Tanoüarn
Qu'est-ce que la mondialisation que nous sommes en train de vivre recèle de nouveau ?
Contrairement aux grands mouvements qui l'ont précédée, qui avait toute l'anarchie des commencements, la phase actuelle de la mondialisation est très organisée par une planification américaine. Exemple le transfert d'usines n'a pas eu heu dans les années 60, il était interdit. L'État national avait alors pouvoir sur la vie économique. Ce qui manquait ? Un dessein politique, une organisation et une idéologie. L'idéologie cosmopolite existait dans l'Antiquité mais elle ne concernait qu'une petite élite culturelle.
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Michel Onfray : le capitalisme veut transformer les gens en objets
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France : le pays est à vendre
Laurent Izard, normalien, est agrégé de l’université en économie et gestion et diplômé en droit à l'Université de Paris I. Son premier livre, La France vendue à la découpe, fortement documenté, a suscité 'intérêt de beaucoup d'hommes politiques à droite comme à gauche, car il décrit un phénomène sans étiquette politique : l'appauvrissement de la France.
Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoüarn
Laurent Izard, votre livre a intéressé toute la classe politique, de droite à gauche. Vous parlez de la France vendue à la découpe...
Le point de départ de ma recherche, c'est la notion de patrimoine économique. Qui possède les grandes entreprises françaises ? Plusieurs sont passées sous pavillon étranger et cela pour le meilleur parfois mais aussi pour le pire. L'exemple qui me vient à l'esprit est celui du groupe Péchiney, racheté par des Canadiens d'Alcan et méthodiquement démantelé et vendu par ses nouveaux propriétaires au point que ce qui était le premier groupe mondial de l'aluminium n'existe plus. Ça c'est un exemple spectaculaire, comme ceux d'Alstom, des Chantiers de l'Atlantique, de Rhodia ou d'Arcelor qui ont été vendus à l'étranger. Mais il existe une réalité moins spectaculaire et tout aussi encombrante les entreprises du CAC 40 sont détenues à plus de 50 % par des capitaux étrangers, fonds de pension et petits acteurs dispersés. Et cette tendance existe aussi pour toutes sortes de petites entreprises à propos desquelles il n'y a pas de chiffre.