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élections - Page 141

  • "J'ai changé" : une constante présidentielle...

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    On a le droit de s'offrir de petites joies avec certains travers de notre vie politique et de ceux qui ont l'honneur de présider notre pays.

    Si Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron sont liés par une complicité quasi amicale, le second exploitant avec un grand art la propension du premier à se croire toujours nécessaire, autre chose les unit (voir le billet du 18 août 2019 "Macron-Sarkozy : l'habileté de l'un, la vanité de l'autre...").

    En effet combien de fois, durant son quinquennat, Nicolas Sarkozy ne nous a-t-il pas annoncé qu'il avait changé, moins d'ailleurs sur le plan politique que sur le plan personnel ! On pouvait faire des progrès en calcul rien qu'en dénombrant ses métamorphoses proclamées comme, d'ailleurs, dans un tout autre registre, la multitude de ses invocations à la présomption d'innocence.

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  • Le groupe LREM à l’Assemblée nationale, en passe de se fracturer, pourrait bientôt ne plus être majoritaire à lui seul

    Un neuvième groupe d’une cinquantaine de députés, baptisé « Ecologie démocratie solidarité », devrait voir le jour la semaine prochaine. Certains de ses membres comme Aurélien Taché ou Guillaume Chiche sont issus du groupe de La République En marche, qui ne serait plus majoritaire à lui seul au Palais Bourbon. […]

    Ils sont 58 députés à être intéressés et sur le point de sauter le pas et de s’inscrire dans ce groupe « Ecologie démocratie solidarité ». Ils viennent de plusieurs horizons. Du groupe social-démocrate formé de l’ancien député LREM Jean-François Cesarini ; de la sphère de Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot et à l’initiative avec d’autres parlementaires de la plateforme « Le jour d’Après » ; de non-inscrits, souvent venus de la gauche, exclus du groupe majoritaire ; du « bloc villaniste », autour du mathématicien Cédric Villani. […]

    Source :Les Echos

    https://www.tvlibertes.com/actus/le-groupe-lrem-a-lassemblee-nationale-en-passe-de-se-fracturer-pourrait-bientot-ne-plus-etre-majoritaire-a-lui-seul

  • Municipales. « Il faudra refaire le premier tour » si l’élection a lieu après l’été selon Castaner

    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé dans l’émission Le Grand Jury dimanche 3 mai qu’en cas de report du second tour des municipales prévu en juin, c’est aussi le premier tour qu’il faudra refaire, a-t-il affirmé dans l’émission organisée conjointement par RTL – Le Figaro – LCI.

    Si nous ne pouvons pas tenir le second tour des municipales en juin, pour les villes qui n’ont pas élu de maire au premier tour, ça n’est pas simplement le second tour qu’il faudra faire. C’est aussi le 1er tour qu’il faudra refaire, a affirmé le ministre de l’Intérieur.

    Ouest France

    https://www.tvlibertes.com/actus/municipales-il-faudra-refaire-le-premier-tour-si-lelection-a-lieu-apres-lete-selon-castaner

  • Le populisme face à la haine du peuple

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    Entretien avec Christophe Boutin*

    « Populisme ambiant », comme écrivait avec mépris Libération. Toujours ce même fantasme de la bête immonde qui guette, la même idéologie en carton-pâte pour effrayer électeur au fond de sa chaumière. Que recouvre vraiment « l'irrésistible montée des populismes », de la France à  Amérique du Sud, des Etats-Unis à la Suisse (la Suisse  rendez-vous compte) ?

    De Nicolas Sarkozy à Marine Le Pen, Ségolène Royal ou Jean-Luc Mélenchon : tous ont en commun cette marque infâme d'être dénoncés comme populiste. Est-ce que ce terme garde une signification ? En a-t-ll déjà eu une ?

    Le terme de « populisme » moderne, le seul qui nous intéresse ici, celui qui est utilisé depuis maintenant vingt ans, est essentiellement une marque stigmatisante, une hétéro-définition infligée à un mouvement politique pour le discréditer. Ce n'est qu'une fois imposé par l'adversaire qu'il est repris par certains mouvements qui tentent d'en retourner le contenu négatif, se flattant alors de leur lien supposé avec un peuple difficilement contournable en démocratie.

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  • En embuscade, le Rassemblement national prépare l’après-coronavirus

    Renforcé par une crise qui valide nombre de ses postulats politiques, le parti de Marine Le Pen s’impose comme le seul opposant audible depuis le début de la pandémie. Le RN s’active en coulisse sur un projet alternatif pour l’après-coronavirus. Et regarde vers 2022.

    En ce mois de janvier finissant, Steve Bannon est saisi par ce genre d’intuition qui lui a permis, il n’y a pas si longtemps, de déceler un président des États-Unis là où le reste du monde moquait un milliardaire fantasque. L’ancien conseiller de Donald Trump décroche son téléphone et s’émeut auprès du Français Jérôme Rivière, député européen du Rassemblement national: « Je ne comprends pas que vous ne parliez pas plus du virus. » L’Américain anticipe une crise sanitaire gravissime, un confinement généralisé, une récession mondiale. Quand Rivière relate sa conversation à la présidente de son parti, il la découvre tout aussi informée et inquiète que Bannon. Depuis mi-janvier, Marine Le Pen absorbe tout ce qu’elle peut sur le virus de Wuhan, se fait traduire des articles de la presse étrangère, alerte ses équipes sur l’imminence d’une crise qui révélera au monde notre extrême fragilité. Rivière jette un œil rétrospectif sur ce qui pour beaucoup relevait à l’époque de l’exagération : « Marine aurait-elle fait mieux qu’Emmanuel Macron ? Ça reste à démontrer, mais on dit que gouverner, c’est prévoir : elle vient de prouver qu’elle savait prévoir. »

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  • Union des droites : Rochedy propose Charles Gave. #Gave2022

  • Après Éric Zemmour et Marion Maréchal, Charles Gave en 2022 ?

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    Dans une vidéo publiée, ce mardi soir, sur sa chaîne YouTube, le fondateur de l’École Major et ancien patron des FNJ a fait part, aux internautes, d’une théorie sur le candidat idéal des souverainistes, des « identitaires et des conservateurs ».

    Exit Éric Zemmour, Marion Maréchal, Nicolas Dupont-Aignan ou encore le général de Villiers, le nouvel espoir des souverainistes et de la droite patriote de manière générale serait, pour Rochedy, l’économiste, entrepreneur et essayiste de 76 ans Charles Gave.

    « Même si je n’ai absolument aucune intention de refaire de la politique, on me demande très souvent quel candidat faudrait-il soutenir en 2022 en vertu de la confiance abîmée qu’inspirent désormais le RN et Marine Le Pen. J’ai donc donné mon avis : Charles Gave a le profil pour rassembler, gagner, et mieux encore : bien diriger. Aux autres maintenant de faire grandir cette idée, car elle peut aller loin ! » précise l’ancien cadre du Front national devenu Rassemblement national.

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  • LREM : le grand escamotage

    « Oublie que tu es LREM, sur un malentendu, ça peut marcher » : en province, les candidats En Marche aux municipales cherchent par tous les moyens à taire leur appartenance à un parti souvent honni par leurs électeurs potentiels.

    Si Benjamin Griveaux, assuré de se prendre une branlée aux Municipales de Paris, n'y échappe qu'en passant de la métaphore au sens littéral, la plupart de ses confrères LREM n'ont pas recours à cette solution à poigne.

    Et la seule solution pour éviter la déculottée publique est bien souvent de jeter un voile pudique, sur le célèbre logo aux initiales du Président. Un « EM » honni des « gens qui ne sont rien », « alcooliques » et « illettrés » (Macron), « qui fument des clopes et roulent au diesel » (Griveaux dans ses œuvres) ou qui « boivent de la bière et mangent avec les doigts » (dixit Gérald Darmanin, autoproclamé spécialiste peuple du régime). Après un tel assaut d'amabilités, plus d'un an de Gilets jaunes, des mois de contestation de la réforme des retraites, un an de conflit social dans les hôpitaux (qu'Agnès Buzyn déserte pour aller subir le sort promis à Griveaux) un appauvrissement généralisé sur fond d'explosion de la violence, on se demande bien pourquoi.

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  • Le signe indien du quinquennat

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    Georges Feltin-Tracol

    Expression d’origine anglaise, le « signe indien » désigne une malédiction, un maléfice, un mauvais sort que des chamanes amérindiens auraient jeté contre les colons européens au moment de la conquête de l’Ouest américain. Vaincu en 1811 par les Étatsuniens à la bataille de Tippecanoe, le chef shawnee Tecumseh, futur allié des Britanniques, aurait formulé une incantation hostile au président des États-Unis : chaque président élu une année se terminant par le chiffre zéro décéderait de manière brutale avant la fin de son mandat renouvelé ou non.

    En 1841 meurt de pleurésie le neuvième président William Henry Harrison. Abraham Lincoln est assassiné en 1865. En 1881 voit l’assassinat du vingtième président, James Abraham Garfield. Le vingt-neuvième président, Warren Gamaliel Harding succombe en 1923 d’une apoplexie. Enfin, en 1963, tombe à Dallas John Fitzgerald Kennedy. Quarantième président des États-Unis, Ronald Reagan semble avoir vaincu le signe indien en survivant à l’attentat du 30 mars 1981. Élu en 2000, George W. Bush resta huit ans à la Maison Blanche pour le plus grand malheur de l’Afghanistan, de l’Irak, de l’Iran et du Venezuela.

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