élections - Page 145
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Lille : Marc-Philippe Daubresse (LR) et les islamistes
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Ni Macron ni Le Pen pour 81% des Français : ce sondage qui montre que les choses vont bouger
À l’heure où l’affaire Griveaux donnerait presque raison à Nicolas Sarkozy qui prédisait que « tout cela finirait en farce » – le « cela » désignant le macronisme, dont les piliers tombent les uns après les autres comme des dominos -, les médias sont passés un peu rapidement sur un sondage publié mardi par Elabe. Un sondage sur les présidentielles et le duel annoncé Macron-Le Pen. Un nouveau sondage qui redit ce paradoxe politique de 2020 : le duel annoncé est massivement rejeté !
Annoncé, il l’est – plus ou moins – par 59 % des Français. Mais rejeté, il l’est bien plus massivement, à 81 % ! Le phénomène est impressionnant et touche – fait très rare – toutes les catégories : âges, sexes, catégories socioprofessionnelles. À un tel degré, ce rejet ne pourra pas être sans conséquence, car le bon sens voudrait quand même que, si les Français ne veulent pas de ce duel, ils s’engagent pour en trouver un autre. D’ailleurs, parmi les 59 % de Français envisageant le duel annoncé, seuls 14 % l’estiment “certain”, quand il n’est que « probable » pour 45 % ! On s’achemine donc logiquement vers l’émergence de troisièmes hommes et l’élimination, dès le premier tour, pour l’un des deux protagonistes. Emmanuel Macron étant le favori – pour l’élimination -, au train où vont les choses en Macronie. Il se pourrait même que son impopularité l’amène, suivant l’exemple de François Hollande, à ne pas se représenter.
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Une enquête met à jour une alliance entre Jean-Christophe Lagarde et les caïds de Bobigny
Cette affaire est un véritable scandale qui devrait outrer cent fois plus la classe médiatico-polique que la triste affaire de mœurs concernant Benjamin Griveaux. Si ces révélations sont exactes, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et député de la Seine-Saint-Denis depuis 2002, devrait démissionner et disparaître de la vie politique :
Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et député de la Seine-Saint-Denis depuis 2002 a-t-il pactisé avec “la voyoucratie et le caïdat local” ? C’est ce qu’affirme Eve Szeftel, journaliste à l’AFP basée au bureau de Bobigny entre 2014 et 2018, et auteure de Le maire et les barbares, quand la République pactise avec le crime, qui sort mercredi aux éditions Albin Michel (…)
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Tarascon : Valérie Laupies a déposé sa liste de rassemblement des patriotes
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Ces primaires américaines dont France Culture ne vous parlera pas…
Je l’avoue, mon tempérament masochiste me pousse, à l’occasion, à écouter France Culture, le dimanche matin, en me rasant. L’émission appelée « Esprit du service public » voulait répondre, ce matin, à la térébrante question qui tient les Français en haleine : comment, aux USA, le parti démocrate peut-il empêcher les « quatre ans de malheur » supplémentaires pour « la planète » que constituerait la réélection de Trump, cet automne ?
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Le Samedi Politique – Donald Trump : Vers un deuxième mandat ?
Donald Trump est-il assuré de garder la Maison Blanche ? Avec une primaire démocrate très clivée qui peine à prendre, le président américain semble pour l’heure relativement apaisé.
Après les deux premiers scrutins démocrates, Bernie Sanders semble favori de la primaire. Pour autant, le milliardaire et ancien maire de New York, Michael Bloomberg n’est pas encore entré dans la course. Avec un premier radicalement ancré et un second plus modéré, Donald Trump aurait tout à gagner avec une victoire de Bernie Sanders pour représenter les démocrates à l’élection générale.
Le chemin est-il toutefois si tracé pour Donald Trump ?
Gérald Olivier est journaliste et spécialiste des Etats-Unis. Il publie en mars « Sur la route de la Maison Blanche – Un dictionnaire des élections présidentielles américaines » (Ed. Picollec). Avec une grande clarté, il nous explique le déroulement de la primaire, les orientations des différents candidats et les chances de chacun. L’émission est aussi l’occasion de faire un bilan du premier mandat de Donald Trump sur sa politique intérieure comme au niveau international.
En savoir plus sur la présidentielle américaine et Donald Trump en visionnant Politique & Eco n°194 – Evelyne Joslain : Donald Trump acte II
https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-donald-trump-vers-un-deuxieme-mandat
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Marine le Pen ne veut toujours pas entendre parler d’union des droites
Ce n’est pas parce que Marine Le Pen est venue soutenir le candidat ex-LR de Sète (Sébastien Pacull, ancien responsable Les Républicains de l’Hérault) dont les affiches le présentent comme le candidat de l’union des droites…que Marine Le Pen s’est convertie à l’union des droites. Certains s’étaient un peu emballés à le croire et avaient souligné une “révolution culturelle“.
Il n’en est malheureusement rien comme le souligne, avec regret, Guillaume Bernard pour Boulevard Voltaire et pour Atlantico. Extraits :
Quand j’ai vu tomber l’information samedi, en fin d’après-midi, j’ai pensé à une forme de pragmatisme de sa part. Le RN a des difficultés à constituer des listes parce qu’il est dans une situation un peu ambivalente. Il est à la fois l’un des principaux partis français, si on regarde les suffrages ; pourtant, il a très peu de militants, très peu d’élus et très peu de collaborateurs pouvant constituer les listes. Selon moi, par pragmatisme plus que par conviction, Marine Le Pen acceptait l’idée qu’il fallait essayer de trouver des alliés, et non pas absolument faire des ralliés ou des fusions-absorptions. Mais quelques heures après, elle a démenti avoir défendu l’idée de l’union des droites ou de l’unité de la droite. Par conséquent, il semble qu’elle s’enferme dans sa stratégie actuelle du ni droite ni gauche (…)
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Le poisson pourrit toujours par la tête
L'écœurante, et passablement ridicule, affaire Griveaux, le montage répugnant qui l'entoure, et l'unanimité tant soit peu factice de sa condamnation, nous prouvent une fois de plus une réalité paradoxale. L'action des pires crapules et autres déchets de l'humanité peut en effet se retourner contre leurs inspirateurs.
Coup de tonnerre, mais aussi coup double, en l'occurrence au sein de la Macronie en décrépitude : d'une part, la campagne électorale parisienne après avoir perdu un mauvais candidat, gagne une tête de liste improvisée, plan-plan mais bon genre, de nature à rassurer in extremis une partie des lecteurs du Figaro.
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Sur Figaro Vox, Éric Zemmour: « Le passé de la droite française est l’avenir de la droite allemande .»
La CDU est condamnée à mort et la montée de l’AfD, inexorable.
Il est au moins un domaine où l’Allemagne a vingt ans de retard sur la France : la politique. L’épisode de Thuringe où des élus de la CDU ont accepté celles des populistes de l’AfD, provoquant un charivari médiatique et politique et la démission de la présidente de l’Union chrétienne démocrate, rappelle furieusement les élections régionales françaises de 1998
Alors, quatre présidents de région de droite (RPR ou UDF) avaient accepté les voix du Front national pour être élus. Leurs noms sont largement oubliés aujourd’hui : Charles Millon, Jean-Pierre Soisson, Jacques Blanc et Charles Baur ; mais depuis, plus aucun membre de la droite, que ce soit sous le nom de l’UMP ou de LR, n’a osé les imiter. À l’époque, le président Jacques Chirac, celui du RPR, Philippe Séguin, et son numéro 2, Nicolas Sarkozy, étaient très fiers d’avoir expulsé les rebelles et fait respecter par les autres le «cordon sanitaire» entre la droite et «l’extrême droite».
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Et la gagnante est : Agnès Buzyn ! La ficelle Griveaux n’est-elle pas un peu grosse ?
Dimanche après-midi, 16 heures, la nouvelle tombe : après le retrait de Benjamin Griveaux, c’est Agnès Buzyn, ministre de la Santé, qui a été désignée par LREM pour conduire la liste de la majorité présidentielle pour les municipales à Paris.
Mounir Mahjoubi et Marlène Schiappa avaient été cités comme possibles recours, mais c’est très vite la solution Buzyn qui s’est imposée. Chacun des deux, avec ses limites, a servi de faire-valoir. Quant à l’intéressée, elle ne démentait pas. Et tout concourait à sa désignation : son profil d’universitaire et de médecin sied comme un gant à la sociologie parisienne et enlève à Cédric Villani une partie de sa singularité, son expérience ministérielle vaut celle de Dati et son profil de femme peut rivaliser avec celui d’Hidalgo.