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élections - Page 138

  • LREM : le grand escamotage

    « Oublie que tu es LREM, sur un malentendu, ça peut marcher » : en province, les candidats En Marche aux municipales cherchent par tous les moyens à taire leur appartenance à un parti souvent honni par leurs électeurs potentiels.

    Si Benjamin Griveaux, assuré de se prendre une branlée aux Municipales de Paris, n'y échappe qu'en passant de la métaphore au sens littéral, la plupart de ses confrères LREM n'ont pas recours à cette solution à poigne.

    Et la seule solution pour éviter la déculottée publique est bien souvent de jeter un voile pudique, sur le célèbre logo aux initiales du Président. Un « EM » honni des « gens qui ne sont rien », « alcooliques » et « illettrés » (Macron), « qui fument des clopes et roulent au diesel » (Griveaux dans ses œuvres) ou qui « boivent de la bière et mangent avec les doigts » (dixit Gérald Darmanin, autoproclamé spécialiste peuple du régime). Après un tel assaut d'amabilités, plus d'un an de Gilets jaunes, des mois de contestation de la réforme des retraites, un an de conflit social dans les hôpitaux (qu'Agnès Buzyn déserte pour aller subir le sort promis à Griveaux) un appauvrissement généralisé sur fond d'explosion de la violence, on se demande bien pourquoi.

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  • Le signe indien du quinquennat

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    Georges Feltin-Tracol

    Expression d’origine anglaise, le « signe indien » désigne une malédiction, un maléfice, un mauvais sort que des chamanes amérindiens auraient jeté contre les colons européens au moment de la conquête de l’Ouest américain. Vaincu en 1811 par les Étatsuniens à la bataille de Tippecanoe, le chef shawnee Tecumseh, futur allié des Britanniques, aurait formulé une incantation hostile au président des États-Unis : chaque président élu une année se terminant par le chiffre zéro décéderait de manière brutale avant la fin de son mandat renouvelé ou non.

    En 1841 meurt de pleurésie le neuvième président William Henry Harrison. Abraham Lincoln est assassiné en 1865. En 1881 voit l’assassinat du vingtième président, James Abraham Garfield. Le vingt-neuvième président, Warren Gamaliel Harding succombe en 1923 d’une apoplexie. Enfin, en 1963, tombe à Dallas John Fitzgerald Kennedy. Quarantième président des États-Unis, Ronald Reagan semble avoir vaincu le signe indien en survivant à l’attentat du 30 mars 1981. Élu en 2000, George W. Bush resta huit ans à la Maison Blanche pour le plus grand malheur de l’Afghanistan, de l’Irak, de l’Iran et du Venezuela.

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  • La droite médiatiquement incorrecte

    Non seulement les médias ne font plus l'opinion, mais ils s'en coupent de plus en plus. En cause, une grille de lecture idéologique, presque exclusivement orientée à gauche.

    N'est-il pas curieux que les journalistes français s'intéressent à tout et à tous… sauf, à eux-mêmes ? Cette profession qui fait si souvent du star-système sa façon d'être, répugne tant à se regarder le nombril qu'il faut remonter jusqu'au mois d'avril 2001 pour trouver un sondage la concernant - il avait fait, lors de sa publication dans l'hebdomadaire Marianne, quelque bruit dans le Landerneau médiatique. Judicieusement intitulé « Le clan des clones », le dossier montrait en effet que nos journalistes sont loin d'être au-dessus de tout soupçon de parti-pris idéologique, et beaucoup plus sujets que la moyenne des citoyens au complexe du mouton. « Tout se passe comme si, de plus en plus, la réalité divorçait d'avec ses médiateurs », écrivait Thomas Vallières en introduisant le sujet. « Comme si l'on assistait à une dérive, mais en sens inverse, de deux continents, le continent médias et le continent opinion. » Cette distance, le journaliste de Marianne la chiffrait : « en cas de second tour d'élection présidentielle, constatait-il, 7 % seulement des journalistes (4 % au premier tour) choisiraient Jacques Chirac, contre 52 % des Français, soit un rapport de un à huit. » À la question de savoir pour quel candidat ils avaient le plus de chance de voter au premier tour, les confrères répondaient à 32 % Lionel Jospin à 13% Noël Mamère à 8 % Jean-Pierre Chevènement à 5 % Arlette Laguiller et autant pour Robert Hue; mais seulement à 4 % pour Jacques Chirac à 1 % pour Alain Madelin; autant pour François Bayrou et à 0 % pour Jean-Marie Le Pen. Au total, 6% seulement de la profession pensaient donc voter à droite. Un an plus tard, Lionel Jospin était éliminé dès le premier tour de l'élection présidentielle et l'on voyait au second Jean-Marie Le Pen affronter Jacques Chirac. « Comment en est-on arrivé là ? », se demandait gravement Thomas Vallières. « Car un autre constat s'impose : jamais sans doute, dans notre pays, les médias phares n'ont été aussi libres, et les journalistes, préoccupés de déontologie, aussi indépendants. » Patatras ! Où Thomas Vallières avait-il pris que les journalistes français fussent préoccupés de déontologie ? Le spectacle de l'entre-deux tours, en 2002, devait montrer le contraire. Et indépendants ? Sans craindre de se contredire  le journaliste de Marianne les décrivait au contraire « Issus du même milieu, formés à la même école, fréquentant les mêmes espaces, porteurs des mêmes valeurs, imprégnés du même discours, façonnés par la même idéologie, structurés par les mêmes références, ayant connu la même évolution ou le même cursus », et finissant « par penser presque tous pareil ». Autrement dit à gauche, ou à l'extrême gauche. Son analyse est d'ailleurs partagée par Jean-Yves Le Gallou. Dans La Tyrannie médiatique(1), le directeur de la Fondation Polémia évoque lui aussi cette évolution en vase clos de nos médiacrates, « coupé de nombreuses réalités sociologiques mais dépendant financièrement de grandes entreprises mondialisées le conformisme politiquement correct s'impose alors avec d'autant plus de force que beaucoup de journalistes - économiquement et sociologiquement contraints de toute façon de s'y soumettre - choisissent finalement de le faire de manière militante par souci de réduire les dissonances cognitives : il est en effet plus confortable d'aligner ses croyances profondes sur celles qu'on est obligé de professer publiquement. » Il en résulte une grille de lecture médiatique commune, un « carré carcéral », analyse Jean-Yves Le Gallou, reposant sur quatre postulats : les bienfaits de la mondialisation; la culpabilisation de la France et de l'Europe continentale; la rupture avec les racines et les traditions; et enfin, la conviction « que la gauche est moralement meilleure que la droite; elle a donc moins à se justifier car elle risque moins d'être mise en accusation. » Étonnez-vous, après cela, de la popularité de Besancenot au sein des rédactions.

    1) La Tyrannie médiatique, Fondation Polémia, téléchargeable sur : www.polemia.com/pdf/LaTyranniemediatique.pdf

    Le Choc du Mois octobre 2009

  • Report de la date limite des dépôts de liste et de nos articles sur un accord entre des listes de droite

    Report de la date limite des dépôts de liste et de nos articles sur un accord entre des listes de droite

    Le parlement semble avoir la sagesse de fixer la date limite des dépôts de liste pour le second tour des municipales au 2 juin, plutôt qu’au 31 mars comme le souhaitaient le PS et LR.

    Nous suspendons donc notre série de posts (nous avions commencé par Carpentras et Tarascon) sur des villes où un accord entre des listes de droite leur donnerait des chances sérieuses de victoire. Nous la reprendrons quand les conditions seront plus propices – notamment quand il sera possible aux têtes de liste de se rencontrer pour négocier les conditions de ces fusions nécessaires.

    Dans l’intervalle, vous pouvez plus que jamais participer à notre sondage sur le sujet de ces ententes à droite au second tour des municipales.

    https://www.lesalonbeige.fr/report-de-la-date-limite-des-depots-de-liste-et-de-nos-articles-sur-un-accord-entre-des-listes-de-droite/

  • Contre la machine à faire gagner la gauche, la fusion des listes de droite

    Même si le second tour des municipales est reporté jusqu’à au moins fin juin, une échéance pourrait arriver dans les jours qui viennent: la date limite pour le dépôt des listes du second tour. En conséquence, c’est maintenant que se joue la fusion de listes du second tour.

    Or trop souvent, des villes de droite sont livrées à la gauche, toujours capable de s’unir, du fait de l’incapacité de listes de droite à fusionner.

    Un des cas les plus emblématiques est celui de Carpentras, dans le Vaucluse. Déjà, en 2014, le député LR “droitiste” Julien Aubert avait porté la responsabilité d’une victoire de la gauche en refusant de fusionner ou de se retirer au profit du candidat FN arrivé largement en tête.

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  • Les déclarations d’Agnès Buzyn : mensonges et postures, ombre et clarté…

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    La France vit, depuis une semaine à peine, comme si, brusquement, au monde réel, habituel, s’était substituée une autre réalité. Il y avait une épidémie menaçante, et il y avait des élections municipales. Les aveux étonnants de l’ex-ministre de la Santé, Mme Buzyn, parus dans Le Monde de mardi, jettent à la fois une ombre sur le comportement de l’exécutif et de la clarté sur la chronologie de cette étrange période.

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  • Les “progressistes” ne sont pas en grande forme!

    Les “progressistes” ne sont pas en grande forme!

    Depuis quelques jours, Joe Biden est devenu le dernier espoir du parti démocrate et de tous les “progressistes” du monde pour battre Donald Trump en novembre prochain. Il est en effet clair que les positions trop radicales de Bernie Sanders lui aliènent bon nombre d’électeurs modérés (et bon nombre d’électeurs afro-américains) et l’establishment démocrate fait donc tout pour promouvoir son principal concurrent. Pourtant, si Joe Biden a désormais de bonnes chances de remporter la primaire démocrate, il risque d’avoir plus de mal à battre Donald Trump – qui l’appelle déjà cruellement “sleepy Joe” (Joe l’endormi). A plusieurs reprises, des signes de sénilité ont été repérés chez l’ancien vice-président. Ainsi, récemment, le 13 mars dernier, il participait à un événement virtuel dans l’Illinois. Il semble avoir perdu la notion de participer à cet événement et même d’avoir oublié en quelle année nous sommes. Bien sûr, les médias “bien-pensants” ont “oublié” de commenter l’événement mais cela ne rend pas la chose très rassurante pour autant pour les “progressistes”. Il est vrai que défendre la révolution culturelle de mai 68 en 2020, c’est un tantinet ringard !

    https://www.lesalonbeige.fr/les-progressistes-ne-sont-pas-en-grande-forme/

  • Le terrible aveu d’Agnès Buzyn

    Le terrible aveu d’Agnès Buzyn

    Un jour il faudra faire le procès de ces gens-là.

  • Agnès Buzyn : « J’ai quitté le ministère en sachant que les élections n’auraient pas lieu »

    L’ancienne ministre de la Santé estime que les élections municipales auraient dû être « arrêtées » en raison de la pandémie de Covid-19.

    L’ancienne ministre de la Santé et candidate LREM à la mairie de Paris, Agnès Buzyn, a confié au Monde avoir quitté le ministère il y a un mois alors qu’elle savait que « les élections (municipales) n’auraient pas lieu » en raison de la pandémie de Covid-19.

    L’Express

    https://www.tvlibertes.com/actus/agnes-buzyn-jai-quitte-le-ministere-en-sachant-que-les-elections-nauraient-pas-lieu

  • Valérie Laupies privée d’une victoire par le RN : heureuse, Marine ?

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    Gérard Brazon Riposte laïque cliquez ici

    J’enrage ce soir car, Valérie Laupies aurait pu gagner les élections municipales à Tarascon au premier tour. Elle s’est vu barrer la route de la victoire par une liste RN concurrente placée par la volonté de Marine Le Pen dans le jeu politique de la ville.

    Qui est Valérie Laupies ? J’ai écrit un article à son sujet où je louais son combat mené durant de nombreuses années. Elle a été militante du FN, conseillère régionale et fervente patriote ! Directrice d’une école, elle connaît les problèmes de l’Éducation nationale ! Mais elle aurait déplu à Marine Le Pen par ses prises de positions qui ne correspondaient pas à la pensée complexe – elle aussi – de madame Le Pen ! Particulièrement sur l’islam qui serait compatible et l’idée qu’il faut faire une différence entre islam et islamisme ! Nous savons que l’islam est un tout, et qu’il ne se divise pas. Si la plupart des musulmans qui vivent en France ignorent tout du Coran et des hadiths, qu’ils pratiquent une religion de traditions familiales, nous savons qu’ils se réislamisent façon Frères musulmans et salafistes à grande vitesse vu le terreau favorable !

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