Les élections municipales ont deux faces inégales selon la taille de la commune. Ce sont des scrutins locaux destinés à pourvoir villages et villes des élus qui vont les gérer, les administrer, les diriger pendant les six ans à venir, mais ce sont aussi des élections qui ont une portée nationale, de trois manières : concrètement les conseillers municipaux et les grands électeurs désignés par ceux-ci éliront à leur tour les sénateurs, plus subtilement un certain nombre de candidats vont acquérir un poids différent après leur élection à l’échelon local ou au niveau national, enfin, un nouveau rapport de forces entre les grandes formations politiques sera établi. Dans les petites communes, c’est la dimension personnelle et la responsabilité locale qui l’emportent sur le clivage politique. Plus la taille augmente, plus le choix politique, partisan, accroît son importance.
élections - Page 142
-
Aux municipales, avant tout démasquer et battre le macronisme !, par Christian Vanneste.
-
Un candidat LREM aux municipales logé en HLM en plein cœur de Paris alors qu’il est propriétaire d’un appartement
Le Parisien a révélé mercredi qu’un certain Mohamed Midani M Barki, peintre et candidat LREM en 17e position sur la liste de Pierre-Yves Bournazel pour les municipales dans le 18e arrondissement de Paris, occupait un logement social (HLM) avec sa compagne tout en étant propriétaire de son propre appartement. Le logement social en question, d’une superficie de 73m² et situé en plein cœur de Montmartre, lui est loué à 652 euros par mois et 188 euros de charges mensuelles. Il l’avait obtenu en 2000.
Problème, le Parisien révèle que Mohamed Midani M Barki dispose également d’un appartement place du Tertre, dans le 17e arrondissement, dont il est propriétaire. Il en avait même « un autre de 30 m² » mais l’a « vendu ». L’un de ses appartements lui aurait rapporté 11 070 euros sur la seule année 2015. Il continue de louer celui de la place du Tertre sur une plateforme. Sa compagne serait aussi propriétaire d’un appartement dans le 18e arrondissement.
Contacté par le Parisien, Mohamed Midani M Barki déclare qu’il n’a « rien à se reprocher », « rien à cacher ». « J’ai attendu 14 ans pour obtenir ce logement. Et la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris, dont dépend son HLM, NDLR] connaissait l’existence de nos appartements », explique-t-il. Une sortie qui passe mal à l’approche des élections municipales alors que que l’une des priorités du programme d’Agnès Buzyn est de « mieux contrôler le logement social », et que Pierre-Yves Bournazel, tête de la liste du 18e où figure Mohamed Midani M Barki, souhaite « un meilleur suivi des familles »…
-
Coronavirus : la grande trouille des municipales ?
Nos sociétés seraient-elles donc à ce point si fragiles ? Qu’au moindre risque d’épidémie coronesque, nos concitoyens soient condamnés à piller les supermarchés en nouilles, huile et sucre ; un peu comme lors de la première guerre du Golfe, en 1990, alors que ce conflit n’embrasait que l’Irak, à quelques milliers de kilomètres de nos frontières ?
Il est vrai qu’une simple coupure de courant et d’Internet peut suffire à paralyser la mondialisation heureuse, régie par le « droit » et le « doux commerce », pour reprendre la phraséologie de leurs prophètes qui, hier, déjà sourds à la colère des peuples, sont de plus en plus muets aujourd’hui. En attendant de persister à demeurer aveugles demain ?
En France comme ailleurs, ce double reproche : en faire trop ou pas assez. Dans les deux cas de figure, les autorités plus ou moins compétentes seront tenues pour coupables ; d’optimisme comme de pessimisme : la preuve par la canicule de 2003. Soyons justes avec ceux qui nous gouvernent. La décision finale ne leur appartient qu’en partie. Derrière, il y a les experts qui, même professant une opinion majoritaire sur la crise qui s’annonce, ne sont pas non plus exempts de se tromper, que ce soit sur le diagnostic ou la manière d’y remédier.
-
Municipales 2020 : David Rachline sur le pont pour un deuxième mandat à Fréjus – Journal du mercredi 11 mars 2020
Municipales 2020 : David Rachline sur le pont pour un deuxième mandat à Fréjus
Maire de Fréjus depuis 2014, David Rachline compte bien mettre le cap sur un deuxième mandat dans cette ville du Var. Fort d’un bilan positif avec notamment une réduction de la dette sans augmenter les impôts, celui qui fut le plus jeune sénateur de France avance de nouveaux projets.
Municipales à Paris : un clivage gauche-droite
A 5 jours du premier tour des élections municipales, les sept principaux candidats à la mairie de Paris se sont affrontés, mardi soir, lors d’un second télévisé. Une opposition musclée entre Anne Hidalgo et Rachida Dati reléguant Agnès Buzyn sur la touche.
Primaires démocrates : Biden mis en orbite
Large vainqueur du mini-tuesday, le démocrate Joe Biden semble définitivement distancer son adversaire socialiste Bernie Sanders. Une victoire qui montre l’incapacité de la gauche américaine à trouver un nouveau souffle.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/municipales-2020-david-rachline-sur-le-pont-pour-un-deuxieme-mandat-a-frejus-journal-du-mercredi-11-mars-2020
-
Clientélisme : à l’approche des municipales, le maire de Nantes distribue des subventions communautaristes
Trouvé sur Breizh Info : « Approchez, c’est open bar ! Le dernier conseil municipal du 7 février 2020 donne lieu encore à divers subventionnements aussi communautaires qu’intéressés. L’occasion pour la municipalité socialiste d’espérer tirer son épingle du jeu – ce qui avec une configuration nouvelle, n’est pas gagné, d’autant qu’il y a une liste RN. Revue de détail de tout ce qui va être payé par les Nantais.
La délibération n°14 liée au Patrimoine en dévoile quelques-unes : 10 000 € de « subvention d’aide au fonctionnement exceptionnelle » à l’association La coque nomade fraternité qui a « pour projet la mise en place d’un centre d’interprétation itinérant sur l’histoire de l’esclavage ». Un peu plus bas, dans l’appel à projets associatifs, 5 000 € pour Métissé Man, avec des « conférences en milieu scolaire » et des « animations musicales par des groupes traditionnels », qui espérons-le ne donneront pas lieu à des émeutes ethniques comme le concert d’un rappeur congolais près de la gare de Lyon à Paris il y a peu.
-
Municipales 2020 : Sébastien Pacull veut rassembler les droites à Sète – Journal du lundi 9 mars 2020
Municipales 2020 : Sébastien Pacull veut rassembler les droites à Sète
A moins d’une semaine du scrutin municipal, partons dans la ville de Sète, surnommée la Venise du Languedoc. Aux mains de François Commeinhes( Prononcer comène), un divers droite soutenu par La République En Marche, la ville de Sète pourrait céder à l’alternance avec la liste de Sébastien Pacull, un candidat soutenu par le Rassemblement National qui prône l’union des droites pour vaincre le parti présidentiel.
Didier Lallement : un préfet sur la sellette?
Déjà vivement contesté pour sa gestion du maintien de l’ordre lors des manifestations des gilets jaunes, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, est de nouveau au centre des critiques après une marche dite féministe. Un usage excessif de la force qui fait également réagir jusque dans les propres rangs des forces de l’ordre.
Primaires démocrates : deux candidats en ordre de bataille !
C’est parti pour un nouveau mardi de vote aux Etats-Unis ! Les démocrates sont appelés aux urnes dans un duel opposant le socialiste Bernie Sanders au centriste Joe Biden. Avantage au second pour l’instant même si tout paraît encore jouable !
L’actualité en bref
-
Benjamin Griveaux est « con », mais une fois qu’on a dit ça…
L’affaire Benjamin Griveaux est quand même étonnante… N’avez-vous pas été surpris de la facilité avec laquelle LREM s’est débarrassée de ce preux candidat qui la conduisait à un échec assuré dans sa conquête de la ville de Paris ? Une petite vidéo retrouvée dans la mémoire d’un téléphone portable, un Russe ténébreux qui la diffuse dans le cadre d’une entreprise politique digne des plus mauvais films d’espionnage, une belle blonde, et hop ! à la trappe.
Alors, oui, il est « con », même d’une bêtise crasse. D’accord. Mais une fois qu’on a dit ça, on n’a rien réglé. Car comment admettre qu’un homme intelligent comme Emmanuel Macron – il paraît qu’il est vraiment très intelligent… – confie d’aussi importantes responsabilités à un « con » ? Parce que la « connerie », ça se sent, ça se voit, ça se repère. Cela veut donc dire que notre Président a fait exprès de choisir un « con » comme porte-parole de sa campagne électorale puis comme ministre, puis comme chevalier blanc chargé de conquérir la capitale. C’est pas rien, quand même. Mais c’est ainsi, réalité oblige. Donc, il choisit volontairement un « con ». Soit. Mais un « con » malgré tout intelligent parce que, sinon, il en aurait choisi un autre. C’est là que ça se complique. Le temps d’une chanson, Brel rêvait d’être beau et con à la fois ; pour l’élite qui nous gouverne, la martingale, c’est d’être intelligent et con à la fois ! Le paradoxe suprême. Et Benjamin Griveaux n’est pas le seul. Il en a poussé beaucoup, des intelligentes et intelligents, « connes » et « cons » à la fois, depuis le printemps 2017. Alors, quelle est la morale de cette histoire ? La leçon qu’en aurait tirée Jean de La Fontaine…
La réponse est donnée, avec les codes bien sûr, par Juan Branco, le drôle d’avocat justicier révolutionnaire de Piotr Pavlenski qui vient de demander une expertise psychiatrique du regretté ministre exhibitionniste. Faut-il vérifier qu’il était vraiment « con » ? Non, il faut certifier son exclusion du système conformiste. J’ai découvert que, revêtu des habits du conférencier, Juan Branco était allé répandre la bonne parole révolutionnaire et insoumise à l’École polytechnique. Oui, à l’X ! Il leur a expliqué qu’ils étaient tous des salauds et des privilégiés qui s’approprieraient la République au lieu de la servir… Et les élèves au bicorne l’ont applaudi ! Ils avaient l’air ravi tout en gardant leur sérieux. Intelligents et « cons » à la fois, eux aussi ?
Emmanuel Todd nous donne une partie de la réponse dans son dernier livre Les Luttes de classes en France au XXIe siècle. Nos élèves supérieurs sont classés en fonction de leurs performances. L’intelligence du système ressemble de plus en plus à celle de la machine algorithmique. Elle est conformiste. Nos cadres de la nation se soumettent aux codes de la sélection conformiste. Plus ils sont intelligents, plus ils sont soumis aux codes, plus ils se mettent mécaniquement au service du système qui les robotise et les enrichit. Et plus ça va, plus ils deviennent « connes » et « cons » à l’image de nos ministres. Par conformisme, car le propre du conformiste, c’est de l’être malgré lui, à son esprit défendant pour être et demeurer dans le groupe, comme le démontre Jean Grimaldi d’Esdra dans son remarquable livre Banalité du conformisme.
-
Nantes : le PCD exclu de la liste LR
Dans la même ville, la Droite populaire soutient officiellement par l’intermédiaire de Thierry Mariani, député européen et ancien ministre des transports, la liste « Le bon sens pour Nantes » menée par Eléonore Revel (RN). Cette liste est composée de plusieurs anciens membres du RPR, de l’UMP, ou de LR.
Le programme met en exergue 3 priorités : la sécurité, la lutte contre l’immigration, et la baisse de la fiscalité, que ce soit pour les particuliers ou nos entreprises. Eléonore Revel constate :
LR à Nantes a choisi le centre et de ce fait, mènera une politique de gauche, comme c’est déjà le cas au niveau de la culture à la région des pays de la Loire, Laurence Garnier, la candidate LR à Nantes a déclaré que LREM était des « cousins ». La seule liste de droite sera donc la liste menée par Eléonore Revel. Je remercie Thierry Mariani et la Droite populaire de la confiance qu’il m’accorde.
https://www.lesalonbeige.fr/nantes-le-pcd-exclu-de-la-liste-lr/
-
À Marseille, Marine Le Pen nationalise les municipales et prend date
C’est de bonne guerre : quand vous êtes au pouvoir et face aux difficultés, les élections locales n’ont qu’une signification locale, mais quand vous êtes dans l’opposition, elles acquièrent une dimension nationale. On peut donc imaginer que le parti d’Emmanuel Macron tentera, face à la défaite qui se profile, d’entonner la première antienne. Quant à Marine Le Pen, elle a logiquement choisi la seconde option, vendredi, à Marseille, lors d’un meeting de soutien à Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône et candidat à la mairie : « La victoire du Rassemblement national à Marseille constituera un tremblement de terre qui fera trembler jusqu’à Paris, le palais de l’Élysée et son locataire ! »
-
56% des Français pensent que le Rassemblement national peut arriver un jour au pouvoir
Selon un sondage Kantar-One Point pour franceinfo et Le Monde publié ce vendredi, le Rassemblement national a de plus en plus la cote en France. 56% des Français estiment qu’il est en mesure d’accéder au pouvoir un jour en France, un chiffre en hausse de neuf points en un an et de 16 points en deux ans.
(…) De plus, les Français ne sont plus que 51% à estimer que le parti de Marine Le Pen représente « un danger pour la démocratie ». Un chiffre en baisse de quatre points. Pour autant, l’adhésion aux idées du RN ne progresse pas, à 26%, et reste en-dessous des niveaux d’avant la présidentielle de 2017 (33%). Au total, 67% des sondés se disent en désaccords avec les idées du parti. Le Monde fait également état d’un signal fort pour une éventuelle union des droites. En effet, près de la moitié (48%) des sympathisants du parti des Républicains se dit prête à nouer des alliances avec le RN.
Source : Valeurs actuelles