"Au Royaume Uni, l’Ukip est arrivé en tête. Au Danemark, le parti du peuple danois est lui aussi arrivé en tête, avec cinq points d’avance sur le parti au pouvoir.
Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders n’a pas obtenu les résultats escomptés, mais contrairement à ce qui a été dit ce n’est pas une défaite : il conserve ses quatre sièges.
En Autriche, le FPÖ a obtenu 20,5%, contre 12,7 en 2009.
En Allemagne le nouveau parti AfD obtient 7% des voix et donc 7 sièges (conformément à la proportionnelle).
Bref, c'est le début de la fin pour la dictature européenne, même si les tenants du désordre établi peuvent encore garder la main. Le score du FN est le premier coup de tonnerre. Le suivant sera sans doute le départ du Royaume Uni."
élections - Page 644
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Le début de la fin pour la dictature européenne
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Les Français brisent leurs chaînes !
Il y a eu le taux de participation, toujours très faible (42,50%) , mais un peu plus fort qu’en 2009 (40,63%). Une abstention élevée toujours préoccupante, en ce qu’elle traduit certes le désarroi des Français, leur rejet du Système, mais aussi une colère stérile qui conforte les partis « traditionnels »qu’ils rejettent et qu’ils jugent avec raison responsables des maux qui les accablent. Il y a eu les petites manips visant à fausser la sincérité du scrutin, les bulletins de votes manquants ici ou là, l’absence aussi de la profession de foi frontiste dans les enveloppes électorales reçues par les électeurs, tendant à faire accroire que les listes FN n’étaient pas présentes partout. Il y a eu les accusations infâmes, les procès en extrémisme, en racisme, les mêmes procédés mensongers de sidération utilisés ad nauseam depuis trente ans par le microcosme. Il y a eu la tribune de François Hollande et celle de Nicolas Sarkozy en faveur de l’Europe bruxelloise promettant le chaos en cas de victoire du FN. Il y a eu la campagne des pontes socialistes, Manuel Valls en tête, lequel a jeté l’autorité de l’Etat dans la balance pour sa tournée anti FN, promettant de faire barrage à l’opposition nationale qualifiée d’extrême droite, sur l’air du No pasaran….. Mais les Français n’ont pas flanché, et pour la première fois de son histoire, le FN est arrivé en tête à une élection nationale avec plus de 25% des voix (6, 34% en 2009) dans toutes les circonscriptions , à l’exception de l’Ouest et de l’Ile-de-France. Marine Le Pen s’en félicitait dés hier soir, nos compatriotes ont su se saisir de ce scrutin pour manifester leur volonté de reprendre « les rênes de leur destin ». Les Français brisent leurs chaînes, le déclin n’est pas une fatalité !
« Séisme », « cataclysme », « big-bang »… Les médias Français et européens n’ont pas lésiné sur les superlatifs pour décrire cette victoire historique du FN qui, fort de plus de quatre millions de voix, enverra a priori 24 députés au parlement européen sur les 74 du contingent octroyé à notre pays. Aucun institut de sondage n’avait prévu un succès de cette ampleur pour le FN ont avancé les journalistes. Disons pour être plus précis qu’ était donc publié à chaque fois la fourchette basse des estimations de vote pour le FN, et la fourchette haute en faveur des listes UMP et PS…
Hier soir, la France, fidèle à sa mission historique d’éclaireuse, à son génie qui en fait un pays à part dans le concert des nations, celui d’un peuple qui refuse de se coucher et de mourir sans résister, a donc fait vibrer les patriotes du monde entier, rendu l’espoir aux défenseurs de l’Europe des patries, des nations et des souverainetés nationales.
Comme Marine, Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot, Louis Aliot, Bruno Gollnisch a relevé hier soit sur LCP que ce résultat – « une très grande satisfaction »- prouve que «François Hollande n’a plus la confiance des Français. » Une « crise institutionnelle» qui doit conduire à la dissolution de l’Assemblée dite nationale dans laquelle 25% des électeurs sont représentés par deux députés… sur 577.« Il faut redonner la parole au peuple » a réaffirmé Bruno.
Cela n’étonnera pas les lecteurs de ce blog, les figures du Système n’ont pu qu’ânonner sur les plateaux leurs mantras habituels, étalant devant les Français leur autisme et leur incapacité dramatique à comprendre les raisons du vote FN. Manuel Valls ce matin sur RTL, a affirmé droit dans ses bottes, comme Alain Juppé en son temps, qu’il ne changera pas « de feuille de route ». Jean-François Copé a refusé d’admettre le désaveu de son parti en mettant sur le dos du seul PS le résultat de dimanche soir , lui qui affirmait dans un entretien àParis Match publié jeudi que si le Front National arrivait en tête « ce serait humiliant pour la France »…
Pas en reste, François Bayrou a recyclé son discours habituel en expliquant sur France Info, comme le vert José Bové dénonçant « l’escroquerie du FN » (sic), que l’opposition nationale «propose des solutions insoutenables, invivables, dangereuses et impossibles à défendre pour quiconque exercera quelque pouvoir que ce soit. C’est un mouvement de protestation, pas un mouvement de construction pour l’avenir». Julien Dray a déroulé les éléments de langage du PS en affirmant que «ce qui se passe est d’une gravité extrême », notant avec plus de réalisme dans Le Parisien que « la gauche est au bord d’un KO historique. »Plus pathétique encore peut être, Jean-Luc Mélenchon, au bord des larmes, a écourté sa déclaration officielle à la proclamation des premiers résultats, en invitant « les travailleurs » à « (se ressaisir), invoquant sans rougir les mânes de la « patrie ». « Ils » osent tout…
Mais comme disait Lénine, « les faits sont têtus » ! L’UMP affaiblie par les scandales, ses positionnements contradictoires, sa guerre des chefs, ne totaliserait en moyenne (selon une estimation CSA/BFMTV et dans l’attente des résultats consolidés) que 20, 60% des voix (plus de 28% en 2009) , devant les listes PS-Radicaux de gauche (14,19%, 16,5 % des voix en 2009), UDI-MoDem (9,80 %, 10,4 % selon Ipsos), EELV ( 9 %, 16,28 % en 2009), Front de Gauche (6,5 %, score identique en 2009), Debout La République (3,7 % , 1,77% en 2009)…
Si le PS retrouve peu ou prou son seuil historiquement bas de de 1994, quand la liste européenne conduite par Michel Rocard avait obtenu 14,5 % des suffrages, la victoire du FN est bien «hors norme ». Le politologue Jean-Yves Dormagenn, dans Libération, relève ainsi que le FN dispose encore d’une réserve de voix très importante car analyse-t-il, aux européennes. « Il y a une surreprésentation des électeurs très âgés et des diplômés, une sous-représentation des jeunes et des classes populaires (…). Ces paramètres devraient pénaliser le FN. Celui-ci a donc sans doute des réserves électorales. Et peut-être que l’on se trompe sur sa sociologie, peut-être que l’on sous-estime sa puissance chez les plus âgés, par exemple. Cela veut dire que, dans certains tranches d’âges, il est vraiment très fort : je ne serais pas étonné que plus de la moitié des 18-25 ans du Nord-Pas de Calais aient voté pour lui».
Selon Ipsos-Steria, l’UMP aurait obtenu 25 % des suffrages chez les plus de 60 ans, mais le FN aurait lui capitalisé 30 % des voix chez les 18-35 ans; seulement 15% des moins de 30 ans aurait a contrario apporté leurs voix à l’UMP et au PS. Les listes FN auraient aussi reçu les suffrages de 38 % des employés, 43 % des ouvriers, les partis de la trahison des catégories populaires étant impitoyablement marginalisés par celles-ci. Ce n’est que justice, seulement 8% des ouvriers et 16% des employés ont voté PS aux européennes, 5% des employés et 8% des ouvriers pour le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.
Dans le Nord-Ouest, la liste FN conduite par Marine a ainsi recueilli 33, 61% des suffrages, celle de Florian Philippot dans le Grand Est 28,96%, celle de Louis Aliot dans leSud-Ouest 24,71 %, celle de Aymeric Chauprade en Ile-de-France (et les Français de l’étranger) plus de 17%, celle de Bernard Monnot dans le Centre-Massif central 24,18%, celle de Gilles Lebreton dans l’Ouest 19,30%. Notons aussi une belle percée également en outre-mer où la liste conduite par Marie-Luce Brasier-Clain atteint 10,24% des voix.
Dans la circonscription Sud-Est avec 28,18 % ( contre 22,40 % à l’UMP), la liste conduite par Jean-Marie Le Pen, Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch remporte là aussi un grand succès. A la hauteur de la claque infligée à la tête de liste du parti de M. Copé, unRenaud Muselier plein de morgue, pour ne rien dire de l’humiliation subie par le tout aussi dédaigneux Vincent Peillon, dont la liste PS d’union de la gauche ne totalise que 11,87%des voix !
Comme à Marseille, à Hyères (Var), ville où Bruno Gollnisch concourrait aux législatives et aux municipales, le FN dépasse les 30% , atteint 38,53% à Brignoles (Var), 41,96%, à Fréjus (Var), 46,17% à Cogolin (Var), 47,17% à Bollène (Vaucluse, 47,17%), 50% à Marignane (Bouches-du-Rhône)… C’est dans le département du Vaucluse, que la liste FN réalise son meilleur score de tous les départements du sud-est : 36,42%, très loin devant l’UMP (19,25%) et le PS (11,12%).
Nous reviendrons demain sur ces premiers résultats, ceux engrangés en Europe par les formations patriotiques et bien évidemment les réactions qu’ils suscitent.
http://gollnisch.com/2014/05/26/les-francais-brisent-leurs-chaines/
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Gollnisch : « On assiste à une insurection du peuple de France »
Bruno Gollnisch réagissait sur LCP aux résultats des élections européennes.
Bruno Gollnisch : "on assiste à une… par publicsenat -
"Ils" ne sont pas longs à cracher sur la France
Qui, "ILS" ? Les europhiles...
Jean Quatremer vient d’oser ! Abject ! Ignoble ! OUI, décidément, ces gens-là ne savent que cracher sur leur pays.
Décidément, il n’y a rien à tirer d’eux !
LES PROPOS QUI SUIVENT SONT DE QUATREMER PUIS DE SOLLERS...
" La France moisie
Le 28 janvier 1999, Philippe Sollers publiait ce magnifique texte dans Le Monde (daté du 28 janvier 1999), à la veille des élections européennes. Pourquoi ? Parce que Daniel Cohn-Bendit, le "juif allemand" se représentait en France, après avoir été élu en Allemagne en 1994, et faisait l’objet d’attaques ignobles. Sollers fut beaucoup critiqué pour ce texte. Depuis, il y a eu le choc d’avril 2002, puis le "non" au référendum de 2005, puis les européennes de 2014 où la France vient de voter à 25 % pour le FN, en faisant le premier parti de France avec la complicité des abstentionnistes qui ont laissé faire. Car ce triomphe l’extrême droite xénophobe n’est pas une surprise, contrairement à 2002. Je republie donc ce texte prémonitoire, alors que le gouvernement socialiste a déjà désigné le coupable : l’Europe, encore et toujours sans voir qu’il prépare, avec l’UMP, les futures victoires du FN.
Elle était là, elle est toujours là ; on la sent, peu à peu, remonter en surface : la France moisie est de retour. Elle vient de loin, elle n’a rien compris ni rien appris, son obstination résiste à toutes les leçons de l’Histoire, elle est assise une fois pour toutes dans ses préjugés viscéraux. Elle a son corps, ses mots de passe, ses habitudes, ses réflexes. Elle parle bas dans les salons, les ministères, les commissariats, les usines, à la campagne comme dans les bureaux. Elle a son catalogue de clichés qui finissent par sortir en plein jour, sa voix caractéristique. Des petites phrases arrivent, bien rancies, bien médiocres, des formules de rentier peureux se tenant au chaud d’un ressentiment borné. Il y a une bêtise française sans équivalent, laquelle, on le sait, fascinait Flaubert. L’intelligence, en France, est d’autant plus forte qu’elle est exceptionnelle. [...]"
La suite de cette vomissure sur le blogue de l’europhlile Jean Quatremer
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Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?
Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.
Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.
Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.
La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.
La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).
Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.
Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.
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Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?
Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.
Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.
Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.
La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.
La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).
Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.
Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.
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VIDEO. Européennes/Grande-Bretagne: Victoire historique pour l'Ukip europhobe
EUROPEENNES 2014 - Le parti mené par Nigel Farage a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 29% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques...
Une pinte à la main, Nigel Farage avait maintes fois promis un «séisme politique» pendant la campagne des Européennes. Dimanche, les urnes britanniques ont bien tremblé: l'Ukip (pour «Uk Independence Party», (Ukip, parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, son parti europhobe, a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 27,5% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques secoués par le «séisme», après dépouillement des trois quarts des régions britanniques.
Les eurosceptiques font recette par 20Minutes
014. Kirsty Wigglesworth/AP/SIPA
EUROPEENNES 2014 - Le parti mené par Nigel Farage a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 29% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques...
Une pinte à la main, Nigel Farage avait maintes fois promis un «séisme politique» pendant la campagne des Européennes. Dimanche, les urnes britanniques ont bien tremblé: l'Ukip (pour «Uk Independence Party», (Ukip, parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, son parti europhobe, a remporté une victoire historique aux Européennes avec un score de 27,5% et un nombre de députés supérieur à ceux des trois partis classiques secoués par le «séisme», après dépouillement des trois quarts des régions britanniques.
A l'annonce de sa propre réélection dans la région sud-est de l'Angleterre, peu avant 1h lundi (2h, heure française), le patron de la formation populiste a réitéré sa déclaration de guerre à l'immigration, sa bête noire, et à l'Union européenne dont il veut claquer la porte. «Vous n'avez pas fini d'entendre parler de nous», a-t-il déclaré triomphalement, à un an des élections législatives. «L'armée populaire de l'Ukip a parlé ce soir, et a délivré le résultat le plus extraordinaire en 100 ans de vie politique britannique», s'est vanté le dirigeant de 50 ans. Depuis 1910, aucun autre parti que ceux des conservateurs et des travaillistes n'avait remporté un scrutin national.
Dans la nuit, les résultats dans 10 des 12 régions électorales que compte le Royaume-Uni accordaient 23 sièges à l'Ukip, soit 14 de plus que dans le parlement sortant. Le Labour d'opposition arrivait ensuite avec 25,4% et 18 eurodéputés. Les conservateurs au pouvoir, vainqueurs des précédentes Européennes, étaient relégués en troisième position à 23,9% des suffrages et 18 eurodéputés.
Pour les libéraux-démocrates europhiles, membres du gouvernement de coalition, le scrutin s'apparente carrément à une débâcle. Ils enregistraient un score misérable de 6,9% et ne conservaient plus qu'un siège de député, après en avoir perdu 9. De quoi incommoder encore plus le vice-Premier ministre Nick Clegg, déjà confronté à des appels à la démission de la tête de ce parti.
L'Ukip oblige les autres partis à radicaliser leurs positions sur l'Europe
L'Ukip, qui a progressé sur l'ensemble du territoire, apparaît désormais comme un quatrième acteur de poids dans le paysage politique britannique et oblige les autres partis à clarifier sinon radicaliser leurs positions sur l'Europe, dans un pays traditionnellement eurosceptique.
Plusieurs médias conservateurs ont avancé ce week-end que le gouvernement s'apprêtait à introduire très prochainement une législation renforcée contre l'immigration. Si l'Ukip n'a pour l'instant aucun député à Westminster, il espère en décrocher plusieurs aux législatives de mai prochain. Sinon avant, à l'occasion d'une partielle convoquée à Newark (centre de l'Angleterre) en juin.
«Je veux que l'Europe abandonne l'Union européenne»
Au parlement européen, il a jusqu'ici refusé toute alliance formelle avec le Front national, qui est arrivé en tête en France, avec 25,4% selon des résultats quasi définitifs. «Nous allons avoir un bon nombre d'eurosceptiques élus au Parlement européen», s'est cependant félicité Farage, qui rêve d'une minorité de blocage des anti-UE. «Je ne veux pas seulement que la Grande-Bretagne quitte l'Union européenne, je veux que l'Europe abandonne l'Union européenne», a-t-il lancé dimanche soir.
Le ministre conservateur des Affaires étrangères William Hague, tout en se disant «inquiet» de la montée des partis d'extrême droite en Europe, a estimé que Bruxelles devait entendre le «mécontentement croissant» des électeurs en opérant des réformes.source : 20minutes avec Afp :: lien
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Zemmour : L’UE, instrument d’une oligarchie qui s’assoit sur le peuple
Eric Zemmour et Nicolas Domenach commentent les résultats des élections européennes. Dans la 2e vidéo, Zemmour explique que l'Union européenne est devenue l'instrument d'une oligarchie pour contourner le suffrage universel. Selon lui, le vote FN c'est à la fois le rejet de l'immigration et la tentative du peuple de reprendre le pouvoir que lui a pris l'oligarchie européenne et technocratique.
Partie 1 - FN en tête : Historique
Partie 2 - PS : Nouvelle claque
Partie 3 - UMP : La guerre est déclarée
Partie 4 - Qui sera le président de la Commission ?sourceAgoravox :: lien
http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EupEEEEuFkXHaCOwdB.shtml
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Résultats des partis souverainistes, populistes ou nationalistes en Europe
[note : nous ne mentionnons pas les résultats en-dessous de quelques dixièmes de points]
En France :
le Front national atteint le score de 25% des voix, devançant largement l’UMP, et surtout le PS, en déroute avec 14,19% des voix seulement.
Le parti gaullo-souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, « Debout la République », obtient un score notable de 4%.
Les listes Force vie, sous l’égide de Christine Boutin et se voulant dans le sillage de « la manif pour tous », n’arrivent pas à dépasser le cap des 3% : 0,78% dans le Sud-Ouest pour l’ancien vice-président du FN Jean-Claude Martinez, tandis que Christine Boutin elle-même n’obtient que 1,2% en Île-de-France.
Dans la circonscription Ouest, Christian Troadec, le maire de Carhaix (Finistère), porte-parole médiatique des « Bonnets rouges » rassemble 3,05% des voix.Allemagne :
Le parti nationaliste NPD obtient 1% et envoie son président Udo Voigt à Strasbourg (ceci est possible suite à l’annulation des seuils électoraux, par la cour constitutionnelle).Autriche :
Le FPÖ obtient 19,5 % (soit + 6,8 %), et est en troisième position.Belgique :
Le Vlaams Belang obtiendrait un élu, avec 4,7 % (soit un recul de 5,2 %) : le président du parti Gerolf Annemans.Bulgarie :
Le mouvement nationaliste radical VMRO aurait un siège, dans le cadre d’une coalition avec « l’union nationale agraire » et le parti « Bulgarie sans censure », ayant obtenu 10%.
ATAKA n’aurait pas d’élu. Le Front National pour la Sauvegarde de la Bulgarie n’aurait pas d »élu.Chypre :
L’ELAM (proche de l’Aube dorée) obtiendrait 2,7 % et pas de siège.Danemark :
Le « parti du peuple danois » (populiste) obtient 26,6 % des voix (premier parti) et 4 sièges.Espagne :
les différentes formations nationalistes (Espagne en marche – incluant la Phlange -, Démocratie nationale, etc.) obtiennent toutes moins de 0,5%.Finlande :
le « parti des vrais Finlandais » (populiste) obtient 12,9% des voix et deux sièges.Grande-Bretagne :
L’UKIP (souverainiste) dirigée par Nigel Farage triomphe avec 29,3%, en première place.
Le BNP (nationaliste) chute à 1,14% (contre 5,10% en 2009) et perd ses 2 sièges, dont celui de son président Nick Griffin.Grèce :
le parti nationaliste radical Aube dorée obtient le score exceptionnel de 9,37% des voix (3e place) et envoie 2 députés à Strasbourg, en dépit d’une sévère répression (le président est toujours en prison).
Le LAOS (droite patriotique) obtient 2,70% et pas d’élu.Hongrie :
l’élection a été marquée par la large domination du parti au pouvoir Fidesz (« droite dure ») avec 51,5% des voix.
Le Jobbik, parti nationaliste radical (présenté comme « clairement néonazi » [sic!] par les crapules de France 2 ce dimanche soir), obtient 14,7% et 3 élus. A peu près autant qu’en 2009, mais moins qu’aux récentes législatives. Il est le deuxième parti du pays. La campagne médiatique contre lui a été particulièrement violente.Italie :
le parti populiste et séparatiste Ligue du Nord obtient 6% des voix et 5 sièges.Pays-Bas :
Le PVV de Geert Wilders obtient 13,2% et obtient 4 élus.Pologne :
la nouvelle formation confédérale Ruch Narodowy obtiendrait 1,5 % (pas d’élu).Slovaquie :
le « Parti national slovaque » (SNS, patriotique), obtient 3,6 % et pas d’élu.Suède :
les Démocrates suédois obtiennent 7%.Sources : notamment Lionel Baland
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Renouveau français : communiqué à propos des élections européennes
Communiqué du mouvement nationaliste :
« Par l’abstention comme par le résultat exceptionnel du Front national (le score souverainiste avoisinant au total les 30%), le peuple français a manifesté clairement son rejet de l’européisme qui sévit depuis plusieurs décennies. C’est aussi un rejet de la politique menée en France, comme le confirme la gifle que reçoit le parti au pouvoir. C’est enfin un rejet de l’oligarchie en place, un rejet du discours faussement moralisateur tenu par les médias, l’épiscopat français ou les puissances financières.
Plus généralement, c’est le funeste concept d’un « sens de l’histoire » porteur d’un inexorable mondialisme (et dont l’Union européenne est un marche-pied), qui essuie un cinglant revers.
Il n’est pas vain de prêcher à temps et à contretemps que la nation est un fait et un bienfait, une réalité que l’humanité ne saurait nier sans payer le prix des utopies.
Les bonnes nouvelles de ce dimanche, en France et dans d’autres pays d’Europe, doivent fortifier l’espérance et la volonté combative des nationalistes, décidés à réveiller leur peuple et remettre à l’honneur non seulement l’indépendance de la nation, mais son identité et sa civilisation.
Ce travail d’avant-garde, fondé sur le triptyque formation-information-action et dont les fruits ne sont pas toujours directement sensibles, doit être intensifié jusqu’à la restauration d’un Etat digne de ce nom, un Etat nationaliste et chrétien, seul à même de régler les problèmes qui se posent à la France et aux Français.
Alors que le vent de la révolte commence à souffler à travers l’Europe, hissons toujours plus haut les voiles du renouveau national !
Thibaut de Chassey »