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élections - Page 644

  • Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?

    Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.

    Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.

    Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.

    La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.

    La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).

    Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.

    Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.

    Michel Janva

  • Séisme finalement très cool à la télé !

    25 points de suture plantés dans les gorges chaudes des commentateurs.   

    Il y a d’abord eu ce cinéma. De 18 à 20 heures, ce fatidique 25 mai, tous les journalistes durent gloser à l’infini sur le seul malheureux chiffre disponible : celui de l’abstention. Il fallait respecter la sainte loi de l’estimation des 20 heures. Un son de cloche sépulcral retentit alors : le FN faisait exploser le fameux plafond de verre des 20 %, objectif inespéré depuis les années 90.

    25 points de suture plantés dans les gorges chaudes des commentateurs. On imaginait alors Jean-Michel Aphatie la tête enfoncée dans son bol de cassoulet. Mais pas de traces de Jean-Michel !

    On dut se contenter de Michaël Darmon (i>Télé), ce dernier nous racontant sur le ton soporifique et enrhumé qui le caractérise que le vote FN, en réalité, ne servait à rien. Soit !

    Peu avant le choc des premiers résultats, dans la même veine arrogante, on avait déjà pu voir la rock star Audrey Pulvar, sur i>Télé, se lancer dans un pénible discours, très partisan, où elle tentait d’expliquer pourquoi le FN « en cas de victoire » ne « ferait pas grand-chose ». En gros, les électeurs du FN étaient de parfaits glandus qui n’avaient rien compris au scrutin….

    Néanmoins, soyons justes, ces cas ne furent qu’exception. Pendant toute la soirée, les journalistes ont littéralement recadré, parfois sévèrement, les ténors de l’UMP qui tentaient de nier la terrible réalité de la défaite. On le voyait notamment avec Gérard Longuet décrivant l’UMP comme quasi victorieuse : « Le FN n’est plus à 15 % , il est à 25 ! », répliqua Olivier Galzi (i>Télé). Plus tôt dans la soirée, sur la même chaîne, Léa Salamé avait retoqué Thierry Mandon du Parti socialiste, pour qui « les Français veulent en fait plus d’Europe, et ne veulent pas de repli ». « Mais c’est le FN qui a gagné ! », répondit la belle, souriant à pleines dents. La présentatrice ne semblait guère émoussée par le « séisme ».

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  • Le DF, parti populaire danois, est devenu le premier parti avec 26,7 % des voix

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    Danemark – Le Parti populaire danois (droite nationale), a remporté les élections européennes au Danemark avec 26,7% des voix, selon les résultats définitifs rendus publics.

    Ces résultats donnent au Dansk Folkeparti (Parti populaire danois – DF) quatre des treize sièges dévolus au Danemark au Parlement européen, soit deux fois plus que lors des précédentes élections européennes en 2009.

    Le DF a largement distancé les sociaux-démocrates au pouvoir à Copenhague, qui obtiennent 19,1% des voix et voient leur nombre de sièges au Parlement européen réduit de quatre à trois.

    Pia Kjaersgaard, cofondatrice du DF, a exprimé sa fierté :  »Mon cœur de mère se gonfle tellement je suis fière », a déclaré Mme Kjaersgaard à la télévision publique danoise.

    Ici encore, en devenant premier parti du Danemark, le DF devrait influencer les discours officiels du Danemark au sein des institutions européennes.

    http://medias-presse.info/le-df-parti-populaire-danois-est-devenu-le-premier-parti-avec-267-des-voix/10459

  • Le Jobbik est le deuxième parti de Hongrie

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    Hongrie – Ici, la politique européiste n’a vraiment pas la cote. Aux élections européennes, le Fidesz du premier ministre Viktor Orban est arrivé en tête avec 51,5 % des voix. Mais le Jobbik (parti nationaliste) est arrivé en seconde position (14,7 %) et comptera trois députés européens.

    Si nos médias officiels entretiennent une image détestable du Jobbik, la situation est toute autre lorsqu’on se promène en Hongrie. Le Jobbik est devenu un parti très populaire chez les jeunes. Selon une étude sociologique, 33 % des étudiants votent Jobbik.

    A l’université, les étudiants en parlent ouvertement. Le discours du Jobbik contre la corruption politicienne est très apprécié, de même que le programme de durcissement des conditions d’accès aux aides sociales. Bien sûr, le discours du Jobbik contre l’immigration et l’insécurité fait également recette chez ces jeunes dont l’esprit n’a pas été déformé par le rouleau compresseur mondialiste. Les étudiants hongrois sont nombreux à dénoncer le libéralisme de l’Union européenne et à vouloir une politique inspirée des traditions chrétiennes.

    http://medias-presse.info/le-jobbik-est-le-deuxieme-parti-de-hongrie/10456

  • Les 6 leçons du scrutin

    D'Eric Martin sur Nouvelles de France :

    "1° Le PS s’effondre, passant sous la barre des 14%. En prenant en compte l’abstention (56,5%), de 6% des Français en âge de voter ont choisi le parti du Président de la République et du Premier ministre… De quoi dissoudre l’Assemblée et y instaurer la proportionnelle, comme le réclamaient dimanche soir Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen ? François Bayrou pose le problème en ces termes : « Le PS et l’UMP ont 95% des sièges à l’Assemblée et au Sénat

    moins

    . Ce soir, ensemble, ils font moins de 35%. Cela ne peut plus durer. »

    2° Le FN réalise un score historique aux élections européennes, et même tout court (25,4%), bénéficiant d’un positionnement anti-UE cohérent (à la différence de l’UMP), d’une dynamique réelle et de l’absence d’un candidat souverainiste d’envergure comme Philippe de Villiers/Charles Pasqua. Faits nouveaux : l’Île-de-France, le Centre, l’Ouest et le Sud-Ouest voient le parti de Marine Le Pen enregistrer des scores très élevés. [...]

    3° L’UMP ressort terriblement affaiblie du scrutin et plus divisée que jamais [...].

    4° Avec 3,7%, Nicolas Dupont-Aignan améliore sensiblement son score de 2009 (1,8%) mais reste loin de Philippe de Villiers en 1999 ou en 2004. Comment ne pas y voir un problème de charisme [...]

    5° Le NPA s’effondre, passant de 4,9% à 0,3% en 5 ans [...]

    6° Avec 0,5% au niveau national, Force Vie échoue à convaincre, malgré une campagne innovante (soutiens d’Alain Delon et du Premier ministre hongrois Viktor Orban) et de bonne qualité. Son positionnement sur l’UE n’a pas été compris et beaucoup d’opposants à la dénaturation du mariage auront sans doute préféré « voter utile » en choisissant le FN."

    Michel Janva

  • Les députés européens du Front national

    Nord-ouest : Marine Le Pen, Steeve Briois, Mylène Troszynski, Nicolas Bay,Sylvie Goddyn

    Ouest : Gilles Lebreton, Joëlle Bergeron

    Est : Philippe Philippot, Sophie Montel, Jean-François Jalkh, Dominique Bilde

    Sud-Ouest : Louis Alliot, Joëlle Melin, Edouard Ferrand

    Sud-Est : Jean-Marie Le Pen, Mareie-Christine Arnautu, Bruno Gollnisch, Mireille D'Ornano,  Dominique Martin

    Massif Central : Bernard Monot, Jeanne Ponthain

    Île-de-France : Aymeric Chauprade, Marie-Christine Boutonnet, Jean-Luc Schauffhauser

     

  • L'onde de choc d'un 21 avril européen

    L’éditorial d’Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro- Le FN s’impose, lors d’un scrutin national, comme le premier parti de France. Le parti de Marine Le Pen campait aux portes du système - dont il n’avait forcé les défenses que par effraction le 21 avril 2002. Dimanche, pour la première fois, il l’a dominé.

    Ce n’était, paraît-il, qu’un mauvais moment à passer. Une formalité pénible qu’on allait prestement « enjamber » avant de revenir aux affaires courantes. Tout avait été prévu, annoncé, anticipé : l’abstention forte ; la percée, chez nous, du Front national et, partout, celle des partis europhobes ou eurosceptiques ; la déculottée des socialistes français et l’humiliation de l’UMP. Mais voici que les résultats tombent, et c’est le choc ! L’orage est là ; le ruisseau qu’on croyait pouvoir sauter à pieds joints se révèle un torrent furieux, qui charrie, pêle-mêle, l’indifférence, l’inquiétude et la colère. Tout à coup, on prend conscience qu’en France comme en Europe, l’onde de choc de ce « 21 avril européen » n’a pas fini de produire ses effets.

    Bien sûr, pour se rassurer, on invoquera la faiblesse de la participation qui relativise la portée de l’élection. On parlera de « vote défouloir ». On maudira la crise économique. On dressera la liste de tous ces partis qui, triomphateurs aux européennes, se sont brutalement dégonflés au scrutin suivant. Tout cela n’est pas faux : en politique, rien n’est écrit, et surtout pas qu’une victoire en entraîne automatiquement une autre. Mais le contraire n’est pas écrit non plus... [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-onde-de-choc-d-un-21-avril

  • Au sujet du souverainisme en tant que mort de l'Europe: une réponse à Yann Louarn

    Il est des termes qui aujourd'hui ont une connotation nécessairement péjorative. Chacun c'est que « fasciste » ou « extrême droite » sont devenus des injures, donc sans contenu objectif. Or, dans un cas comme dans l'autre, il y a devoir d'inventaire, justement objectif, à pratiquer. Il est bien peu d'idéologie politiques dans l'histoire politique humaine qui soient exclusivement toute blanche ou toute noire. N'existent donc que des nuances de gris, du plus foncé au plus clair.
    Aujourd'hui ce sont les termes de « souverainisme » et de « populisme » qui sont le plus souvent fustigés. Il y a là contradiction majeure puisque depuis plusieurs décennies, les pays constituant l'Europe voient justement leur souveraineté reculer au profit justement de l'Europe de Bruxelles. Quant au populisme, il n'est autre que la célébration du suffrage universel, dont il n'est pas inutile de constater qu'il est de plus en plus contesté, justement par ceux qui prétendent se référer aux libertés fondamentales ou au droit des Peuples à disposer d'eux mêmes.
    Quant à la notion d'Europe, elle est aujourd'hui un terme fourre-tout au point que chacun peut en avoir sa propre définition. Lorsque Yann Louarn voit dans le souverainisme la mort de l'Europe, encore faudrait-il savoir ce qui est évoqué. Si c'est pour spécifier l'Europe de Bruxelles, c'est en effet très probablement le cas. Il appert qu'aujourd'hui que c'est la lutte la plus efficace contre cette Europe dont les Français sont de plus en plus nombreux à ne plus vouloir.
    Evoquer une Europe différente de celle d'aujourd'hui, ce serait la cacophonie assurée, chacun défendant sa propre conception de l'Europe. En revanche, s'arc-bouter sur le fait national est consensuel dans la lutte contre Bruxelles (l'idee souverainiste est majoritairement le même principe pour tous les pays constituants l'Europe.
    Il ne s'agit pas d'être essentiellement jacobien, mais aujourd'hui de s'arc-bouter sur la Patrie, afin de protéger ce qu'il nous reste. Même un régionaliste se doit de comprendre que le fait régional est mise en exergue par Bruxelles afin de casser au mieux les Etats-nations. Par voie de conséquence, pour des raisons tactiques, ne reste aujourd'hui que la voie souverainiste pour freiner l'Europe de Bruxelles.
    Quant à affirmer que le souverainisme sera le suicide de l'Europe, il serait bon de spécifier que c'est la mort d'une certaine Europe dont il s'agit : celle d'aujourd'hui justement. Or, cette Europe ne l'est que géographiquement. De par ce qu'elle ait, elle représente l'importation du modèle américain, qui n'est justement pas conforme à l'esprit européen. Ce n'est donc pas le souverainisme en ce qu'il est qui détruit l'Europe telle qu'elle est réellement, mais une de ses caricatures.
    Nulle incompatibilité entre le fait d'être à la fois souverainiste et européen . C'est d'une certaine forme de souveraineté d'Europe comme de souveraineté dont il est simplement question.

    Philippe Delbauvre

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EupEppEAkZIBvEwMPk.shtml

    Yann Louarn : Le souverainisme, un suicide pour L'Europe - Une tribune libre de circonstance
    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuppAFluVpqkvmrKXf.shtml

  • Législatives en Belgique : le N-VA en tête en Flandre

    Les nationalistes flamands sont arrivés largement en tête dimanche des élections législatives en Belgiqueen remportant plus de 30% des voix côté néerlandophone. La Nouvelle alliance flamande (N-VA) du maire d'Anvers, Bart De Wever, remporterait de 32 à 34% des voix chez les électeurs de Flandre, loin devant les chrétiens-démocrates du CD&V (environ 18%). Côté francophone, le Parti socialiste du Premier ministre sortant Elio Di Rupo serait en tête en Wallonie (sud), avec un peu plus de 30% des suffrages.

    Michel Janva