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élections - Page 641

  • Le PS et l’Europe sociale : 35 ans d’une promesse non tenue

    La récente tribune de François Hollande,« L’Europe que je veux » (1), suscite l’ironie mordante du Blog de Nico (2). Aux « très mauvais arguments » du président de la République que relève Denis Sieffert dans son édito cette semaine (3), ce blogueur oppose sa mémoire d’archiviste des promesses non tenues. Et ça décape ! Surtout quand il rassemble des extraits vidéo des plus grands ténors du PS, nous promettant tous depuis trente-cinq ans l’Europe sociale pour demain.


    Tout au long de ces années, Politis n’a pas manqué d’aborder cette question. Voici ce que nous écrivions déjà en ouverture d’un dossier sur l’Europe sociale, le 30 juin… 1989 :
    « On cause, on cause… et puis rien ne vient. Le droit du travail et la protection sociale restent à la traîne du projet européen, peut-on lire en introduction. La difficulté d’une harmonisation des législations ou les différences réelles de culture sociale qui existent d’un pays l’autre suffisent-elles à expliquer cette lenteur ? 
    Lire > Europe : l’Arlésienne sociale (4)
    Le fait que l’Europe sociale soit encore à bâtir, rappelions nous en 2009, « vaut aveu d’échec pour les sociaux-démocrates », qui ont fait preuve d’une singulière inconséquence, car, « si l’on veut une Europe sociale, le préalable est de commencer par ne pas se lier les mains avec des traités, comme celui de Lisbonne, qui la rendent impossible ».
    Lire > Europe sociale ? Quelle blague ! (5)

    (1) http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/08/francois-hollande-l-europe-que-je-veux_4413580_3214.html

    (2) http://blogdenico.fr/35-ans-de-promesses-deurope-sociale-ca-suffit-non/

    (3) http://www.politis.fr/Europe-de-tres-mauvais-arguments,26954.html

    (4) http://www.politis.fr/Europe-l-Arlesienne-sociale,6148.html

    (5) http://www.politis.fr/Europe-sociale-Quelle-blague,7230.html

    Politis :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuppZVpVEZewNDzrEY.shtml

  • 25 mai : l’UMP et le PS jouent gros…

    Le désintérêt massif envers ce scrutin le rend paradoxalement tout à fait captivant.   

    Ce dimanche, comme tous les cinq ans, nous allons, dans le cadre des élections européennes, être appelés aux urnes afin d’élire quelqus 751 députés éponymes dont 74 pour la France. Pas certain qu’on se bouscule devant l’isoloir cette fois encore. Le désintérêt massif envers ce scrutin le rend paradoxalement tout à fait captivant.

    D’une manière générale, le Parlement européen est en charge de ratifier ou d’éconduire des textes éminemment importants et influents sur la vie quotidienne de chacun. Notamment sur des sujets tels que les programmations budgétaires des États membres, les modalités et conditions d’attribution des aides aux pays européens en difficultés, les subventions agricoles dans le cadre de la PAC.

    Lire la suite 

  • « Nationaliste » le FN ?

     Plusieurs internautes, adhérents ou sympathisants du FN, salariés du groupe Airbus,  nous ont informé ces derniers jours du courrier, daté du 19 mai,  envoyé aux employés du groupe par son Chief Executive Officer, comme il se présente lui même en bon français,  monsieur Tom Enders. Il s’y livre à un  vibrant plaidoyer en faveur de l’Europe de Bruxelles qu’il crédite du succès d’Airbus. « Nous sommes devenus aujourd’hui un leader du secteur aéronautique et spatial, une entreprise admirée, plus européenne et internationale qu’aucune autre. Croyez-vous que nous y serions parvenus sans l’intégration européenne et le soutien politique actif de nos gouvernements? ». Et bien oui M. Enders!  L’intégration européenne n’était pas un préalable obligatoire et nécessaire au succès d’Airbus qui doit a contrario en effet son magnifique décollage  aux accords interétatiques entre la France et d’autres  nations européennes,  qui ont les faveurs du FN et  dans lesquels  « Bruxelles » ne compte pour rien. Et nous pourrions aussi rappeler à M. Enders que la cherté  de l ‘euro-monnaie unique,   est un puissant handicap pour le  groupe Airbus, notamment face à Boeing… Le leader d’Airbus achève sa lettre par une recommandation d’une hypocrisie assez savoureuse: « Je ne cherche évidemment pas à influencer votre choix électoral (sic), mais je vous encourage tous vivement à aller voter dimanche prochain pour une Europe démocratique, résiliente, forte politiquement, économiquement et militairement ».  Suivez son regard…

    Nous le savons, nous qui avons souvent traité ici de l’indispensable « bataille du vocabulaire », les mots ne sont pas neutres.  Cette  bataille  nous devons la  gagner car comme l’a bien vu Gramsci, il  n’y  a pas de prise possible  du pouvoir politique dans les sociétés développées, sans prise préalable du pouvoir culturel. Prise du pouvoir qui  passe  certes par le contrôle  de l’Etat, mais aussi par un travail idéologique dans la société civile.  Lors du débat Itélé-Europe 1  opposant Marine Le Pen au premier  secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, comme dans celui hier sur France 3  opposant   Bruno Gollnisch àVincent Peillon  , les caciques du PS ne cessent ainsi  de fustiger  le « nationalisme »  du FN qu’ils opposent à leur « patriotisme ».

    Un patriotisme des idéologues du  PS  dont M.  Peillon a donné les curieux  contours, celui d’un patriotisme bien dévoyé,  s’appliquant uniquement à célébrer non pas tant unerépublique française qu’une  république universelle, désincarnée, s’attachant à une France née en 1789,  réduite aux immortels principesUne vision bien hémiplégique de notre nation, faisant l’impasse sur sa réalité physique,   harnelle, spirituelle,   ouvrant de facto la voie à toutes les dérives du mondialisme et disons-le tout net, à sa disparition.

    En taxant les dirigeants du FN  de  nationalisme, c’est bien un procès en extrémisme qui leur est fait. Si un nationaliste serait comme disent certains,  « un patriote de l’espèce amoureuse« , nous savons qu’il existe des passions outrancières, excessives, destructrices,  et que l’ultra nationalisme exacerbé, belliqueux  fut aussi la cause de bien des maux.  Les  deux dernières guerres mondiales, terribles guerres civiles  européennes qui ont mis nos nations à genoux, qui ont conduit à leur déclin,  à celui de la civilisation helléno-chrétienne qui est notre héritage commun,  sont notamment là pour en témoigner.

    Bruno Gollnisch,  l’ a déjà dit,  il faut savoir se   méfier  des doctrines en  « isme » qui exercent encore leurs ravages,  et ce constat vaut particulièrement pour le communisme, le socialisme, le libéralisme débridé,  les différentes facettes   d’un mondialisme, tronc idéologique  commun des adversaires de l’opposition nationale.

    Pour que les choses soient claires, Bruno aime aussi à  le souligner,   le FN est un mouvement national  modéré mais n’est pas modérément national!  Le nationalisme qui lui est reproché, et ce n’est pas un gros mot, est  un nationalisme pacifique, sans excès,  sans agressivité aucune vis-à-vis de ses voisins. Il ne répond pas à la définition   lapidaire qu’en donnait De Gaulle et qui est reprise commodément par le  microcosme politico-médiatique : « un patriote est quelqu’un qui aime son pays, un nationaliste quelqu’un qui déteste celui des autres ».

    Notre « nationalisme »  n’est autre que la défense de la France et des Français d’abord,  des identités, des souverainetés, de nos particularismes nationaux.   Le  procès en sorcellerie qui nous est fait ne doit rien au hasard. Cette diabolisation du FN  par ce Systèmeaux abois  n’existe que par ce que nous ne résignons pas  à la disparition  de notre  Europe des patries conforme au vrai génie de l’Europe et parce que nous  luttons  contre la triple invasion dont elle est victime.  Une invasion des capitaux de la finance vagabonde qui  la déstabilise, une invasion des produits de consommation fabriqués à vils prix  hors de nos frontières qui la paupérise, et enfin une invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers-mondise.     Face au  mondialisme mortifère, patriotes,  nationalistes de tous les pays unissez-vous ! Et votons le 25 mai !

    http://gollnisch.com/2014/05/22/nationaliste-fn/

  • Des sentinelles au Parlement européen

    Sentinelles-Strasbourg
    Vendredi 23 mai, avant-veille de l’élection du Parlement Européen

    174 députés européens (sur 766) sont membres de l’inter groupe LGBT. Soit22% des députés. « Cela en dit long sur la puissance de ce lobby et sur une planification des actions préparées depuis bien longtemps… »

    21 eurodéputés rien que pour la France (Eva Joly, Harlem Désir, José Bové, Catherine Trautmann… pour ne citer qu’eux).
    Fait intéressant, on peut noter que 83% des députés chypriotes (5 sur 6) en sont membres 50% des députés irlandais. Bien étrange pour des pays si conservateurs.
    Source : http://www.lgbt-ep.eu/about/members/

    Plus d’info sur la page facebook des Sentinelles de Strasbourg

  • Euthanasie en Belgique:à l’approche des élections, une vidéo pour alerter les électeurs sur les politiques qui ont voté son extension

    Alors que les Belges sont appelés aux urnes ce 25 mai pour les élections fédérales et européennes, une vidéo résume le processus législatif de l’extension de l’euthanasie avec le nom de ceux qui ont voté pour, appelant par cette démarche à les sanctionner dans les urnes. Il y a peu, les médias belges catholiques révélaient l’apposition sur les affiches électorales d’un autocollant:ils ont voté pour l’euthanasie. C’est bien le signe d’un réveil des consciences en Belgique.

    Il faut rappeler que le vote est obligatoire en Belgique sous peine d’amende. 

  • L’Union européenne : broyeur politique de la subsidiarité

    Aymeric Chauprade dénonce l'atteinte permanente au principe de subsidiarité par l'Union européenne, alors que ce principe est l'un des fondamentaux de la doctrine sociale de l'Eglise :

    C"La construction européenne s’est fondée à l’insu de beaucoup, sur des transferts progressifs de souveraineté nationale. Loin d’être la communauté de nations libres promue avec brillo lors du référendum de Maastricht, elle s’est substituée en entité omnipotente, de manière totalement inédite dans l’histoire de l’humanité. Ni nation, ni empire dans l’ordre de la philosophie politique et du droit constitutionnel, elle est un monstre-broyeur de souveraineté nationale qui paralyse et rend impuissante toute nation qui ne se soumet pas à son projet.

    Vice de forme ou vice de fond ? Simple mécanisme à posteriori ou postulat de base ? Les vices sont à la fois de fond et de forme, la forme étant au service du fond. Quoi qu’il en soit, vice de fond et vice de forme se retrouvent dans la définition même du principe de subsidiarité.

    On sait que la construction européenne a été initiée par la chrétienté sur le principe de subsidiarité, élément essentiel de la politique classique.Ce principe de subsidiarité a été rappelé à maintes reprises par l’Eglise au XXème siècle pour contrer l’étatisme grandissant des systèmes totalitaires et des Etats providence. Pour Pie XI : « de même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes. L’objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social et non pas de les détruire ni de les absorber.»

    La subsidiarité privilégie intrinsèquement la liberté d’initiative des individus et des communautés (famille, entreprise, commune, nation) et leur capacité à assumer elles-mêmes leurs responsabilités. Cette subsidiarité protectrice de la souveraineté et de la liberté est chaque jour bafouée : le programme de l’ABCD de l’égalité en est une magnifique illustration… Alors que l’Education nationale téléguidée par LGBT et autres lobbies parties du ministère des droits des femmes, tente de nous imposer une emprise idéologico-éducative ; il n’en reste pas moins que les parents restent les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, l’école n’étant que subsidium (aide) et son intervention subsidiaire. Imposer une éducation sexuelle scolaire, orientée qui plus est, revient bien à enlever aux parents leurs responsabilités élémentaires pour les transférer à l’Education nationale, alors même qu’ils ne sont pas dans l’incapacité de le faire… L’intervention n’est donc ni légitime, ni conforme et de fait, pour reprendre l’expression de Pie XI, «trouble d’une manière très dommageable l’ordre social» …

    Il en est de même pour l’Union européenne qui procède des mêmes contre-sens, étant elle-même initiatrice de la rhétorique : «en vertu du principe de subsidiarité dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l’Union intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l’action envisagée ne peuvent pas être atteints de manière suffisante par les Etats membres, tant au niveau central qu’au niveau régional et local, mais peuvent l’être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l’action envisagée, au niveau de l’Union» (art.5)

    En parlant de compétence exclusive, l’Union se définit de facto au-dessus des nations : L’Union est souveraine, quand les Etats sont sujets…Auto-dotée de pouvoirs régaliens, elle fixe elle-même les objectifs de SA souveraineté, elle jauge la capacité de ses sujets à les réaliser, et en cas d’insuffisance, s’arroge le pouvoir de soumission ou de sanction… L’intrusion étatique française sur l’éducation au genre fait couler beaucoup d’encre –et c’est heureux ! – l’intrusion européenne sur nombre d’autres sujets tous aussi préoccupants parait laisser de marbre… et pourtant : au nom de la subsidiarité, Schengen ouvre les portes de la France à 200 000 titres de séjour par an à une population non européenne ; au nom de la subsidiarité, la France a accueilli 13 millions d’immigrés ces 30 dernières années ; au nom de la subsidiarité, ce sont entre 70 et 80 milliards d’euros, sans compter l’insécurité qui ajoute 120 milliards supplémentaires que la France accorde, alors même que sa propre population s’enlise dans le chômage, que sa croissance est à zéro, et que ses entreprises fuient une fiscalité suicidaire…

    Nous sommes bien loin du principe de subsidiarité… pilier de l’adage l’union fait la force ! Laissons à l’Union Européenne sa conception de la subsidiarité qui plonge la France dans le tiers-mondisme, relevons nous pour reconstruire l’Europe basée sur la souveraineté seule condition de la vraie subsidiarité, celle qui rend plus forts car libres ! C'est pourquoi, ce dimanche 25 mai, aucune voix ne doit manquer dans cette élection européenne à la proportionnelle et à un seul tour pour défendre, au Parlement européen et avec moi, l'un des grands principes fondateurs de notre civilisation européenne et chrétienne!"

    Michel Janva

  • Clarification du débat : Attali vole au secours de l’UMPS

     Le Monde le rappelait sur son site, il apparaît à quelques jours du scrutin des élections européennes que seule l’abstention pourrait freiner, voire enrayer la dynamique électorale en faveur du FN, le  séisme politique que constituerait l’arrivée en tête de l’opposition nationale au soir du 25 mai,  prédit par toute une série de sondages ces derniers jours. «L’ennemi principal du Front National reste bel et bien l’abstention. Contrairement à une affirmation devenue lieu commun, l’abstention ne profite pas au FN. Le scrutin européen – où les Français votent peu – n’a jamais été le plus favorable au FN. Son meilleur score avoisine les 11 % des suffrages. L’une des raisons de ce phénomène est que l’électorat frontiste, eurosceptique, voire europhobe, se désintéresse de ces élections ». A tort nous l’avons dit, selon l’adage bien  connu que martèle Bruno Gollnisch au cours de cette campagne : « qui ne dit mot consent » !  

     Marine Le Pen rappelle le site du quotidien, «  ne ménage en tout cas pas ses efforts pour convaincre les Français de venir voter en faveur de ses listes, en présentant le vote FN comme une sorte de vote cocktail Molotov , seul à même de changer radicalement les choses ». Et si «l’éventualité d’arriver derrière le FN ouvrirait une crise à l’UMP et déstabiliserait son président, Jean-François Copé », «ce score forcera le gouvernement à réagir. La seule solution sera la dissolution (de l’assemblée nationale, NDLR) », a-t-elle martelé le 1er mai. (…). «Le seul vote qui fait peur à François Hollande est le vote Front National. C’est le seul vote qui dérange. Hollande se moque de celui de l’UMP ».

     UMP qui même en Ile-de-France, selon un sondage Ifop pour iTélé et Sud Radio publié mardi, à prendre avec les précautions d’usage, ne ferait pas le plein des voix, créditée de 21% mais talonnée de très prés par la liste frontiste conduite par Aymeric Chauprade (20%) qui réaliserait une percée historique. Au-delà des grandes qualités de la tête de liste francilienne du FN, l’ultra fédéralisme européiste   d’Alain Lamassoure n’est peut être pas pour rien dans ce rejet d’une UMP éclaboussée par le scandale de l’affaire Bygmalion.   Ainsi au niveau national Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop, expliquait  au HuffPost «  que 25% des électeurs de la liste UMP en 2009 voteraient cette fois pour le FN.»

     M. Lamassoure ne s’en tirera  pas par ses mensonges et ses pirouettes habituels. Il  affirmait ces dernières heures  que « détruire l’Europe c’est le slogan du Front National,  c’est évidemment ce qu’on espère à Pékin, à Washington, à Moscou (sic) et qu’il était  « fier d’être l’ennemi public numéro 1 pour Marine Le Pen ». Ce très atlantiste candidat UMP  expliquant avec un culot assez phénoménal que les projets comme « Airbus, Ariane Espace »,   «Galileo»,  défendus par le FN et exemples de coopérations  interétatiques réussies  ne devant rien aux dérives supranationales bruxelloises, étaient en fait de beaux bébés enfantés par les euromondialistes de l’UE !

     Sur la même longueur d’onde,  Manuel Valls tenait  mardi soir un  Meeting anti-FN dans son  « fief » d’Evry, avec comme objectif rapporte le site de TF1, de  « limiter l’humiliation pour le PS, après la claque des municipales », tandis que «  Jean-François Copé multiplie, lui aussi, les déplacements. En coulisses, les deux partis de gouvernement s’inquiètent réellement du possible score très élevé du parti de Marine Le Pen».  Comme ce fut le cas en 2005 pour dissuader les Français de voter NON au referendum sur la constitution européenne, cet article  agite  les mêmes arguments anxiogènes.   « La France est-il écrit, pourrait devenir une sorte de mouton noir de l’UE en étant le seul grand pays membre à voir un parti d’extrême droite, anti-européen et partisan de l’abandon de l’euro arriver en tête .  Si le FN arrive en tête, cela changera le regard de nos partenaires européen sur la France, souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop».

     Devant les militants socialistes, associatifs et les permanents rameutés pour l’occasion, le Premier ministre n’a pas expliqué hier qu’au 30 milliards d’euros d’augmentation d’impôts qui ont frappé nos compatriotes sous le gouvernement  UMP, le PS a réussi l’exploit d’en créer   autant en deux ans, soit plus de 60 milliards d’impôts supplémentaires cette dernière décennie. Bref, qu’avec  la baisse des impôts pour 1,8 million de contribuables, pour un montant d’1 milliard d’euros,  claironné par M. Valls,   il reste toujours 59 milliards d’augmentation de la fiscalité écrasant contribuables et entreprises …

     Non, Valls l’enfumeur   a fait dans le lyrisme de pacotille et les préoccupations boutiquières en clamant que « Comme citoyen, socialiste, patriote (sic), (il se) refuse autant  à voir l’extrême droite, en France, en tête d’un scrutin. » Un son de cloche qui est répercuté par tous les acteurs du microcosme et ses idiots utiles, de l’extrême gauche prônant   des Etats-Unis socialistes d’Europe et même du monde (Nathalie Arthaud),  aux grandes figures assumant franchement leur prosélytisme européiste comme marche-pied d’une gouvernance mondiale.

     C’est notamment le cas du plagiaire Jacques Attali,  successivement conseiller de François Mitterrand, Nicolas Sarkozy et François Hollande. En avance sur  les  craintes exprimées désormais à haute-voix par ses amis  de l’UMPS, M Attali déclarait le 7 octobre dernier sur Itélé qu’ « il faut objectivement constater qu’aujourd’hui, le FN est le premier parti de France »  et  qu’une accession au pouvoir du FN serait « un désastre pour la France»!

     Avant-hier sur le blog de l’Express, Jacques Attali a exhorté les électeurs à ne pas voter FN : «  Votez n’importe quoi d’autre s’il vous plaît (sic). Blanc même. Mais épargnez au pays la honte d’avoir tourné le dos à toutes les valeurs qui font sa grandeur » (sic).

     Le grand gourou Attali utilise ici une rhétorique mille fois répétée selon laquelle l’immigration est une chance pour la France,  l’abandon de l’euro   un cataclysme  auprès duquel les sept plaies d’Egypte feraient figure d’aimable plaisanterie, que seule une « audacieuse politique de l’intégration, une avancée fédérale en Europe » serait la solution à nos  maux actuels (!!!),  que les politiques bruxelloises de l’UMP et du PS sont différentes…

     Jacques Attali s’est aussi échiné à peindre le  noyau dur  des électeurs frontistes et marinistes comme des « nostalgiques de la collaboration », des  « antisémites patentés », des « antimusulmans déclarés »,  des pauvres gens «  qui ne supportent pas de croiser un noir ou un jaune dans un hôpital ou dans une maternité ». A ceux-là, ajoute-t-il «  je dis seulement que je les plains de ne pas connaître les joies de la découverte de la différence, le plaisir d’apprendre de cultures autres que la leur. Je suis même heureux qu’ils existent, parce qu’ils rappellent à ceux qui voudraient l’oublier que le Front National reste un parti accueillant avec sympathie tous les racistes et tous les ennemis de la démocratie ». N’en jetez plus…

     Si les  fantasmes malsains et les  caricatures pathétiques d’Attali ne bernent plus grand monde, il est heureux pour la clarification du débat que ce dernier vole au secours de l’UMPS. Il est sain   que le modèle planétarien défendu par ce dernier soit  porté à la connaissance des Français  car il éclaire sur les véritables raisons de la diabolisation de l’opposition nationale, populaire et sociale.

     Il est ainsi emblématique que le PS  et l’UMP  utilisent les services d’un homme qui affirme qu’ « il convient désormais d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse ». Sachant, précise-t-il,  que ne sont visées  que les fêtes chrétiennes puisque il prône l’introduction  « d’autres jours fériés   comme Kippour ou l’Aïd» …

     « Par exemple, les  jours fériés  ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et  le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une  connotation religieuse (la Toussaint,  Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte,  l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs ( fête des enfants  pour Noël  et «fête de la liberté  pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses », que les consommateurs-citoyens  de passage dans l’hôtel France  « pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama)… »

     Alors oui, affirme Bruno Gollnisch,  le 25 mai, les Français devront aussi  choisir entre lemodèle Attali-UMPS et le modèle national , enraciné   défendu par les patriotes.  Deuxvisions du monde  radicalement inconciliables!

    http://gollnisch.com/2014/05/21/clarification-du-debat-attali-vole-au-secours-lumps/

  • Le grand débat des Européennes Sud-Est

    Remplaçant Jean-Marie Le Pen qui avait ce mardi soir son dernier grand meeting de campagne prévu de longue date, Bruno Gollnisch participait à un grand débat sur France 3 avec la plupart des têtes de liste de la circonscription Sud-Est.


    Le grand débat des Européennes Sud-est par france3rhonealpes