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élections - Page 645

  • Lionel Tardy : «l'UMP n'existera plus en juin»

    Le parlementaire filloniste de Haute-Savoie estime que sa famille politique ne survivra pas aux élections européennes et à l'affaire BygmalionPour lui, les révélations autour de la gestion des finances du parti et la perspective de 2017 feront sombrer le mouvement.

    «Chaque candidat va créer son micro parti pour avoir des financements et ils demanderont tous aux militants de donner leurs sous directement à leurs écuries plutôt qu'à l'UMP». «Copé n'aura plus que sa centaine de millions de dettes pour pleurer».

    Il est certain que ce qui rassemble des personnalités aussi diverses qu'Alain Juppé et Henri Guaino au sein de l'UMP, ce n'est pas l'adéquation sur des idées ou un programme, mais le financement du parti, sans lequel aucune campagne n'est jouable. Sans finance, l'UMP ne peut qu'exploser.

    Michel Janva

  • De Valls à Copé une même doctrine : « Laisser faire, laisser passer, laissez vous dépouiller »

    Promesses et annonces mirifiques sont le lot commun de tous les gouvernements, a fortiori quand ils sont en  difficulté, avant chaque consultation électorale d’importance.  L’actuel exécutif  mené par Manuel Valls   n’échappe pas à cette règlepour essayer  de retenir par le col un électorat qui le désavoue avec une ampleur  inégalée sous la cinquième république, deux ans seulement après l’élection du « champion » du PS avec le soutien des écolo-gauchistes et des trotsko-communistes rassemblés par  Jean-Luc Mélenchon.  Le Premier ministre, dans une dernière  tentative pour s’attirer la sympathie des catégories populaires,   a annoncé ce matin sur Europe 1  de nouvelles mesures fiscales. Elles devraient permettre a-t-il dit,   à 3 millions de Français, dont  1,8 million de ménages de sortir de l’impôt sur le revenu. Un  « cadeau »  chiffré à un milliard d’euros. Ce geste qui était décrit comme impossible avant la chute brutale des intentions de vote pour le PS dans les sondages, deviendrait donc réalité demain. Miracle des élections…

     Sous la pression engendrée par la dynamique nationale enregistrée dans les enquêtes d’opinion et vérifiée lors des municipales, le gouvernement sort également de son chapeauun vocabulaire emprunté au FN, celui du patriotisme économique dont Arnaud Montebourg se veut l’incarnation à la tête de son ministère.

     Le gouvernement vient donc de  publier un décret qui, en toute hypothèse, permettrait d‘empêcher   le rachat de sociétés stratégiques, puisque  ledit rachat  serait désormais  soumis à l’aval de l’Etat. Déjà en 2004 et 2005, sans oser aller jusqu’au bout de ce qui devrait être fait,   le gouvernement Raffarin  avait mis en place un dispositif équivalent. Il  soumettait à autorisation les investissements étrangers dans le domaine des jeux d’argent  et les secteurs plus sensibles  de la défense nationale et  des technologies de l’information.

     Un décret qui concernerait  Alstom, tendant à faire  faire oublier les couacs sur ce dossier, les analyses divergentes exprimées notamment par Ségolène Royal qui a fait part de ses préférences pour le dépeçage de cette entreprise française  par l’américain General Electricplutôt que par l’allemand Siemens, solution  qui a les faveurs du « patriote » Montebourg

     Le site d’Europe  1 précise qu’ « il faut faire attention aux mots. Le patriotisme économique, ce n’est pas du protectionnisme assure le gouvernement français ». Et ce d’ailleurs pour une raison bien simple c’est que le protectionnisme  est interdit par l’Europe bruxelloise.

     Or ce protectionnisme  intelligent prôné par le FN précise Bruno Gollnisch,  ce  n’est  pas l’interdiction de la  circulation des marchandises, des investissements (et des personnes), mais son  encadrement strict, au nom   la défense résolue   de nos  intérêts vitaux,  quand ceux-ci   sont menacés par un  dogme  ultra libre échangiste délirant, sacro-saint, élevé au rang de religion.

     Europe 1 indique encore  que  « la Commission européenne a mis jeudi Paris en garde contre toute tentation protectionnisteL’objectif de protéger les intérêts essentiels stratégiques dans chaque Etat membre est essentiel dès qu’il s’agit de sécurité ou ordre public. C’est clairement prévu dans le traité, a (…)  reconnu le commissaire chargé du Marché intérieur, le Français Michel BarnierMais nous devons vérifier si (cet objectif) est appliqué de manière proportionnée sinon cela reviendrait à du protectionnisme (…). « Si elle estime qu’il s’agit de protectionnisme, la Commission européenne peut alors décider de saisir la Cour de justice européenne (CJUE) et déposer un recours en manquement, pour faire annuler le décret ».

     Dans le passé, les garde-chiourmes bruxellois ne s’en sont pas privés. Et pour rappeler justement le cas Alstom, le gouvernement français avait  dû en 2003  arracher à la Commission européenne le droit d’aider ce fleuron français qui traversait une mauvaise passe. Un simple sursis, puisque les mêmes causes produisant les mêmes effets, le très périmé, défectueux et nuisible  logiciel européiste de l’UMP et du PS, sans même parler des très lourds handicaps générés par l’euro,  continue de porter  de  très mauvais coup à l’ensemble de nos entreprises.

     Bref les Etats de l’UE ont le droit  de se défendre selon les caciques de UMPS, mais mollement et avec un bras  attaché dans le dos,  et sans remettre en cause le dogme euromondialiste du « laisser faire, laisser passer, laissez-vous dépouiller ».

     «Laisser faire, laisser passer, laissez vous dépouiller ». Une formule que certains appliquent aussi à la gestion par Jean-François Copé de l’UMP. Après les révélations du Point en février, c’était au tour de Libération d’affirmer, documents à l’appui,  que  l’UMP aurait réglé près de 20 millions d’euros lors de la campagne présidentielle à des amis de M. Copé.  Entre autres joyeusetés, 12,7 millions d’euros versés pour l’organisation de «conventions thématiques» qui ont laissé des  souvenirs pour le moins confus  aux  intéressés. Voire pas de souvenirs du tout, comme l’affirme le député UMP Pierre Lellouche, crédité d’une intervention fantôme qu’il conteste formellement  et qui vient donc  de saisir son avocat…

     Les Français envahis, matraqués, pressurés, volés, dépossédés,  écœurés par les mensonges, la démagogie, les prévarications diverses et variées  des ripoublicains  qui passent leur temps à leur donner des leçons  de maintien européiste  et de bon goutantipopuliste,  doivent  se saisir du scrutin du 25 mai pour dire STOP.

     Le sondage  CSA-BFMTV-Nice Matin  publié hier   indique que nos compatriotes, du moins ceux  qui auront la sagesse, le civisme, l’intelligence de se déplacer pour faire entendre leur voix, seraient  25 % à voter pour les listes FN le 25 mai, en progression d’un point. L’UMP recueillerait   21 % (-1 point),  le PS  18 % (- 2 points),  l’attelage  UDI-MoDem  9 % (inchangé), Europe Écologie-Les Verts 8% (+ 1 point),  le Front de Gauche  6,5 % (- 1 point). Toutes les autres listes ne parviendraient pas à avoir d’élus, du fait de leur très faible score. Ce qui explique, notons-le au passage, les nombreux messages de soutien reçus ces dernières semaines  par le FN, émanant  d’électeurs souverainistes,   indiquant qu’ils renonceront à voter  pour les listes de M.  Dupont-Aignan afin de ne pas stériliser leur vote.

     Une enquête d’opinion qui, s’ajoutant aux révélations sur l’affaire Copé,  vient en tout cas corroborer les craintes du député UMP de Haute-Savoie Lionel Tardy.  Dans un entretien accordé au site Hexagones.fr, ce soutien de François Fillon, qui affirmait déjà en février que « tout le monde  savait » au sein de son parti  que des malversations financières étaient commises, prévoit  la disparition de l’UMP.

     « Je pense qu’il  (Copé, NDLR) traîne pas mal d’histoires avec Ziad Takieddine et toute la bande (…). Je pense qu’au mois de juin, l’UMP n’existera plus, donc il n’y a même pas besoin de la quitter (…). En juin vont se lancer les primaires et l’UMP deviendra une coquille vide. Chaque candidat va créer son micro parti pour avoir des financements et ils demanderont tous aux militants de donner leurs sous directement à leurs écuries plutôt qu’à l’UMP. Copé n’aura plus que sa centaine de millions de dettes pour pleurer ».

     Puissent les électeurs de la droite (de conviction), comme le souhaite Bruno Gollnisch,  en tirer eux aussi  les conséquences nécessaires d’ores et déjà à ces élections européennes !

    http://gollnisch.com/2014/05/16/valls-cope-meme-doctrine-laisser-faire-laisser-passer-laissez-depouiller/

  • Voir Geoffroy Didier et mourir

    C'est l'UMP sublimée, la grandeur des médiocres, le fabuleux sorcier des promesses non tenues.   

    Il est des Venise qui ont l’apparence d’homme. Humide, vieille et odorante, un peu sale sur les bords, mais charmante et parfois troublante. On peut en tomber amoureux comme on peut la fuir à jamais. Geoffroy Didier, le jeune loup de l’UMP, en est parfois l’incarnation la plus triste, celle où la lagune des pensées moisies va se brancher dans l’abjection du paraître vide. Dans l’âme de ce jeune premier tout frais sorti du cercueil, point de gondoles à l’horizon. À la limite, une tête de gondole, la sienne.

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  • Voir Geoffroy Didier et mourir

    C'est l'UMP sublimée, la grandeur des médiocres, le fabuleux sorcier des promesses non tenues.   

    Il est des Venise qui ont l’apparence d’homme. Humide, vieille et odorante, un peu sale sur les bords, mais charmante et parfois troublante. On peut en tomber amoureux comme on peut la fuir à jamais. Geoffroy Didier, le jeune loup de l’UMP, en est parfois l’incarnation la plus triste, celle où la lagune des pensées moisies va se brancher dans l’abjection du paraître vide. Dans l’âme de ce jeune premier tout frais sorti du cercueil, point de gondoles à l’horizon. À la limite, une tête de gondole, la sienne.

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  • La phrase du jour...

    ELLE EST DE GUILLAUME DE PRÉMARE, consultant en communication et ancien président de la Manif pour tous. « La construction européenne est un projet politique, qui a été préempté par l’Église. Défendre l’Europe au nom des valeurs de l’Évangile relève de l’imposture. 

    Une citation bienvenue dans un article eurobéat sur l’Europe, à lire dans La Croix.

    Non, les catholiques ne sont pas plus stupides que la moyenne des Français ! Arrêtons d’instrumentaliser l’Eglise et la foi au service d’une imposture !

    Rappelons que Guillaume de Prémare nous a fait l’amitié de participer à notre première table ronde, samedi 10 mai.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-phrase-du-jour,7471

  • Copé et Valls, leur tournée anti-FN

    Dans cette dernière ligne droite de la campagne des élections européennes, les grands médias ont entrepris, quand même, de consacrer un  nombre nettement plus important  d’articles et de dossiers au  grand marché transatlantique. C’est notamment le cas aujourd’hui duParisien qui titre sur cette soumission programmée aux dogmes ultra libéraux états-uniens. Un grand marché sur la genèse duquel Pierre Hillard, dans ses  Chroniques du mondialisme, consacre  des pages fort éclairantes, à lire pour celles et ceux qui voudraient creuser le sujet sous un angle plus «métapolitique »…Une véritable forfaiture et trahison des intérêts fondamentaux de la France et des autres pays européens,  contre lequel le Front National alerte, nous le croyons  avec la grille de lecture la plus complète, fondée et  recevable, nos compatriotes. Partisan d’un modèle européen qui n’est pas le nôtre, même Pierre Habib-Deloncle, ancien Secrétaire Général de l’Union Paneuropéenne de France et ancien Secrétaire Général de l’Association des amis de Jacques Chirac,  n’en affirmait pas moins il y a quelques jours  dans une tribune publiée dans Le Figaro qu’ « on ne peut pas imaginer qu’un gaulliste puisse voter l’instauration de la zone de libre-échange transatlantique ».

     Ce projet de marché transatlantique, porté à bout de bras par les partis atlanto-progressistes, le  PS, l’UMP et leurs alliés européens, Jean-François Copé, à la tête d’unparti dans lequel les gaullistes souverainistes sont priés de démissionner ou de fermer leur  gueule,  a pris grand soin hier soir, lors du débat l’opposant à Marine Le Pen  sur LCI, de ne pas en évoquer les vrais dangers ni la  vraie nature. Le président contesté de l’UMP a préféré  enfiler les  couplets sur le danger de l’extrême droite,  le péril populiste, un  FN qui ferait la courte échelle au PS, et dont  le programme économique mènerait la  France à la  ruine.

     Les Français étaient en droit d’attendre un   peu plus de modestie de la part d’un homme qui assume dix ans de désastreuse politique UMP au pouvoir, ses cinq millions de chômeurs, ses huit millions  de pauvres, son torrent migratoire, sa babélisation-balkanisation accélérée, son insécurité galopante, sa désindustrialisation dramatique, ses délocalisations à la chaîne sur fond d’ultra libre échangisme européiste,   la destruction méthodique de sa souveraineté, la mise sous le boisseau  d’une politique étrangère indépendante…

     Non, M. Copé  qui nage dans les factures de Bygmalion et barbote dans  la piscine de  Ziad Takieddine,  a  balayé tout cela d’un revers de la main pour réciter ses   pitoyables mantrasantinationaux, mille fois ressassés depuis….trente ans. Une ligne de  défense caricaturale qui révèle une vraie  panique, celle de voir  le peuple s’affranchir  du  duopole gauche-droite qui assurait une confortable  rente à vie à ses amis de la caste.

     Sur son blog, l’éditorialiste Ivan Rioufol  le soulignait le 12 mai,    « PS, UDI, UMP » « se focalisent une fois de plus sur le FN, dont ils dénoncent le populisme et la démagogie (…).Rien n’est plus facile, pour la droite et la gauche, que de masquer le flou de leurs projets derrière le sempiternel discours moralisateur contre une (l’) extrême droite (…). Toute l’histoire du FN et de sa montée en puissance enseigne que la stratégie de ses adversaires, qui consiste à le dénigrer, le dénoncer, voire même à inciter à la haine sous des procès en fascisme ou en nazisme dénués de fondement, est contreproductive. Voir pourtant reproduite cette mauvaise réponse illustre le vide qui habite les partis. Quand Alain Juppédemande  l’exclusion d’Henri Guaino de l’UMP au prétexte que ce dernier ne se reconnaît pas dans le programme d’Alain Lamassoure, tête de liste pour l’Ile de France, la droite dévoile un autoritarisme qui marque sa fébrilité et sa faiblesse».

     Fébrilité, faiblesse qui ont gagné le  PS depuis longtemps, à l’heure ou Manuel Valls vient d’annoncer sa nouvelle  tournée anti FN qui le verra à  Evry, Barcelone ( !)  et Lyon, même si sa précédente, lors des élections municipales,  eu des effets particulièrement contre-productifs.

     Un  Premier ministre qui  objectivement espère non pas empêcher la déculottée électorale qui s’annonce pour le PS, mais surtout  apparaître  au sein de son camp comme celui quimouille le maillot pour l’Europe progressiste  supranationale.  Et qui pourra toujours mettre ce nouvel échec  sur le compte du fait qu’il vient tout juste d’arriver aux manettes…Manuel le malin ?

     Il s’agit cependant de se garder de tout triomphalisme  car comme Bruno Gollnisch ne cesse de la répéter,  les jeux ne sont pas faitsLes résultats du 25 mai seront directement impactés par le taux d’abstention,  par la capacité de mobilisation de  l’électorat patriote.   Certes deux nouveaux sondages  publiés mercredi placent le FN en tête devant l’UMP et le PS  dans dix jours,  avec 23% des suffrages selon TNS Sofres-Sopra et 24%selon le baromètre quotidien Ipsos-Steria

     Mais selon cette dernière enquête si seulement 38 % des électeurs sondés estiment quel’appartenance de la France à l’Union européenne est une bonne chose (24 %  une mauvaise chose, 38 % ni l’un ni l’autre), seuls 36 % à 40 % des électeurs interrogés ont l’intention d’aller voter. Parmi ceux-ci, les sympathisants  de l’UMP et du PS  seraient respectivement 45 % et 42 % à affirmer qu’ils vont se rendre aux urnes, pourcentage atteignant47% chez les électeurs du Front de Gauche. Or, les  sympathisants du FN seraient avec ceux d’EELV les moins nombreux à déclarer avoir l’intention d’aller voter (respectivement 37% et 34%).  

     Cette nécessité de faire entendre sa voix le 25 mai doit donc  être martelée sans relâche. Qu’y a-t-il de plus  incohérent que de  stériliser son  indignation légitime  devant  les  funestes   orientations de l’Europe bruxelloise soutenues par les caciques de  l’UMPS,  en laissant les autres s’exprimer  à sa place ?

    http://gollnisch.com/2014/05/15/cope-valls-tournee-anti-fn/

  • H. Guaino ne votera pas pour “l’Europe dont plus personne ne veut”, Juppé l’invite à quitter l’UMP

    Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a invité dimanche Henri Guaino à quitter son parti après qu’il eut annoncé qu’il ne voterait pas pour la tête de liste UMP aux européennes en Ile-de-France, Alain Lamassoure. « Vous savez je ne pratique pas l’exclusion, mais quand on est à ce point en désaccord avec son propre parti politique, la dignité la plus élémentaire, c’est d’en tirer les conséquences », a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. « On ne peut pas à la fois dire qu’on appartient à un parti et faire campagne contre les candidats investis par ce parti » a-t-il ajouté.

    Le maire de Bordeaux est un fervent partisan de l’Europe fédérale, avec les pertes de souveraineté que cela implique. Il partage en l’espèce les positions du Parti socialiste, comme sur de nombreux autres sujets.

    Le souverainiste Henri Guaino (photo) a réagi dans une interview vidéo diffusée lundi sur le site du journal L’Opinion, annonçant qu’il ne démissionnerait pas. « L’UMP est ma famille politique depuis trente ans ! J’ai contribué un petit peu, modestement, à l’élection de deux présidents de la République, j’ai énormément donné à ma famille politique, ça ne m’a jamais rien rapporté et ça m’a beaucoup coûté », reprochant à Alain Juppé son « mépris » et son « arrogance ».

    L’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy avait affirmé qu’il ne voterait pas pour Alain Lamassoure lors des élections européennes du 25 mai, ce dernier « incarnant l’Europe dont plus personne ne veut ».

    http://fr.novopress.info/166378/h-guaino-votera-pas-leurope-dont-personne-veut-juppe-linvite-quitter-lump/press.info/166378/h-guaino-votera-pas-leurope-dont-personne-veut-juppe-linvite-r-lump/

  • Implosion à l’UMP ? Ascension au FN ?

    C’est une des conséquences directes de la destruction de la Libye de Kadhafi par l’Otan, sous l’impulsion notamment du trio infernal Sarkzozy-Juppé-Lévy. Ce pays en proie au chaos, dont des pans sentiers du territoire sont sous le contrôle de chefs de guerre islamo-mafieux, n’a plus d’Etat fort, n’est en plus en capacité de contrôler l’ensemble de ce pays aux frontières poreuses. La Libye est redevenue un lieu de passage privilégié pour les flux migratoires clandestins  qui  s’écoulent vers l’Europe, lesquels avaient été drastiquement limités par Kadhafi, comme il s’y était alors engagé…Dimanche, une embarcation ayant à son bord 130 immigrés a fait naufrage au large de Tripoli entraînant la mort de la majorité de ces malheureux. Hier une embarcation de 400 migrants clandestins, Africains et Syriens principalement, voguant vers l’Italie, a été arraisonnée par une marine libyenne débordée…mais pour combien qui passent  au travers de ce maigre filet plein de trous ?  

     Alain Juppé justement, n’a pas à son passif uniquement l’énorme bourde, aux conséquences géopolitiques dramatiques, que fut la destruction de l’Etat libyen. Sa carrière politique, ses choix, son passage à Matignon comme au quai d’Orsay l’attestent, M. Juppé n’a pas retenu du gaullisme la nécessaire défense de l’identité et de la souveraineté nationales, mais principalement  la morgue, l’arrogance et le mépris du  « connétable ».

     Invité dimanche du «Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, l’ex complice de Jacques Chirac a affirmé que le député UMP des Yvelines, Henri Guaino, devait quitter l’UMP. Et ce, au motif que le patriotisme républicain de ce dernier s’accorde mal avec les tropismes bruxellois de la direction de l’UMP,  le choix d’un fédéraliste européiste comme Alain Lamassourecomme tête de liste en Ile-de France.

     Interrogé sur le cas Guaino, l’annonce par ce dernier qu’il ne voterait pas pour Lamassoure, M Juppé a ainsi déclaré : «Vous savez, moi, je ne pratique pas l’exclusion (sic). Mais quand on est à ce point en désaccord avec son propre parti politique, la dignité la plus élémentaire, c’est d’en tirer les conséquences ».

     Même son de cloche de Jean-François Copé, hier matin  sur Europe 1 : «Il faut être cohérent.Alain Juppé a raison. Il y a un moment où il faut tout de même rappeler qu’on a une famille politique et même si on peut avoir des nuances, moi j’attends qu’on soit constructif.»

     Tenant à rassurer les « élites bruxelloises » et ses amis  fédéralistes du PPE, M. Copé a pris soin de préciser que  les eurosceptiques de l’UMP, dont Henri Guaino et Laurent Wauquiez, sont «très minoritaires»….Une minorité pourtant très conséquente  au sein de l’électorat traditionnel de l’UMP. Electorat droitier que Copé et ses amis tentent d’enfumer en ajoutant dans leur brouet bruxellois, les mots immigration, frontières et patriotismeafin de le leur faire avaler plus commodément…ça fonctionne encore ?

     Il peut être légitime de s’interroger sur la tardive «révolte» de M. Guaino, qui n’entend pas démissionner de l’UMP, annonce qu’il «( n’apportera sa) caution publique à aucun autre parti »  et qui, de facto, a avalisé bien des dérives sous le règne de Chirac et bien sûr de  Sarkozy dont il fut le conseiller (sans grande influence ?).

     Mais sur le site de l’Opinion,  il a donné hier  un sentiment partagé par beaucoup quand il a fustigé «(les) mots (de Juppé, NDLR)  qui sont empreints d’arrogance, d’un mépris qui sont peut-être franchement déplacés». «C’est une vieille divergence avec Alain Juppé sur le caporalisme dans les partis politiques. Je n’ai jamais été partisan du caporalisme dans les partis politiques. Je me souviens comment il a dirigé le RPR quand il en était le secrétaire général dans les années 1980 et 1990. Je n’oublierai jamais la façon dont on a traité à l’époque des gens comme Philippe Séguin, Charles Pasqua, tous ceux qui de temps en temps se levaient pour dire non »…

     Sur Twitter, le député Thierry Mariani, du courant de l’UMP  dit  de la Droite populaire, n’a pas été tendre avec Juppé en lançant: «Après avoir soutenu Bayrou quand l’UMP soutenait son propre candidat à Pau, Alain Juppé est-il le mieux placé pour donner des leçons à Henri Guaino?».

     Un « ami » du maire de Bordeaux, le député Jacques Myard,  que l’on peut  ranger dans le camp des gaullistes-eurosceptiques de l’UMP, a affirmé «connaître des dizaines d’élus qui ne voteront pas pour Alain Lamassoure qui défend une vision fédérale de l’Europe». Il a qualifié les propos de Juppé   de «faute politique». «Ce n’est pas en excluant les gens que l’on renforce le nécessaire débat sur l’Europe au sein de l’UMP»…

     En fait de débat note Bruno Gollnisch, il se résume à l’UMP en quelques mots, à une seule question : comment faire pour maintenir la domination de partis bruxellois, le confortable entre soi avec la gauche européiste, le duopole UMP-PS, en empêchant autant que faire se peut l’ascension du FN ?

     L’ex président de l’Assemblée nationale et député de Haute-Savoie Bernard Accoyer a pris dans ce conflit le parti de M. Juppé en feignant de ne pas comprendre  que c’est bien la question du programme fédéraliste, supranational,  porté par l’Etat-major UMP dans cette campagne  qui est en jeu ici.  «Nous ne votons pas pour des personnes mais pour des idées. On ne peut pas se réclamer d’une formation politique et ne pas voter pour les listes qui portent ses idées», «Si par malheur nous étions derrière le FN, on mesurerait concrètement les conséquences des propos de Guaino» s’alarme M. Accoyer. Tout est dit…

     Mais l’UMP peut compter, à l’instar du PS sur la mobilisation de toutes les forcés du système pour empêcher le coup de tonnerre  que serait le 25 mai l’arrivée en tête dans les urnes du Mouvement national, du camp patriotique, souverainiste  et populiste.

     Alors même que les sondages enregistrent que le bipartisme UMP-PS est fini, que le FN serait devant le PS, voire  même devant  l’UMP dans douze jours malgré l’abstention(?), un nouveau  sondage BVA pour Le Parisien publié samedi tient à nous indiquer que Marine est rejetée par la très grande majorité de nos compatriotes ! Cherchez l’erreur !

     Ainsi 30 % des sondés auraient « une bonne opinion » de la présidente du FN mais 68 %une « mauvaise opinion »  (23 %, une plutôt une « mauvaise » et 45 %, « une très mauvaise »);78 % ne feraient pas confiance à la présidente du FN si elle devait gouverner le pays.

    71% des personnes interrogées qualifieraient Marine de  plutôt « agressive », de  « démagogique » (67 %),  « raciste » (60 %),  77 % des sondés la classant à « l’extrême droite ».

      Inversement 27% jugeraient la présidente du FN   «visionnaire», 31% « sympathique , 35% «honnête», 37% « ayant la stature d’une femme d’Etat », 38%  « compétente », 63 %  plutôt « courageuse ».

     « La sortie de l’euro serait jugée non souhaitable par 79% des sondés  et non crédible  par81% d’entre eux. Pourtant cette même enquête indique que 52% des sondés   jugent Marine  « convaincante ».

     Enfin, la présidente du FN perdrait  ses duels de popularité face à toutes les personnalités politiques qui lui sont opposées dans cette enquête .  Face à  Alain Juppé  (77 % contre 17 %), François Fillon (71 % contre 21 %), Nicolas Sarkozy (68 % contre 18 %), François Hollande (55 % le préfèrent, contre 35 %) et Jean-Luc Mélenchon (45 % contre 40 %) !

     Un désaveu qui semble d’autant plus curieux que  28 % des sondés disent qu’ils pourraient voter pour une liste FN lors des élections européennes, et 25 % pour Marine Le Pen lors de la prochaine présidentielle.

     Rappelons pou conclure  que la cote de popularité n’est pas synonyme d’intentions de vote. Le sondage Ifop pour Ouest-France publié le  18 avril créditait ainsi Nicolas Sarkozy de 30% des voix face à Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle; score identique à celui qu’engrangerait Alain Juppé face à la présidente du FN, laquelle obtiendrait  24 % des suffrages face au premier et 26% face au second. Une bonne base de  départ à trois ans de l’échéance…

    http://gollnisch.com/2014/05/13/implosion-lump-ascension-au-fn/

  • BFM Politique: Marine Le Pen face à Geoffroy Didier - 11/05 5/6