Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 646

  • Législative partielle : un candidat pro-famille à Toulouse

    Nicolas Rimaud est candidat sans étiquette, avec le slogan « La famille au cœur », aux élections législatives partielles de la 3e circonscription de Toulouse, qui auront lieu le 25 mai, le même jour que les élections européennes. Il déclare à Famille chrétienne :

    Je suis un père de famille de 40 ans qui a découvert l’engagement en s’investissant, de façon locale, dans La Manif pour tous. Lors des municipales, Jean-Luc Moudenc (UMP) m’a sollicité pour rejoindre sa liste, et j’ai accepté, afin de défendre les valeurs familiales.

    Pourquoi vous présentez-vous pour être député ?

    Jean-Luc Moudenc a été élu maire, et il a ensuite démissionné de son poste de député. C’est alors que j’ai rencontré la candidate UMP aux élections législatives partielles, Laurence Arribagé. Au début, elle a accepté d’intégrer les valeurs familiales dans son programme, avant de se rétracter. J’ai donc décidé de me présenter sans étiquette, et j’ai déposé ma candidature le 2 mai. C’est une campagne très courte, de trois semaines. [...]

    Dans la crise que nous traversons, les solutions qu’on nous propose sont toujours économiques. Or, la crise est aussi sociale et culturelle. Selon nous, c’est en travaillant sur les enjeux sociaux de la crise que les questions économiques pourront être résolues. [...] Aujourd’hui, on envisage la famille soit comme un lieu de consommation, soit comme un poids financier pour la société. Or la famille est aussi un lieu de production de richesses : elle crée des vies nouvelles, mais aussi du lien social, de la cohésion intergénérationnelle. Je suis favorable à ce que le parent qui reste au foyer soit rémunéré.

    Le deuxième point est l’éducation des enfants. L’école primaire ne remplit plus ses fonctions, et beaucoup d’enfants arrivent en classe de sixième sans maîtriser la lecture. L’instruction doit être axée sur les savoirs de base, et abandonner les expérimentations pédagogiques et idéologiques. Je pense par exemple aux méthodes de lecture globales et semi-globales, qui n’offrent pas les mêmes résultats que la méthode syllabique, pourtant délaissée. Je pense aussi, bien sûr, aux ABCD de l’égalité, expérimentés dans dix académies, dont celle de Toulouse.

    Notre troisième préoccupation concerne la famille, support structurel de la société. La famille doit être fondée sur la réalité humaine, et la filiation sur la complémentarité homme-femme. Si je suis député, je proposerai l’abrogation de la loi autorisant le mariage aux couples de même sexe, et je proposerai une formation au mariage civil à tous les futurs époux. [...]"

    Michel Janva

  • Europe : Plus c’est gros, plus ça passe ?

    par Pierre Marchand

    Une étude récemment publiée par le Parlement européen estime le coût de la non-Europe à 800 milliards d’euros par an entre 2014 et 2019. Peut mieux faire

    Le service de recherche du Parlement Européen vient de commettre un rapport édifiant intitulé Cartographie du coût de la non-Europe 2014 – 19.

    Opportunément publiée à quelques semaines des élections européennes, cette étude fera date dans l’arsenal de propagande européiste. Quand on n’arrive pas à convaincre, on menace ; la propagande la plus efficace est toujours celle qui consiste à faire peur. La première remarque qui s’impose est celle de la qualité des auteurs du rapport. Celui-ci est en effet directement issu du Parlement Européen, et plus précisément l’unité « Valeur ajoutée européenne ». Un cas d’école de conflit d’intérêts caractérisé (c’est un thème à la mode pour l’UE), même si ce rapport comporte une once d’honnêteté, celle de rappeler que le concept de coût de la non-Europe date des années 80. Autant dire qu’il s’agit d’une rengaine qui prend parfois des allures de rouleau compresseur. C’était d’ailleurs un des thèmes favoris de Jacques Delors dans son plaidoyer pour le marché unique, avec les résultats que l’on sait…

    A grand renfort de « gains d’efficacité potentiels », on est par exemple prié de croire que le marché unique numérique va rapporter 260 milliards d’euros par an, et l’approfondissement du marché unique existant 235 milliards. Ne cherchez pas un chiffrage précis, il s’agit d’estimations pour la plupart émises par d’autres rapports produits par d’autres départements du… Parlement européen. Le fameux Traité transatlantique, dont nous reparlerons, ferait gagner à l’UE la bagatelle de 60 milliards par an. Autre exemple éloquent, celui de l’union bancaire, qui permettrait de « jouer un rôle majeur pour prévenir et contenir toute future crise financière. » On nous explique donc sereinement que d’autres crises financières auront lieu mais qu’elles seront moins graves si l’Europe fait l’union bancaire (35 milliards d’économies par an). Plus inattendus, les gains potentiels de la lutte contre les violences faites aux femmes, estimés à 7 milliards par an. Nous nous permettons ici de suggérer aux auteurs du rapport d’élargir cette étude non seulement au monde entier mais aussi à tous les autres crimes qui ont un coût pour la société. Le rapport n’oublie pas non plus la réduction du « gender pay gap » (différences salariales hommes – femmes), qui permettrait une économie de 13 milliards par an moyennant un meilleur alignement du salaire des femmes sur celui des hommes – donc des augmentations de salaires, ce qui est tout à fait cohérent avec ce qui se passe en Grèce par exemple ou même en Allemagne, qui a fait peser son arrogante prospérité sur les salaires de ses ouvriers.

    Reste que tout cela a un coût, que ce rapport se garde bien de préciser. Car sur ce sujet, il ne s’agit plus de prospective mais de données historiques sur le coût de l’Europe : 700 milliards pour le Mécanisme européen de stabilité (143 milliards rien que pour la France), ou encore 1 100 milliards pour le sauvetage de l’euro (estimation du FMI). Ça fait cher le pari. Mais c’est un autre coût qui nous intéresse et qu’aucun scribouillard de Strasbourg ou de Bruxelles ne chiffrera jamais : le coût social et humain de l’Europe. Au-delà de la guerre des Balkans et de la crise Grecque, ou de son inconscience qui a contribué à enflammer l’Ukraine, les dégâts qu’elle a causés sont déjà considérables. Sans doute par manque d’intégration européenne…

    L’AF 2885

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Europe-Plus-c-est-gros-plus-ca

  • Qui alimente l’euroscepticisme ? par Thomas FERRIER

    Le Front National est crédité dans le dernier sondage IFOP de 24 % des suffrages si les élections européennes de mai 2014 avaient lieu ce dimanche, devenant ainsi le premier parti de France à cette élection, une élection qui permit son éclosion en 1984 lorsqu’il atteignit 11 % des voix, un score qu’il ne fut en mesure d’égaler qu’en 1989. En 2009, au creux de la vague, il n’obtenait même que 6,34 % des voix, contre 9,8 % en 2004. C’est dire si le F.N. en « temps normal » ne brille guère à cette élection. Avec seulement trois députés sortants, il est pourtant parti pour remporter en France les élections européennes et rafler ainsi aux alentours de vingt députés. Et ce phénomène ne concerne pas que la France, puisque de nombreux députés nationalistes et souverainistes devraient faire leur entrée à Strasbourg. C’est le cas des Britanniques de U.K.I.P., des Finlandais du Perussuomalaiset, des Danois du D.F.P., des Autrichiens du F.P.Ö. ou encore des Néerlandais du P.V.V. de Wilders. Si les nationalistes régressent en Europe centrale et orientale, ils connaissent à l’Ouest une expansion sans précédent.

    Qu’est-ce qui peut expliquer un tel regain d’euro-scepticisme, même si les électeurs qui votent pour ces partis le font pour des raisons multiples, et la déception de l’actuelle Union européenne n’est pas nécessairement la cause principale de leur vote ? Est-ce la force de conviction de ces partis qui expliquerait leur capacité à convaincre un nombre croissant d’électeurs européens de leur faire confiance ?

    Ce jeudi 10 avril 2014, Marine Le Pen était l’invitée de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2. De l’avis de tous, elle a dominé le débat. Tel n’est pas mon avis. Le Pen « fille » ne m’a pas paru brillante ni même inspirée. Ce qui m’a frappé au contraire, c’est la médiocrité de ceux qu’on a voulu lui opposer ou qu’elle a accepté de se voir opposer. Ce n’est donc pas par le talent du nouveau F.N. ou de sa dirigeante actuelle que ce parti a le vent en poupe. C’est parce qu’en face d’elle, il n’y a rien. Et la nature a horreur du vide. Durant l’émission, on aura eu droit aux leçons de morale d’un riche représentant de la diversité, assénant ses « vérités » au peuple parce que ce dernier vote « mal ». De même, un syndicaliste de Force Ouvrière, de cette corporation qui en France ne représente pas 6 % des travailleurs, aura manifesté son ire face à un parti qui rassemble désormais près de 45 % des ouvriers. Enfin, le représentant de l’Union européenne, le tiède U.M.P. Alain Lamassoure, se sera montré incapable de démontrer les bienfaits de la construction européenne depuis un demi-siècle.

    Il nous expliquera ainsi doctement que faire l’Europe c’est utile pour encourager la paix en Palestine, ce dont 99 % des électeurs se moquent. On se souvient d’un Bayrou qui avait expliqué en 2009 qu’il fallait faire l’Europe… mais pour aider l’Afrique. En clair, pour eux, les problèmes des Européens n’ont pas d’importance et la construction d’une Europe politique n’a pas lieu à leur attention et pour résoudre la crise. Alors que l’Ukraine se déchire à nos portes, parce que les Européens ont agi une fois de plus en valets de l’Amérique, l’Union européenne propose un traité transatlantique qui nous est très défavorable et s’associe aux sanctions américaines contre la Russie voisine.

    Ces technocrates déconnectés du réel, ces « bourgeois bohémiens » qui vivent dans les beaux quartiers préservés de la « diversité » dont ils font la promotion permanente mais pour les autres, ont choisi de laisser le monopole du réel au Front National, qu’ils continuent de diaboliser malgré les courbettes devant l’idéologie dominante qu’exécute Marine Le Pen, parce qu’il s’agit surtout d’enterrer les questions. Mais le peuple ne se fait plus prendre par ces méthodes surannées.

    Alors certes, la démagogie du F.N. sur l’€uro ou sur l’Union européenne est sans limites, mais après tout, il a bien raison de la pratiquer puisque personne n’ose se confronter à lui en regardant les faits tels qu’ils sont. L’Union européenne a si peu d’importance aux yeux de nos dirigeants qu’on peut sans vergogne nommer « secrétaire d’État aux Affaires européennes » le si médiocre Harlem Désir, en récompense de ses déloyaux services. Pour les partisans de « Bruxelles », l’immigration est une chance quand 76 % des Français pensent que c’est une calamité. Pour ces technocrates, il est important, qui plus est en période de chômage, d’encourager le travail des femmes mais surtout pas la natalité européenne en berne. S’il ne faut pas rappeler les racines païennes et chrétiennes de l’Europe, au nom d’une laïcité pervertie, ce n’est pas gênant pour eux d’affirmer de prétendues racines « musulmanes ». On autorise le Kosovo à se séparer de la Serbie mais pas la Crimée à rejoindre la Russie.

    Marine Le Pen a eu peur d’affronter Martin Schulz, qui lui a fait une réponse cinglante dans Le Nouvel Obs mais n’est-ce pas ce même Schulz qui s’est rendu, pour sa première visite de campagne électorale en France, à Saint-Denis, au cœur même de la « diversité » dont de plus en plus de Français et d’Européens ne veulent pas ?

    Ce sont ces mêmes responsables qui prétendent défendre l’€uro et l’Union européenne contre Marine Le Pen mais qui lui donnent en réalité un boulevard en refusant de se mettre au service des Européens et d’assumer ainsi une politique très différente. Il ne peut y avoir d’« Autre Europe » que si elle est bâtie sur des principes et des valeurs radicalement différents. Je rêve d’un partisan de l’Union européenne opposant à l’immigration post-coloniale qu’acceptent une Le Pen et un Farage les principes d’une européanité assumée. Je rêve d’un partisan de l’Union européenne qui ose prôner l’abrogation du traité de l’Atlantique Nord et exiger le démantèlement des bases américaines de l’O.T.A.N. en Europe. Je rêve d’une Europe politique qui tende la main à Vladimir Poutine et se mette avec lui autour d’une table pour régler la crise ukrainienne.

    Si on veut pouvoir faire reculer l’euroscepticisme qui bénéficie à une Marine Le Pen, à un Nigel Farage ou à un Geert Wilders, il faut oser leur opposer une Europe politique déterminée à combattre les maux que la classe politique nationale a renoncé à vaincre. En clair, la seule façon de les étouffer, c’est de les priver de raisons d’être. Si l’Europe réussit demain là où l’État-nation historique a échoué hier et échoue encore, alors les souverainistes disparaîtront en même temps que les mondialistes qu’ils prétendent dénoncer.

    Car le premier allié du souverainiste, c’est l’atlantiste de Bruxelles, de Paris ou de Berlin, le mondialiste qui veut livrer le peuple européen à la concurrence déloyale du « Tiers-Monde » émergent, celui qui veut nous céder pieds et mains liés à Washington. L’euroscepticisme c’est Le Pen mais c’est surtout Hollande et Merkel, chargés par Obama d’empêcher l’émergence de l’Europe Puissance, de la Nation européenne en devenir. Ils se plaignent de la montée des populistes ? Ils en sont les principaux fourriers.

    L’euroscepticisme est fort parce qu’il n’a en face que des menteurs et des renégats. Et pourtant, les Européens ont un impérieux besoin d’une Europe politique unie, mais pas celle-là. Opposons aux souverainistes et aux mondialistes, rejetés d’un même élan et mis dans un même sac, le discours de l’Europe authentique, celle des Européens ! Le succès de « Marine » n’est que la preuve de l’échec de l’Union européenne. Si les Européens s’en détournent de plus en plus, pour retomber dans les vieilles lunes du nationalisme rétrograde des imbéciles qui ont détruit par deux fois notre continent et notre civilisation, à qui la faute ? À vous, les gouvernements « nationaux », de « droite » ou de « gauche », partisans d’un même projet suicidaire, d’un même ralliement à votre maître ultra-atlantique.

    Pour sauver l’Union européenne, il faut la refonder sur des valeurs vraiment européennes, et non pas universelles, et la réorienter au service de l’identité européenne authentique, plurimillénaire, non pour maintenir une paix de tièdes, mais pour forger une paix virile, avec une armée européenne crainte et respectée, des frontières qui ne seront pas considérées comme des passoires, et pour une prospérité retrouvée pour les Européens. L’Europe doit faire sa révolution. Si les Européens veulent à nouveau du pain, il leur faut d’abord du fer. Mais en attendant ce réveil salutaire, nous assisterons impuissants à ces joutes funestes, opposant tenants d’un système en place ayant échoué mais prétendant réussir, et partisans d’un « c’était mieux avant » illusoire et mensonger. La duperie, c’est de nous faire croire que l’alternative serait dans le camp souverainiste.

    Thomas Ferrier, secrétaire général du P.S.U.N.E.

    • D’abord mis en ligne sur le Blogue de Thomas Ferrier, le 13 avril 2014.

    http://www.europemaxima.com/?p=3776

  • Interview de Marine Le Pen : un journaliste pose 6 fois la même et unique question

    Le reportage ne comporte rien d’autre que cela à propos de Marine Le Pen sur les 35 mn de reportage consacrées à l’abstention en vue de l’élection européenne. Harlem Désir n’apparait pas du tout alors qu’il est secrétaire d’État chargé des affaires européennes.


    source : 13h15, le dimanche – France 2 – 11 05 2014

    bonus :
    Le PS présenté dans le même reportage.


    source : 13h15, le dimanche – France 2 – 11 05 2014

    http://www.fdesouche.com/456781-interview-de-marine-le-pen-du-fn-un-journaliste-pose-6-fois-la-meme-et-unique-question

  • Marine Le Pen en campagne contre l'Europe et l'abstention

    « Marine est convaincue qu'elle a un destin. Elle se sent investie d'une mission, celle de sauver la France. Pour elle, c'est plus une question de devoir que d'ambition personnelle », avance un des plus proches conseillers de Marine Le Pen, pour justifier les kilomètres encore avalés ces derniers jours par la présidente du Front national.
    Après avoir sillonné la France pour soutenir les candidats aux municipales, la voilà repartie à bord de sa Peugeot 807, avec chauffeur et garde du corps, pour répandre cette fois son discours antieuropéen dans la perspective du scrutin du 25 mai. 
    Toujours avec cette même foi, portée par les bons sondages qui prédisent un FN en pole position au soir de l'élection. « Etre en tête des intentions de vote, c'est vrai que c'est une position inhabituelle », confie l'intéressée, avant de partir dans une envolée lyrique : « Mais ce n'est que le début de quelque chose de bien plus profond : le retour du peuple français. »
    Et dans la quête de cet objectif, rien ne doit pouvoir l'arrêter. Pas même les rassemblements hostiles qui, désormais, l'accueillent lors de ses déplacements en province. Comme ce mercredi matin, quand elle va à la rencontre des marins pêcheurs de Cherbourg (Manche), et plus tard devant le Mémorial de Caen (Calvados). A chaque fois, une centaine de manifestants l'attendent de pied ferme, sous l'oeil vigilant d'une escorte de CRS pour éviter que la situation ne dégénère. « Pff... Ce sont des agités d'extrême gauche, comme d'habitude », minimise-t-elle, en feignant l'indifférence, persuadée que ce type de rassemblements hostiles sert plutôt sa cause.
    Ses militants n'en perdent pas une miette
    A la pause-déjeuner, c'est devant un parterre de militants rassemblés dans une auberge du Cotentin qu'elle déploie son discours antieuro : « Pendant la campagne présidentielle, nos adversaires nous ont traités de débiles, de fous, de crétins. Mais aujourd'hui, ils disent tous la même chose que nous !, se persuade-t-elle. On nous a parlé du rêve européen. Mais il faut arrêter de rêver, c'est devenu un cauchemar ! »
    Surtout, comme auprès des marins pêcheurs, elle bat le rappel des électeurs. S'adressant au capitaine du chalutier « la Marie-Catherine », elle tente de séduire un électorat étouffé par les normes européennes : « Si on surveillait les délinquants comme l'UE surveille les pêcheurs, il n'y aurait plus de problème de sécurité ! » Le midi, son propos est plus explicite face aux militants : « On n'exprime pas son opposition à l'Europe en faisant la grasse matinée le jour de l'élection. Bon sang, c'est quand même pas Verdun que de prendre cinq minutes pour aller voter ! »
    Car sa hantise, c'est une abstention massive qui viendrait amoindrir le succès de son parti le 25 mai. Dans la salle, Jean-Claude n'en perd pas une miette. « C'est la deuxième fois que je la vois en vrai », s'émeut-il, après s'être fait prendre en photo avec elle. Encarté depuis seulement six mois, il est devenu depuis un colleur d'affiches « très actif ». « Beaucoup de monde la critique, mais elle, au moins, elle a de vraies convictions et elle dit ce qu'elle pense. »

    Olivier Beaumont Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAAlpuAyEvwFQVeoS.shtml

  • Les gens ne veulent pas d'un "vivre ensemble" qu'on leur impose

    Christophe Guilly est géographe et consultant auprès de collectivités locales et d’organismes publics. Il déclare au NouvelObs :

    "La révolte gronde dans ce que j'appelle la France périphérique, c'est-à-dire les territoires qui sont à l'écart des grandes métropoles : bourgs, petites villes, la plupart des villes moyennes, une partie du périurbain et le monde rural. C'est une immense partie du territoire qui accueille 60% de la population et 80% des nouvelles catégories populaires : ouvriers, employés, petite classe moyenne en voie de paupérisation, jeunes et retraités issus de ces catégories.

    Depuis quelques années, toutes les radicalités sociales et politiques viennent de cette France périphérique.Les bonnets rouges, par exemple, ne partent pas de Nantes, Brest ou Rennes, mais de Carhaix et du fin fond du Finistère. De même, la carte des plans sociaux est calée sur cette France de petits bourgs souvent méconnus. Et les poussées du FN aux municipales viennent, elles aussi, de ces territoires : Brignoles, Hénin-Beaumont, Béziers, etc.

    C'est une France des fragilités sociales et économiques favorable au social, mais uniquement pour sa communauté. Des électeurs qui développent un discours très hostile aux "fainéants", aux "assistés", et, en réalité, aux immigrés.On assiste à une critique paradoxale de l'Etat-providence par ceux qui en ont le plus besoin.

    Aux municipales, la gauche s'est effondrée dans cette France-là, mais a bien résisté dans les grandes métropoles...

    La malédiction de la gauche, c'est d'avoir gagné la mairie de Paris en 2001. Aujourd'hui, si on veut gagner la France, il faut perdre Paris ![...]

    A vous entendre, dans les métropoles et les banlieues, c'est l'alliance des bobos et des immigrés qui fait gagner la gauche. Pourtant, aux municipales, les banlieues ont voté à droite...

    Cette "alliance objective", plus qu'une "alliance", est d'abord le fruit d'une géographie inédite puisque aujourd'hui deux tiers des immigrés extraeuropéens et plus de 60% des cadres se concentrent dans les agglomérationsde plus de 200.000 habitants.

    Ce qui est vrai, c'est qu'aux municipales les musulmans n'ont pas voté à gauche.Mais cette désaffection renvoie à une erreur de diagnostic sur le vote Hollande en 2012 (ou Royal en 2007). A l'époque, la communauté musulmane a voté à plus de 90% pour Hollande uniquement par rejet de Sarkozy. De la même manière, les "petits Blancs" qui ont rallié massivement Sarkozy en 2012 vivaient dans le fantasme d'un Hollande candidat des musulmans et des immigrés.

    Il faut relativiser fortement les résultats des municipales en banlieue. Les gens ne votent pas. Les municipales en banlieue, ce sont des élections sans le peuple. Au contraire de la présidentielle de 2012, où les catégories populaires se sont déplacées, ce qui a permis la victoire simultanée des thèses de Patrick Buisson à droite et de celles de la fondation Terra Nova à gauche.

    Sur toutes ces questions ethnoculturelles, droite et gauche tiennent un discours officiel républicain mais ont des pratiques de campagne communautaristes. Or, aujourd'hui, les classes populaires se déterminent de plus en plus sur des questions identitaires. Donc, d'un côté, la gauche agite le spectre du racisme pour mobiliser les minorités, de l'autre la droite fustige l'islamisation pour séduire les "petits Blancs". [...]

    C'est la fin du modèle républicain ?

    Ce modèle assimilationniste est mort. On assiste à l'émergence de la société multiculturelle. Nous, Français élevés au biberon du républicanisme, sommes très mal à l'aise avec cette réalité. Or la société multiculturelle, c'est une société où l'autre ne devient pas soi. Si l'autre ne devient pas soi, j'ai besoin de savoir combien va être l'autre. La crainte d'être ou de devenir minoritaire est une angoisse identitaire quelle que soit l'origine. Sur cette question, on est tous fondamentalement pareils : le cadre, l'ouvrier, le musulman... On peut avoir un discours de gauche, de droite ou d'extrême droite mais on réagit de la même façon.

    [...] Le potentiel électoral du FN s'est déplacé en Seine-et-Marne, dans le Val-d'Oise ou dans l'Oise, dans les lotissements pavillonnaires bas de gamme construits dans les années 1970-1980 pour accueillir notamment ceux qui fuyaient la petite couronne. Ces électeurs peuvent vivre dans des villages où il n'y a pas d'immigrés, mais ils trimballent avec eux leur histoire et leur vote.Prendre sa valise, quitter l'endroit où l'on est né, c'est un acte très fort, source d'un fort ressentiment. Un déménagement, c'est encore plus violent qu'un vote. Cela signifie que les gens ne veulent pas d'un "vivre ensemble" qu'on leur impose, ce qui n'interdit pas rencontre et fraternité."

    Michel Janva

  • Le Donbass : une leçon de courage... et de démocratie !

     

    Dimanche 11 mai 2014, 08h00 : au milieu des échos des bombardements qui se rapprochent, les bureaux de vote de Slaviansk, comme ceux des autres villes libres du Donetsk et de Lugansk ont ouvert leurs portes à une foule venue défier la junte militaire de Kiev.

     

    En périphérie, les miliciens continuent à défendre mètre par mètre leur sanctuaire et le vote de leurs familles, repoussant depuis hier soir, sous les bombardements, des assauts de plus en plus violents.

     

    La journée risque d'être longue...

    Ukraine référendum 2.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lire la suite

     

  • Le chantage à l’Europe Les européistes du marché technocratique jouent sur la peur

    Le pouvoir socialiste français redoute plus que tout une poussée du Fn aux européennes et que ce parti anti-Europe de Bruxelles ne devienne le premier parti de France. Cette inquiétude hexagonale est partagée par de nombreux pouvoirs européens à la solde du mondialisme financier qui craignent eux aussi une poussée populiste, c’est à dire une sanction démocratique des peuples.

    Comme on ne peut tout de même pas supprimer l’élection, il faut tenter de la manipuler. La stratégie des « soumis » à Bruxelles a été clairement exprimée par le président Hollande au cours des cérémonies du 8 mai. C’est la stratégie de la peur que les démocrates autoproclamés reprochent paradoxalement systématiquement à leurs adversaires anti-systèmes.

    Attention, une victoire populiste provoquerait une situation qui pourrait détruire la construction européenne et nous ramener à une époque où le nazisme et la guerre seraient à nouveau possible, voila le discours récurent. Avec en prime la perspective d’une faillite des nations qui voudraient sortir de la zone euro ou la réaménager. L’Europe, c’est donc la paix, sauf pour la Serbie bien sûr et peut-être pour l’Ukraine.

    Cette référence permanente aux années d’avant guerre et au conflit mondial marche-t-elle encore ? On a du mal à le croire et pourtant on peut le craindre. Cette Europe qui ressasse une vision manichéenne du passé est la preuve en tout cas que cette construction administrative n’a pas de vision politique d'avenir. Le passé commun des démocraties occulte la communauté d’avenir. Mais ces démocraties qui, en Europe, doivent tant aux américains ne peuvent ignorer ce qu’elles doivent également au totalitarisme stalinien. Le débarquement dont le 70ème anniversaire permet un déferlement de propagande n’a été possible que grâce à Stalingrad et une barbarie rouge qui a déferlé sur l’Allemagne puis sur une grande partie du continent européen. C’est pourquoi Poutine sera, malgré l’Ukraine, invité aux cérémonies du débarquement. Poutine qui récupère Staline sans état d’âme dans des fêtes de la victoire, démonstration de force pour prouver que la Russie n’est pas un tigre de papier. Certes ce n’est plus l’Urss, mais c’est une puissance nucléaire considérable avec laquelle il ne faut pas jouer imprudemment.

    Autour de l’Ukraine, propagande patriotique russe, autour des élections européennes, propagande des alliés d’hier, les propagandes se valent. La propagande démocratique n’est pas supérieure à celle du Kremlin, elle est même, au niveau des causes de la défaite du Reich, plus éloignée de la vérité historique. Agiter le spectre de la guerre mondiale pour faire peur aux électeurs, diaboliser ceux qui refusent l’Europe système capitaliste est tout de même le degré zéro du projet européen.

    Il ne faut pas hésiter à voter contre cette Europe…. Car ceux qui ont gagné la guerre n’ont jamais voulu que la paix sur le continent se transforme pour les peuples en un asservissement à une ploutocratie internationale non élue. L’Europe a peut-être été libérée, elle a surement besoin de l’être à nouveau…il y a toujours des totalitarismes à combattre, même ceux camouflés et plus sournois que les autres.

    source

    Raoul Fougax, Metamag 

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFAAZAuEEAuIjZvBqy.shtml

  • Le régime socialiste aux abois

    Témoignage d'un lecteur :

    L"En ce 10 mai où Hollande allait faire un discours au Luxembourg sur l’abolition de l'esclavage, je décidais d’aller me promener avec ma fille. Avec nos bicyclettes, nous faisons le tour du jardin du Luxembourg plusieurs fois et sommes impressionnés par ce déploiement de force digne d’un président africain (peut être est-ce la raison d’une telle affection pour l’avènement). Après de longues minutes d’attente, nous voyons les différents convois de cars de CRS s’en aller. Je me dis que la manifestation est terminée et décide de rentrer en passant par la rue Guynemer puis de Vaugirard, en arborant mon drapeau de « La Manif Pour Tous ».

    A l’angle de la rue Guynemer et de Vaugirard, la police me voit passer et réalise le danger pour la république. Un policier en civil me poursuit en me demandant de m’arrêter. A la radio il annonce  « c’est La Manif Pour Tous » puis se reprend un parlant d’un militant (nous étions deux). Je conteste cette arrestation tout à fait arbitraire : contrôle d’identité ! Je suis déplacé sur le trottoir opposé pour ne pas être à la vue de tous les passants. Au moins 5 CRS et un policier en civil. Les renforts arrivent de toute part, les supérieurs, et un véhicule pour m’emmener en GAV.

    Des passants, choqués, interpellent énergiquement les forces de l’ordre (et c’est très probablement grâce à eux que j’ai pu ressortir « libre », car j’étais déjà prisonnier. Je les en remercie chaleureusement). Les palabres durent. Le motif de l’arrestation, tenez-vous bien : trouble de l’ordre public ! Un père et sa fille en bicyclettes avec un drapeau de la « La Manif Pour Tous ». A quoi on ajoute un autre motif : « Manifestation non déclarée » (nous étions toujours deux) ! Et enfin, « ils crachent le morceau », Hollande est là : vive la RIPOUblique bolchevique ! Le président de la RIPOUblique bananière est là et donc, il ne veut pas voir de drapeau."

    Michel Janva

  • Leur « eurovision » n’est pas une fatalité

    1er-mai-2014-03-300x200.jpegQue Christiane Taubira refuse de chanter la Marseillaise, en présence notamment de Manuel Valls, du ministre de l’Outre-mer George-Pau Langevin et  d’Anne Hidalgo, lors de la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage hier à Paris, place du général Catroux, n’est pas pour nous surprendre. Au regard du parcours de cette militante extrémiste indépendantiste, à l’origine de la loi de 2001 de repentance et de culpabilisation de notre pays, ce refus à sa logique… Seize ans après la victoire de la chanteuse transsexuelle israélienne Dana International, il n’est pas non plus surprenant qu’en cette année d’élections européennes, un(e) autre transsexuel(le) (transgenre en novlangue), cette fois de nationalité autrichienne, Conchita Wurst (sic), ait remporté le grand prix de l’eurovision ce dix mai. Une victoire au moins aussi « étrange », nous l’avions déjà noté, que les connaissances géographiques des organisateurs de ce concours, ouvert à des pays non européens comme Israël et la Turquie, certes candidats plus ou moins déguisés à l’entrée dans l’Union européenne… Drôle de vision  de l’Europe !

    Résumant l’opinion dominante dans les médias et chez les politiciens progressistes de l’UE, le président de la République autrichien, Heinz Fischer, proche du parti social-démocrateSPÖ, a déclaré que le succès de Conchita Wurst, n’est « pas seulement une victoire pour l’Autriche, mais avant tout pour la diversité et la tolérance en Europe ». Cela va sans dire et voilà un nouvel argument de vote en faveur des partis pro-bruxellois,  de gauche comme dedroite… non ?

    Une victoire saluée certainement par la girouette opportuniste Geoffroy Didier, secrétaire général-adjoint de l’UMP, membre du club de sarkozystes de gauche La Diagonale,favorable alors au mariage homosexuel et au droit de vote des immigrés, puis cofondateur du courant de l’UMP la Droite forte (sic) avec son ami transfuge du FN et de MPF, Guillaume Peltier. M. Didier a débattu  hier  pendant une vingtaine de minutes avec Marine Le Pen,  lors de l’émission BFM Politique, animée par Apolline de Malherbe. Il s’est signalé par sescalomnies et sa mauvaise foi agressive.

    Il a principalement débité la fiche argumentaire du candidat UMP en Ile-de-France, l’ultra fédéraliste européiste Alain Lamassoure, sur la liste duquel notre délicat jeune homme figure.Mensonges sur le prétendu absentéisme et les votes erratiques ou incohérents de Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen, dont Bruno Gollnisch a encore fait justice la semaine dernière lors de la conférence de presse donnée à Bourg-en-Bresse (l’extrait vidéo est d’ailleurs disponible ici).

    Cette agressivité de l’UMP, pendant de celle du PS, s’explique par la frousse de voir  l’opposition nationale virer en tête au soir du 25 mai. Une victoire frontiste qui comme le rapporte un article publié aujourd’hui sur le site du Figaro, accélérerait  les risques d’éclatements d’un parti présidé par le très contesté Jean-François Copé, ravagé par la guerre des prétendants. Un parti surtout souffrant d’une contradiction fondamentale,  tiraillé entre les aspirations patriotiques d’une large fraction de sa base et l’euromondialisme plus ou moins assumé d’une très grande partie de ses dirigeants, que ces derniers camouflent le temps des élections avec un cynisme et une démagogie assez sidérante .  

    Le Figaro relève ainsi les vœux exprimés par  le député maire du Puy-en-VelayLaurent Wauquiez, qui sincèrement ou par opportunisme, sort un livre dans lequel il « souhaite un retrait immédiat de Schengen », plaide  « en faveur d’un retour au protectionnisme » et un «  repli sur l’Europe des Six ». Un  positionnement qui « lui a  attiré l’opprobre de la quasi-totalité des dirigeants de l’UMP ».

     « À commencer » par l’ex-ministre des affaires européennes et ancien commissaire européenJacques Barrot qui a écrit son effroi  dans les Échos.   «L’Union européenne mérite mieux que ce livre inspiré par je ne sais quel populisme en cours aujourd’hui. On y trouve tous les ingrédients qui nous renvoient au siècle dernier avec un protectionnisme qui a montré ses limites en attisant la peur de l’autre» (sic). Il est vrai que le super propagandiste bruxellois  Barrot à les nerfs sensibles : on se souvient de son visage en pleurs sur les  écrans de télévision le 21 avril 2002 à l’annonce de la qualification de Jean-Marie Le Pen  au second tour de la présidentielle…

     À dire vrai, la ligne fédéraliste européiste qui est celle d’Alain  Lamassoure  estprépondérante  au sein de l’État-major de l’UMP qui se garde bien d’en dire trop à ses électeurs sur ce sujet. Mais  Le Figaro rappelle qu’ « Henri Guaino est parti en croisade contre le choix des têtes de liste du parti (…)», notamment la désignation  de M.  Lamassoure pour lequel il ne votera pas.  «Henri Guaino, Laurent Wauquiez et une quarantaine de parlementaires ont coécrit une tribune pour manifester leur opposition à la ligne du parti. Cette offensive a incité les autres ténors à serrer les rangs, mais si le FN arrivait en tête le 25 mai, c’est l’unité de l’UMP qui serait une fois encore mise en péril ».

     Le péril principal qui menace le FN est d’une toute autre nature, c’est le risque de l’abstention de ses électeurs comme n’ont cessé de le rappeler les dirigeants frontistes et encore dernièrement Marine lors de son allocution du 1er mai. Le site du Monde le rappelait cette fin de semaine, «contrairement à une affirmation devenue lieu commun, l’abstention ne profite pas au Front National. D’ailleurs, les élections européennes, celles où les Français s’abstiennent le plus, n’ont jamais été de bons crus pour le parti, mis à part peut-être 1984 où, avec 11 % des voix, le FN avait fait irruption sur le devant de la scène politique hexagonale ».

    Une mobilisation du camp patriotique indispensable constate Bruno Gollnisch,  si nous voulons en effet arriver en tête à ces élections européennes. Une victoire qui précipiterait la nécessaire recomposition du paysage politique français. Elle  permettrait à l’opposition nationale d’apparaitre encore plus  clairement comme une alternative sérieuse à la gauche, et plus largement encore à « l’eurovision » mondialiste de la caste  UMPS.

    http://gollnisch.com/2014/05/12/eurovision-nest-pas-fatalite/