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élections - Page 642

  • Le NPD au parlement européen

    npd-européennes

    Allemagne – Le NPD (parti nationaliste) va faire son entrée au Parlement européen pour la première fois de son histoire.

    Avec quelque 300.000 voix et un score de 1%, le NPD obtient un élu, sur les 96 sièges dont disposera l’Allemagne dans la nouvelle assemblée. Le NPD profite d’une réforme du système électoral allemand pour les européennes, passé à la proportionnelle intégrale, et qui ne prévoit donc plus de seuil minimum pour avoir un élu. Cette réforme a aussi profité à différents petits partis comme les Freie Wähler, le « parti pour la protection des animaux », le  »parti de la Famille », le parti « Pirate« , le « Parti écologique allemand » et le parti fantaisiste « Le Parti », qui ont chacun un siège, tandis que le nouveau parti anti-euro, l’AfD, créé au printemps dernier, et qui prône notamment une dissolution de l’euro, a  atteint les 7%, ce qui lui permet d’envoyer 7 députés au Parlement européen.

    Fondé en 1994, le NPD avait failli entrer au Bundestag en 1969 avec 4,3 % des voix puis a connu la traversée du désert avant de connaître à nouveau quelques petits succès depuis 2004 quand le parti a fait son entrée au parlement régional de Saxe avec un score de 9 %. Le NPD dispose aujourd’hui d’élus dans quatre parlements régionaux.

    C’est Udo Voigt, politologue, qui siégera au Parlement européen pour le NPD.

    http://medias-presse.info/le-npd-au-parlement-europeen/10594

  • Editorial atypique sachant les résultats extraordinaires du scrutin de dimanche

    La Rédaction de Voxnr a décidé de mettre en ligne au sein de cet éditorial des articles issus de nombreuses sources afin que le Lectorat soit au mieux renseigné sur le séisme que la France et à un degré moindre l'Europe viennent de connaître. Réactualisation permanente tout au long de cette journée. Sera mis en ligne par la suite un éditorial sous la forme classique.

    Elections européennes : les cinq enseignements du scrutin


    FN en tête, défaite du PS, désamour européen... par lemondefr
    1. Une indubitable victoire du FN avec une abstention moindre
    En passant de 6,34 % à plus de 25 % entre 2009 et et 2014, avec une abstention assez similaire entre les deux scrutin (56,9 %, contre 59,37 % il y a cinq ans), le Front national réalise sans conteste un score record. Il est, pour la première fois de son histoire vieille de 30 ans, en tête d'une élection nationale, loin devant l'UMP. Il faut additionner, comme l'ont fait certains caciques du parti de Jean-François Copé, ses scores et ceux de l'UDI, pour qu'elle repasse artificiellement devant le Front national.
    Marine Le Pen et son père, qui font partie des eurodéputés les moins assidus au Parlement européen, devraient amener à Bruxelles une vingtaine de nouveaux europarlementaires FN. Ils sont en outre en position de force pour tenter de monter une coalition eurosceptique au Parlement.
    2. Un score historiquement bas pour le PS
    Le PS subit un revers cinglant, en ne remportant que 14,3 % des suffrages, contre 16,8 % en 2009. Le parti de la majorité arrive, en outre, en troisième position, loin derrière le Front national et l'UMP. Le PS perd ainsi un siège au Parlement européen, et n'y dispose plus maintenant que de 13 députés. Après l'échec des municipales, cette défaite européenne est d'autant plus alarmante pour les socialistes.
    Lors d'une allocution télévisée, le premier ministre Manuel Valls a évoqué un « choc », un « séisme ». Un champ lexical qui ressemble à celui employé après le 21 avril 2002, lorsque le FN s'était qualifié pour le second tour de la présidentielle.
    L'Elysée a convoqué une réunion dès lundi matin avec le premier ministre et plusieurs membres du gouvernement, estimant que « des leçons doivent être tirées » de ce scrutin.
    3. A l'UMP, l'horizon s'assombrit pour Jean François Copé
    La droite espérait encore terminer devant le FN. C'est raté, et c'est une mauvaise nouvelle pour Jean-François Copé. Englué dans l'affaire Bygmalion, de plus en plus contesté en interne, le président du parti sait qu'il aura les plus grandes difficultés à faire taire ses opposants internes, qui donnent de la voix, voire n'hésitent plus à réclamer son départ de la tête du parti. Un bureau national est prévu mardi matin 27 mai.
    4. Poussée des conservateurs et eurosceptiques en Europe
    La France n'est pas la seule à connaître une poussée de l'extrême droite : Le Danemark, le Royaume-Uni, l'Autriche ont donné plus de 15% des voix à des partis proches du FN. Selon les premières estimations, les eurosceptiques auraient jusqu'à 39 sièges antifédéralistes et 33 sièges souverainistes.
    5. Le PPE en tête au Parlement
    Selon les estimations diffusées par Bruxelles, les conservateurs du Parti populaire européens (PPE) arrivent en tête avec 212 sièges, suivis par les socialistes et démocrates (S&D ; 185 sièges). Les centristes (ADLE) disposeraient, eux, de 71 sièges ; les Verts de 55 sièges et la gauche radicale de 45 députés. Le groupe ECR, où siègent les conservateurs britanniques, obtient 40 élus, contre 36 au groupe EFD, où siègent les eurodéputés du parti UKIP.
    Dans ces conditions, il semble que ce soit le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, candidat du PPE, qui sera en mesure de prendre la présidence – très convoitée – de la Commission européenne. Mais, selon le Traité de Lisbonne, la désignation à ce poste n'est pas automatiquement liée au résultat du scrutin ; tout juste les chefs d'Etat qui le désignent doivent-ils tenir compte des élections. En milieu de soirée, M. Juncker a revendiqué la victoire, au nom de son groupe.

    Source: Le Monde
  • Présidence de la Commission européenne : les européistes ont menti

    D'Yves Daoudal :

    "Ils mentaient, et la preuve en a été donnée hier soir. Ils, c’est-à-dire tous ceux qui prétendaient que l’élection européenne permettait aux citoyens, pour la première fois, d’élire le président de la Commission européenne en même temps que les députés européens. Quelques chefs d’Etat et de gouvernement l’avaient proclamé, dont François Hollande (mais je me demande s'il n'a pas été le seul). Tous les politiciens européens qui s’étaient dit têtes de listes européennes (Juncker, Schulz, Verhofstadt, Bové, Tsipras) avaient fait campagne sur ce thème. La plupart des « spécialistes » de l’Europe dans les médias brodaient, ou plutôt matraquaient, sur le même thème.

    Le PPE a, sans surprise, gagné les élections. Donc le chef de file du PPE, Jean-Claude Juncker, a été élu président de la Commission européenne.

    Eh bien non. Parce que le traité dit que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui choisissent le président de la Commission européenne. Ils se sont réunis hier. Et ils ont pris la décision de demander à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, de mener des discussions exploratoires afin de dresser une liste de noms de personnalités susceptibles d’occuper le poste de président de la Commission européenne. Sans même commenter la décision de la conférence des présidents de groupes au Parlement européen, de faire de Jean-Claude Juncker le candidat officiel du Parlement…"

    Michel Janva

  • Merci l’Europe !

    Les médias vont enfin envoyer des micros et des caméras à Strasbourg, où l'installation de 24 députés FN va aiguiser curiosités et commentaires.   

    Enfin on va parler de l’Europe !

    Il aura fallu cet ultime tir de sommation très gros calibre des Français pour que les partis, élus, commissaires et technocrates polyglottes tombent de leur hautaine et lointaine arrogance. Et entendent la détonation !

    Les aquaphobes de Paris l’appellent « tsunami », les vulcanophobes de Strasbourg « séisme, les frileux encartés « la République en danger ». Tous sont terrifiés par une nouvelle que les pythies les moins averties et les oracles sondagiers avaient pourtant clairement annoncée, bien que minorée.

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  • Belgique: le chef des nationalistes flamands chargé de former un gouvernement

    Le chef des nationalistes flamands de la N-VA, Bart De Wever, a été chargé mardi par le roi des Belges Philippe de mener pendant une semaine des consultations pour tenter de dégager une coalition et former "rapidement" un nouveau gouvernement.
    Vainqueur dimanche des élections, avec plus de 30% des voix côté néerlandophone, le président de la Nouvelle alliance flamande a été reçu pour la seconde fois en 24 heures par le souverain, qui en Belgique organise les discussions entre responsables politiques en vue de la formation d'une coalition fédérale.
    Le roi "a chargé (M. De Wever) d'une mission d'information visant à examiner les conditions dans lesquelles un gouvernement peut être formé rapidement", indique un bref communiqué du Palais royal, qui précise que le chef de la N-VA a "accepté cette mission" et qu'il "fera rapport au roi sur l'avancement de sa mission le mardi 3 juin".
    Bart De Wever, qui n'a jamais pris part à un gouvernement fédéral, a clairement indiqué que sa préférence allait à un coalition de droite avec, côté néerlandophone, les chrétiens-démocrates du CD&V et/ou les libéraux de l'Open VLD. Ces deux partis, membres de la coalition sortante, se sont jusqu'ici contenté d'indiquer qu'ils écouteraient les propositions de la N-VA.
    Mais Bart De Wever devra aussi convaincre des formations francophones de le rejoindre au gouvernement fédéral. Or, la tâche ne sera pas facile, a convenu le chef des nationalistes flamands dès dimanche soir.
    Une alliance avec les socialistes francophones du Premier ministre sortant, Elio Di Rupo, semble difficilement envisageable, tant est grand le fossé entre le programme néo-libéral de la N-VA et celui, social-démocrate, du PS, qui a remporté les élections côté francophone.
    D'autres partis francophones, comme le Mouvement réformateur (MR, libéral) du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders ou le parti centriste CDH de la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, pourraient rejoindre une coalition dirigée par Bart De Wever. Mais ils n'ont pas caché pendant la campagne leur réticence à pactiser avec M. De Wever dont le programme, qui prévoit à terme l'éclatement du royaume, fait figure d'épouvantail côté francophone.
    Les observateurs estiment naturel que Bart De Wever entame ces discussions préliminaires mais soulignent qu'en cas d'échec du dirigeant nationaliste, une reconduction de la large coalition sortante, composée de libéraux, de socialistes et de démocrates-chrétiens, tiendrait la corde.

    https://fr.news.yahoo.com/belgique-chef-nationalistes-flamands-charg%C3%A9-former-gouvernement-115306445.html

  • UMP : le Jour des longs couteaux

    Qu’est-ce donc que ce parti, qu’est-ce que ces hommes dont les noms apparaissent plus souvent dans la chronique judiciaire que dans la rubrique politique ?   

    Faut-il y voir, comme on n’aurait pas manqué de le faire au Moyen Âge, la main et le jugement de Dieu ou, plus banalement, l’illustration, somme toute morale, du vieil adage, si souvent démenti, selon lequel un bien mal acquis ne profite jamais ? Quoi qu’il en soit, la démission – ou plutôt l’éviction – de Jean-François Copé de ce fauteuil présidentiel qu’il avait décroché à la force des dents au terme d’une compétition déloyale et faussée ne saurait tirer des larmes qu’à des crocodiles et à Mme Nadine Morano. Voilà au moins une chose, dira le bon sens populaire, que l’aigle déplumé de Meaux n’aura pas volée, et François Fillon peut savourer une légitime vengeance qui a eu tout le temps de refroidir depuis les heures brûlantes de novembre 2012.

    Hier encore tout-puissant exécuteur des hautes et des basses œuvres de l’UMP, directeur de cabinet de Copé et tout juste élu au Parlement européen, mais soudain précipité du Capitole bruxellois au bas de la Roche tarpéienne, la tête basse, des sanglots dans la voix et les larmes aux yeux, Jérôme le pathétique a craché le morceau, et quel morceau ! Plus de dix millions d’euros de fausses factures ont donc financé les débordements financiers d’un Nicolas Sarkozy prêt à tout, et d’abord à violer la loi pour gagner la partie. Quelque soin qu’ait mis ce fidèle serviteur d’une mauvaise cause à tout prendre sur lui, qui peut croire que le président-candidat et celui qui, secrétaire général de l’UMP, contrôlait déjà l’appareil du parti, aient pu ignorer les manœuvres frauduleuses auxquelles recourait l’un de leurs plus proches collaborateurs, qui peut croire qu’ils n’aient pas connu, autorisé et couvert des malversations qui étaient obligatoirement soumises à la signature de quatre hauts responsables du mouvement ? L’UMP, si opulente qu’elle soit, le serait-elle au point de n’être pas à quelques millions près ?

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  • Par Jupiter !

    « Une réunion d’une violence inouïe ». Un commentaire de Nadine Morano  que de nombreux médias ont repris à leur compte ces dernières heures pour qualifier les retrouvailles hier, à huis-clos dans la salle du groupe UMP à l’Assemblée nationale, des pontes de l’UMP. Ils entendaient réagir aux derniers développements du scandale Copé-Sarkozy-Bygmalion. Sous la pression de ses adversaires en interne et même d’« une haine » qu’il n’oubliera pas a-t-il dit, M. Copé a donc été acculé à la démission. Fillon, NKM, Lemaire, Pécresse, Bertrand ont mené l’hallali sur fond de vieux procès sur son illégitimité à la tête de l’UMP depuis sa victoire très contestée aux primaires. Mais aussi de contestation sur la droitisation de la ligne de l’UMP que Copé et ses proches avaient tenté pour endiguer la montée du FN. Copé pouvait-il  s’accrocher à son poste? Son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux, tête de liste UMP face à Marine dans le Nord Ouest à ces élections européennes, à certes attendu le déroulement du scrutin pour vendre la mèche. Mais ce dernier a fini par avouer dés le lendemain de la claque infligée à son parti par les Français la pratique de fausses factures. En l’espèce, la facturation de conventions imaginaires pour masquer les dépassements de la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Une nouvelle casserole pour ce dernier qui, rapporte Le Parisien, serait « tombé de l’armoire » (sic) devant ses révélations lundi, «tout juste rentré d’Israël, d’où il a suivi le séisme des européennes entre deux chansons du concert de Carla »…

     C’est pas moi, je n’étais au courant de rien, telle est la justification de l’ex chef de l’Etat reprise en boucle par ses «amis » de l’UMP. La ligne de défense de Jean-François Copé est encore plus surréaliste quand il réaffirme, comme il  l’a fait hier sur TF1, qu’il n’a pris connaissance des magouilles reprochées à ses amis proches de Bygmalion uniquement à la lecture de l’article publié dans Libération il y a une douzaine de jours…

    La question centrale qui se pose est  bien celle désormais de la probabilité d’un retour dans le jeu de Nicolas Sarkozy. « Mezzo vocecertains n’y croient plus guère.  Les gens commencent à parler. C’est le grand déballage. C’est fini pour Sarkozy , veut croire un responsable UMP» interrogé par Le Parisien. « Un cadre du parti s’énerve carrément :  C’est pour lui qu’on est allé chercher onze millions d’euros ! Les militants vont se dire qu’on leur a fait les poches ! Le plus grand danger pour la droite, ce serait le retour de Sarkozy, parce qu’il nous fera perdre pour se sentir exister . En privé, le député UMP Pierre Lellouche, lui-même mis en cause dans l’affaire, est beaucoup moins catégorique.  Il n’est pas encore cuit, mais le Sarkothon et les 11 M€ vont lui revenir à la figure comme un boomerang ».

     Pour barrer la route à Sarkozy ( ?), trois de ses adversaires ont été placés à la tête de l’UMP,  jusqu’à un congrès extraordinaire à l’automne, pour succéder à M. Copé, les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon composent ce triumvirat. Un Retour vers le futur en quelque sorte avec ces trois   incarnations caricaturales  d’une politique qui a fait dramatiquement  la preuve de ses échecs.  

     Lors de la  conférence de presse qu’elle a tenu hier au siège du FN  à Nanterre pour analyser les résultats des élections européennes , Marine Le Pen, interrogée sur l’affaire Bygmalion a affirmé ne « (pas voir) comment le candidat Nicolas Sarkozy peut échapper à sa responsabilité morale et à la disqualification qui en est la conséquence ». Mais aussi qu’avec «Raffarin, Fillon, Juppé, on est dans l’eurobéatitude totale. Ca permettra peut-être encore de clarifier la situation et les différences de fond qui existent entre le FN et l’UMP et la proximité qui va exister entre l’UMP et le PS ! ».

    Alors certes,  l’UMP sera peut être  obligée de changer de nom pour se refaire une virginité, mais la conjonction d’intérêts boutiquiers en assurant l’armature devrait empêcher formellement  son implosion.

     Pour autant, il est intéressant de constater avec Bruno Gollnisch que le triumvirat qui vient d’en prendre la tête, appelle déjà à «dédroitiser» l’UMP,  actant l’échec de la stratégie copéiste visant  à contenir la poussée du FN mais au risque d’accélérer son hémorragie au profit de l’opposition nationale.  Sur son blog, François Fillon s’épanche : « Nous n’avons pas tout essayé pour rassembler la droite et le centre malgré la montée des extrémistes que chacun pouvait pressentir ».

     Alain Juppé sur la même ligne que le  très antifrontiste Jean-Pierre Raffarin, a montré les crocs mardi : « Notre refus est clair : nous ne voulons pas de la France rétrograde barricadée dans ses frontières que propose le Front National » (sic).  La veille il en a appelé à revenir  à « l’esprit originel » de l’UMP en 2002 symbolisé, il s’agit de s’en souvenir, par la catastrophique politique du radical socialiste Jacques Chirac… ça fait rêver…

     Comme à chaque fois quand il s’agit de cracher son venin contre l’opposition nationale et les défenseurs de l’Europe des patries libres,  les pontes  européistes de l’UMP reçoivent le soutien du parti de l’étranger. Ainsi le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, défenseur acharné d’une monnaie unique qui profite si bien à l’Allemagne, habitué du Forum économique de Davos,  intervenait hier à Berlin pour fêter les dix ans de la   Hertie School of Governance.

     En présence de Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, de Mario Monti  et de l’ancien premier ministre grec Georges Papandréou, Herr Schäuble a qualifié le FN de « parti fasciste et extrémiste  (…). Nous devons nous demander, pas seulement pour nos collègues français, quelle erreur nous avons fait pour qu’un quart de l’électorat français vote FN. ».

     Ils sont bien pathétiques, ils n’ont décidément rien compris ! Et ce degré d’aveuglement relève quasiment de la pathologie. Mais ne dit-on pas que Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre ?…

    http://gollnisch.com/2014/05/28/jupiter/

  • Un groupe au parlement…

    Les socialo-libéraux et les libéraux socialistes des trois principales formations européistes au Parlement européen (PSE, PPE et Libéraux), sont déjà en plein conciliabule autour de l’éventuelle (probable) élection de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. Fort de son succès historique, il s’agit maintenant pour le FN de former un môle de résistance à l’euromondialisme au Parlement européen. Cela passe par la constitution d’un groupe sachant que  Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et   Bruno Gollnisch siégeaient jusqu’alors au nombre des non-inscrits. Créer un  groupe aura pour effet   de démultiplier  l’impact et la visibilité des travaux des élus patriotes, en ce qu’il permet de déposer des amendements, donne accès à un temps de parole plus important et à la Conférence des présidents du Parlement, qui  attribue notamment les compétences des commissions, …

     Former un groupe réunissant des partis et formations se revendiquant des idées nationales, patriotiques, populistes,  souverainistes ou eurosceptiques,  est une tâche  ardue et délicate.  Bruno Gollnisch est bien placé pour le savoir lui qui a appartenu dans les années  90 au Groupe des Droites Européennes, et qui  fut à la tête dans un passé très proche de deux groupes européens, Identité Tradition Souveraineté (ITS) et l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN) réunissant des formations patriotiques qui ne siégeaient pas forcément au Parlement européen.

     Le site de Marianne l’évoquait, dans une note pour la fondation Jean-Jaurès publiée le 23 mai, « le chercheur Jean-Yves Camus  prévoyait que moins de 30% des élus seront rattachables aux droites eurosceptiques, nationalistes, radicales ou extrêmes. Cela constituera une progression, mais sans doute pas un tsunami politique ».

     Pour autant, « sur le papier », avec désormais 140 députés dits eurosceptiques sur 751dans cette nouvelle mandature, sachant que le FN  revient avec  24 députés  et qu’il en faut au moins 25 de sept pays différents pour pouvoir former un groupe, ce souhait ne semble pas irréalisable. Les jours prochains seront consacrés, entre autres,  à ces tractations importantes.  Marine Le Pen tiendra ce mercredi une conférence de presse sur ce thème  àBruxelles avec « ses alliés ».

     En novembre dernier  à Vienne, les jalons d’un groupe en devenir, ayant comme ébauche  l’Alliance européenne pour la liberté (AEL) à laquelle appartenait déjà Marine, certains élus du FPÖ et  du Vlaams Belang dans la dernière assemblée, ont été posés.

     Lors de leur réunion en Autriche six partis -FPÖ, PVV, Ligue du Nord, Vlaams Belang etSNS slovaque- avait acté une déclaration commune portant sur «le maintien de la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles» et «la conservation des identités culturelles des peuples européens contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe».

     Depuis le SNS n’a pas réussi à avoir d’élus et certaines des formations citées plus haut pourraient être  tentées par d’autres alliances, notamment avec  les britanniques d’Ukip, ( 29% des voix, 23 sièges). Le site du Figaro s’en fait  l’écho,  « son leader, Nigel Farage, n’a pas attendu les résultats de dimanche pour opposer une fin de non-recevoir au FN. Je ne veux pas être impoli envers Marine Le Pen, ce n’est pas nécessaire, mais je ne pense pas que son parti fasse partie de notre famille politique, avait-il dit vendredi à Reuters. Le parti français, lui, affiche une ouverture de principe. Son objectif est d’avoir un groupe et d’en être à la tête. S’il n’y arrive pas, peut-être qu’il changera d’avis, dit Marine Le Pen de Nigel Farage ».

     « Reste que l’Ukip dispose d’un coup d’avance sur le FN, dans la mesure où il disposait déjà d’un groupe – Europe Liberté et Démocratie – dans la précédente législature, au côté duParti populaire danois, des Vrais Finlandais et de la Ligue du Nord ».

    Certes, Le Figaro n’a pas foncièrement tort, aussi s’agit-il d’examiner dans le détail et par pays,   les forces en présence et les partis susceptibles de pouvoir former un groupe avec les députés frontistes. Marine Le Pen et Florian Philippot ont écarté tout groupe en commun avec les hongrois de Jobbik, parti arrivé  en deuxième position avec 14,7 % des voix et  trois députés,  membres précédemment de l’AEMN, ou encore avec le parti nationaliste allemandNPD (un élu) et les Grecs de la formation d’extrême droite Aube dorée (XA), plus de  9 % des voix et  deux élus.

     Les discussions porteront donc en Autriche avec  le parti de droite nationale FPÖ en pleine dynamique  (20,5 % des suffrages, 12,7% en 2009) qui  obtient quatre élus et reste un allié fidèle du FN. Le ralliement à un groupe commun de l’unique élu cette fois du Vlaams Belang, parti identitaire  flamand en recul électoral très sensible, devrait aussi être assuré.

     En recul lui aussi, au Pays-Bas le parti  PVV de Geert Wilders  (13,2% des voix contre 17% en 2009) conserve cependant ses quatre sièges et  a récemment fait part de son souhait  d’une alliance formelle avec le FN

     En Italie, la Ligue du Nord, très axée sur la lutte contre l’immigration de peuplement, a emporté cinq sièges avec 6,15% des suffrages. Quant au Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, populiste et eurosceptique, il est devenu la  seconde force politique italienne avec 21,15% des suffrages et 17 députés.

     Autre formation a avoir dépassé la barre des 20%, au Danemark, le Parti du peuple danois (DF) de Pia Kjærsgaard,  anti-immigration  et eurosceptique, est arrivé en tête  avec 26,7 % des voix, (10 points de plus qu’en 2009) et décroche quatre sièges . La tête de liste européenne du parti,  Morten Messerschmidt,  chante les louanges des conservateurs britanniques et  eu des mots peu aimables vis-à-vis du FN disant regretter que « des partis comme le Front National et Aube dorée gagnent du terrain ».

     Pareillement en Finlande, le parti  Les Vrais Finlandais  (12,90%, un élu)  allié avec Ukip dans la précédente mandature comme nous l’avons vu, et  qui critique surtout  la zone euro, devrait refuser toute alliance avec le FN. Il en va de même en Allemagne des sept élus du parti eurosceptique  AFD (Alternative pour l’Allemagne), crée au printemps 2013.

     Une alliance est peut être plus plausible avec la formation nationale les  Démocrates  de Suède qui avec  9,7%  et deux élus fera son entrée au Parlement européen. Il faudra aussi certainement prendre langue avec le parti patriotique eurosceptique de Lituanie, Ordre et justice (2 siéges), les eurosceptiques tchèques du parti   Démocrates civiques  ( 1 député, 7,96% des suffrages),  les eurosceptiques polonais du Congrès de la nouvelle droite (quatre élus, 7%).  Au travail!

    http://gollnisch.com/2014/05/27/groupe-au-parlement/

  • Quelle ligne pour l'UMP ?

    Dès dimanche soir, Alain Juppé militait pour un rapprochement avec le Centre (UDI et autres) pour renforcer un parti en perte de vitesse. Mais pour les élus de droite, c'est se tirer une balle dans le pied, car l'électorat, lui, est vraiment à droite. Ainsi, le député Jacques Myard écrit :

    "L’action politique, c’est l’art vital et permanent de se redresser malgré les épreuves et les revers.

    L’UMP est aujourd’hui dans cette situation avec un score bien en deçà de ses objectifs aux élections européennes et avec l’obligation de régler une méchante affaire interne. Fort heureusement, J. F. Copé en a tiré les conclusions et a démissionné, ouvrant ainsi une nouvelle page de la gouvernance.

    Mais si l’outil UMP, fort de ses militants et de tous ses élus, peut et va rebondir, notre mouvement ne peut se redresser qu’avec un projet national qui fédère les Français qui veulent maîtriser leur destin économique et politique.

    Pour être clair, l’avenir de l’UMP ne réside pas dans une alliance avec les centristes, adeptes impénitents d’une Europe fédérale rejetée par les Français et les Européens. La stratégie d’alliance avec les centristes serait pour l’UMP une stratégie suicidaire ; la voix de l’UMP en serait durablement affaiblie et inaudible, laissant à d’autres la défense des intérêts propres de la France.

    L’UMP doit impérativement retrouver la cohérence de ses convictions telles qu’elles étaient incarnées par le RPR et défendre en premier lieu la souveraineté nationale en Europe. A défaut, l’UMP disparaîtra."

    Michel Janva

  • Alain Juppé, alternative pour l’UMP ? Retour sur quelques casseroles…

    Alain Juppé se voit déjà candidat à la présidentielle en 2017, maintenant que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy semblent hors-jeu.

    Mais Alain Juppé a un passé qu’il faut rappeler.

    1995, l’affaire de l’appartement

    En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé, à l’époque Premier ministre, a donné des ordres pour baisser le loyer de son fils Laurent qui occupe un appartement rue Jacob dont la ville de Paris est propriétaire. Dans la même rue, Alain Juppé occupe lui un appartement de 189 m2 pour un loyer anormalement bas et y fait réaliser des travaux de plusieurs millions de francs aux frais du contribuable.

    Alain Juppé déménagera après une plainte pour « prise illégale d’intérêt » déposée par l’Association des contribuables parisiens fondée par le jeune Arnaud Montebourg.

    1999, l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris

    En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt » dans le cadre d’une affaire de financement occulte d’emplois fictifs, pour des faits commis alors qu’il était secrétaire général du RPR (ancêtre de l’UMP) et maire adjoint de Paris (aux Finances).

    Le 30 juin 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre condamne Alain Juppé à dix-huit mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité.

    Le 1er décembre 2004, la Cour d’Appel réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.

    Relisons avec intérêt les propos de la Cour d’Appel :

    « Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. »

    Qui pourra croire qu’Alain Juppé est l’homme de la situation ?

    http://medias-presse.info/alain-juppe-alternative-pour-lump-retour-sur-quelques-casseroles/10543