Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 643

  • CETTE EUROPE DONT NOUS NE VOULONS PAS !

    En 2005, pour que les peuples puissent exprimer leur opinion, les ténors politiques avaient soumis à référendum une Constitution pour l’Europe, compilation de nombreux traités signés entre les Etats avant Maastricht, mais surtout depuis 1992 (Amsterdam et Nice) et fruit des synthèses obtenues par l’ex-Président français Valéry Giscard d’Estaing au sein d’une Commission spécialement dédiée à ce projet.
    Contrairement aux citoyens des 14 autres pays, les belges ont été privés de ce référendum, car jugé « dangereux » et « inopportun » par MM Reyders, Di Ruppo, Steyvaert et Sommers, éminences aux manettes du plat pays.

     

    Il est lamentable de constater que les sénateurs belges dans leur unanimité -sauf le FN et le VB ainsi que Paul Galand défiant l’ukase PS- aient approuvé ce texte que la plupart d’entre eux n’avaient même pas lu …Ce vote a été un camouflet pour la démocratie ! A qui voulait-on faire croire que cela reflétait l’expression des électeurs ? Une forte proportion des sympathisants d’ECOLO, une grande partie des troupes socialomarxistes, une majorité des militants syndicaux à gauche comme à droite et d’importants contingents libéro-chrétiens n’approuvaient pas les articles de cette Constitution qui nous imposait une Europe inféodée aux USA, ouverte aux pays d’Orient et porteuse d’un choc de civilisations à moyen terme
    Tous les articles du Titre III devaient être retirés, car à eux seuls ils définissaient la politique future de l’Europe et constitutionnalisaient celle-ci, en interdisant toute orientation nouvelle à l’avenir, en la figeant définitivement.
    Face au rejet des électeurs de certains pays, cette Constitution Européenne a été remplacée par le traité de Lisbonne -non soumis à référendum- et entré en vigueur le 1er décembre 2009.

    L’Europe n’avait pas réglé les problèmes des 15, qu’en 2004 elle avait déjà accepté 10 nouveaux membres et annonçait l’arrivée de la Bulgarie et de la Roumanie pour 2007. Il fallait arrêter ce délire des eurocrates !
    En 30 ans, ceux-ci ont muré les mines (charbon, fer, potasse et zinc), coulé les chantiers navals, sinistré la sidérurgie et la métallurgie, condamné l’agriculture et l’élevage et en 2005, ces fonctionnaires bruxellois avaient assassiné froidement l’industrie textile une seconde fois, à cause d’accords de l’OMC mal négociés !

    Ces eurocrates, complices des gouvernements mondialistes, et les commissaires européens, adoubés par le Conseil, ont construit des cimetières industriels avec une vue imprenable sur un désert économique. Année après année les médias, aux ordres de ceux qui nous gouvernent, nous ont pourtant dit et répété que l’Union Européenne « allait nous apporter un niveau de vie meilleur et le plein emploi » !
    C’est tout le contraire que nous constatons et cela ne fait qu’empirer…
    Et ceci serait déjà une raison suffisante et valable pour punir la mafia socialaud-écolo-capitaliste.

    Mais non contents de détruire notre économie, les gnomes de Bruxelles et leurs affidés du Parlement Européen ont délibérément favorisé l’immigration-colonisation dans nos pays, en ouvrant toutes grandes les frontières à une déferlante d’individus inassimilables et opposés à cette réalité :
    « L’Europe est une terre de cathédrales et de beffrois, et non pas de mosquées ou de minarets ».

    En votant le 25 mai, nous devons à nouveau exprimer notre colère et brandir un carton rouge.

    EUROPE LIBERE-TOI !

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/europe-dont-voulons-pas_107780.html#more-107780

  • Le candidat EELV Pascal Durand veut combattre les "cathos"

    Le candidat écologiste qui se présente en Ile-de-France pour les élections européennes du 25 mai déclare dans ce journal LGBT :

    "Je ne crains rien ni personne. On est dans le monde réel, on sait qu’on a des adversaires et on les traitera en tant que tels. Les miens ne sont pas au PS ou dans les autres partis mais dans les lobbys anti-avortement, cathos, réactionnaires ou d’extrême droite. On se battra démocratiquement, avec nos armes, que sont le dialogue et le verbe. On n’a pas peur d’eux. Et on ne leur laissera pas le terrain."

    Maintenant vous imaginez un candidat déclarant la même chose, en remplaçant "cathos" par "musulmans" ou "juifs"...

    Michel Janva

  • Perspectives continentales

    À quelques jours du scrutin européen du 25 mai, la campagne électorale patine encore. Elle ne durera donc guère. Mais les états-majors parisiens des partis politiques, gros ou petits, se sont rués sur la composition de leurs listes. Ils se sont partagé les sièges et attribués les prébendes correspondantes, dont ils ne feront rien. Car on attend toujours leurs propositions concrètes et leurs perspectives pour faire effectivement évoluer les institutions. Ils s'en moquent.

    Soulignons avant tout que les institutions de l'Union européenne, telle que celle-ci fut définie par l'accord signé à Maastricht en 1991, demeurent encore essentiellement focalisées sur les convergences économiques et les réglementations correspondantes.

    Qui, cependant, peut ignorer aujourd'hui la montée de périls plus graves encore que la faiblesse, dommageable, des taux de croissance. Les dangers matériels auxquels nous sommes confrontés peuvent se mesurer à la hausse vertigineuse des budgets militaires et des forces terroristes de toutes les puissances qui encerclent l'Europe occidentale, alors que celle-ci reste tributaire de la seule protection des États-Unis.

    Principale puissance économique du monde, l'Europe reste un nain militaire et sécuritaire, ce qui en fera une proie de plus en tentante pour tous les envahisseurs.

    Or, non seulement, depuis l'échec du projet de Communauté européenne de défense en 1954, aucune alternative ne lui a vraiment été substituée mais :

    1° la fantomatique "Union de l'Europe occidentale" mentionnée dans les traités de Maastricht en 1991 puis d'Amsterdam en 1997 a purement et simplement disparu.

    2° les industries d'armement non seulement ne coordonnent pas leurs efforts mais elles tendent trop souvent à encourager une rivalité permanente entre les micro-"états-nations".

    3° les budgets militaires des deux ou trois états qui évoquaient, avec plus ou moins de sérieux, encore il y a 20 ans, une défense européenne de l'Europe, diminuent d'année en année, particulièrement celui de la France, à la grande inquiétude de leurs état-major.

     4° l'OTAN, seule structure actuellement cohérente de défense du continent attend toujours l'organisation de son pilier européen.

    De cela personne n'ose parler.

    Enfin, tournant résolument le dos à l'identité même du continent, à son éthique judéo-chrétienne comme à son héritage gréco-latin nos dirigeants multiplient les initiatives décadentielles.

    Observons aussi que les électeurs hexagonaux n'ont pratiquement reçu aucune information quant aux véritables enjeux de leur vote lequel doit notamment conduire à la désignation du président de la Commission européenne.

    Le 15 mai par exemple l'unique débat entre les têtes de listes continentales n'était diffusé entre Dunkerque et Perpignan que sur Arte. Cette chaîne comptait en 2013 une part d'audience de 2 %. Autant dire que le grand public hexagonal n'en a reçu aucun écho. Et le 22 mai la grosse chaîne étatique France 2, avec la connivence du CSA, bloquera, pour l'unique et dernière confrontation médiatisée, la participation des vrais chefs de files, Schulz pour les socialistes, Verhofstadt pour les centristes. Les autres participants du très court débat bruxellois du 15 mai, Juncker pour la droite, Tsipras pour les marxistes, Keller pour les verts resteront, eux aussi, hors antenne.

    Les projections de résultats actuellement disponibles donnent, au moment où nous écrivons, une légère avancée au conservateur Juncker, proche d'Angela Merkel. Il s'agit du dernier des héritiers du traité de Rome. Notons qu'il s'exprime en français, comme Barroso lui-même, auquel l'usage impeccable de la langue de Molière n'a cependant jamais permis de s'adresser aux Français. Certains verront peut-être en lui le moins mauvais parmi les chevaux présents sur le champ de course. On peut le considérer comme celui qui tendrait à commettre le moins de folies. Hélas, faut-il s'en étonner ? non seulement il ne fait guère rêver mais il apparaît comme l'homme du passé.

    En 2009 son groupe intitulé "parti populaire européen", héritier de la vielle démocratie chrétienne, était représenté en France par le glorieux Daul. Il comptait 265 élus. Ils sont devenus 275 fin 2013 au fil des adjonctions d'élus des nouveaux États-Membres. En face les 184 socialistes ont atteint l'étiage de 194. Avec les sondages dont on disposait le 29 avril, il était crédité de 217 contre 208 socialistes, bien courte avance. Mais une autre projection d'ensemble, effectuée le 12 mai, donnait respectivement 221 eurodéputés à la droite, et à nouveau 194 pour les sociaux-démocrates.

    Quel que soit le résultat du 25 mai, on peut prédire que l'on assistera à un rapprochement "centriste" et à la marginalisation des pays à fort contingent contestataire.

    Alors que le centre droit disposait en 2009 d'une avancée de 81 sièges sur les socialistes, le Conseil des États nomma José Manuel Barroso à la tête de la commission, Martin Schulz devenant président du parlement. Le grignotage de cette majorité relative conduira peut-être même au retournement de cette situation. Mais avec quel effet ? Si un social démocrate devait prendre les rênes de l'exécutif à Bruxelles il se verrait entravé dans ses rêves socialistes par une assemblée.

    Car même avec l'appoint

    1° des "Verts", – de plus en plus rouges, mais moins nombreux – 

    2° et des néo-communistes qui remontent lentement la pente,

    - la gauche n'y disposera pas d'une majorité absolue. Les autres groupes conservateurs et libéraux serviront alors sans doute d'appoint pour bloquer les directives les plus extravagantes.

    Au total, par conséquent, il risque bel et bien de se dégager une perspective renforcée de ce que nos cousins germains appellent depuis octobre 2013 la "groko", große Koalition. Par le passé, et dans la pratique depuis 1979, celle-ci a plus ou moins fonctionné de façon informelle. Désormais elle rapprocherait bien plus encore un centre droit prêt à d'énormes concessions et une gauche continentale plus cohérente qu'on ne le croit ordinairement.

    Pas très réjouissant pensera-t-on ? La seule consolation resterait, malgré tout, qu'une telle alliance socialo-conservatrice se révélerait moins destructrice que les socialistes et même les soi-disant conservateurs français au détriment de leur propre pays.

    C'est en France en effet que notre république souveraine inflige à ses ressortissants les impôts les plus lourds et les contraintes étatiques les plus élevées, les monopoles les plus pénalisants, les pompes aspirantes d'une immigration non désirée les plus attractives du monde, le laxisme culturel, la déconstruction de l'ordre naturel et les survivances marxistes parmi les plus néfastes de la planète.

    Il restera donc aux Français à se guérir eux-mêmes s'ils souhaitent ne pas devenir durablement une lanterne rouge de l'Europe.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

  • Les fractures internes à l'UMP ne cessent de se réaffirmer

    Guillaume Bernard écrit sur le Figarovox :

    "Depuis la défaite de Nicolas Sarkozy à la dernière présidentielle et la campagne interne de l'automne 2012, le bateau UMP tangue dangereusement. La sévère défaite de la gauche aux municipales (et, par contrecoup, la victoire décuplée de la droite) a, un temps, laissé croire à une accalmie. Mais, outre les querelles de personnes et leurs tactiques de positionnement en prévision de 2017, ce sont les fractures internes à la droite qui ne cessent de se réaffirmer.

    La déclaration d'Henri Guaino affirmant qu'il ne voterait pas pour la liste UMP dans la région Ile-de-France lors des prochaines élections européennes en est l'un des révélateurs. La dureté des propos à son égard tenus par Alain Juppé, soutenu par Jean-François Copé, lui intimant quasiment l'ordre de rentrer dans le rang ou de quitter le parti, révèle le malaise de cette formation politique:réunir une pluralité de sensibilités permet de capter différents segments électoraux, mais peut également conduire à une implosion lorsque les divergences sont trop profondes. Pour l'heure, l'UMP table, principalement, sur le rejet de l'Exécutif national socialiste et, subsidiairement, sur une dose d'intimidation intellectuelle (il n'y aurait pas d'autre Europe possible que l'actuelle UE) pour résister à la désertion d'une partie de ses électeurs vers l'abstention ou le FN.

    Toutefois, même si ses résultats aux prochaines européennes devaient être satisfaisants, cela ne fera pas disparaître la triple fracture que connaît l'UMP; celle-ci est d'ordresociologique, idéologique et stratégique. Sociologiquement parlant, ladistorsion entre les électeurs et les éluss'est explicitement manifestée, l'année dernière, à l'occasion de la contestation de la loi Taubira ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels.Effarée, toute une partie de la droite s'est rendue compte qu'elle était représentée par un personnel politique qui ne partageait pas ses idées. Mais, l'évolution des mœurs et les questions de bioéthique ne sont pas les seuls sujets pour lesquels il existe une divergence profonde entre le «peuple de droite» et son élite politique. En 2005, le non (majoritairement de droite) l'avait emporté lors du référendum sur le TCE(Traité établissant une constitution pour l'Europe) alors que le Congrès avait voté, par anticipation, la révision de la constitution que la ratification de ce traité aurait rendue nécessaire et que, par la suite, le traité de Lisbonne l'a, pour l'essentiel, repris.

    Henri Guaino affiche d'autant plus volontiers ses positions souverainistes qu'il sait pouvoir compter sur l'oreille attentive d'une large part des sympathisants de l'UMP. [...] 

    Les dirigeants de l'UMP se retrouvent donc confrontés à ce que j'ai proposé d'appeler le «mouvement dextrogyre».[...] Les idées de droite, qui jusqu'à présent avaient été comprimées par le sinistrisme, se redéployent, regagnent du terrain et repoussent vers la gauche les idées qui occupaient son espace politique.Qu'ils l'approuvent ou non, le mouvement dextrogyre met les hommes politiques classés à droite devant une alternative: droitiser leurs programmes pour se maintenir sur leur créneau électoral ou accepter de glisser sur leur gauche s'ils entendent maintenir leur discours (dont les idées sont, en partie au moins, issues de la gauche). La «ligne Buisson» consiste dans la première option ; un éventuel retour de Nicolas Sarkozy au centre-droit incarnerait la seconde. Il semblerait que, peut-être à son corps défendant, Henri Guaino fasse partie de ceux qui, à l'UMP, se «buissonnisent».

    En tout cas, les organisations partisanes classées à droite sont idéologiquement composites. Pourront-elles longtemps faire l'économie d'une réorganisation sur la base de positionnements idéologiques clairement identifiés?"

    Michel Janva

  • Lionel Tardy : «l'UMP n'existera plus en juin»

    Le parlementaire filloniste de Haute-Savoie estime que sa famille politique ne survivra pas aux élections européennes et à l'affaire BygmalionPour lui, les révélations autour de la gestion des finances du parti et la perspective de 2017 feront sombrer le mouvement.

    «Chaque candidat va créer son micro parti pour avoir des financements et ils demanderont tous aux militants de donner leurs sous directement à leurs écuries plutôt qu'à l'UMP». «Copé n'aura plus que sa centaine de millions de dettes pour pleurer».

    Il est certain que ce qui rassemble des personnalités aussi diverses qu'Alain Juppé et Henri Guaino au sein de l'UMP, ce n'est pas l'adéquation sur des idées ou un programme, mais le financement du parti, sans lequel aucune campagne n'est jouable. Sans finance, l'UMP ne peut qu'exploser.

    Michel Janva

  • De Valls à Copé une même doctrine : « Laisser faire, laisser passer, laissez vous dépouiller »

    Promesses et annonces mirifiques sont le lot commun de tous les gouvernements, a fortiori quand ils sont en  difficulté, avant chaque consultation électorale d’importance.  L’actuel exécutif  mené par Manuel Valls   n’échappe pas à cette règlepour essayer  de retenir par le col un électorat qui le désavoue avec une ampleur  inégalée sous la cinquième république, deux ans seulement après l’élection du « champion » du PS avec le soutien des écolo-gauchistes et des trotsko-communistes rassemblés par  Jean-Luc Mélenchon.  Le Premier ministre, dans une dernière  tentative pour s’attirer la sympathie des catégories populaires,   a annoncé ce matin sur Europe 1  de nouvelles mesures fiscales. Elles devraient permettre a-t-il dit,   à 3 millions de Français, dont  1,8 million de ménages de sortir de l’impôt sur le revenu. Un  « cadeau »  chiffré à un milliard d’euros. Ce geste qui était décrit comme impossible avant la chute brutale des intentions de vote pour le PS dans les sondages, deviendrait donc réalité demain. Miracle des élections…

     Sous la pression engendrée par la dynamique nationale enregistrée dans les enquêtes d’opinion et vérifiée lors des municipales, le gouvernement sort également de son chapeauun vocabulaire emprunté au FN, celui du patriotisme économique dont Arnaud Montebourg se veut l’incarnation à la tête de son ministère.

     Le gouvernement vient donc de  publier un décret qui, en toute hypothèse, permettrait d‘empêcher   le rachat de sociétés stratégiques, puisque  ledit rachat  serait désormais  soumis à l’aval de l’Etat. Déjà en 2004 et 2005, sans oser aller jusqu’au bout de ce qui devrait être fait,   le gouvernement Raffarin  avait mis en place un dispositif équivalent. Il  soumettait à autorisation les investissements étrangers dans le domaine des jeux d’argent  et les secteurs plus sensibles  de la défense nationale et  des technologies de l’information.

     Un décret qui concernerait  Alstom, tendant à faire  faire oublier les couacs sur ce dossier, les analyses divergentes exprimées notamment par Ségolène Royal qui a fait part de ses préférences pour le dépeçage de cette entreprise française  par l’américain General Electricplutôt que par l’allemand Siemens, solution  qui a les faveurs du « patriote » Montebourg

     Le site d’Europe  1 précise qu’ « il faut faire attention aux mots. Le patriotisme économique, ce n’est pas du protectionnisme assure le gouvernement français ». Et ce d’ailleurs pour une raison bien simple c’est que le protectionnisme  est interdit par l’Europe bruxelloise.

     Or ce protectionnisme  intelligent prôné par le FN précise Bruno Gollnisch,  ce  n’est  pas l’interdiction de la  circulation des marchandises, des investissements (et des personnes), mais son  encadrement strict, au nom   la défense résolue   de nos  intérêts vitaux,  quand ceux-ci   sont menacés par un  dogme  ultra libre échangiste délirant, sacro-saint, élevé au rang de religion.

     Europe 1 indique encore  que  « la Commission européenne a mis jeudi Paris en garde contre toute tentation protectionnisteL’objectif de protéger les intérêts essentiels stratégiques dans chaque Etat membre est essentiel dès qu’il s’agit de sécurité ou ordre public. C’est clairement prévu dans le traité, a (…)  reconnu le commissaire chargé du Marché intérieur, le Français Michel BarnierMais nous devons vérifier si (cet objectif) est appliqué de manière proportionnée sinon cela reviendrait à du protectionnisme (…). « Si elle estime qu’il s’agit de protectionnisme, la Commission européenne peut alors décider de saisir la Cour de justice européenne (CJUE) et déposer un recours en manquement, pour faire annuler le décret ».

     Dans le passé, les garde-chiourmes bruxellois ne s’en sont pas privés. Et pour rappeler justement le cas Alstom, le gouvernement français avait  dû en 2003  arracher à la Commission européenne le droit d’aider ce fleuron français qui traversait une mauvaise passe. Un simple sursis, puisque les mêmes causes produisant les mêmes effets, le très périmé, défectueux et nuisible  logiciel européiste de l’UMP et du PS, sans même parler des très lourds handicaps générés par l’euro,  continue de porter  de  très mauvais coup à l’ensemble de nos entreprises.

     Bref les Etats de l’UE ont le droit  de se défendre selon les caciques de UMPS, mais mollement et avec un bras  attaché dans le dos,  et sans remettre en cause le dogme euromondialiste du « laisser faire, laisser passer, laissez-vous dépouiller ».

     «Laisser faire, laisser passer, laissez vous dépouiller ». Une formule que certains appliquent aussi à la gestion par Jean-François Copé de l’UMP. Après les révélations du Point en février, c’était au tour de Libération d’affirmer, documents à l’appui,  que  l’UMP aurait réglé près de 20 millions d’euros lors de la campagne présidentielle à des amis de M. Copé.  Entre autres joyeusetés, 12,7 millions d’euros versés pour l’organisation de «conventions thématiques» qui ont laissé des  souvenirs pour le moins confus  aux  intéressés. Voire pas de souvenirs du tout, comme l’affirme le député UMP Pierre Lellouche, crédité d’une intervention fantôme qu’il conteste formellement  et qui vient donc  de saisir son avocat…

     Les Français envahis, matraqués, pressurés, volés, dépossédés,  écœurés par les mensonges, la démagogie, les prévarications diverses et variées  des ripoublicains  qui passent leur temps à leur donner des leçons  de maintien européiste  et de bon goutantipopuliste,  doivent  se saisir du scrutin du 25 mai pour dire STOP.

     Le sondage  CSA-BFMTV-Nice Matin  publié hier   indique que nos compatriotes, du moins ceux  qui auront la sagesse, le civisme, l’intelligence de se déplacer pour faire entendre leur voix, seraient  25 % à voter pour les listes FN le 25 mai, en progression d’un point. L’UMP recueillerait   21 % (-1 point),  le PS  18 % (- 2 points),  l’attelage  UDI-MoDem  9 % (inchangé), Europe Écologie-Les Verts 8% (+ 1 point),  le Front de Gauche  6,5 % (- 1 point). Toutes les autres listes ne parviendraient pas à avoir d’élus, du fait de leur très faible score. Ce qui explique, notons-le au passage, les nombreux messages de soutien reçus ces dernières semaines  par le FN, émanant  d’électeurs souverainistes,   indiquant qu’ils renonceront à voter  pour les listes de M.  Dupont-Aignan afin de ne pas stériliser leur vote.

     Une enquête d’opinion qui, s’ajoutant aux révélations sur l’affaire Copé,  vient en tout cas corroborer les craintes du député UMP de Haute-Savoie Lionel Tardy.  Dans un entretien accordé au site Hexagones.fr, ce soutien de François Fillon, qui affirmait déjà en février que « tout le monde  savait » au sein de son parti  que des malversations financières étaient commises, prévoit  la disparition de l’UMP.

     « Je pense qu’il  (Copé, NDLR) traîne pas mal d’histoires avec Ziad Takieddine et toute la bande (…). Je pense qu’au mois de juin, l’UMP n’existera plus, donc il n’y a même pas besoin de la quitter (…). En juin vont se lancer les primaires et l’UMP deviendra une coquille vide. Chaque candidat va créer son micro parti pour avoir des financements et ils demanderont tous aux militants de donner leurs sous directement à leurs écuries plutôt qu’à l’UMP. Copé n’aura plus que sa centaine de millions de dettes pour pleurer ».

     Puissent les électeurs de la droite (de conviction), comme le souhaite Bruno Gollnisch,  en tirer eux aussi  les conséquences nécessaires d’ores et déjà à ces élections européennes !

    http://gollnisch.com/2014/05/16/valls-cope-meme-doctrine-laisser-faire-laisser-passer-laissez-depouiller/

  • Voir Geoffroy Didier et mourir

    C'est l'UMP sublimée, la grandeur des médiocres, le fabuleux sorcier des promesses non tenues.   

    Il est des Venise qui ont l’apparence d’homme. Humide, vieille et odorante, un peu sale sur les bords, mais charmante et parfois troublante. On peut en tomber amoureux comme on peut la fuir à jamais. Geoffroy Didier, le jeune loup de l’UMP, en est parfois l’incarnation la plus triste, celle où la lagune des pensées moisies va se brancher dans l’abjection du paraître vide. Dans l’âme de ce jeune premier tout frais sorti du cercueil, point de gondoles à l’horizon. À la limite, une tête de gondole, la sienne.

    Lire la suite

  • Voir Geoffroy Didier et mourir

    C'est l'UMP sublimée, la grandeur des médiocres, le fabuleux sorcier des promesses non tenues.   

    Il est des Venise qui ont l’apparence d’homme. Humide, vieille et odorante, un peu sale sur les bords, mais charmante et parfois troublante. On peut en tomber amoureux comme on peut la fuir à jamais. Geoffroy Didier, le jeune loup de l’UMP, en est parfois l’incarnation la plus triste, celle où la lagune des pensées moisies va se brancher dans l’abjection du paraître vide. Dans l’âme de ce jeune premier tout frais sorti du cercueil, point de gondoles à l’horizon. À la limite, une tête de gondole, la sienne.

    Lire la suite

  • La phrase du jour...

    ELLE EST DE GUILLAUME DE PRÉMARE, consultant en communication et ancien président de la Manif pour tous. « La construction européenne est un projet politique, qui a été préempté par l’Église. Défendre l’Europe au nom des valeurs de l’Évangile relève de l’imposture. 

    Une citation bienvenue dans un article eurobéat sur l’Europe, à lire dans La Croix.

    Non, les catholiques ne sont pas plus stupides que la moyenne des Français ! Arrêtons d’instrumentaliser l’Eglise et la foi au service d’une imposture !

    Rappelons que Guillaume de Prémare nous a fait l’amitié de participer à notre première table ronde, samedi 10 mai.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-phrase-du-jour,7471