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élections - Page 643

  • Euthanasie en Belgique:à l’approche des élections, une vidéo pour alerter les électeurs sur les politiques qui ont voté son extension

    Alors que les Belges sont appelés aux urnes ce 25 mai pour les élections fédérales et européennes, une vidéo résume le processus législatif de l’extension de l’euthanasie avec le nom de ceux qui ont voté pour, appelant par cette démarche à les sanctionner dans les urnes. Il y a peu, les médias belges catholiques révélaient l’apposition sur les affiches électorales d’un autocollant:ils ont voté pour l’euthanasie. C’est bien le signe d’un réveil des consciences en Belgique.

    Il faut rappeler que le vote est obligatoire en Belgique sous peine d’amende. 

  • L’Union européenne : broyeur politique de la subsidiarité

    Aymeric Chauprade dénonce l'atteinte permanente au principe de subsidiarité par l'Union européenne, alors que ce principe est l'un des fondamentaux de la doctrine sociale de l'Eglise :

    C"La construction européenne s’est fondée à l’insu de beaucoup, sur des transferts progressifs de souveraineté nationale. Loin d’être la communauté de nations libres promue avec brillo lors du référendum de Maastricht, elle s’est substituée en entité omnipotente, de manière totalement inédite dans l’histoire de l’humanité. Ni nation, ni empire dans l’ordre de la philosophie politique et du droit constitutionnel, elle est un monstre-broyeur de souveraineté nationale qui paralyse et rend impuissante toute nation qui ne se soumet pas à son projet.

    Vice de forme ou vice de fond ? Simple mécanisme à posteriori ou postulat de base ? Les vices sont à la fois de fond et de forme, la forme étant au service du fond. Quoi qu’il en soit, vice de fond et vice de forme se retrouvent dans la définition même du principe de subsidiarité.

    On sait que la construction européenne a été initiée par la chrétienté sur le principe de subsidiarité, élément essentiel de la politique classique.Ce principe de subsidiarité a été rappelé à maintes reprises par l’Eglise au XXème siècle pour contrer l’étatisme grandissant des systèmes totalitaires et des Etats providence. Pour Pie XI : « de même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes. L’objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social et non pas de les détruire ni de les absorber.»

    La subsidiarité privilégie intrinsèquement la liberté d’initiative des individus et des communautés (famille, entreprise, commune, nation) et leur capacité à assumer elles-mêmes leurs responsabilités. Cette subsidiarité protectrice de la souveraineté et de la liberté est chaque jour bafouée : le programme de l’ABCD de l’égalité en est une magnifique illustration… Alors que l’Education nationale téléguidée par LGBT et autres lobbies parties du ministère des droits des femmes, tente de nous imposer une emprise idéologico-éducative ; il n’en reste pas moins que les parents restent les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, l’école n’étant que subsidium (aide) et son intervention subsidiaire. Imposer une éducation sexuelle scolaire, orientée qui plus est, revient bien à enlever aux parents leurs responsabilités élémentaires pour les transférer à l’Education nationale, alors même qu’ils ne sont pas dans l’incapacité de le faire… L’intervention n’est donc ni légitime, ni conforme et de fait, pour reprendre l’expression de Pie XI, «trouble d’une manière très dommageable l’ordre social» …

    Il en est de même pour l’Union européenne qui procède des mêmes contre-sens, étant elle-même initiatrice de la rhétorique : «en vertu du principe de subsidiarité dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l’Union intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l’action envisagée ne peuvent pas être atteints de manière suffisante par les Etats membres, tant au niveau central qu’au niveau régional et local, mais peuvent l’être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l’action envisagée, au niveau de l’Union» (art.5)

    En parlant de compétence exclusive, l’Union se définit de facto au-dessus des nations : L’Union est souveraine, quand les Etats sont sujets…Auto-dotée de pouvoirs régaliens, elle fixe elle-même les objectifs de SA souveraineté, elle jauge la capacité de ses sujets à les réaliser, et en cas d’insuffisance, s’arroge le pouvoir de soumission ou de sanction… L’intrusion étatique française sur l’éducation au genre fait couler beaucoup d’encre –et c’est heureux ! – l’intrusion européenne sur nombre d’autres sujets tous aussi préoccupants parait laisser de marbre… et pourtant : au nom de la subsidiarité, Schengen ouvre les portes de la France à 200 000 titres de séjour par an à une population non européenne ; au nom de la subsidiarité, la France a accueilli 13 millions d’immigrés ces 30 dernières années ; au nom de la subsidiarité, ce sont entre 70 et 80 milliards d’euros, sans compter l’insécurité qui ajoute 120 milliards supplémentaires que la France accorde, alors même que sa propre population s’enlise dans le chômage, que sa croissance est à zéro, et que ses entreprises fuient une fiscalité suicidaire…

    Nous sommes bien loin du principe de subsidiarité… pilier de l’adage l’union fait la force ! Laissons à l’Union Européenne sa conception de la subsidiarité qui plonge la France dans le tiers-mondisme, relevons nous pour reconstruire l’Europe basée sur la souveraineté seule condition de la vraie subsidiarité, celle qui rend plus forts car libres ! C'est pourquoi, ce dimanche 25 mai, aucune voix ne doit manquer dans cette élection européenne à la proportionnelle et à un seul tour pour défendre, au Parlement européen et avec moi, l'un des grands principes fondateurs de notre civilisation européenne et chrétienne!"

    Michel Janva

  • Clarification du débat : Attali vole au secours de l’UMPS

     Le Monde le rappelait sur son site, il apparaît à quelques jours du scrutin des élections européennes que seule l’abstention pourrait freiner, voire enrayer la dynamique électorale en faveur du FN, le  séisme politique que constituerait l’arrivée en tête de l’opposition nationale au soir du 25 mai,  prédit par toute une série de sondages ces derniers jours. «L’ennemi principal du Front National reste bel et bien l’abstention. Contrairement à une affirmation devenue lieu commun, l’abstention ne profite pas au FN. Le scrutin européen – où les Français votent peu – n’a jamais été le plus favorable au FN. Son meilleur score avoisine les 11 % des suffrages. L’une des raisons de ce phénomène est que l’électorat frontiste, eurosceptique, voire europhobe, se désintéresse de ces élections ». A tort nous l’avons dit, selon l’adage bien  connu que martèle Bruno Gollnisch au cours de cette campagne : « qui ne dit mot consent » !  

     Marine Le Pen rappelle le site du quotidien, «  ne ménage en tout cas pas ses efforts pour convaincre les Français de venir voter en faveur de ses listes, en présentant le vote FN comme une sorte de vote cocktail Molotov , seul à même de changer radicalement les choses ». Et si «l’éventualité d’arriver derrière le FN ouvrirait une crise à l’UMP et déstabiliserait son président, Jean-François Copé », «ce score forcera le gouvernement à réagir. La seule solution sera la dissolution (de l’assemblée nationale, NDLR) », a-t-elle martelé le 1er mai. (…). «Le seul vote qui fait peur à François Hollande est le vote Front National. C’est le seul vote qui dérange. Hollande se moque de celui de l’UMP ».

     UMP qui même en Ile-de-France, selon un sondage Ifop pour iTélé et Sud Radio publié mardi, à prendre avec les précautions d’usage, ne ferait pas le plein des voix, créditée de 21% mais talonnée de très prés par la liste frontiste conduite par Aymeric Chauprade (20%) qui réaliserait une percée historique. Au-delà des grandes qualités de la tête de liste francilienne du FN, l’ultra fédéralisme européiste   d’Alain Lamassoure n’est peut être pas pour rien dans ce rejet d’une UMP éclaboussée par le scandale de l’affaire Bygmalion.   Ainsi au niveau national Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop, expliquait  au HuffPost «  que 25% des électeurs de la liste UMP en 2009 voteraient cette fois pour le FN.»

     M. Lamassoure ne s’en tirera  pas par ses mensonges et ses pirouettes habituels. Il  affirmait ces dernières heures  que « détruire l’Europe c’est le slogan du Front National,  c’est évidemment ce qu’on espère à Pékin, à Washington, à Moscou (sic) et qu’il était  « fier d’être l’ennemi public numéro 1 pour Marine Le Pen ». Ce très atlantiste candidat UMP  expliquant avec un culot assez phénoménal que les projets comme « Airbus, Ariane Espace »,   «Galileo»,  défendus par le FN et exemples de coopérations  interétatiques réussies  ne devant rien aux dérives supranationales bruxelloises, étaient en fait de beaux bébés enfantés par les euromondialistes de l’UE !

     Sur la même longueur d’onde,  Manuel Valls tenait  mardi soir un  Meeting anti-FN dans son  « fief » d’Evry, avec comme objectif rapporte le site de TF1, de  « limiter l’humiliation pour le PS, après la claque des municipales », tandis que «  Jean-François Copé multiplie, lui aussi, les déplacements. En coulisses, les deux partis de gouvernement s’inquiètent réellement du possible score très élevé du parti de Marine Le Pen».  Comme ce fut le cas en 2005 pour dissuader les Français de voter NON au referendum sur la constitution européenne, cet article  agite  les mêmes arguments anxiogènes.   « La France est-il écrit, pourrait devenir une sorte de mouton noir de l’UE en étant le seul grand pays membre à voir un parti d’extrême droite, anti-européen et partisan de l’abandon de l’euro arriver en tête .  Si le FN arrive en tête, cela changera le regard de nos partenaires européen sur la France, souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop».

     Devant les militants socialistes, associatifs et les permanents rameutés pour l’occasion, le Premier ministre n’a pas expliqué hier qu’au 30 milliards d’euros d’augmentation d’impôts qui ont frappé nos compatriotes sous le gouvernement  UMP, le PS a réussi l’exploit d’en créer   autant en deux ans, soit plus de 60 milliards d’impôts supplémentaires cette dernière décennie. Bref, qu’avec  la baisse des impôts pour 1,8 million de contribuables, pour un montant d’1 milliard d’euros,  claironné par M. Valls,   il reste toujours 59 milliards d’augmentation de la fiscalité écrasant contribuables et entreprises …

     Non, Valls l’enfumeur   a fait dans le lyrisme de pacotille et les préoccupations boutiquières en clamant que « Comme citoyen, socialiste, patriote (sic), (il se) refuse autant  à voir l’extrême droite, en France, en tête d’un scrutin. » Un son de cloche qui est répercuté par tous les acteurs du microcosme et ses idiots utiles, de l’extrême gauche prônant   des Etats-Unis socialistes d’Europe et même du monde (Nathalie Arthaud),  aux grandes figures assumant franchement leur prosélytisme européiste comme marche-pied d’une gouvernance mondiale.

     C’est notamment le cas du plagiaire Jacques Attali,  successivement conseiller de François Mitterrand, Nicolas Sarkozy et François Hollande. En avance sur  les  craintes exprimées désormais à haute-voix par ses amis  de l’UMPS, M Attali déclarait le 7 octobre dernier sur Itélé qu’ « il faut objectivement constater qu’aujourd’hui, le FN est le premier parti de France »  et  qu’une accession au pouvoir du FN serait « un désastre pour la France»!

     Avant-hier sur le blog de l’Express, Jacques Attali a exhorté les électeurs à ne pas voter FN : «  Votez n’importe quoi d’autre s’il vous plaît (sic). Blanc même. Mais épargnez au pays la honte d’avoir tourné le dos à toutes les valeurs qui font sa grandeur » (sic).

     Le grand gourou Attali utilise ici une rhétorique mille fois répétée selon laquelle l’immigration est une chance pour la France,  l’abandon de l’euro   un cataclysme  auprès duquel les sept plaies d’Egypte feraient figure d’aimable plaisanterie, que seule une « audacieuse politique de l’intégration, une avancée fédérale en Europe » serait la solution à nos  maux actuels (!!!),  que les politiques bruxelloises de l’UMP et du PS sont différentes…

     Jacques Attali s’est aussi échiné à peindre le  noyau dur  des électeurs frontistes et marinistes comme des « nostalgiques de la collaboration », des  « antisémites patentés », des « antimusulmans déclarés »,  des pauvres gens «  qui ne supportent pas de croiser un noir ou un jaune dans un hôpital ou dans une maternité ». A ceux-là, ajoute-t-il «  je dis seulement que je les plains de ne pas connaître les joies de la découverte de la différence, le plaisir d’apprendre de cultures autres que la leur. Je suis même heureux qu’ils existent, parce qu’ils rappellent à ceux qui voudraient l’oublier que le Front National reste un parti accueillant avec sympathie tous les racistes et tous les ennemis de la démocratie ». N’en jetez plus…

     Si les  fantasmes malsains et les  caricatures pathétiques d’Attali ne bernent plus grand monde, il est heureux pour la clarification du débat que ce dernier vole au secours de l’UMPS. Il est sain   que le modèle planétarien défendu par ce dernier soit  porté à la connaissance des Français  car il éclaire sur les véritables raisons de la diabolisation de l’opposition nationale, populaire et sociale.

     Il est ainsi emblématique que le PS  et l’UMP  utilisent les services d’un homme qui affirme qu’ « il convient désormais d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse ». Sachant, précise-t-il,  que ne sont visées  que les fêtes chrétiennes puisque il prône l’introduction  « d’autres jours fériés   comme Kippour ou l’Aïd» …

     « Par exemple, les  jours fériés  ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et  le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une  connotation religieuse (la Toussaint,  Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte,  l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs ( fête des enfants  pour Noël  et «fête de la liberté  pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses », que les consommateurs-citoyens  de passage dans l’hôtel France  « pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama)… »

     Alors oui, affirme Bruno Gollnisch,  le 25 mai, les Français devront aussi  choisir entre lemodèle Attali-UMPS et le modèle national , enraciné   défendu par les patriotes.  Deuxvisions du monde  radicalement inconciliables!

    http://gollnisch.com/2014/05/21/clarification-du-debat-attali-vole-au-secours-lumps/

  • Le grand débat des Européennes Sud-Est

    Remplaçant Jean-Marie Le Pen qui avait ce mardi soir son dernier grand meeting de campagne prévu de longue date, Bruno Gollnisch participait à un grand débat sur France 3 avec la plupart des têtes de liste de la circonscription Sud-Est.


    Le grand débat des Européennes Sud-est par france3rhonealpes

  • François Hollande, moins bon président de la Ve République…

    78 % des Français interrogés ne feraient pas confiance à François Hollande (TNS-SOFRES, mai 2014). Selon un sondage BVA-Le Parisien-Aujourd’hui en France (18 mai), le locataire de l’Élysée est jugé « meilleur président de la Ve République par moins de 0,5 % des Français et même par seulement 1 % des sympathisants de gauche ». Certes, comme le disait le regretté Philippe Séguin, « les sondages sont à la démocratie ce que l’amour vénal est à la romance ». Mais l’on sait bien que la cupidité peut parfois s’arranger avec Cupidon. Aussi doit-on concéder que cet échantillonnage d’une opinion aussi volatile que l’éther représente, même furtivement, son humeur du moment.

    Que l’actuel gouverneur de la province France détienne le record du président le plus impopulaire de la Ve République ne saurait, pour autant, diminuer la responsabilité évidente du corps électoral qui l’a porté là où il est, un certain

    6 mai 2012. O tempora, o mores ! Les Français seraient donc à ce point mécontents de celui que nombre d’enquêtes d’opinion considèrent comme incapable de gouverner et dont la cote de popularité est inversement proportionnelle à l’augmentation des chiffres du chômage.

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  • Cambadélis - Marine Le Pen : face à face sur l'Europe

  • UMP : le député Lionel Tardy prédit l’éclatement du parti en juin

    Pour le député de Haute-Savoie, proche de François Fillon, l’UMP ne survivra pas aux élections européennes et à l’affaire Bygmalion. Il réclame la démission de Jean-François Copé.

    Nouvelle attaque du franc-tireur de la droite, Lionel Tardy. Dans un entretien accordé au nouveau site d’information Hexagones, le député UMP de Haute-Savoie tacle une fois de plus le président de l’UMP, Jean-François Copé. Le filloniste, qui avait tweeté «tout le monde savait» lorsque l’affaire Bygmalion a éclaté dans Le Point, persiste et signe.

    Alors que le journal Libération a fait jeudi de nouvelles révélations, aussitôt dénoncées par Jean-François Copé, Lionel Tardy estime que «C’était si prévisible, depuis le temps que ça traînait», s’étonnant que «personne ne reconnaisse qu’on se posait des questions au sein de l’UMP». «Si on prend les factures, il y a de quoi s’interroger», ajoute le député, qui face au refus de lui procurer un accès aux comptes du parti, ne versera pas sa cotisation annuelle de 3000 euros au parti.

    Lionel Tardy réclame donc la tête de Jean François Copé : «je crois qu’il faudra passer par d’autres équipes, d’autres personnes. Copé n’a plus rien à faire à la tête de l’UMP. Entre les histoires sur l’élection à la présidence du parti et l’affaire Bygmalion, c’est une personne qui nous cause énormément de tort», explique--il.

    «Je pense avant tout à tous nos militants et élus qui sont au travail, qui tractent et organisent des réunions dans la perspective des élections européennes, et qui légitimement s’interrogent sur le fonctionnement de leur parti», souligne-t-il. Difficile à avaler, en effet, pour les militants de l’UMP qui avaient déjà dû verser 11 millions d’euros lors de l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy .

    «Tout le monde ferme sa gueule»

    Lionel Tardy s’en prend également aux autres membres de l’UMP qui se sont rangés derrière leur chef. «Voilà, tout le monde ferme sa gueule», déclare-t-il virulent, avant de fustiger Nadine Morano et Roger Karoutchi envoyés en mission commandée pour Copé sur les plateaux télé. «Associer l’UMP aux frasques de Copé, je ne suis pas d’accord. Il y a des gens très bien à l’UMP, des gens qui font bien leur job, donc ils n’ont pas à être salis par un président qui se permet tout et n’importe quoi. Rien que pour ça, il aurait dû être remercié.»

    Lionel Tardy va plus loin encore en prédisant l’éclatement de l’UMP en juin prochain. Le parti, issu de la fusion en 2002 du RPR, Démocratie Libérale ainsi que les deux tiers de l’UDF, ne survivra pas aux nombreuses affaires et aux élections européennes, estime-t-il. «Je pense qu’au mois de juin, l’UMP n’existera plus. (...) En juin vont se lancer les primaires et l’UMP deviendra une coquille vide. Chaque candidat va créer son micro parti pour avoir des financements et ils demanderont tous aux militants de donner leurs sous directement à leurs écuries plutôt qu’à l’UMP.»

    La candidature de Morano ne fait pas l’unanimité

    Il est vrai que le climat actuel à l’UMP est délétère, entre le duel Fillon-Copé et les dissensions sur la question européenne. Après Henri Guaino qui a annoncé qu’il ne voterait pas pour le candidat UMP en Ile de France Alain Lamassoure, deux députés UMP déclarent à leur tour qu’elles ne voteront pas pour leur famille politique. Celeste Lett , député-maire de Sarreguemines, et la députée de Moselle Marie-Jo Zimmermann ne voteront pas pour Nadine Morano, candidate UMP pour la région Grand-Est aux européennes, mais pour sa rivale de l’UDI Nathalie Griesbeck le 25 mai prochain. L’UMP apparaît plus que jamais profondément divisé.

    source : Les Echos :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuppkZVylplLLVjJet.shtml

  • 25 mai, masse critique ?

    Si seulement le Parlement européen  était peuplé que de gens bien nés, de  députés européistes,  de droite, de gauche, d’extrême gauche,  du centre, peu importe, mais d’élus ne remettant pas en cause la sacro sainte  doctrine cosmopolite  libérale-libertaire ! Tel est  le fond de la pensée des membres de la caste mondialiste, qui l’avouent plus ou moins implicitement. UMP, Front de Gauche, UDI-Modem, PS, EELV…: les partis du Système  utilisent toujours peu ou prou  les mêmes arguments ces derniers mois contre le FN, à savoir le procès en incompétence, en illégitimité,  et en inutilité fait aux députés frontistes.  Le député européen EELV  José Bové, samedi dernier en déplacement à Bordeaux, y a été de son petit couplet contre les « populistes », les élus FN qui,  a-t-il martelé faussement, seraient  « absents sur les votes cruciaux », les accusant de n’avoir « rien foutu» au Parlement européen. Une saillie visant peut être à se faire pardonner sa nouvelle récente  déclaration contre la procréation médicalement assistée (PMA) qui a déclenché la fureur de ses amis progressistes. «Que ce soit pour les couples homosexuels ou hétérosexuels, que ce soit sur le végétal, l’animal et a fortiori sur l’humain, je suis contre toute manipulation sur le vivant» a déclaré le député écolo.

     Certes, la cohérence intellectuelle n’étouffe pas José Bové  puisqu’il  reste  membre del’inter-groupe LGBT et qu’il  n’ignore pas ( ?) le combat  mené, entre beaucoup d’autres,  parBruno Gollnisch au Parlement européen pour le respect du vivant

     Jean-Marie Cavada,  député sortant et  vice-président de l’UDI affirmait lui aussi   hier, comme ses amis  de l’UMPS,  lors de l’émission politique France Bleue-Metronews, que les élus patriotes, nationaux, souverainistes n’ont rien à faire dans l’hémicycle. « Pourquoi se faire élire au Parlement européen quand on prône la destruction des institutions européennes ? (…) J’avais déjà posé cette question à Marine Le Pen en 2004. (…) Si c’est pour démolir l’Europe, vous le feriez aussi bien de dehors. À moins que ce ne soit pour être salarié, ce qui est mon sentiment ».

     Attaque bien bête, bien primaire qui évite de parler des  idées portées par le FN et qui révèleun vrai  mépris des Français, pris de nouveau  pour des imbéciles. N’en déplaise à M. Cavada, nos compatriotes savent qu’il n’y a pas de véritable  démocratie  sans élus d’opposition. Et que les  députés du FN ne sont pas, ne seront pas  ceux de  l’UE mais les  élus des citoyens français. A ceux qui affirment, faute d’arguments, que voter FN ne sert à rien, Bruno Gollnisch rappelle  que si les députés patriotes, nationaux, populistes sont nombreux à faire leur entrée au Parlement, ils pourront former un groupe parlementaire.Celui-ci   aura davantage des prérogatives politiques que les députés FN siégeant pour l’instant au nombre des  non inscrits, groupe  qui pourra alors   peser sur les décisions du Parlement Européen.

     Cette  mauvaise foi de MM. Bové et Cavada, mais teintée  d’une hargne antinationale toujours très virulente, nous la retrouvons dans l’entretien publié hier sur le  site du Nouvel Obs  de  Vincent Peillon,  la tête de liste PS-PRG dans la circonscription Sud-Est.   Il  ne s’est pas  contenté d’expliquer, avec un comique assez involontaire, que « le vrai débat, l’enjeu du vote du 25 mai, c’est le choix entre une Europe de droite, celle de Jean-Claude Junker et deJosé Manuel Barroso (…)  où une Europe de gauche, avec Martin Schulz.

     Non, l’ex désastreux ministre de l’Education,  fidèle à sa posture d’idéologue extrémiste desLumières, a tenté de dédouaner le PS de ses échecs en   ressortant  ses formules à l’emporte-pièce.  « Il faut toujours craindre que l’histoire se répète. Nous assistons à une forme de somnambulisme propice à la montée du Front National. La recette de ce parti est toujours la même depuis que l’extrême-droite existe : il s’agit d’attiser les peurs, de désigner des boucs émissaires, de propager la haine de l’autre ».

     « Il n’y a pas de nouveau FN. Ce sont Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch qui sont candidats dans ma région, bref, le très vieux Front National (sic). Et Marine Le Pen reprend leurs thèmes, avec cette obsession de l’immigration, de l’étranger, qui a toujours été le fond de commerce des racistes ».« Mais ce qui est terrible, c’est la complaisance des uns et des autres à ces thèmes. Alors qu’ils ne feront que 20% au plus au plan européen, ce qui est déjà beaucoup trop, qu’ils n’ont aucune chance – et tant mieux – de diriger l’Europe, qu’ils ne proposent aucune solution aux défis de l’avenir.»

     C’est à se demander alors pourquoi, mais ne c’est pas  la moindre  de leur incohérence,  M. Peillon,  ses amis et leurs alliés de revers de la droite bruxelloise,  tiennent un langage trahissant une telle panique si la dynamique nationale n’a aucune chance d’arriver au pouvoir ?

     Dans les faits,  ils savent pertinemment que le FN peut atteindre dimanche prochain   la  masse électorale  critique  démultipliant son pouvoir d’attraction, le  rendant incontournable, lui  permettant d’éliminer du premier tour de la présidentielle  qui le candidat du PS, qui celui de l’UMP, ouvrant ainsi le champ des possibles…

    http://gollnisch.com/2014/05/20/25-mai-masse-critique/