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élections - Page 640

  • Marine Le Pen : « nous sommes un parti de gouvernement »

    Marine Le Pen prédit que le FN sera confirmé demain comme le «premier parti de France » et est convaincue que le record du Front National aux élections européennes sera largement dépassé, créant un « séisme politique » et mettant fin au système de bipartisme qui a fait les beaux jours de l’UMPS.

    En 1989, le FN avait obtenu 11,73 % des suffrages et dix députés. Vingt-cinq ans plus tard, le Front national a gagné 1,6 million d’électeurs entre les présidentielles de 2002 et 2012, et est crédité de 24 % des voix aux élections européennes de ce dimanche. Marine Le Pen affirme déjà : «Nous sommes dans une dynamique et nous allons pouvoir démontrer ce que, dorénavant, chaque élection exprime: nous sommes un parti de gouvernement.»

    http://medias-presse.info/marine-le-pen-nous-sommes-un-parti-de-gouvernement/10422

  • Marine Le Pen : « nous sommes un parti de gouvernement »

    Marine Le Pen prédit que le FN sera confirmé demain comme le «premier parti de France » et est convaincue que le record du Front National aux élections européennes sera largement dépassé, créant un « séisme politique » et mettant fin au système de bipartisme qui a fait les beaux jours de l’UMPS.

    En 1989, le FN avait obtenu 11,73 % des suffrages et dix députés. Vingt-cinq ans plus tard, le Front national a gagné 1,6 million d’électeurs entre les présidentielles de 2002 et 2012, et est crédité de 24 % des voix aux élections européennes de ce dimanche. Marine Le Pen affirme déjà : «Nous sommes dans une dynamique et nous allons pouvoir démontrer ce que, dorénavant, chaque élection exprime: nous sommes un parti de gouvernement.»

    http://medias-presse.info/marine-le-pen-nous-sommes-un-parti-de-gouvernement/10422

  • Européennes : le FN, parti le plus cité sur Twitter

    LE SCAN - Selon une étude, le parti de Marine Le Pen arrive en tête des partis les plus cités sur le réseau social pendant la campagne.
    Quels ont été les partis et les candidats les plus influents sur Twitter pendant la campagne des européennes? Du 19 avril au 19 mai, l'agence image&dialogue, en partenariat avec le site d'information Contexte et le think-tank Rennaissance numérique, a analysé quelque 400.000 tweets concernant les partis et têtes de listes en lice pour le scrutin de dimanche.
    Principal enseignement de cette étude: le Front national est le parti le plus visible sur le réseau social, concentrant à lui seul 22% des citations. Suit l'UMP, avec 15%, le Front de gauche, avec 13%, l'UDI et le Modem, avec 12%, puis le PS et EELV, avec respectivement 11 et 10%.
    Même constat du côté des candidats. Parmi les 11 têtes de liste les plus fréquemment citées, trois sont issues du Front national: Marine Le Pen (32%), Florian Philippot (14%) et Aymeric Chauprade (11%). En seconde position derrière la présidente du FN, les candidas les plus visibles sur Twitter sont Christine Boutin, tête de liste Force Vie, et Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche, ex aequo à 25%. Nadine Morano est citée dans 13% des tweets. La première candidate socialiste est Pervenche Bérès, tête de liste en Ile-de-France. 

    Chateau

    Bien évidemment, impossible d'établir un lien entre la visibilité sur Twitter et le potentiel électoral d'un candidat. Les citations peuvent en effet être aussi bien positives que négatives, et ces données doivent donc être prises avec précaution.
    Plus exhaustive, une étude de l'agence Augure mesure l'influence sur le web des candidats à la Commission en se basant sur trois critères: l'exposition médiatique, la faculté à créer l'opinion et le niveau de participation dans une discussuion en ligne. Le président de Parlement européen Martin Schulz arrive en tête du classement, suivi de l'ex-premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker et du Belge Guy Verhofstadt .

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EupplFyApVLLpoBIAX.shtml

  • 25 % des futurs eurodéputés français prêts à défendre la famille et l’enfant

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "Europe for Family de La Manif Pour Tous estime que 25 % des futurs eurodéputés français défendront la famille et l’enfant lors de la prochaine législature. En effet,220 candidats ont répondu favorablementaux « Principes européens pour la famille et pour l’Enfant ». Parmi eux, on dénombre 34 têtes de listesprovenant tant de grands partis (UMP, FN, DLR) que de collectifs de citoyens (tels Nous Citoyens ou Force Vie). Ces principes concernent notamment l'adoption et le mariage pour les couples homme/femme, la GPA, la PMA pour les couples de même sexe, la liberté d’éducation des parents et l’idéologie du genre.

    Un vote capital pour l’émergence d’une impulsion pro-famille

    La Manif Pour Tous, mouvement citoyen non partisan, rappelle qu’elle ne soutient aucune liste ni aucun candidat. En revanche, dans un esprit citoyen et constructif, elle invite à voter après avoir consulté le siteeuropeforfamily.euafin de connaître les candidats qui ont clairement manifesté leur volonté d’agir en faveur de la famille et de l’enfant au Parlement européen.

  • La franc-maçonnerie se réunit le 28 mai pour « tirer les enseignements du scrutin européen »

    GODF-bilan-élections-européennes-mpi

    La franc-maçonnerie ne perd pas un instant, elle a déjà planifié pour le 28 mai un forum sur les enseignements à tirer du scrutin européen.

    Il s’agira du 1er Forum des Obédiences maçonniques libérales et adogmatiques de l’Union Européenne. Cela se passera rue Cadet au siège du Grand Orient de France.

    Sans être devin, on peut déjà imaginer le discours d’épouvante à propos de la montée des partis « populistes » et « extrémistes » qui n’auront pas manqué de faire un tabac dans plusieurs pays de l’UE.

    ________________________

    Pour mieux connaitre et comprendre la Franc-Maçonnerie, lisez La franc-maçonnerie d´après ses documents secrets de Léon de Poncins.

    A commander sur www.livres-et-idees.com

    http://medias-presse.info/la-franc-maconnerie-se-reunit-le-28-mai-pour-tirer-les-enseignements-du-scrutin-europeen/10310

  • Aux urnes citoyens!

    C’est une confirmation pointée par les instituts et les politologues dans les toutes dernièes enquêtes d’opinion, mais nous n’avions pas besoin qu’elle soit réitérée pour le savoir:  le taux d’abstention sera bien la clé de ce scrutin. Selon un sondage  OpinionWaypour 20 Minutes publié hier sur le site du quotidien gratuit,« l’abstention s’élèverait à 60% en France (dimanche prochain) , en baisse de 3 points par rapport au 17 mai». «Ce regain civique est-il expliqué,  ne profite pas aux deux partis qui arrivent à égalité en tête des intentions de vote avec 21%, l’UMP (-2%) et le FN (-1%). Avec une si faible participation, difficile de dire qui pourra finalement virer en tête». Pour autant analyse Bruno Jeanbart, directeur général d’Opinionway, «plus la participation sera élevée, plus les chances du FN d’arriver premier seront élevées car l’électorat sociologique du FN, plutôt jeune et plutôt CSP - ,est le plus abstentionniste. Tout dépendra de la volonté de l’électorat de Marine Le Pen, le plus eurosceptique, de la placer en tête, s’il pense que ça peut constituer un tournant dans la vie politique française. L’UMP, elle doit se battre avec la démobilisation de ses électeurs, qui souffrent d’un effet post-municipales et peuvent être séduits par une offre électorale plus conséquente. C’est d’ailleurs un des échecs de l’UMP dans cette campagne, dit Bruno Jeanbart, mais l’intervention de Nicolas Sarkozy (sa longue  tribune pro  européiste publié hier dans Le Point et Die Welt, NDLR) peut servir de déclencheur»

    La question est en effet de savoir si les Français oublieront  que Nicolas  Sarkozy a soutenu, accompagné, validé toutes  les  dérives  et les tares de l’Europe de Bruxelles qu’il dénonce aujourd’hui…sans la remettre en question.  Les Français ont-ils compris que  lelangage patriotique tenu aux Français sur le thème Je vous ai compris,  est une   posture habituelle de  l’UMPS avant  les  élections,  pour mener une fois  celles-ci passées  les mêmes politiques mortifères ,  pour  empêcher le FN  d’accéder  au pouvoir?  Français, vous avez la mémoire courte?

    Une autre enquête, Harris Interactive pour  le Parisien -  Aujourd’hui en France   et LCPréalisée cette semaine,  place pour sa part le FN, avec 23% des intentions de vote devant l’UMP (21%) et le PS (16%), le quotidien relevant que «l’annonce des baisses d’impôts pour les ménages les plus modestes la semaine dernière par Manuel Valls n’a visiblement pas eu d’effet positif sur l’électorat. Pas plus que les appels répétés des responsables du PS et de l’UMP à faire barrage au populisme et à l’extrême droite.»

    Mercredi, le site du JDD, a rappelé  avec raison, à la lecture des «intentions de vote exprimées au niveau national via l’eurorolling, publié chaque jour sur le site de Paris Match, que «ces sondages reflètent un état des rapports de force sur l’instant et non une prédictiondes résultats de l’élection. Le niveau de l’abstention, en premier lieu, est la principale inconnue du scrutin».

    Ce qui est pour le coup de l’ordre de la certitude, c’est que le mauvais procés fait au FN dans les tous derniers jours de cette campagne des élections européennesn’aura  certainement pas l’effet escompté sur l’électorat par ses initiateurs. L’ association intitulée Maison des potes, sous-bidule de la coquille vide socialiste  SOS racisme,  a déposé plainte jeudi contre le Front National qui, dans un  guide pratique  à usage des élus municipaux, recommande de prôner la « priorité nationale » pour les familles françaises  dans l’attribution des logements sociaux. Le site du Monde, dans un article mis en ligne hier, indique que la  Maison des Potes, qui a saisi le procureur de Nanterre en charge des dossiers de discriminations, vise dans sa plainte les  personnes qui ont publié  le  petit guide pratique de l’élu municipal FN , paru en septembre 2013 et rendu public à l’automne». «Selon elle,  Commettre une discrimination dans les attributions de logements sociaux en priorisant les Français sur les étrangers est passible de 75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement pour un dépositaire de l’autorité publique, en l’occurrence un élu qui siège dans une commission d’attribution de logement d’un organisme HLM. »

    Si vouloir que ses compatriotes soient prioritaires dans leur propre pays est en effet un délit pour l’UMP, le PS et les autres partis du Système, le microcosme politico-médiatique tente aussi, avec à notre avis la même maladresse, de susciter l’indignation des Français avec les derniers rebondissements de l’affaire Leonarda. En l’espèce, il est reproché au vice-président du FN, Florian Philippot, d’avoir diffusé sur le réseau social une   photo de la désormais célèbre jeune fille Rom, sur laquelle elle    apparaît  faisant  le V de la victoire, sur fond de drapeau européen  et assorti dans une bulle des propos   qu’elle a tenus le 21 mai surFrance Info : «On attend que notre passeport croate soit prêt et on est libre, on peut aller où on veut après.» Tweet qui tire de ceux-ci la conclusion suivante:  Le 25 mai, votez Front National. 

    Dans les faits, l’hebdomadaire Valeurs actuelles qui s’est procuré  une note du service de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Kosovo, explique dans son dernier numéro que  le père de Leonarda a  entrepris des démarches pour changer de nom – une possibilité de changer de patronyme qui est offerte au Kosovo tous les cinq ans!- et acquérir nationalité croate. Un changement de nationalité et de nom dont profiterait  la très vindicative léonarda Dibrani, qui affirme, la Croatie étant membre de l’UE,  qu’elle reviendra «en France un jour ou l’autre», et  qui prendrait ainsi le nom de son père ( «Tahiri») .

    Conscient que tout aveu de faiblesse dans le dossier Rom, incarné symboliquement par le cas de la famille Dibrani-Tahiri, accélèrerait se descente aux enfers dans les urnes, le gouvernement joue la partition de la fermeté. L’Express le rapportait mercredi, «le  ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, répond d’un simple non à cette possibilité» d’un retour de cette famille. «Manuel Valls a lui aussi écarté la possibilité d’un retour en France via un changement de nationalité de la famille. Cette famille, la famille Dibrani -vous savez quelle était ma position lorsque j’étais ministre de l’Intérieur- n’a rien à faire en France, donc elle ne viendra pas en France

    De mâles déclarations qui visent à effacer le souvenir  de l’humiliation subie en octobre dernier par  François Hollande, et à travers lui de  la fonction qu’il incarne si mal,  qui avait choqué les Français . Il avait jugé  habile d’offrir à Leonarda de rentrer en France, mais sans sa famille, ce qui   lui avait  valu un tacle sévère  de la collégienne affirmant avec hauteur vouloir   se réinstaller chez nous  avec tous les siens.  Or, L’express a beau jeu de rappeler que désormais  «ce retour serait légal. En effet,une fois membre de l’Union, la famille de Leonarda pourrait venir en France pour 90 jours maximum, la Croatie n’étant pas membre (pas encore, NDLR) de Schengen».

    Ce nouveau développement de l’affaire Leonarda peut paraître  anecdotique  au regard du laxisme délirant , plus général, dans la gestion des flux migratoires, notamment non européens. Une tiers-mondisation de notre pays que les   contribuables  français,  impitoyablement étranglés,  matraqués ,  payent également au   prix fort. Cet immigrationnisme teinté de pseudo-justifiications économiques et droit-de-l’hommistesillustre parfaitement le double langage des partis d’un  Systéme débile (au sens étymologique du terme)  qui s’est débarassé, par idéologie et/ou lâche soulagement des instruments du pouvoir garanrtissant la préservation de  nos libertés, de notre  souveraineté, de notre identité.

    Ce déclin, Bruno Gollnisch le réaffirme, n’est pas une fatalité, un coup d’arrêt, avant la nécessaire reconquête,  peut lui être porté dés dimanche prochain.  Pour la France et les Français d’abord, l’Europe des nations libres, aux urnes citoyens! 

    http://gollnisch.com/2014/05/23/aux-urnes-citoyens-2/

  • Une bonne nouvelle : Fillon laisse entendre que l’UMP pourrait ne pas survivre à l’affaire Bygmalion

    LE SCAN - « Il y a une famille politique qui préexistait à l’UMP, et qui continuera de s’exprimer », a déclaré l’ancien premier ministre. Il souhaite construire « un projet de rupture » qui« n’est aujourd’hui porté par personne ». 

    Invité jeudi matin sur iTélé par Bruce Toussaint à choisir une chanson de Charles Aznavour reflétant son état d’esprit à l’occasion des 90 ans du chanteur, François Fillon désigne sans hésiter Non, je n’ai rien oublié .

    Effectivement, l’ancien concurrent de Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP semble nourrir un vif ressentiment contre le maire de Meaux. Il estime avoir anticipé les dérives révélées par l’affaire Bygmalion : « Cela correspond à des inquiétudes et des craintes que j’avais moi-même formulées. C’est désormais devant la justice. J’espère que la justice va faire son travail pour que notre famille politique retrouve sa sérénité ». [...]

    La suite sur Le Figaro

     
  • Sarkozy critique l'UE qu'il a construite avec le Traité de Lisbonne

    Nicolas Sarkozy, qui a violé le "non" du peuple français au traité constitutionnel européen, arrive dans la campagne sur les élections européennes, tel un chien dans un jeu de quilles, face à une UMP qui ne sait pas quoi penser de l'UE, tiraillée entre l'européiste Lamassoure et le souverainiste Guaino. Valeurs Actuelles révèle la stratégie de l'ancien président, qui aurait déclaré :

    « Peu importe ce que dit l’UMP sur l’Europe. La question n’est pas de savoir s’il faut plus d’Europe ou moins d’Europe, la question est de savoir quelle Europe nous voulons. Quand j’ai présidé l’Union européenne, en 2008, les Français n’étaient pas « eurosceptiques ». Aujourd’hui la question est de savoir quelle Europe leur proposer. » [...]

    « Il faut continuer dans la veine de ma campagne de 2012. Vous vous souvenez du discours de Villepinte ? (le discours de Villepinte, prononcé le 11 mars 2012, au début de sa campagne présidentielle, promettait que la France pourrait remettre en cause les accords de Schengen si l’Union européenne ne luttait pas efficacement contre l’immigration clandestine, NDLR). C’était un magnifique discours. Tout y était. Aujourd’hui, il faut proposer une autre Europe aux Français. Sur l’immigration, ce n’est plus possible. » C’est là la déclinaison du thème du « périmètre » de l’Union européenne, sur lequel Sarkozy n’hésite pas à se montrer critique. [...]

    La question du leadership, aussi, inquiète l’ex chef de l’Etat, accusant ceux qui refusent le leadership en Europe (comprendre François Hollande) d’avoir « peur d’assumer leur responsabilités ». Même charge contre cette Europe qui détient « trop de compétences »incapable de se faire adopter par les citoyens de l’Union européenne. Son credo : plus d’ « intégration monétaire » dans la zone Euro, qu’il se félicite encore d’avoir sauvée en 2008, et moins d’intégration dans le périmètre de la zone de libre circulation qui comprend les 28 pays membres.

    [...] « Quand je reviendrai, je reviendrai avec un discours sans ambiguïté sur le sujet. Je reviendrai en proposant un Schengen 2, sans les défauts de la zone de libre circulation, plus efficace en termes de lutte contre l’immigration clandestine. Vous verrez, quand je proposerai ça, Marine Le Pen dégonflera instantanément. »"

    Belles promesses. A ceci près que pour réaliser ce programme, il est nécessaire de remettre en cause le Traité de Lisbonne, que Nicolas Sarkozy a fait adopter de force.

    Michel Janva

  • Sarkozy critique l'UE qu'il a construite avec le Traité de Lisbonne

    Nicolas Sarkozy, qui a violé le "non" du peuple français au traité constitutionnel européen, arrive dans la campagne sur les élections européennes, tel un chien dans un jeu de quilles, face à une UMP qui ne sait pas quoi penser de l'UE, tiraillée entre l'européiste Lamassoure et le souverainiste Guaino. Valeurs Actuelles révèle la stratégie de l'ancien président, qui aurait déclaré :

    « Peu importe ce que dit l’UMP sur l’Europe. La question n’est pas de savoir s’il faut plus d’Europe ou moins d’Europe, la question est de savoir quelle Europe nous voulons. Quand j’ai présidé l’Union européenne, en 2008, les Français n’étaient pas « eurosceptiques ». Aujourd’hui la question est de savoir quelle Europe leur proposer. » [...]

    « Il faut continuer dans la veine de ma campagne de 2012. Vous vous souvenez du discours de Villepinte ? (le discours de Villepinte, prononcé le 11 mars 2012, au début de sa campagne présidentielle, promettait que la France pourrait remettre en cause les accords de Schengen si l’Union européenne ne luttait pas efficacement contre l’immigration clandestine, NDLR). C’était un magnifique discours. Tout y était. Aujourd’hui, il faut proposer une autre Europe aux Français. Sur l’immigration, ce n’est plus possible. » C’est là la déclinaison du thème du « périmètre » de l’Union européenne, sur lequel Sarkozy n’hésite pas à se montrer critique. [...]

    La question du leadership, aussi, inquiète l’ex chef de l’Etat, accusant ceux qui refusent le leadership en Europe (comprendre François Hollande) d’avoir « peur d’assumer leur responsabilités ». Même charge contre cette Europe qui détient « trop de compétences »incapable de se faire adopter par les citoyens de l’Union européenne. Son credo : plus d’ « intégration monétaire » dans la zone Euro, qu’il se félicite encore d’avoir sauvée en 2008, et moins d’intégration dans le périmètre de la zone de libre circulation qui comprend les 28 pays membres.

    [...] « Quand je reviendrai, je reviendrai avec un discours sans ambiguïté sur le sujet. Je reviendrai en proposant un Schengen 2, sans les défauts de la zone de libre circulation, plus efficace en termes de lutte contre l’immigration clandestine. Vous verrez, quand je proposerai ça, Marine Le Pen dégonflera instantanément. »"

    Belles promesses. A ceci près que pour réaliser ce programme, il est nécessaire de remettre en cause le Traité de Lisbonne, que Nicolas Sarkozy a fait adopter de force.

    Michel Janva