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35 ans de promesses d'Europe sociale en bref
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Clarification du débat : Attali vole au secours de l’UMPS
Le Monde le rappelait sur son site, il apparaît à quelques jours du scrutin des élections européennes que seule l’abstention pourrait freiner, voire enrayer la dynamique électorale en faveur du FN, le séisme politique que constituerait l’arrivée en tête de l’opposition nationale au soir du 25 mai, prédit par toute une série de sondages ces derniers jours. «L’ennemi principal du Front National reste bel et bien l’abstention. Contrairement à une affirmation devenue lieu commun, l’abstention ne profite pas au FN. Le scrutin européen – où les Français votent peu – n’a jamais été le plus favorable au FN. Son meilleur score avoisine les 11 % des suffrages. L’une des raisons de ce phénomène est que l’électorat frontiste, eurosceptique, voire europhobe, se désintéresse de ces élections ». A tort nous l’avons dit, selon l’adage bien connu que martèle Bruno Gollnisch au cours de cette campagne : « qui ne dit mot consent » !
Marine Le Pen rappelle le site du quotidien, « ne ménage en tout cas pas ses efforts pour convaincre les Français de venir voter en faveur de ses listes, en présentant le vote FN comme une sorte de vote cocktail Molotov , seul à même de changer radicalement les choses ». Et si «l’éventualité d’arriver derrière le FN ouvrirait une crise à l’UMP et déstabiliserait son président, Jean-François Copé », «ce score forcera le gouvernement à réagir. La seule solution sera la dissolution (de l’assemblée nationale, NDLR) », a-t-elle martelé le 1er mai. (…). «Le seul vote qui fait peur à François Hollande est le vote Front National. C’est le seul vote qui dérange. Hollande se moque de celui de l’UMP ».
UMP qui même en Ile-de-France, selon un sondage Ifop pour iTélé et Sud Radio publié mardi, à prendre avec les précautions d’usage, ne ferait pas le plein des voix, créditée de 21% mais talonnée de très prés par la liste frontiste conduite par Aymeric Chauprade (20%) qui réaliserait une percée historique. Au-delà des grandes qualités de la tête de liste francilienne du FN, l’ultra fédéralisme européiste d’Alain Lamassoure n’est peut être pas pour rien dans ce rejet d’une UMP éclaboussée par le scandale de l’affaire Bygmalion. Ainsi au niveau national Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop, expliquait au HuffPost « que 25% des électeurs de la liste UMP en 2009 voteraient cette fois pour le FN.»
M. Lamassoure ne s’en tirera pas par ses mensonges et ses pirouettes habituels. Il affirmait ces dernières heures que « détruire l’Europe c’est le slogan du Front National, c’est évidemment ce qu’on espère à Pékin, à Washington, à Moscou (sic) et qu’il était « fier d’être l’ennemi public numéro 1 pour Marine Le Pen ». Ce très atlantiste candidat UMP expliquant avec un culot assez phénoménal que les projets comme « Airbus, Ariane Espace », «Galileo», défendus par le FN et exemples de coopérations interétatiques réussies ne devant rien aux dérives supranationales bruxelloises, étaient en fait de beaux bébés enfantés par les euromondialistes de l’UE !
Sur la même longueur d’onde, Manuel Valls tenait mardi soir un Meeting anti-FN dans son « fief » d’Evry, avec comme objectif rapporte le site de TF1, de « limiter l’humiliation pour le PS, après la claque des municipales », tandis que « Jean-François Copé multiplie, lui aussi, les déplacements. En coulisses, les deux partis de gouvernement s’inquiètent réellement du possible score très élevé du parti de Marine Le Pen». Comme ce fut le cas en 2005 pour dissuader les Français de voter NON au referendum sur la constitution européenne, cet article agite les mêmes arguments anxiogènes. « La France est-il écrit, pourrait devenir une sorte de mouton noir de l’UE en étant le seul grand pays membre à voir un parti d’extrême droite, anti-européen et partisan de l’abandon de l’euro arriver en tête . Si le FN arrive en tête, cela changera le regard de nos partenaires européen sur la France, souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop».
Devant les militants socialistes, associatifs et les permanents rameutés pour l’occasion, le Premier ministre n’a pas expliqué hier qu’au 30 milliards d’euros d’augmentation d’impôts qui ont frappé nos compatriotes sous le gouvernement UMP, le PS a réussi l’exploit d’en créer autant en deux ans, soit plus de 60 milliards d’impôts supplémentaires cette dernière décennie. Bref, qu’avec la baisse des impôts pour 1,8 million de contribuables, pour un montant d’1 milliard d’euros, claironné par M. Valls, il reste toujours 59 milliards d’augmentation de la fiscalité écrasant contribuables et entreprises …
Non, Valls l’enfumeur a fait dans le lyrisme de pacotille et les préoccupations boutiquières en clamant que « Comme citoyen, socialiste, patriote (sic), (il se) refuse autant à voir l’extrême droite, en France, en tête d’un scrutin. » Un son de cloche qui est répercuté par tous les acteurs du microcosme et ses idiots utiles, de l’extrême gauche prônant des Etats-Unis socialistes d’Europe et même du monde (Nathalie Arthaud), aux grandes figures assumant franchement leur prosélytisme européiste comme marche-pied d’une gouvernance mondiale.
C’est notamment le cas du plagiaire Jacques Attali, successivement conseiller de François Mitterrand, Nicolas Sarkozy et François Hollande. En avance sur les craintes exprimées désormais à haute-voix par ses amis de l’UMPS, M Attali déclarait le 7 octobre dernier sur Itélé qu’ « il faut objectivement constater qu’aujourd’hui, le FN est le premier parti de France » et qu’une accession au pouvoir du FN serait « un désastre pour la France»!
Avant-hier sur le blog de l’Express, Jacques Attali a exhorté les électeurs à ne pas voter FN : « Votez n’importe quoi d’autre s’il vous plaît (sic). Blanc même. Mais épargnez au pays la honte d’avoir tourné le dos à toutes les valeurs qui font sa grandeur » (sic).
Le grand gourou Attali utilise ici une rhétorique mille fois répétée selon laquelle l’immigration est une chance pour la France, l’abandon de l’euro un cataclysme auprès duquel les sept plaies d’Egypte feraient figure d’aimable plaisanterie, que seule une « audacieuse politique de l’intégration, une avancée fédérale en Europe » serait la solution à nos maux actuels (!!!), que les politiques bruxelloises de l’UMP et du PS sont différentes…
Jacques Attali s’est aussi échiné à peindre le noyau dur des électeurs frontistes et marinistes comme des « nostalgiques de la collaboration », des « antisémites patentés », des « antimusulmans déclarés », des pauvres gens « qui ne supportent pas de croiser un noir ou un jaune dans un hôpital ou dans une maternité ». A ceux-là, ajoute-t-il « je dis seulement que je les plains de ne pas connaître les joies de la découverte de la différence, le plaisir d’apprendre de cultures autres que la leur. Je suis même heureux qu’ils existent, parce qu’ils rappellent à ceux qui voudraient l’oublier que le Front National reste un parti accueillant avec sympathie tous les racistes et tous les ennemis de la démocratie ». N’en jetez plus…
Si les fantasmes malsains et les caricatures pathétiques d’Attali ne bernent plus grand monde, il est heureux pour la clarification du débat que ce dernier vole au secours de l’UMPS. Il est sain que le modèle planétarien défendu par ce dernier soit porté à la connaissance des Français car il éclaire sur les véritables raisons de la diabolisation de l’opposition nationale, populaire et sociale.
Il est ainsi emblématique que le PS et l’UMP utilisent les services d’un homme qui affirme qu’ « il convient désormais d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse ». Sachant, précise-t-il, que ne sont visées que les fêtes chrétiennes puisque il prône l’introduction « d’autres jours fériés comme Kippour ou l’Aïd» …
« Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs ( fête des enfants pour Noël et «fête de la liberté pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses », que les consommateurs-citoyens de passage dans l’hôtel France « pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama)… »
Alors oui, affirme Bruno Gollnisch, le 25 mai, les Français devront aussi choisir entre lemodèle Attali-UMPS et le modèle national , enraciné défendu par les patriotes. Deuxvisions du monde radicalement inconciliables!
http://gollnisch.com/2014/05/21/clarification-du-debat-attali-vole-au-secours-lumps/
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Le grand débat des Européennes Sud-Est
Remplaçant Jean-Marie Le Pen qui avait ce mardi soir son dernier grand meeting de campagne prévu de longue date, Bruno Gollnisch participait à un grand débat sur France 3 avec la plupart des têtes de liste de la circonscription Sud-Est.
Le grand débat des Européennes Sud-est par france3rhonealpes -
François Hollande, moins bon président de la Ve République…
78 % des Français interrogés ne feraient pas confiance à François Hollande (TNS-SOFRES, mai 2014). Selon un sondage BVA-Le Parisien-Aujourd’hui en France (18 mai), le locataire de l’Élysée est jugé « meilleur président de la Ve République par moins de 0,5 % des Français et même par seulement 1 % des sympathisants de gauche ». Certes, comme le disait le regretté Philippe Séguin, « les sondages sont à la démocratie ce que l’amour vénal est à la romance ». Mais l’on sait bien que la cupidité peut parfois s’arranger avec Cupidon. Aussi doit-on concéder que cet échantillonnage d’une opinion aussi volatile que l’éther représente, même furtivement, son humeur du moment.
Que l’actuel gouverneur de la province France détienne le record du président le plus impopulaire de la Ve République ne saurait, pour autant, diminuer la responsabilité évidente du corps électoral qui l’a porté là où il est, un certain
6 mai 2012. O tempora, o mores ! Les Français seraient donc à ce point mécontents de celui que nombre d’enquêtes d’opinion considèrent comme incapable de gouverner et dont la cote de popularité est inversement proportionnelle à l’augmentation des chiffres du chômage.
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Cambadélis - Marine Le Pen : face à face sur l'Europe
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UMP : le député Lionel Tardy prédit l’éclatement du parti en juin
Pour le député de Haute-Savoie, proche de François Fillon, l’UMP ne survivra pas aux élections européennes et à l’affaire Bygmalion. Il réclame la démission de Jean-François Copé.
Nouvelle attaque du franc-tireur de la droite, Lionel Tardy. Dans un entretien accordé au nouveau site d’information Hexagones, le député UMP de Haute-Savoie tacle une fois de plus le président de l’UMP, Jean-François Copé. Le filloniste, qui avait tweeté « tout le monde savait » lorsque l’affaire Bygmalion a éclaté dans Le Point, persiste et signe.
Alors que le journal Libération a fait jeudi de nouvelles révélations, aussitôt dénoncées par Jean-François Copé, Lionel Tardy estime que « C’était si prévisible, depuis le temps que ça traînait », s’étonnant que « personne ne reconnaisse qu’on se posait des questions au sein de l’UMP ». « Si on prend les factures, il y a de quoi s’interroger », ajoute le député, qui face au refus de lui procurer un accès aux comptes du parti, ne versera pas sa cotisation annuelle de 3000 euros au parti.
Lionel Tardy réclame donc la tête de Jean François Copé : « je crois qu’il faudra passer par d’autres équipes, d’autres personnes. Copé n’a plus rien à faire à la tête de l’UMP. Entre les histoires sur l’élection à la présidence du parti et l’affaire Bygmalion, c’est une personne qui nous cause énormément de tort », explique--il.
« Je pense avant tout à tous nos militants et élus qui sont au travail, qui tractent et organisent des réunions dans la perspective des élections européennes, et qui légitimement s’interrogent sur le fonctionnement de leur parti », souligne-t-il. Difficile à avaler, en effet, pour les militants de l’UMP qui avaient déjà dû verser 11 millions d’euros lors de l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy .
« Tout le monde ferme sa gueule »
Lionel Tardy s’en prend également aux autres membres de l’UMP qui se sont rangés derrière leur chef. « Voilà, tout le monde ferme sa gueule », déclare-t-il virulent, avant de fustiger Nadine Morano et Roger Karoutchi envoyés en mission commandée pour Copé sur les plateaux télé. « Associer l’UMP aux frasques de Copé, je ne suis pas d’accord. Il y a des gens très bien à l’UMP, des gens qui font bien leur job, donc ils n’ont pas à être salis par un président qui se permet tout et n’importe quoi. Rien que pour ça, il aurait dû être remercié. »
Lionel Tardy va plus loin encore en prédisant l’éclatement de l’UMP en juin prochain. Le parti, issu de la fusion en 2002 du RPR, Démocratie Libérale ainsi que les deux tiers de l’UDF, ne survivra pas aux nombreuses affaires et aux élections européennes, estime-t-il. « Je pense qu’au mois de juin, l’UMP n’existera plus. (...) En juin vont se lancer les primaires et l’UMP deviendra une coquille vide. Chaque candidat va créer son micro parti pour avoir des financements et ils demanderont tous aux militants de donner leurs sous directement à leurs écuries plutôt qu’à l’UMP. »
La candidature de Morano ne fait pas l’unanimité
Il est vrai que le climat actuel à l’UMP est délétère, entre le duel Fillon-Copé et les dissensions sur la question européenne. Après Henri Guaino qui a annoncé qu’il ne voterait pas pour le candidat UMP en Ile de France Alain Lamassoure, deux députés UMP déclarent à leur tour qu’elles ne voteront pas pour leur famille politique. Celeste Lett , député-maire de Sarreguemines, et la députée de Moselle Marie-Jo Zimmermann ne voteront pas pour Nadine Morano, candidate UMP pour la région Grand-Est aux européennes, mais pour sa rivale de l’UDI Nathalie Griesbeck le 25 mai prochain. L’UMP apparaît plus que jamais profondément divisé.
source : Les Echos :: lien
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25 mai, masse critique ?
Si seulement le Parlement européen était peuplé que de gens bien nés, de députés européistes, de droite, de gauche, d’extrême gauche, du centre, peu importe, mais d’élus ne remettant pas en cause la sacro sainte doctrine cosmopolite libérale-libertaire ! Tel est le fond de la pensée des membres de la caste mondialiste, qui l’avouent plus ou moins implicitement. UMP, Front de Gauche, UDI-Modem, PS, EELV…: les partis du Système utilisent toujours peu ou prou les mêmes arguments ces derniers mois contre le FN, à savoir le procès en incompétence, en illégitimité, et en inutilité fait aux députés frontistes. Le député européen EELV José Bové, samedi dernier en déplacement à Bordeaux, y a été de son petit couplet contre les « populistes », les élus FN qui, a-t-il martelé faussement, seraient « absents sur les votes cruciaux », les accusant de n’avoir « rien foutu» au Parlement européen. Une saillie visant peut être à se faire pardonner sa nouvelle récente déclaration contre la procréation médicalement assistée (PMA) qui a déclenché la fureur de ses amis progressistes. «Que ce soit pour les couples homosexuels ou hétérosexuels, que ce soit sur le végétal, l’animal et a fortiori sur l’humain, je suis contre toute manipulation sur le vivant» a déclaré le député écolo.
Certes, la cohérence intellectuelle n’étouffe pas José Bové puisqu’il reste membre del’inter-groupe LGBT et qu’il n’ignore pas ( ?) le combat mené, entre beaucoup d’autres, parBruno Gollnisch au Parlement européen pour le respect du vivant…
Jean-Marie Cavada, député sortant et vice-président de l’UDI affirmait lui aussi hier, comme ses amis de l’UMPS, lors de l’émission politique France Bleue-Metronews, que les élus patriotes, nationaux, souverainistes n’ont rien à faire dans l’hémicycle. « Pourquoi se faire élire au Parlement européen quand on prône la destruction des institutions européennes ? (…) J’avais déjà posé cette question à Marine Le Pen en 2004. (…) Si c’est pour démolir l’Europe, vous le feriez aussi bien de dehors. À moins que ce ne soit pour être salarié, ce qui est mon sentiment ».
Attaque bien bête, bien primaire qui évite de parler des idées portées par le FN et qui révèleun vrai mépris des Français, pris de nouveau pour des imbéciles. N’en déplaise à M. Cavada, nos compatriotes savent qu’il n’y a pas de véritable démocratie sans élus d’opposition. Et que les députés du FN ne sont pas, ne seront pas ceux de l’UE mais les élus des citoyens français. A ceux qui affirment, faute d’arguments, que voter FN ne sert à rien, Bruno Gollnisch rappelle que si les députés patriotes, nationaux, populistes sont nombreux à faire leur entrée au Parlement, ils pourront former un groupe parlementaire.Celui-ci aura davantage des prérogatives politiques que les députés FN siégeant pour l’instant au nombre des non inscrits, groupe qui pourra alors peser sur les décisions du Parlement Européen.
Cette mauvaise foi de MM. Bové et Cavada, mais teintée d’une hargne antinationale toujours très virulente, nous la retrouvons dans l’entretien publié hier sur le site du Nouvel Obs de Vincent Peillon, la tête de liste PS-PRG dans la circonscription Sud-Est. Il ne s’est pas contenté d’expliquer, avec un comique assez involontaire, que « le vrai débat, l’enjeu du vote du 25 mai, c’est le choix entre une Europe de droite, celle de Jean-Claude Junker et deJosé Manuel Barroso (…) où une Europe de gauche, avec Martin Schulz.
Non, l’ex désastreux ministre de l’Education, fidèle à sa posture d’idéologue extrémiste desLumières, a tenté de dédouaner le PS de ses échecs en ressortant ses formules à l’emporte-pièce. « Il faut toujours craindre que l’histoire se répète. Nous assistons à une forme de somnambulisme propice à la montée du Front National. La recette de ce parti est toujours la même depuis que l’extrême-droite existe : il s’agit d’attiser les peurs, de désigner des boucs émissaires, de propager la haine de l’autre ».
« Il n’y a pas de nouveau FN. Ce sont Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch qui sont candidats dans ma région, bref, le très vieux Front National (sic). Et Marine Le Pen reprend leurs thèmes, avec cette obsession de l’immigration, de l’étranger, qui a toujours été le fond de commerce des racistes ».« Mais ce qui est terrible, c’est la complaisance des uns et des autres à ces thèmes. Alors qu’ils ne feront que 20% au plus au plan européen, ce qui est déjà beaucoup trop, qu’ils n’ont aucune chance – et tant mieux – de diriger l’Europe, qu’ils ne proposent aucune solution aux défis de l’avenir.»
C’est à se demander alors pourquoi, mais ne c’est pas la moindre de leur incohérence, M. Peillon, ses amis et leurs alliés de revers de la droite bruxelloise, tiennent un langage trahissant une telle panique si la dynamique nationale n’a aucune chance d’arriver au pouvoir ?
Dans les faits, ils savent pertinemment que le FN peut atteindre dimanche prochain la masse électorale critique démultipliant son pouvoir d’attraction, le rendant incontournable, lui permettant d’éliminer du premier tour de la présidentielle qui le candidat du PS, qui celui de l’UMP, ouvrant ainsi le champ des possibles…
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Jean-Claude Martinez : "La finalité de la politique : la vie"
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Européennes : Yves Daoudal votera FN
"Attendu que
- Je suis en profond désaccord avec ce qu’est devenu le Front national.
- Le Parlement européen ne sert à rien (sinon d’être un alibi démocratique), puisqu’il n’est qu’une chambre d’enregistrement de ce qui est décidé par la Commission européenne.
- Le Front national paraît s’être installé en tête dans les sondages (comme l’Ukip au Royaume Uni).
- Il ne sert à rien d’essayer d’élire des eurodéputés spécifiquement favorables à la vie et à la famille, puisque ce sont des sujets qui ne sont pas du ressort de l’UE, et que pour s’opposer aux obsessionnelles résolutions de la culture de mort il suffit d’eurodéputés… d’opposition.
Je décide de voter Front national. Afin de contribuer à ce que le Front national arrive effectivement en tête. Rien que pour jouir du spectacle que cela provoquera dans le monde politico-médiatique. Et en espérant qu’un afflux d’eurodéputés qui se disent hostiles à l’UE puisse enfin mettre vraiment le bazar dans ces hémicycles de rentiers de la politique politicienne de Strasbourg et Bruxelles."
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Aube Dorée a obtenu 16 % des voix à Athènes !
Grèce – A quelques jours des élections européennes, peu de médias français ont évoqué la nouvelle percée du parti nationaliste Aube Dorée aux élections locales grecques de dimanche dernier.
IIlias Kasidiaris, porte-parole d’Aube Dorée, a obtenu plus de 16 % des voix dimanche, pour la mairie d’Athènes, tandis que le candidat du parti pour le poste de gouverneur de la région de l’Attique obtenait plus de 11 %.
En Thessalonique, la deuxième ville de la Grèce, le candidat d’Aube Dorée a obtenu près de 8 %, selon les résultats des élections publiés lundi.
Même si aucun des candidats d’Aube dorée n’a réussi à passer le cap du second tour du scrutin qui aura lieu dimanche prochain, ces résultats sont un exploit compte-tenu de la diabolisation permanente dont ils sont l’objet et témoignent que de plus en plus d’électeurs s’affranchissent de la moindre notion de politiquement correct. Aube Dorée devrait dimanche prochain rassembler entre 7 et 10 % des voix aux élections européennes, ce qui leur permettra d’entrer au parlement européen !
http://medias-presse.info/aube-doree-a-obtenu-16-des-voix-a-athenes/10143