
Conscient que les électeurs de droite ne veulent pas de nouvelles divisions après déjà deux défaites consécutives à la présidentielle, Laurent Wauquiez fait aussi un calcul. Il pense redevenir incontournable, que Valérie Pécresse l’emporte ou pas.
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Conscient que les électeurs de droite ne veulent pas de nouvelles divisions après déjà deux défaites consécutives à la présidentielle, Laurent Wauquiez fait aussi un calcul. Il pense redevenir incontournable, que Valérie Pécresse l’emporte ou pas.
Par Michel Geoffroy, auteur de : Le Crépuscule des Lumières, Immigration de masse. L’assimilation impossible, La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ Cette présidentielle 2022 s’annonce complexe à pronostiquer. Si beaucoup redoutent la répétition du scénario de la précédente élection, Michel Geoffroy considère que cette échéance électorale sera totalement novatrice.
Polémia
Le scénario de la réélection d’Emmanuel Macron reposait sur un « remake » de celui de 2017, que les médias ont cherché à imposer :
Toutefois ce scénario a peu de chances de s’imposer pour trois raisons.
Une femme présidente de la République en Hongrie ? Cela est plus que probable. Katalin Novák, ministre de la Famille, vient d’être citée pour ce poste et sera très certainement investie par le Parlement hongrois pour devenir la première femme occupant cette fonction. Une bonne nouvelle pour la cause des femmes et un modèle à suivre, me direz-vous ? Cela dépend pour qui.
Dire que certains, des spécialistes la plupart du temps, nous annonçaient doctement que la campagne présidentielle de 2022 serait insipide puisque tout était joué quasiment !
L’incertitude est venue faire exploser ces convictions qui résumaient l’opinion autant qu’ils la fabriquaient.
La droitisation, un constat dont on fait une tare, monte ; mais quel scandale que cette société qui ose s’affranchir d’idéologies “progressistes” à ne jamais remettre en cause !
Valérie Pécresse se cherche, mais peine à se trouver.
Cherche à se démarquer d’Éric Zemmour tout en tentant de capter les voix ayant permis à Éric Ciotti de sortir vainqueur du premier tour de la primaire des Républicains. Bref, cherche à exister.
Longuement interrogé dans Valeurs Actuelles, Eric Zemmour déclare :
Je crois que nous vivons un moment particulier de notre histoire. Notamment pour ma génération, qui a connu une gauche triomphante qui dominait outrageusement l’espace politique et idéologique français. Nous vivons la fin de la gauche. Cela ne signifie pas qu’elle n’est plus nuisible. Cela ne signifie pas qu’elle n’exerce pas encore son magistère dans les médias, les universités, à l’école, au cinéma, dans le monde de la culture.
Monsieur le président de la République, cher groupe LREM à l’Assemblée nationale, vous devez rétablir l’exercice de la démocratie en France en modifiant la règle des 500 signatures. Cette règle est en train de transformer la future élection présidentielle en farce. Si rien n’est fait, les électeurs pourraient se trouver, le 10 avril prochain, face à quatre bulletins : ceux d’Anne Hidalgo, d’Emmanuel Macron, de Valérie Pécresse et du communiste Fabien Roussel, laissant politiquement orphelin… un Français sur deux !
L'apparition soudaine de l'hypothèse Taubira pourrait faire rire, ou, suivant l'humeur, pleurer sur la tombe des idéaux de la vieille gauche française. On saura bientôt, si la rumeur prend corps, si une forme d'unité se dessine autour de ce personnage et de sa candidature présidentielle, le scénario qu'elle camoufle.
N'écartons pas l'idée que le désastre annoncé de l'opération Hidalgo ait suscité une démarche de substitution. Le parti socialiste dispose encore d'une très forte implantation locale. Il ne saurait être question pour lui de se retrouver à un niveau plus bas encore que celui atteint par Benoît Hamon en 2017. Pas question non plus de laisser poser le problème de la légitimité même de l'équipe actuellement gestionnaire de la Ville de Paris.
Selon Mediapart :
Lors des élections régionales et départementales, les candidatures de Renaud Muselier (ex-LR) et de Michel Bonnus (LR) ont réuni dans un bureau de vote toulonnais plus de 85 % des suffrages au second tour. Au cours d’une enquête de plusieurs mois, Mediapart a rencontré des habitants qui, d’après les registres électoraux, ont voté. Mais qui nous expliquent, éléments de preuves à l’appui, ne s’être jamais rendus aux urnes. Renaud Muselier dit tout ignorer de l’affaire. Michel Bonnus et le maire de Toulon Hubert Falco ne nous ont pas répondu.
Il s’agit du bureau 37, le plus important du quartier de la Beaucaire à Toulon, avec plus de mille inscrits. Selon les résultats officiels des élections des 20 et 27 juin 2021, le taux d’abstention du bureau 37 a oscillé entre 66 et 72 %. La liste conduite aux régionales par Renaud Muselier y a réalisé un score exceptionnel, en réunissant 71 % des voix au premier tour, puis 85 % au second. Quant au sénateur Bonnus, il a recueilli 76 % des suffrages exprimés au premier tour, puis 87 % au second. Belle performance…
https://www.lesalonbeige.fr/magouilles-de-faux-electeurs-lr-a-toulon/