Il est considéré comme le faiseur médiatique de Trump. Au-delà, il est le théoricien de l’arrivée au pouvoir des populistes partout dans le monde. Et l’Europe et la France l’intéressent particulièrement. Autant dire qu’il est aussi sulfureux et infréquentable que ceux qui osent occuper ce créneau. D’ailleurs, il a été inculpé, vendredi, « d’outrage au Congrès » par le ministre de la Justice américain pour avoir refusé de coopérer avec la commission d’enquête parlementaire en charge de l’assaut contre le Capitole, en janvier dernier. Cela ne l’empêche pas de continuer à délivrer ses analyses. De passage à Paris, il a répondu aux questions du Parisien. Au moment où Zemmour et Marine Le Pen sont entrés en concurrence pour représenter le courant populo-patriote, elles n’en sont que plus attendues.
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Zemmour, Macron, Le Pen : l’analyse décapante de Steve Bannon
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Le Rassemblement national a-t-il sa part de responsabilité dans l’émergence d’Éric Zemmour ?
La question est posée par Nicolas Boutin à Stéphane Ravier dans Valeurs Actuelles. Réponse :
Il a le verbe haut, le verbe dur, c’était le nôtre il n’y a pas si longtemps. C’est toujours le mien. On a peut-être cru qu’il était moins nécessaire d’insister sur des sujets comme l’immigration ou le “grand remplacement”. Marine n’utilise pas cette formule mais ne m’a jamais blâmé pour autant. Ne plus l’employer, c’est laisser une sorte de vide, dans lequel Éric Zemmour s’est engouffré. Ces formules chocs, le RN ne les utilise plus, se disant que les Français savent. Certes, on parle moins d’immigration, mais on en parle quand même ! Le volet économique et social est aussi un sujet de préoccupation pour les Français. Chaque jour, ils se demandent s’ils pourront remplir leur Caddie ou le réservoir de leur voiture.
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Marine Le Pen supprimera le passe sanitaire si elle est élue à l’Elysée
Marine Le Pen a réagi sur France Info à la décision de l’Autriche de confiner les non-vaccinés. La candidate du Rassemblement national supprimera, quoi qu’il arrive, le passe sanitaire si elle est élue à la présidence de la République en mai prochain. Elle a pris cet engagement sur France Info ce lundi 15 novembre.
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Pour l’élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron choisit son terrain :
Ce ne sera pas la France dont il se soucie comme d’une guigne mais… l’Union européenne qui, pour nous, n’est rien d’autre qu’une calamité !
Et pourtant, ce choix repose déjà sur une imposture, la vraie-fausse présidence de l’union par la France à partir du 1er janvier 2022. Car de quoi s’agit-il ?
Le président français qui , dans son discours aux Français du mardi 9 novembre 2021, devait faire le point sur la situation sanitaire de notre pays, a en réalité surtout a mis en avant la future «
présidence française de l’Union européenne
« , du 1er janvier 2022 au 1er juillet de la même année. Affirmant qu’il souhaite uneentente européenne pour apporter un relais et une force de frappe
à trois objectifs affichés :mieux protéger nos frontières
,mieux réguler les géants du numérique
,bâtir une stratégie crédible de réduction de nos émissions de CO2
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Les cadres LR qui apportent leur soutien à Éric Zemmour sont les dindons de la farce
J’assume avoir milité plusieurs décennies au sein du parti LR (depuis sa mouture RPR avant sa mue UMP pour finir avec son appellation actuelle), j’ai souvenance d’y avoir été taxé de militant proche de la droite extrême.
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Le Grand Entretien avec Pierre-Yves Rougeyron : Zemmour 2022, Élections Présidentielles...
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Après le Rassemblement national, la « tentation Zemmour » des adhérents des Républicains.
A l’approche du congrès du parti Les Républicains (LR) pour désigner son candidat à l’élection présidentielle, l’augmentation annoncée du nombre d’adhérents du mouvement se révèle trompeuse. Si la formation de droite enregistre de nouvelles arrivées – ou des retours – de militants, les doutes et les défections se multiplient également à vitesse grand V dans ses rangs, et parfois avec fracas au niveau local. La faute à un trouble-fête qui vient bousculer les fondations et l’avenir de LR : Eric Zemmour.
En l’absence d’un candidat indiscutable issu de leur famille politique, une partie des militants LR les plus à droite sont attirés par la candidature présumée du polémiste, notamment parmi les anciens soutiens de François Fillon, battu à la présidentielle de 2017, et chez les partisans d’une ligne droitière incarnée, entre autres, par l’ancien chef du parti et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez.
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« Aucune élection, fût-elle présidentielle, ne peut créer les conditions de la véritable révolution dont notre peuple a besoin »
BREIZH-INFO. Alain de Benoist, tout d’abord, quel regard portez-vous sur l’ascension médiatico-politique d’Eric Zemmour à quelques mois de l’élection présidentielle ? Cette ascension n’est-elle pas le signe de l’échec définitif du Rassemblement national en politique ?
ALAIN DE BENOIST : Toute campagne présidentielle en France a ses coups de théâtre et ses événements imprévus. Cette année, c’est le phénomène Zemmour. Je le regarde avec curiosité – mais aussi avec détachement, tant je reste convaincu qu’aucune élection, fut-elle présidentielle, ne peut créer les conditions de la véritable révolution dont notre peuple a besoin.
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Zemmour et les femmes, le nouvel angle d’attaque contre l’homme qui bouscule la campagne
Zemmour est contre les femmes, tout contre, se serait amusé Guitry devant la une racoleuse de Paris Match. Séducteur invétéré ou misogyne ? Sexiste ou harceleur ? Tous les coups bas sont permis pour salir celui qui reconnaissait, au micro de la douce et pugnace Christine Kelly, s’être invité dans la campagne présidentielle « comme un chien dans un jeu de quilles ». Alors, on sort les dossiers et, comme pour détourner l’attention des vrais sujets ou des vrais auteurs de violences faites aux femmes, tous ses opposants, médias, réseaux, think tanks et fondations vont s’acharner sur celui qui représente « un danger pour la démocratie ».
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ZEMMOUR 2022 : il avait TOUT ANTICIPÉ (Geoffroy Lejeune) [vidéo]
La candidature d’Éric Zemmour à la prochaine élection présidentielle ne fait plus l’ombre d’un doute.
En 2015, Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, imaginait déjà ce scénario. Le journaliste publie aujourd’hui “Zemmour président”, où il explique comment ce qui n’était que fiction est devenue réalité.