En France, on peut donc placarder sur les murs d’une ville, sous une mire de tireur de précision, le visage d’un journaliste, auteur d’un livre à succès et probable candidat à l’élection présidentielle, qui ne cache pas par ailleurs son appartenance à la communauté juive. Surmontée du mot « Wanted », la mire s’accompagne d’un appel à manifester « contre le fascisme », évidemment. Accuser Zemmour de fascisme : ce mur de la bêtise n’avait été franchi brièvement et « pour rire » que par l’humoriste de France Inter Charline Vanhoenacker qui avait cru drôle de dessiner des moustaches de Hitler sur une affiche du polémiste.
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À Nantes, les antifas sèment la terreur avant la visite de Zemmour
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Congrès des Républicains : Renaud Muselier veut la tête d’Éric Ciotti
Les hostilités avaient commencé au mois de juin dernier pendant la campagne des régionales. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier avait passé un accord, dès le premier tour, avec La République en marche, ce qui avait provoqué une vive réaction d’Éric Ciotti qui déclarait le 3 mai 2021 : « Pour moi, il ne fait plus partie des Républicains […] Il a fait un choix, je le regrette, je le déplore et je le condamne fermement […] Il s’est placé naturellement hors de notre famille politique. »
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L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : CHOIX DE CIVILISATION OU MOMENT D’ILLUSION ?
L’élection présidentielle est l’acte politique essentiel de la Ve République. A l’origine, elle avait été conçue par le Général de Gaulle comme la rencontre d’un homme avec le Peuple français. Choisi en dehors du jeu des partis, cet homme ( qui pouvait être une femme) devait dominer la politique du court terme en maintenant le cap de la nation sur la longue distance, en voyant les choses de plus haut, d’où son rôle dans la représentation du pays sur la scène internationale et dans les grands choix du pays. Cela justifiait un mandat de sept ans, la possibilité de dissoudre l’Assemblée et sa majorité nécessaire au gouvernement, et l’usage du référendum pour en appeler directement au Peuple.
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Macron : vote utile de la gauche pour faire barrage à l’« extrême droite » dès le premier tour ?
Les élections présidentielles pourraient ne pas avoir lieu à gauche. En cause ? L’idée qui s’installe dans l’électorat, selon laquelle aucun candidat de gauche ne pourra atteindre le second tour. Le président sortant Emmanuel Macron serait donc le seul capable d’empêcher une victoire de Marine le Pen ou d’Éric Zemmour. Selon une étude publiée par la fondation Jean Jaurès ce jeudi 28 octobre, plus de la moitié des potentiels électeurs de Yannick Jadot (EELV) et Anne Hidalgo (PS) et 41 % des sympathisants LFI envisagent de voter Emmanuel Macron au premier tour pour « faire barrage à l’extrême droite« .
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Visite présidentiable – Orbán et Marine Le Pen sur la même ligne
La dirigeante du Rassemblement national a été reçue en grande pompe mardi par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Comme on aime à le souligner dans l’entourage de Marine Le Pen, si sa nièce Marion Maréchal et le polémiste et candidat non déclaré Eric Zemmour avaient été reçus par Orbán il y a un mois à l’occasion du 4e Sommet démographique auquel ils avaient participé, « ils ont été reçus en tant qu’intellectuels, en marge d’un colloque ; Marine Le Pen ne va pas rencontrer Viktor Orbán dans sa bibliothèque mais dans ses bureaux! » (dixit l’eurodéputé Philippe Olivier). Mais comme l’a déclaré le Hongrois, répondant à la question d’un journaliste français lors de la conférence de presse commune avec Marine Le Pen, il n’est pas question d’apporter un soutien à l’un ou l’autre des candidats à la présidentielle française car « il faut être respectueux de ses hôtes » et le gouvernement magyar ne peut « pas prendre de position sur ce qui ne regarde que le peuple français ».
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Hypothèses présidentielles
On peut le regretter mais c'est ainsi : les capacités de réflexion et d'action des Français se trouveront entravées durant les six mois à venir par la perspective du scrutin présidentiel. Et le résultat en impactera largement les urnes des élections législatives suivantes.
La plupart des électeurs choiront dans le champ des possibles. Et l'un au moins des candidats, vante ainsi sa qualité de "seul capable de battre Macron". Mitterrand était parvenu il y a 40 ans à diviser durablement les droites en deux blocs, les voici en passe de se fragmenter en trois. On se gardera donc d'en rajouter ici.
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Quelles perspectives pour la candidature de Eric Zemmour ? Le point de vue de Bruno Mégret
Bruno Mégret
L’élection présidentielle, que l’on voyait, il y a encore quelques mois, comme une réplique affadie de la précédente, paraît devoir être beaucoup plus riche dans ses débats comme dans ses enjeux. La raison en est la candidature d’Éric Zemmour qui vient troubler les positions acquises et déranger le jeu convenu des partis de la classe politique.
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Un sauveur de pacotille
Pathétique Xavier Bertrand. “Si nous perdons au premier tour, menace-t-il désormais, notre famille politique disparaîtra”. Postulant à la candidature, au sein du parti LR dont il avait claqué la porte en 2017, il se pose maintenant, dans le cadre de cette campagne, en sauveur de la droite.
Faut-il rire d'une telle prétention dérisoire... ou pleurer sur la tristesse de cette perspective ?
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À Drancy, Zemmour va au carton : il n’est jamais mieux servi que par la (triste) réalité
Lundi, pour la première de l’émission « Face à la rue » de Jean-Marc Morandini, Éric Zemmour est retourné dans la ville de son enfance, Drancy, en Seine-Saint-Denis.
C’est, sans conteste, l’émission la plus importante, la plus significative de son tour de France de précampagne. Et c’est sans doute pour cela que l’on veut réduire cette balade en Seine-Saint-Denis à une série de polémiques, de « punchline » et de gestes « honteux, déplacés », comme on peut lire sur les réseaux sociaux.
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En 2021, en France, il y a encore, toute honte bue, un candidat communiste
Bernard Antony, président de l’Agrif communique :
Fabien Roussel, le patron du parti communiste en France, est aussi candidat aux élections présidentielles de 2022.
Dans une parfaite continuité d’abjection lénino-stalinienne ce personnage a sans vergogne appelé à ce que soit interdite la candidature d’Eric Zemmour.
Mais c’est le fait qu’il puisse y avoir encore aujourd’hui en France un candidat communiste qui est particulièrement monstrueux.