Eric Zemmour a-t-il déjà perdu ? Un consensus médiatique rédige sa nécrologie politique. Sa faute ultime aurait été, samedi à Marseille, de faire un doigt d’honneur en réponse à une femme qui lui en faisait autant. « Et bien profond », a-t-il ajouté. Cet épisode est évidemment navrant de vulgarité. L’intéressé a reconnu lui-même, dans un tweet, un geste « fort inélégant ». Reste que cette incontestable indélicatesse n’est pas spécifique à Zemmour. L’avachissement de la politique se retrouve jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Les commentateurs rappellent le : « Casse-toi pauv ‘con », lancé par le président Nicolas Sarkozy a un homme qui l’avait insulté.
élections - Page 85
-
La victoire que Zemmour a déjà remportée, par Ivan Rioufol
-
Marine Le Pen appelle Eric Zemmour à la rejoindre
Pour la présidente du Rassemblement national, la campagne présidentielle d’Eric Zemmour est finie avant d’avoir officiellement débuté.
Invitée du grand jury LCI/RTL/Le Figaro dimanche 28 novembre, Marine Le Pen a affirmé que Eric Zemmour n’avait pas les qualités requises pour être président et que c’était elle et toujours elle, le leader naturel du camp national : « De manière générale, la mue de polémiste en candidat à la présidentielle ne s’est pas faite […] Il n’a pas l’air très à l’aise dans cet exercice […] Il est maintenant clair que s’il n’est pas candidat, je serais devant Emmanuel Macron au premier tour. Compte tenu du fait qu’au second je suis donnée à 46 %, je pense que la famille nationale a la possibilité de gagner. » À la question journaliste « appelez-vous Eric Zemmour à vous rejoindre ? », la candidate RN à l’Elysée a répondu : « Oui, bien sûr. »
https://www.tvlibertes.com/actus/marine-le-pen-appelle-eric-zemmour-a-la-rejoindre
-
À six mois de la présidentielle, une France profondément zemmourisée, selon un grand sondage IFOP
On ne saurait trop remercier la LICRA. L’organisme plus connu pour ses persécutions envers ceux qui aiment et défendent la France que pour son objectivité dans les débats a commandé au sondeur IFOP, avec la revue « universaliste » Le Droit de vivre, un sondage passionnant sur l’évolution des idées à six mois des présidentielles. Cet observatoire du « zemmourisme » analyse, dans ce second volet tout neuf, l’ampleur et les limites de la « zemmourisation des esprits ». Ouh Ouh, fais-moi peur !
-
Huit profils anti-Zemmour 2/2
- Les sceptiques
Les sceptiques sont en quelque sorte l’antithèse de la catégorie des naïfs. A l’opposé des naïfs, ils mettent en doute par principe tout ce que racontent les autorités. Le plus souvent, les sceptiques ne sont pas des jeunes et ils ont l’expérience des campagnes électorales assorties des promesses qui ne seront jamais tenues. Ils ont pu voter dans le passé à gauche ou à droite et constater qu’en réalité les politiques suivies étaient finalement les mêmes. Les sceptiques s’abstiennent massivement : rappelons qu’en 2017, 16 millions de personnes, soit plus du tiers des inscrits, se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul. Certains ne sont plus inscrits sur les listes électorales. Leur phrase fétiche vaut pour tous les politiciens qui se présentent : « De toute façon il ne fera pas ce qu’il dit ; et même s’il essaye, il n’y arrivera pas ».
-
Penser sous la mitraille
Plus de cinq mois avant la présidentielle, et chacun peut pressentir qu’elle n’apportera pas les réponses pourtant essentielles aux défis que doit relever notre pays. Il apparaît que le problème n’est plus seulement la dévastation du champ politique et le désert qui en résulte mais la question de savoir si l’on peut encore porter une proposition politique qui ne soit pas une caricature, une vocifération. Natacha Polony, dans cet édito de Marianne de cette semaine pose la question.
Lire la suite ICI
Source : Marianne 26/11/2021 via http://synthesenationale.hautetfort.com/
-
Une forme de dégoût à l'égard de la politique
Brice Teinturier *
Dans un livre*, en 2017, j'appelais les “Plus rien à faire, plus rien à foutre” (Praf) les Français passés de déception en déception et habités par une forme de dégoût ou, du moins, de détachement grandissant à l'égard de la politique. C'était un ensemble interclassiste, avec une petite surreprésentation des milieux populaires. Je faisais la distinction entre cette catégorie-là et les coléreux que l’on retrouvait au RN ou à LFI. Parce que quand vous êtes en colère, dans la protestation, vous êtes encore en relation avec le collectif.
-
Candidature Éric Zemmour : l’hypothèse du 2 décembre se confirme
Éric Zemmour aurait confié, dans les coulisses de France Info, qu’il sera candidat « avant le 5 décembre », date de son grand meeting à Paris, au Zénith de la porte de la Villette.
Une information relayée par Étienne Girard, qui ajoute que le putatif candidat a confié que l’on « essaie d’être original ».
Gros indices
D’autres indices laissent à penser que le rassemblement du 5 décembre sera le premier meeting du candidat Zemmour, dont un mail envoyé à ses soutiens.
« Il paraît qu’il va annoncer sa candidature ! C’est en tout cas ce que pensent avoir deviné des journalistes d’Europe 1. Le 2 décembre… date du sacre de Napoléon… date de la victoire d’Austerlitz… Il est vrai que le symbole serait puissant » et « il n’est pas un candidat parmi les autres. Il est celui qui peut renouveler la politique même », peut-on notamment lire.
Le doute est-il encore permis ?
-
Lever de rideau d'une campagne
On peut situer à la semaine écoulée le véritable lancement, la première manche, ou mieux encore le lever de rideau de la double campagne qui se déroulera en 2022 en vue de l'élection présidentielle, suivie des législatives.
L’Association des maires de France tenait en effet son 103e congrès et cette très ancienne structure prend le pouls de l'une des réalités essentielles de notre pays. Elle représente tout le poids des 35 000 communes d'un pays millénaire. Gandhi, qui parcourait tout son pays, aimait à interpeller ainsi ceux qui le critiquaient : "que connaissez-vous de l'Inde ? L'Inde ce sont 600 000 villages !"
-
Macron et le futur candidat LR, c’est « bonnet blanc et blanc bonnet »
Les candidats LR à la présidentielle ont-il été touchés par la grâce patriotique ? On pourrait le croire, à les entendre, dimanche soir, débattre sur CNews. On ne va pas leur reprocher d’y voir clair, tout de même ! Ni faire la fine bouche quand leurs prises de position rejoignent celles d’Éric Zemmour et, avant lui, de Marine Le Pen. Malheureusement, si l’on a un peu de mémoire, on ne peut qu’être sceptique devant leur soudaine conversion.
-
Yvan BENEDETTI - Candidature Présidentielle 2022