Où est donc passé le Covid ? Loin, très loin. Et très loin derrière Zemmour. Et ça tombe bien, car Emmanuel Macron a ainsi pu envoyer un Olivier Véran désœuvré pour le combattre. Et, d’ailleurs, lors des journées de rentrée LREM à Avignon, Éric Zemmour a été explicitement qualifié de « virus ». C’est le délégué général adjoint de LREM, un certain Jean-Marc Borello, qui s’est chargé de déverser cette argumentation “médicale” que l’on croyait enfermée dans les congélateurs des dictatures : il s’est emporté contre ce « virus nouveau » qui représenterait « 15 % du corps électoral » et qui « se traduit par des désordres mentaux, un peu de machisme, un peu d’homophobie ». Médicalisation et psychiatrisation de l’adversaire politique : le parti d’Emmanuel Macron en est là…
élections - Page 92
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Emmanuel Macron envoie Véran et Castaner combattre un « nouveau virus » : Éric Zemmour…
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Présidentielle : Jean-Marie le Pen se dit prêt à soutenir Éric Zemmour s’il est « mieux placé » que Marine Le Pen
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Jean-Marie Le Pen n’a pas dit non plus son dernier mot ! Dans un entretien exclusif au Monde jeudi 30 septembre, le patriarche de l’extrême droite française affirme qu’il s’exprimera jusqu’au moment où il finira dans la « caisse en bois ». Il évoque sans fard le sujet Zemmour, très sensible au sein du Rassemblement national (RN). Et annonce, l’air de rien : « Si Eric est le candidat du camp national le mieux placé, bien sûr, je le soutiendrai. » Cette déclaration peut avoir l’effet d’une bombe, alors que l’essayiste n’est plus qu’à un point de Marine Le Pen dans un sondage Ipsos pour Le Parisien.
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Zemmour-Trump contre Macron-Biden : l’élection volée, épisode 2
Du Philosopheur :
Eric Zemmour a laissé entendre que s’il devait être candidat, il ferait un “remake” français de Trump 2016. Une information qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, si l’on compare les manœuvres en cours autour de Macron avec celle des soutiens “démocrates” de Biden.
En 2016 Trump a utilisé les médias à contre-pied en les faisant hurler à l’unisson contre lui, ce qui, en plus de lui permettre de substantielles économies de frais publicitaires, a rallié la population à sa cause sur le thème « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Et Zemmour de jouer brillamment une adaptation de ce classique de la politique, les peuples, comme les journalistes, ne pouvant rien apprendre, puisque, par bonheur, la génération montante ne peut pas télécharger les souvenirs des anciens.
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Elections municipales en Italie : Giorgia Meloni, «la néofasciste qui veut s’emparer de Rome»
La présidente du parti Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni, qui est la grande rivale du dirigeant de la Ligue Matteo Salvini, devrait voir sa formation arriver en tête au premier tour des municipales d’aujourd’hui et de lundi, et notamment à Rome. Au niveau national, Fratelli d’Italia devance la Ligue dans les sondages.
L’égérie de la droite souverainiste italienne a adhéré à 15 ans aux jeunesses fascistes du Mouvement social italien, le parti héritier de Benito Mussolini. Élue députée à 29 ans, Giorgia Meloni préfère se présenter comme une “femme”, “mère” et “chrétienne” qui défend une vision “sociale, nationale et populaire”.
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LA FRANCE N’AURAIT-ELLE PAS DIT SON DERNIER MOT ?
La foule se presse à Lille pour la signature du livre de Zemmour. C’est une séance de dédicaces qui se fait habituellement dans une librairie. Mais c’est au Grand Palais, la salle est immense et bondée, et pour reprendre une publicité qui fut célèbre, cela a l’ambiance d’un meeting électoral, l’ardeur d’une campagne qui commence, mais ce n’est ni un meeting, ni une campagne. C’est beaucoup mieux, c’est la preuve du désir populaire que cette campagne ait lieu, la démonstration que le besoin existe avant même que son objet soit disponible. Pour l’instant, c’est un auteur et un livre. Et le titre de ce livre ressemble à un slogan : “la France n’a pas dit son dernier mot”.
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Bistro Libertés – Le Pen – Zemmour : la guerre ?
Pour la nouvelle saison de « Bistro Libertés », Martial Bild reçoit trois personnalités au caractère tranché : le député (ex-LREM) Joachim Son Forget, le porte-parole du Rassemblement National, Julien Odoul, et le jeune président de Génération Z, Stanislas Rigaud. Au programme de ce débat, pimenté par les interventions des sociétaires Pierre Marin et Juliette Briens de Sud Radio, Macron : et si on en reprenait pour 5 ans ?
Et Le Pen – Zemmour : la guerre ?
Eric Zemmour est indiscutablement le grand dynamiteur des droites françaises. Bousculant les responsables trop « chochottes » des Républicains, le journaliste et écrivain bouscule aussi les plans de campagne de Marine Le Pen, actuelle « challenger » d’Emmanuel Macron pour 2022.
Les petites phrases fusent entre chaque camp. Les passe d’armes se multiplient sur le plateau de « Bistro Libertés ». Avance-t-on vers une guerre fratricide ou une nécessaire entente cordiale ?https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-le-pen-zemmour-la-guerre
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Xavier Bertrand perdu face à Lapix : une question si simple…
La scène est cruelle, elle fait rire aux éclats les facétieux usagers des réseaux sociaux. Jeudi 30 octobre, Xavier Bertrand, plus chattemite que jamais, tout de bleu vêtu et l’œil mi-clos, déroule un numéro de candidat bien rodé face à la présentatrice de France 2 Anne-Sophie Lapix. La chaîne inaugure un nouveau format d’interview politique de campagne baptisé 20 h 22 pour l’horaire de sa diffusion et la référence à l’année de l’élection (2022).
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Eric Zemmour, une bombe à fragmentation
Le billet de Patrick Parment
Face à l’état de la France et à sa haute dose d’insécurité liée à une immigration de plus en plus insupportable par les Français, la possible candidature d’Eric Zemmour arrive à point nommé. Et cette possible et souhaitable candidature cache en réalité une bombe politique à fragmentation. En l’état actuel du paysage politique, ni la gauche et ses multiples engeances – des Verts à Mélenchon en passant par le PC – pas plus que cette droite qui n’en est pas et qui va des Républicains aux foireux centristes, ne sont en mesure d’accéder au pouvoir. Cette fragmentation où se dévoilent surtout les ambitions personnelles des uns et des autres sur des programmes inexistants ne peut que favoriser la réélection d’un Emmanuel Macron.
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Éric Zemmour, dernier espoir de l’électoralisme?
Indéniablement, l’hypothèse d’une candidature Zemmour à la présidentielle réveille une vie politique française à bout de souffle. Et si, à son corps défendant, Éric Zemmour devenait l’ultime bouée de secours d’un système électoraliste au taux d’abstention abyssal.
Quoi que l’on pense d’Éric Zemmour, on ne peut que lui savoir gré d’avoir enfin fait bouger légèrement le curseur médiatique, depuis bien trop longtemps désespérément fixé sur la Covid-19 et ses diverses métastases politico-sanitaires. Retour enfin à la bonne vieille politique politicienne « à la papa », à ses débats attendus, ses polémiques formatées, ses paparazzis, ses coups de communication plus ou moins adroits, ses promesses mirifiques, ses mesquineries et ses coups bas… Ça sent bon la bouillabaisse électorale, la campagne présidentielle a vraiment démarré ! Et les Français, qui boudaient massivement les dernières tragi-comédies du genre, semblent à nouveau s’y intéresser et même aimer cela. Parvenir à sauver un système électoraliste à bout de souffle, ayant atteint aux derniers scrutins des taux d’abstention abyssaux finissant de le délégitimer, ne serait-ce pas là, le véritable « miracle Zemmour » ?
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À sept mois de la présidentielle, vent de panique au gouvernement !
Aucun ministre n’en parle, ou alors très bas, mais tous y pensent de plus en plus fort. En effet, qui, des ministres composant le gouvernement, y siégera encore au lendemain de l’élection suprême ? Là, deux cas de figure : ou bien Emmanuel Macron est battu par un – ou une – des candidats en lice et la question ne se pose plus. Ou bien il est réélu et sera évidemment tenté de faire balles neuves.