Le nouveau numéro de l’Incorrect s’intéresse à l’éventuelle candidature d’Eric Zemmour. Extrait de l’article de Bruno Larebière :
élections - Page 95
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Il faut faire une campagne à la Donald Trump
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28 % des électeurs prêts à voter pour Marion Maréchal ?
Un sondage IFOP commandé par le think tank conservateur Cercle Audace l’affirme, en tout cas. Réalisé en mars 2021 mais publié cette semaine suite à une fuite, celui-ci met en exergue la très forte notoriété dont jouit l’ancienne députée du Front national Marion Maréchal. Retirée de la vie politique depuis 2017, l’ex-élue de Vaucluse consacre désormais son temps à faire vivre l’ISSEP, l’école supérieure qu’elle a créée.
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Pourquoi l'abstention ?
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Trump 2022 : le grand nettoyage a commencé
Ceci est l’histoire de Lisa Murkowski. Lisa est sénatrice et représente l’Alaska au Congrès fédéral. Rappelons qu’aux USA, chacun des 50 États est représenté à Washington par deux sénateurs.
Lisa est républicaine, mais sur le papier uniquement. Dans la réalité, elle fait plutôt le jeu du Parti démocrate. C’est une RINO (Republican In Name Only). Elle a notamment voté pour condamner Trump lors de son second procès en destitution pour son rôle dans l’incitation à l’émeute du 6 janvier au Capitole.
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Zemmour, le Zorro de la présidentielle
Ira, ira pas ? Les médias nous l’affirment, il ira !
Selon leurs propos, des personnalités et des « jeunes loups » le poussent à la candidature et il se préparerait en potassant les domaines où il se sent un peu faible. C’est ainsi que Loïk Le Floch-Prigent, devenu son « coach » personnel, le rembourrerait dans le domaine économique où il présente quelques lacunes…
Éric Zemmour, pourfendeur des rites politiciens traditionnels ?
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Jean-Marie Le Pen et le nécessaire retour de la « virilité » au RN
Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Commentant la défaite aux dernières élections du Rassemblement national et donc de sa fille, Jean-Marie Le Pen avait déclaré dans son Journal de bord posté sur Youtube : « Ou bien il y a une reprise de la virilité, de la netteté des positions (…) ou bien elle va progressivement s’effacer, ce qui est le souhait de ses adversaires. » Virilité ? Le mot a choqué les médias.
Hommes vrais et trembleurs
Dans un système de pensée ou la féminité est la valeur de référence en opposition à la masculinité et où l’homme blanc hétérosexuel est le responsable de toutes les discriminations mais aussi de tous les maux (certaines ne lui imputent-ils pas la… surpopulation dans les prisons, et la dépense publique qui en résulte ?), parler de virilité est bien sûr considéré comme une provocation. Alors qu’il il s’agit d’un appel à la vigueur de l’action, dans le maintien de la raideur du positionnement.
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XAVIER BERTRAND OU LE MAINTIEN DE LA CONFUSION POLITIQUE !
Depuis 2017, le paysage politique français est devenu chaotique, illisible. Il y a deux manières de pratiquer la démocratie représentative. Le point de divergence repose sur le mode de scrutin, plus que sur le caractère présidentiel ou parlementaire du régime. Ou l’élection est uninominale par circonscription si possible à un seul tour, et l’intelligence des électeurs crée un bipartisme avec alternance, soit la proportionnelle multiplie les partis avec une tendance perverse qui veut que cette diversité épouse davantage les ambitions des uns et des autres que la pluralité des opinions.
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Clivages présidentiels républicains
Entre les deux tours des élections régionales, s'est précisée la manœuvre tendant à présenter Xavier Bertrand pour le candidat naturel de la droite à l'élection considérée comme décisive de 2022.
Et c'est le 6 juillet, sur le plateau de TF1, que l'intéressé a indiqué se présenter à l'élection présidentielle 2022 rejetant toute idée de primaire. Comme nous l'indiquions dans notre chronique du 29 juin, Xavier Bertrand s'y croit déjà et se représente en réincarnation du fondateur de la Ve république. Le sens du ridicule ne l'étouffe pas. Et il se campe en même temps comme le plus à gauche des candidats puisqu'il est le seul à avoir soutenu, "contre l'hydre fasciste" naturellement, un candidat du PCF… à sa dimension, celle du second tour d'un scrutin départemental.
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Revue de presse : Un Zemmour nommé désir
Catherine Rouvier
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Comme le président Macron en 2017, Éric Zemmour enthousiasme les Français car il mène la danse dans le débat d’idées.
« La bataille électorale n’est pas la bataille des idées ». Jordan Bardella, le jeune second du RN, a prononcé cette phrase dans la matinale de Pascal Praud, sur CNews, au lendemain des élections régionales, croyant ainsi couper l’herbe sous le pied du possible candidat Zemmour à la présidentielle. À l’inverse, il a sans doute, par cette phrase, donné la clé de cette “envie d’Éric Zemmour” qui monte irrésistiblement dans le pays. Ce qu’a choisi Macron, pour gagner en 2017, c’est justement la bataille des idées. Et sa facile victoire aura détruit en cinq ans beaucoup de ce que nous aimons. Donc en face, pour le chasser du pouvoir, il faut un combattant des idées.
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Xavier Bertrand refuse la primaire : LR lance la machine à perdre
Adepte convaincue du roi Pyrrhus plutôt que de Machiavel, la droite semble s’apprêter une fois encore à enclencher sa fabuleuse machine à transformer la moindre de ses victoires, même par climat électoral désertique, en une défaite ronflante. Il aura suffi qu’apparaissent le commencement d’un début d’espoir, la lointaine ombre d’un vague sentier serpentant hasardeusement vers les jardins élyséens, pour que les ambitions personnelles s’affolent. Le tocsin des guerres picrocholines retentit. Assis sur les résultats de scrutins régionaux rendus totalement creux pour cause d’un abstentionnisme généralisé, chacun posé sur un trône territorial aux pieds démocratiques devenus très étroits, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, les trois primus locaux de la droite, se disputent maintenant âprement la candidature à l’élection présidentielle.