Qui a perdu ? « Poutine ! », répond l’analyse automatique après le « putsch » manqué d’Evgueni Prigojine, le patron des milices Wagner. Dans les médias français, le discours anti-russe relève, il est vrai, de la pensée obligée. Malheur à qui ose émettre le doute ou l’objection. Sur la plupart des télévisions d’informations, Les généraux de plateaux et les experts à cartes de presse ont succédé aux médecins et aux commentateurs « anti-complotistes » de la guerre contre le Covid.
géopolitique - Page 252
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Derrière la défaite de Prigojine, l’échec du journalisme militant
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Insubmersible Japon. Le 3ème numéro de la revue Conflits
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La Poutine comédie ?
Pour permettre à chacun de se forger une opinion sur cet épisode, avec un recul suffisant, je vous propose une réflexion plausible, dans laquelle le bon sens fondé sur des faits remplace l’émotion fondée sur des rumeurs et/ou des narratifs biaisés qui se sont avérés faux.
La leçon que je tire de tout cela, c’est qu‘il faut se garder de réagir trop vite, et à chaud, sur tout événement surprenant. Il faut se poser, réfléchir, plutôt que de se lancer à bla-blater dans toutes les directions, à la vitesse d’un pet sur une toile cirée, au risque de se ridiculiser, ce que n’ont pas manqué de faire nos journalistes et nos experts de plateau, mais pas que…
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Rebellion ou élections ?
On ne doit pas s'étonner si les élections législatives grecques de ce 25 juin, ont moins focalisé l'attention des commentateurs que la mystérieuse manifestation en Russie de la colère des légions.
Selon le Direct du Monde, ce 27 juin à 2 h du matin : "La rébellion de Prigojine a généré 11 milliards de vues sur les chaînes Telegram russophones en vingt-quatre heures."
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La «guerre civile» en Russie a fait beaucoup de victimes… chez les experts occidentaux
par Max Blumenthal et Wyatt Reed
De nombreuses victimes graves ont été décomptées lors du prétendu «coup d’État» du chef de Wagner Evgueni Prigojine.
The Grayzone offre un regard approfondi sur le message perpétré par certains des meilleurs experts américains de la Russie contre leur propre crédibilité.
Lorsque le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, a lancé une prétendue révolte contre le président russe Vladimir Poutine le 23 juin, envoyant ses forces en marche vers Moscou après une série de tirades contre l’establishment de la défense du pays, la classe d’experts de Washington s’est livrée à une orgie de fantasmes de changement de régime.
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Que s’est-il passé en Russie ?
En 24h les plus vives spéculations ont bouillonné sur la toile : Eugène Prigogine, l’oligarque en charge du groupe Wagner, désormais la plus puissante armée privée au monde, aurait eu l’intention et les moyens de réaliser un coup d’État nucléaire sur la Fédération de Russie ?!
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« Wagner. Hier à 200km de Moscou. Aujourd’hui à 100km de Kiev ». L’édito de Charles SANNAT
par 26 Juin 2023 | |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Il y a de nombreux messages postés sur les réseaux soi disant par les sites pro-russes, ou par les agents de propagande russe en Europe faisant remarquer avec une certaine perfidie que s’il y a 48 heures les troupes de Wagner, la milice russe, étaient à 200 kilomètres de Moscou, en partant en exil en Biélorussie, ces mêmes troupes ne se trouvent plus qu’à 100 kilomètres de Kiev, la capitale ukrainienne.
Ce qui n’est pas sans provoquer un certain stress militaire du côté ukrainien, car et c’est là la seule chose que nous savons réellement. Nous sommes dans une situation typiquement VICA. Une situation volatile, incertaine, complexe et ambiguë. Et cette idée ne vient pas des méchants agents russes, mais… d’un ancien chef d’état-major de sa très gracieuse majesté… ha, non, c’est un roi maintenant. Bref.
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La Russie remporte l’oscar du meilleur coup d’État, Prigojine remporte le prix du meilleur acteur
par Larry Johnson
Et si le «coup d’État» de Prigojine était Maskirovka ? Je veux explorer cette possibilité. Plus tôt dans la journée (samedi sur la côte est des États-Unis), j’esquissais un article au titre accrocheur : «Prigojine – putsch ou stratagème ?» Eh bien, cette belle idée s’est envolée comme le barrage de Kakhovka lorsque le récit du projet de Prigojine de marcher sur Moscou et d’étrangler personnellement le ministre russe de la Défense Choïgou a fait un magnifique salto arrière, à la Nadia Comăneci. Prigojine a ordonné à «ses» troupes de retourner à leurs bases, après avoir conclu un accord avec le président de la Biélorussie, Alexander Loukachenko, pour s’exiler et n’encourir aucune sanction judiciaire. QUOI ????? Pas d’effusion de sang ? Pas de kilomètres de chars en flammes ? Et pas de cravate Mussolini pour Vladimir Poutine ? Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?
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Comment les formateurs de l’OTAN ont sciemment envoyé les troupes ukrainiennes à la mort lors de la contre-offensive lancée contre la Russie
par Scott Ritter
Les simulations de combat occidentales assistées par ordinateur auraient dû prévoir les pertes considérables de Kiev.
L’Ukraine a envoyé l’une de ses meilleures brigades au combat au début du mois, dans le cadre de sa contre-offensive tant attendue visant à reprendre les zones contrôlées par les forces russes.
La 47e brigade mécanisée a mené la charge près de la ville d’Orekhov, dans la région de Zaporijia. Elle est dotée d’équipements de l’OTAN et, surtout, elle utilise la doctrine et la tactique des armes combinées du bloc dirigé par les États-Unis. Avant l’opération, cette brigade a passé des mois dans une base en Allemagne pour apprendre le «savoir-faire occidental» en matière de guerre combinée.
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Encore plus d’armes pour l’Ukraine, mais qu’en fera-t-elle ?
La contre-offensive de l’Ukraine a échoué et elle n’a aucune chance de remporter la guerre.
Sa meilleure chance de survivre encore un certain temps est de construire plusieurs nouvelles lignes de défense et de se replier sur celles-ci. Au lieu de cela, elle continue d’attaquer sur de trop nombreux fronts, avec peu de gains et des pertes importantes.
Hier, le président russe Vladimir Poutine a discuté de la situation avec son Conseil de sécurité.
Nikolaï Patrouchev, le secrétaire du Conseil, a fait état des pertes ukrainiennes :
«À ce jour, nous disposons des statistiques suivantes. Du 4 au 21 juin, nous avons détruit 246 chars, dont 13 chars occidentaux, ainsi que 595 véhicules blindés de combat et voitures blindées. Sur ce nombre, nous avons détruit 152 véhicules de combat d’infanterie, dont 59 modèles occidentaux, ainsi que 443 autres véhicules blindés de combat. Nous avons détruit 279 systèmes d’artillerie de campagne et mortiers, dont 48 systèmes occidentaux. Nous avons également détruit 42 systèmes de roquettes à lancement multiple, 2 systèmes de missiles sol-air, 10 chasseurs tactiques, 4 hélicoptères, 264 drones et 424 véhicules à moteur».