Ce 6 avril s'est tenu à Ankara une réunion supposée décisive entre dirigeants de l'Union européenne et leurs homologues turcs. On doit surtout regretter que le public n'ait pas appris grand-chose quant à la vraie nature et à la conclusion de leurs entretiens.
géopolitique - Page 360
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Contentieux euro-turc
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Bruxelles, les « gentils » démocrates et les vilains petits canards
La commission européenne a beau jeu de dire qu’elle ne fait que pointer du doigt les adversaires illibéraux d’une vision démocratique dont l’UE serait le parangon, voire l’incarnation. Elle est en train de se brouiller aussi avec les États-Unis de Joe Biden.
Bruxelles dénonce aussi bien la Pologne et la Hongrie que le Brésil de Jair Bolsonaro. Et il y a peu les États-Unis de Donald Trump. Pourtant les difficultés qui se font jour avec le Venezuela ou de Joe Biden prouvent que le problème pourrait se situer ailleurs...
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La loi Climat face aux excès de la mondialisation, par Christian Montagard.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, la France, avec 0,9 % d’émissions de carbone (28,2 % pour la Chine et 14,5 % pour les États-Unis), est un des pays les moins pollueurs du monde. Pour ceux qui se sont déplacés dans certaines capitales d’Afrique ou d’Asie, Paris apparaît comme un havre d’air pur.
Mais, comme nous le constatons chaque jour sur d’autres sujets (notre Histoire, nos grands personnages…), le projet de loi Climat, porté par le ministre Barbara Pompili devant le Parlement, n’échappe pas à l’idéologie ambiante consistant à culpabiliser les Françaises et les Français, qui seraient quasiment les principaux responsables du dérèglement climatique.
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L’AFRIQUE SOUFFRE SURTOUT D’UNE DÉCOLONISATION PRÉCIPITÉE. (3)
En 1945, alors qu’il vivait aux Etats-Unis, Thomas Mann reçut une lettre d’un soldat américain des Philippines lui disant envier sa “maturité d’esprit” et un “héritage culturel” “que la civilisation européenne a conquises… et qui sont presque inexistantes en Amérique”. Ce texte paradoxal alors que la démocratie d’Outre-Atlantique terrassait un régime européen, qui avait renoué avec les formes les plus répugnantes de la barbarie, illustre le basculement qui va s’opérer au profit d’une puissance politique à l’histoire courte. Si la mondialisation a été contenue par la fracture du monde en deux blocs rivaux, elle était déjà inscrite dans la victoire américaine.
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Politique & Eco n°291 avec Valérie Bugault : de l'Etat profond au gouvernement mondial
Le gouvernement mondial est sur de bons rails. Depuis le XVIIIème siècle, nous sommes entrés dans une ère interdisant le libre arbitre au profit de puissances financières qui se sont emparées du pouvoir et de la technologie. Aujourd'hui, la machine s'emballe. L'Etat profond, outil de l'oligarchie, a installé une dictature sanitaire dont le port du masque est le symbole de sa toute-puissance... le Grand Test de la soumission avant le Grand Reset, sorte de nouveau contrat social et environnemental permettant l'avènement d'un gouvernement mondial d'essence totalitaire. Pour empêcher un tel plan, Valérie Bugault, ancienne avocate fiscaliste reconvertie dans la géopolitique juridique et économique, propose de réformer le droit, moyen essentiel qui véhicule une culture, une conception du monde et de la vie en commun. Réformer notre droit, soumis au droit anglo-saxon utilisé comme arme de destruction des peuples. Valérie Bugault est l'invitée de "Politique &Eco".
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Les rapports difficiles de l’UE avec la Turquie d’Erdogan
Anne Rovan s’entretient ici avec Marc Pierini ancien ambassadeur de l’Union européenne en Turquie, aujourd’hui chercheur invité de l’ONG américaine Carnegie Europe. .
Le Figaro.- Charles Michel et Ursula von der Leyen rencontrent ce mardi le président Recep Tayyip Erdogan à Ankara. Comment interpréter ce déplacement ?
Marc Pierini.- Il est l’expression de l’ADN européen, selon lequel la négociation est toujours meilleure que le conflit ouvert. Cette visite me rappelle celle de l’ancien président du Conseil européen Donald Tusk, au plus fort de la crise migratoire en 2015. Charles Michel et Ursula von der Leyen vont en Turquie avec un plateau d’argent chargé de présents, comme les émissaires allaient au palais de Topkapi au temps de l’empire. Il y a une crainte absolue de l’UE de voir Erdogan ouvrir ses frontières pour laisser passer les réfugiés. Elle accepte donc d’allouer des milliards supplémentaires dans le cadre de l’accord UE-Turquie, de parler de l’union douanière et des visas, ou encore de cette conférence sur la Méditerranée orientale voulue par la Turquie, et qui aurait pour conséquence de faire asseoir à la table le président de la «République turque de Chypre du Nord » que l’UE ne reconnaît pas.
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États-Unis et Grande-Bretagne : guerre, commerce et piraterie
par Cristian Taborda
Ex : http://novaresistencia.org/2021/03/28/
Suite à plusieurs défaites subies dans le monde au cours de ces dernières années, un rapprochement stratégique entre les États-Unis et la Grande-Bretagne s’est opéré récemment, surtout ces dernières semaines, avec l'arrivée au pouvoir de Joe Biden et avec une Grande-Bretagne qui est sortie de l'Union européenne. L'objectif est de préserver autant que possible les possessions et l'influence des grandes puissances atlantistes dans le monde.
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L’AFRIQUE SOUFFRE SURTOUT D’UNE DÉCOLONISATION PRÉCIPITÉE. (1)
L’obsession covidienne, les moulinets macroniens sur l’Europe, l’enlisement malien, l’abcès ukrainien, à la porte de l’Europe et sur le territoire de la vieille Russie saturent l’information. Une certaine attention est portée aux malheurs des Ouighours en Chine, mais qui parle de la menace islamiste qui se répand comme une traînée de poudre le long de la côte africaine de l’Océan Indien ? Un commando de l’ASWJ, les djihadistes “locaux” s’est emparé du port de Palma au Mozambique. En Août 2020, ils ont pris celui de Mocimbo da Praïa, plus au sud. Cela se passe dans la région du Cabo Delgado dotée de gisements gaziers très importants, et où se situe un site d’exploitation de Total.
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Géopolitique et Empire britannique: l'impérialisme libéral de Halford J. Mackinder
Ben Richardson
Source : https://katehon.com/en/
Les racines de la discipline que sont devenues les études sur les relations internationales font aujourd’hui l'objet d'une enquête ‘’postcoloniale’’. Une figure intellectuelle qui nécessite un tel examen est Halford John Mackinder, un des pères fondateurs de la géopolitique. Les idées de Mackinder, qui ont maintenant plus d'un siècle, conservent une réelle influence de nos jours. C'est notamment son bref essai de 1904 intitulé The Geographical Pivot of History, qui traite de l'importance stratégique de l'Eurasie, qui a été cité avec insistance par les faucons défendant l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak par les États-Unis. Comme eux, Mackinder avait aussi des ambitions impériales.
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L'Iran signe un accord stratégique avec la Chine pour déjouer les sanctions américaines
par Michele Giorgio
Source : Il Manifesto & https://www.ariannaeditrice.it
Tous deux dans le collimateur des Etats-Unis, Pékin et Téhéran ont signé hier l'accord de coopération de 25 ans dont on parle avec insistance depuis l'été dernier. La poignée de main entre le chef de la diplomatie de Téhéran, Mohammad Javad Zarif, et le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en visite en République islamique, a sanctionné un pacte entre les deux pays que les médias chinois qualifient de "coopération stratégique, au niveau politique et économique’’. Lors des sommets iraniens, l'ambiance a été tout simplement euphorique. Les investissements de 400 milliards de dollars que la Chine va réaliser dans la République islamique en échange d'un approvisionnement avantageux en pétrole, ne sont pas seulement un moyen d'annuler partiellement les sanctions américaines qui étranglent l'économie iranienne. Ils montrent que l'Iran est capable de se défendre et de résister au blocus asphyxiant mis en place par l'administration Trump passée et que le nouveau président Joe Biden ne lèvera que si Téhéran fait des concessions majeures, et pas seulement sur ses ambitions nucléaires.