BI - Dans son allocution radiophonique habituelle du vendredi matin sur Kossuth Rádió, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a parlé du prix économique des sanctions, de l’évolution de la situation concernant les fonds européens retenus par la Hongrie et de la crise migratoire qui se profile à l’arrière-plan.
géopolitique - Page 356
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Viktor Orbán : « Les sanctions contre la Russie ne nous ont pas rapprochés d’un millimètre de la fin de la guerre »
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Plus d’informations sur les décès de militaires ukrainiens
par Larry Johnson
Les pertes militaires ukrainiennes sont désormais un problème. Avant cette semaine, la plupart des analystes militaires occidentaux ont cru à la propagande ukrainienne selon laquelle la Russie perdait des troupes, mais que l’Ukraine se portait bien. Ce chien est mort. Un nouvel ami, Stephen Bryen, vient de publier un article dans Asia Times qui fournit une évaluation honnête et percutante du péril auquel l’Ukraine est confrontée. Stephen Bryen est membre senior du Center for Security Policy et du Yorktown Institute. Il a été haut fonctionnaire du ministère de la Défense dans l’administration Reagan. Son article s’intitule « Les pertes militaires ukrainiennes sont un gros problème pour Biden » :
« Les lourdes pertes de l’Ukraine sont un signal que la guerre de facto de Washington contre la Russie est en difficulté. Le président Joe Biden doit changer de cap ou faire face à une crise de sécurité nationale qui pourrait mettre fin à sa présidence.
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#125 - Stéphane Dudoignon sur le thème du pouvoir face aux mouvements sociaux et politiques en Iran
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Les forces russes n’ont pas besoin d’une pause hivernale. Elles vont écraser l’Ukraine au début de 2023
par Peter Yermilin
Les forces armées russes poursuivent leur offensive réussie dans le Donbass. Les forces armées ukrainiennes ont dû quitter les agglomérations de Mayorsk et Pavlivka. L’agglomération de Bakhmut a été libérée presque complètement, et les troupes russes peuvent maintenant avancer.
Selon les plans de novembre, les agglomérations suivantes seront les prochains objectifs :
- Soledar,
- Uhledar,
- Bahmut,
- Maryinka,
- Avdiivka.
Les troupes russes se trouvent actuellement dans la zone de Kleshcheevka, Yakovlevka, Andriivka – elles ont repris le contrôle de la région presque entièrement.
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Paradoxe : les sanctions occidentales pourraient sauver la Russie de la récession, par Natalya Milchakova
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Guerre d’Ukraine – Jour 281-au sein de l’OTAN, fin du déni de réalité?
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Ukraine : L’extraordinaire hypocrisie du camp atlantique
par Pierre Lévy
Mardi 23 mars 1999. Une horde aérienne otanienne se déchaîne sur Belgrade. La campagne de bombardements sur la Serbie durera soixante-dix huit jours. Le pays sera finalement contraint d’admettre la sécession du Kosovo, prélude à la proclamation de l’indépendance de cette province historique serbe où a été établie une immense base militaire américaine. Slobodan Milosevic, que les Occidentaux avaient juré d’abattre, sera renversé l’année suivante. Le bilan humain de même que les destructions d’infrastructures et d’industries sont effroyables. Aujourd’hui, les Républiques ex-yougoslaves ont été intégrées à l’UE pour certaines, réduites à des confettis d’États impotents arrimés au camp atlantique pour les autres. Seule la Serbie tente de résister à des pressions redoublées.
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Pologne : 1200 polonais tombés au front en Ukraine ?
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Le général Sergueï Sourovikine prend l’initiative en Ukraine
par Valentin Vasilescu.
La contre-offensive ukrainienne dans la région de Kharkov a passé l’initiative aux Ukrainiens en septembre-octobre, conduisant à la conquête d’assez vastes territoires. Elle a également été favorisée par les erreurs des généraux russes qui ont ignoré les régles tactiques des couches de défense, des groupements tactiques de bataillons, les augmentant de 7-8 fois sans grande mobilité. Dans le même temps, les unités russes de la région de Kharkov disposaient de très peu de moyens de reconnaissance et d’appui-feu.
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La paix carthaginoise de Washington se heurte à la réalité
Un travail clair, compétent et surtout honnête sur la guerre et les erreurs commises par l’Occident
par Douglas Macgregor
Les dirigeants politiques et militaires nationaux qui ont engagé l’Amérique dans des guerres de choix au Vietnam, dans les Balkans, en Afghanistan et en Irak, l’ont fait en règle générale parce qu’ils étaient convaincus que les combats seraient courts et décisifs.
Les présidents américains, les conseillers présidentiels et les chefs militaires supérieurs n’ont jamais accepté de considérer que la stratégie nationale consistait à éviter les conflits à moins que la nation ne soit attaquée et obligée de se battre.