Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 362

  • Vers une troisième guerre médique ?, par Benoît Busonier

    9566-p23-chard-erdogan-600x491.jpg

    Le parallèle est évident, il est impossible de passer à côté : exactement 2 500 ans après, les Thermopyles sont rejouées. Dans le rôle de Xerxès, Recep Tayyip Erdogan. Dans le rôle des 300 Spartiates et des 700 Thespiens, les soldats grecs. L’Orient leur a envoyé 30 000 soldats, mal équipés, affamés, mal payés, de toutes langues et tribus, c’est-à-dire programmés pour se servir sur le pays, par le pillage et le viol. Certes, les AR-15 ont remplacé les sarisses, mais jusqu’à la fin des temps les hommes porteront des casques pour se battre. Le cou crispé par le casque lourd, les poignets serrant les armes : le contexte change mais les sensations sont les mêmes, de l’hoplite au grenadier voltigeur. En – 480, les soldats se sont fait submerger par le nombre des guerriers, mais ont gagné un temps précieux, permettant à la Grèce de se préparer, si bien que la seconde guerre médique a été gagnée après les batailles de Salamine, Platées, puis du cap Mycale.

    Lire la suite

  • Les yoyos du populisme

    ppooppuu.jpg

    Populisme est devenu un mot à la mode sans cesse employé. Il y aurait le peuple d’un côté et les élites de l’autre. Pourtant, les populistes ont eu aussi besoin d’une élite, ne serait-ce que pour gouverner lorsqu’ils arrivent au pouvoir. L’association des deux devient alors une nécessité. Pascal Gauchon, le créateur de l’excellente revue Conflits, nous expose les tenants et les aboutissants de ce nouveau paradigme.

    A lire ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Turquie lance l’offensive contre la Syrie

    La Turquie lance l’offensive contre la Syrie

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Ses 33 tués ont donné le prétexte qu’Erdoğan attendait pour attaquer de nombreuses positions de l’armée syrienne : artillerie lourde, drones et même aviation depuis le territoire turc, le sultan n’a pas lésiné sur les moyens pour se venger.

    Les pertes syriennes sont sûrement inférieures à ce qu’il annonce (2.000 soldats hors de combat) mais elles sont certainement non négligeables. De plus, deux avions syriens ont été abattus par des missiles sol-air ; les pilotes ont eu la chance de pouvoir s’éjecter et de tomber du bon côté du front !

    Ankara a pris le soin de préciser que la Turquie « n’a ni l’intention ni l’envie d’entrer dans une confrontation avec la Russie ».

    Lire la suite

  • Les Coronaviroses... ou quand la médecine sert d’alibi à l’économie politique

    19998064lpw-19998141-article-pekin-sante-coronavirus-jpg_6869513_660x281.jpg

    Bernard Plouvier

    En l’année 1968 (celle de tous les périls pour l’Occident !), une équipe des USA isole une nouvelle classe de virus lors d’une épidémie de diarrhée murine (souris) et porcine. Les recherches sont lentes, car a priori ce virus « exotique » (semblant alors n’exercer de ravages que sur le bétail chinois... tant pis pour Mao !) semble bien bénin pour l’espèce humaine.

    On apprend petit-à-petit qu’il s’agit d’un gros virus à ARN (l’Acide Ribonucléique), avec une enveloppe lipidique... exactement comme pour les paramyxovirus, réputés responsables de banales laryngites chez l’homme - parfois très sévères chez le nouveau-né et le nourrisson. Mais c’est aussi le groupe du virus respiratoire syncytial (VRS pour les initiés), l’agent des bronchiolites et des broncho-pneumonies sévères du petit enfant, dont les premiers cas furent diagnostiqués dans les années 1950 et qui devint, dans les années 1970-80, la terreur des services de réanimation infantile.

    Toutefois les coronavirus n’inquiètent pas trop : ils sont censés donner des syndromes d’allure grippale, un peu particuliers par la fréquence des gastroentérites et des laryngites ou des laryngo-trachéites : le sujet contaminé tousse 3 à 4 semaines, mais s’en sort sans trop de problèmes sauf cas de surinfection bactérienne trop tard diagnostiquée et traitée.

    Lire la suite

  • Syrie : une opportunité que l'Europe ne saisira hélas pas.

    20287575.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé
    Si l'Europe avait deux sous de bon sens, une once de courage et une parcelle de conscience de ce qu'est son intérêt civilisationnel, elle saurait profiter de la crise ouverte en Syrie entre Moscou et Ankara pour opérer enfin un renversement d'alliance et, en se dégageant de sa dépendance atlantique, prendre fait et cause pour la Russie.
    Tout devrait nous y pousser : le soutien de la Turquie au djihadisme, son expansionnisme au Maghreb et dans les Balkans, la présence sur notre sol d'une forte diaspora turque politisée, les menaces exercées par Erdogan sur notre continent d'ouvrir les vannes de la submersion migratoire, le grand dessein de reconstitution de l'Empire ottoman, sont autant de menaces que notre continent ne pourra affronter seul.
    Cette opportunité salvatrice, nous savons que l'Europe ne la saisira pas, qu'elle continuera de se plier aux mécanismes corrupteurs pour son identité, son indépendance et sa sécurité de l'OTAN, et à appliquer les sanctions décidées à Washington contre la Russie, la poussant ainsi vers ses tropismes orientaux.
    Seule pourtant la constitution d'un nouveau paradigme Madrid / Rome / Paris / Berlin / Moscou sauvera notre civilisation. 
    Mais il faudra attendre que les forces nationales parviennent au pouvoir dans chacun de nos États pour en voir la réalisation.
  • Cette fois, la Turquie est en guerre contre la Syrie

    Cette fois, la Turquie est en guerre contre la Syrie

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Trente-trois militaires turcs ont été tués, jeudi 27 février, par un bombardement que la Turquie attribue à l’aviation syrienne, comme le rapporte Le Monde. C’est le gouverneur de la province turque d’Hatay qui en a fait l’annonce, ajoutant que plusieurs dizaines d’autres soldats avaient été blessés.

    Les combats ont, ces derniers jours, pris une ampleur inédite dans la province d’Idleb occupée par l’armée turque et plusieurs milices islamistes, certaines alliées à Ankara, d’autres non, comme le Front al-Nosra. L’armée syrienne a poursuivi sa progression dans le sud de la province, reprenant des dizaines de villages. Elle a, en revanche, subi un revers important en perdant la ville de Saraqueb. L’autoroute M5 reliant Damas à Alep est donc à nouveau coupée alors que sa reprise, après de durs combats, semblait solide.

    Lire la suite

  • Cette fois, la Turquie est en guerre contre la Syrie

    Cette fois, la Turquie est en guerre contre la Syrie

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Trente-trois militaires turcs ont été tués, jeudi 27 février, par un bombardement que la Turquie attribue à l’aviation syrienne, comme le rapporte Le Monde. C’est le gouverneur de la province turque d’Hatay qui en a fait l’annonce, ajoutant que plusieurs dizaines d’autres soldats avaient été blessés.

    Les combats ont, ces derniers jours, pris une ampleur inédite dans la province d’Idleb occupée par l’armée turque et plusieurs milices islamistes, certaines alliées à Ankara, d’autres non, comme le Front al-Nosra. L’armée syrienne a poursuivi sa progression dans le sud de la province, reprenant des dizaines de villages. Elle a, en revanche, subi un revers important en perdant la ville de Saraqueb. L’autoroute M5 reliant Damas à Alep est donc à nouveau coupée alors que sa reprise, après de durs combats, semblait solide.

    L’intervention turque a évidemment changé la donne et ce n’est plus seulement son artillerie qui est à la manœuvre contre l’armée syrienne, mais des fantassins qui appuient les assauts islamistes de reconquête des territoires perdus.

    Lire la suite

  • Coronavirus : fermer une frontière ne la rend pas étanche

    coromacin.jpg

    Entretien avec Alain de Benoist

    Breizh-info.com : De prime abord, que vous inspire ce coronavirus qui a touché la Chine d’abord, avant d’être détecté dans d’autres pays, et notamment en Europe ?

    Alain de Benoist : D’abord, un sentiment de déjà-vu. Des villes entièrement désertées, des avenues où ne circule plus aucune voiture, des populations confinées dans leurs logements, des régions entières mises en quarantaine, on a tous déjà vu ça. Mais c’était dans des films-catastrophes ou des films de science-fiction. Là, ce n’est pas du cinéma. On pouvait se faire une réflexion du même ordre en voyant s’écrouler les tours du World Trade Center. Cette fois, on est dans le réel. Le réel a rattrapé la fiction. Curieux sentiment.

    Ce qui frappe aussi, c’est la façon dont ressurgit immédiatement la logique du bouc émissaire. Au Moyen Age, quand il y avait une épidémie, on accusait les Juifs d’avoir empoisonné les puits. Aujourd’hui, des crétins s’en prennent aux restaurants japonais ou aux cars de touristes chinois. Permanence de l’irrationalité des foules.

    Lire la suite

  • La parabole anti-mondialiste du coronavirus

    La parabole anti-mondialiste du coronavirus

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    La crise du coronavirus semble écrite tout exprès pour mieux faire comprendre les maux de notre époque.

    Tout d’abord, le virus naît en Chine. L’ancien empire du milieu cumule tous les vices de l’idéologie communiste et du capitalisme irresponsable : l’immense majorité des habitants y est privée des libertés les plus élémentaires, quand quelques-uns sont pourvus de libertés illimitées, sans aucune responsabilité correspondante.

    Ce n’est d’ailleurs sans doute pas pour rien que nos oligarques anti-français (politiciens, médias ou financiers) nous chantent régulièrement les louanges de ce régime monstrueux : ils rêvent d’appliquer ce totalitarisme chez nous et s’étonnent de notre manque d’enthousiasme.

    Il est possible que le coronavirus provienne des expérimentations des médecins criminels qui pullulent toujours dans les pays totalitaires (le Dr Mengele ne fut ni le premier, ni le dernier de son espèce). Mais il est, en tout cas, certain que le système totalitaire porte une lourde responsabilité dans l’occultation du danger et des réactions erratiques au début de l’épidémie, quand il était encore temps de la juguler. Le Dr Li Wenliang, qui a lancé l’alerte (avant de mourir à son tour de l’épidémie), avait même été réprimandé par l’appareil répressif communiste.

    Lire la suite

  • Le “droit anglo-saxon” et l’absolutisme financier

    Perfide-Albion-768x492.jpg

    Je vous propose  :
    . d’analyser comment le droit anglais a historiquement été mis, de façon institutionnelle, au service des puissants ;
    . avant d’examiner comment la puissance politique est devenue une puissance économique ;
    . pour enfin considérer la conclusion qui est que la domination internationale du droit anglo-saxon est la promesse de disparition de la civilisation et le plus sûr chemin vers l’esclavagisme de tous.

    Le Parlement anglais : une organisation politique au service des puissants
    Le Parlement anglais est l’héritier direct des institutions issues de la Magna Carta ; de quoi parle-t-on vraiment ? La Magna Carta apparue en 1215 quasi immédiatement abrogée a ressurgi en 1216 avant d’être amendée et complétée d’une loi domaniale (Charte de Forêt) en novembre 1217. Une quatrième version voit le jour en février 1225, qui valide la disparition de la moitié de celle promulguée en 1215 ; cette Charte nouvelle version, confirmée solennellement le 10 novembre 1297, sera désormais connue sous le nom de Magna Carta.
    La Magna Carta brandie comme l’arme démocratique absolue est en réalité la manifestation d’une lutte de la féodalité contre le pouvoir royal centralisateur. Elle n’est pas un instrument du peuple contre les puissants mais un instrument des puissants seigneurs contre le pouvoir royal unificateur. Il s’agit en réalité de retirer au Roi, en tant qu’organe politique central, l’essentiel ou une grande partie de ses prérogatives pour les donner à un conseil de grands féaux, ou grands aristocrates appelé « Conseil des Barons », afin de limiter et finalement contrôler le pouvoir Royal. Le peuple, qui n’a rien à voir dans cette guerre entre grands aristocrates, n’a strictement rien gagné à la proclamation de ladite Charte.
    C’est précisément ce conseil de grands féodaux, initialement appelé « Conseil des Barons », qui se transformera peu à peu en Parlement. Ledit Parlement est, dès le départ, fonctionnellement, aussi peu fondateur de la « démocratie » au sens de gouvernement par le peuple et pour le peuple, que l’esclavagisme serait la cause ultime de la liberté.

    Lire la suite