
Ce 13 novembre, à Istanbul, sept années jour pour jour après l'abominable attaque islamo-terroriste de Paris, un attentat ensanglantait l'un des quartiers les plus fréquentés de l'ancienne capitale des sultans. Premier bilan : 6 morts et 81 blessés.
La réaction officielle du régime d'Erdogan n'a pas traîné, et la police stambouliote s'est montrée étonnamment efficace. Presque trop. On a rapidement trouvé, en effet, une femme qu'on accuse d'avoir posé la bombe. Et, d'après Reuters, au lendemain de cette explosion meurtrière, les enquêteurs ont déclaré, dès le 14 novembre, qu'ils détenaient désormais 46 personnes en lien avec cette attaque parmi lesquels une Syrienne, soupçonnée d'avoir posé la bombe. Lors d'un premier interrogatoire, Ahlam Albachir aurait déclaré qu'elle avait été entraînée par des militants kurdes dans son pays et qu'elle était entrée en Turquie par la région d'Afrin, dans le nord-ouest, qu'occupent les soldats d'Ankara.
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