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géopolitique - Page 384

  • Pourquoi l’Occident a-t-il détruit sa propre base industrielle ?

    Pourquoi l’Occident a-t-il détruit sa propre base industrielle ?
    https://lesakerfrancophone.fr/pourquoi-loccident-a-t-il-detruit-sa-propre-base-industrielle
    Par Matthew Ehret – Le 23 juillet 2019 – Source Oriental Review
    Avec le radical échec du Green New Deal de la Représentante Alexandria Ocasio-Cortez et les incroyables révélations de la NASA selon lesquelles la croissance industrielle a augmenté la biodiversité sur la terre, un puissant paradoxe se présente.
     

    Depuis des décennies, on nous dit que l’activité industrielle de l’humanité est la cause directe du réchauffement de la planète et des milliers de milliards de dollars ont été consacrés à subventionner des fermes éoliennes, des biocarburants et des panneaux solaires inefficaces, à ainsi augmenter les coûts de l’électricité et réduire de façon catastrophique le potentiel productif des nations. La question doit donc être posée : si l’argent est le moteur du capitalisme, pourquoi des milliers de milliards de dollars ont-ils été dépensés au cours des dernières décennies pour financer des activités « vertes » qui sapent intrinsèquement la base de la création de capital (c’est-à-dire, l’infrastructure et la production industrielle) ? Pourquoi l’« Occident capitaliste » s’est-il détruit ? Est-ce une question de folie ou quelque chose de plus insidieux ?
    L’Illusion « post-industrielle »


    Depuis le flottement du dollar américain sur les marchés mondiaux en 1971 et la création du pétrodollar en 1973, le monde a connu un effondrement constant des emplois productifs dans le secteur manufacturier, des investissements dans les infrastructures, soit une planification à long terme d’une part et, d’autre part, une augmentation de la déréglementation, de la spéculation à court terme, des services financiers et des emplois à bas salaire dans le commerce de détail. Au cours de ce processus de déclin qui a suivi 1971, l’esclavage de la dette est devenu une norme tant dans les pays développés que dans les pays en développement, tandis que l’externalisation a provoqué la castration de la souveraineté nationale et une dépendance toujours accrue à l’égard de la « main-d’œuvre bon marché » et des « ressources bon marché » de l’étranger. Ce processus a même été appelé la politique de « désintégration contrôlée » du Président de la Réserve Fédérale Paul Volcker en 1978, au moment où il se préparait à relever les taux d’intérêt à des niveaux qui rendraient impossible pour une majorité de petites et moyennes entreprises agro-industrielles de concurrencer les firmes monolithiques. Le modèle le plus solide de cet effondrement a été révélé en 1996 par le regretté économiste américain Lyndon Larouche, et [url+]identifié[/url] sous le nom de Triple courbe d’effondrement (Triple Curve Collapse Function).

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  • Sauver Hong Kong du communisme

    Sauver Hong Kong du communisme 

    De Francis Bergeron dans Présent :

    C’est tous les jours, à présent, que manifestent les habitants de Hong-Kong : vendredi des milliers d’opposants, vêtus de noir (mais rien à voir avec les black blocs anarchistes), ont commencé une occupation pacifique de l’aéroport. Samedi et dimanche, des foules énormes ont manifesté, notamment au nord de Hong Kong, dans ce que l’on appelle « les nouveaux territoires ». Eux aussi étaient vêtus de noir, et équipés de casques et de masques à gaz. Leur slogan : « sauver Hong Kong du communisme ».

    Lundi, l’aéroport a été littéralement submergé de manifestants. Ils ont opéré une jonction avec les étudiants qui occupaient les lieux. Les derniers avions autorisés à atterrir ont libéré leurs passagers qui traversaient cette foule immense mais pacifique. Les manifestants s’excusaient auprès des voyageurs : « Pardon pour le dérangement, mais nous combattons pour notre survie. » La foule scandait à l’infini « Combattez avec Hong Kong, combattez pour la liberté. » Dans la zone aéroportuaire, les manifestants se sentent plus protégés de la répression, à cause des témoins étrangers potentiels.

    La foule était si nombreuse qu’il était devenu impossible de circuler dans l’aéroport. Tous les vols ont donc été annulés, ce qui constitue en soi un évènement de première importance, car il s’agit de l’un des plus grands aéroports au monde. Des informations contradictoires circulaient sur une poursuite du blocage au sol des avions, ou au contraire une reprise progressive des vols.

    Un complot impérialiste

    A la différence de nos Gilets jaunes, la revendication quasiment unique (car elle détermine toutes les autres) des manifestants est simple : la démission de Carrie Lam, la femme désignée par Pékin et le PC, pour diriger l’ancienne colonie britannique. Ils demandent l’élection d’un nouveau gouverneur, mais cette fois au suffrage universel, à l’occidentale. Revendication facile à comprendre, facile à satisfaire, du moins techniquement, mais quasiment impossible dans un pays communiste. Cela irait à l’encontre de toutes les règles enseignées par Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao. C’est bien pourquoi on n’imagine pas que Xi Jinping, le nouveau Mao, fasse quelques concessions que ce soit, sur ce terrain, aux habitants de Hong Kong.

    De même que Pékin voit un complot impérialiste derrière les manifestants, de même il croit identifier des provocations antichinoises derrière certains slogans publicitaires d’entreprises étrangères. La communication des grandes marques mondiales est passée au crible, et Pékin leur envoie ses ukases, généralement suivis d’effet. Pour un tee-shirt laissant entendre que Taiwan et la Chine communiste, cela faisait deux, Givenchy a été menacé de boycott, et a fait des excuses. Ce qui n’a pas empêché le chanteur chinois qui faisait la promotion de ses produits, d’interrompre sa collaboration. Mercedes pour sa part a dû faire son autocritique pour avoir cité le Dalaï-lama dans l’une de ses publications. Des entreprises étrangères commencent à menacer de licenciement leurs propres salariés, de peur d’être interdites de commerce avec la Chine.

    Notre bon confrère Libération ne justifie guère son titre quand il s’agit de traiter de ce qui se passe en Chine. Son numéro de lundi (24 pages, tout de même !) ne comporte pas une seule ligne sur les manifestations de samedi, de dimanche, sur l’occupation de l’aéroport etc. Nous avons droit en revanche à une page au profit d’un terroriste italien qui doit être expulsé de France. Simple retour aux sources, sans doute, pour ce journal qui se fit si longtemps le porte-parole du maoïsme et des khmers rouges.

    https://www.lesalonbeige.fr/sauver-hong-kong-du-communisme/

  • Ca, c'est la meilleure ! Avec Erdogan, qui nous fait la leçon, plus c'est gros, plus ça passe (croit-il) !

    A Constantinople, en cette triste année 1453 qui vit la ville (et, après elle, une bonne partie de l'Europe du sud-est) tomber aux mains des Turcs, il y avait 100% de chrétiens comme habitants de la ville.

    Aujourd'hui, le chiffre "tend vers zéro" comme disent les professeurs de mathématique.

    De ce point de vue-là, si on compare les Turcs avec les nazis (la Turquie a été alliée de l'Allemagne durant les deux guerres mondiales...) on peut se dire qu'au fond les Turcs sont des nazis qui ont réussi : là où Hitler a échoué, lui qui voulait une Allemagne sans juifs, les Turcs ont réussi, eux qui voulaient une Constantinople sans chrétiens : c'est fait.

    Moyennant quoi l'actuel maître des lieux se permet de nous donner des leçons : alors que chez lui, en Turquie, en 18 mois d’état d’urgence, 160 000 personnes ont été arrêtées, 152 000 fonctionnaires licenciés, des enseignants, juges et avocats ont été renvoyés ou poursuivis, des journalistes arrêtés, des médias fermés et des sites web bloqués etc... etc... Erdogan a critiqué les pays européens au motif qu'ils étaient présents en Egypte, en février dernier, cautionnant ainsi le régime du maréchal Sissi, qu'Erdogan juge dictatorial !

    Il a tenu ces propos en juillet dernier - hier... - lors du Sommet du Processus de coopération de l'Europe du Sud-est, à Sarajevo, la capitale de la Bosnie-Herzégovine.

    Il vaut mieux entendre ça que d'être sourd, certes, mais elle est quand même bien grosse, cette grossière "hénaurmité". Mais Erdogan s'en fiche : pour lui, comme pour Goebbels, "plus c'est gros, plus ça passe" (croit-il) !...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/01/ca-c-est-la-meilleure-avec-erdogan-plus-c-est-gros-plus-ca-p-6167773.html

  • La Russie contre l'occident 2/2: Intervention d'Andrei Vavilov+ Question du public

  • Le réveil du nationalisme hindou contre l’islam

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    L’Inde de Narendra Modi va désormais peser de tout son poids sur le monde. Désormais, le parti au pouvoir à New Delhi est clairement hindouiste. Il est fort probable qu’il ait l’intention de consolider la position indienne au Cachemire, notamment en modifiant le rapport démographique entre les communautés. La suspension de l’autonomie de l’État du Jammu-et-Kashmir, qui passe sous le contrôle direct de l’État fédéral, lui permettra de faire intervenir l’armée de façon plus massive contre les infiltrations rebelles et d’« indianiser » la région. Cette décision prise par le président Modi, le 5 août, est dans la logique à long terme de son parti. Elle a aussi l’avantage de mobiliser le nationalisme indien dans un contexte économique décevant pour le pays. Toutefois, la République indienne est une démocratie. La Cour suprême peut condamner la décision. Le Pakistan a des alliés puissants : les États-Unis qui ont besoin d’Islamabad pour régler la question afghane, et la Chine qui occupe, elle aussi, une partie du Cachemire. Le fait que, depuis un an, le Premier ministre pakistanais soit Imran Khan, qui a mis fin à l’alternance des deux grands partis, la Ligue musulmane (sous ses deux factions) et le PPP, entrecoupée de coups d’État militaires, éclaire la confrontation d’un jour nouveau, puisque le gouvernement pakistanais apparaît relativement plus modéré que ses prédécesseurs.

    Le conflit entre les deux puissances du sous-continent issues de l’indépendance en 1947 revêt une ampleur considérable pour deux raisons : d’abord, il s’agit de deux États possédant l’arme nucléaire. Ensuite, il s’agit une fois encore d’une friction à la limite du territoire de l’islam, qui souligne la dimension historique du problème. L’Inde est un pays à la richesse culturelle inégalable, inventeur de quatre religions : l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et enfin celle des Sikhs. Les chrétiens y sont implantés depuis l’aube du christianisme, avec les églises syriaques malabare et malenkare. Les Zoroastriens perses s’y sont réfugiés lors de l’invasion arabo-musulmane. Enfin, comme partout, l’islam a conquis une grande partie du pays par la guerre et a laissé la trace de massacres et d’une domination écrasante. Du VIIIe au XVIIIe siècle, les musulmans, Arabes, Turcs, Mongols et Afghans n’ont cessé d’envahir et de pressurer l’Inde, soit par des raids meurtriers et destructeurs dans un pays regorgeant de richesses, soit par l’établissement d’États, comme le sultanat de Delhi ou l’Empire moghol. L’effacement du bouddhisme et de ses monuments, les luttes incessantes contre les hindouistes et les sikhs, à chaque fois accompagnées de massacres, de pillages et de destructions d’édifices sacrés, ont laissé des traces dans la mémoire collective, avec les souvenirs de Mahmoud le Ghaznévide, de Tamerlan ou d’Aurangzeb. Parfois, ces États ont mieux traité les Hindous et les ont même associés à l’administration. Rares ont été les conversions non forcées, comme au Cachemire ou au Bengale. L’islam est demeuré minoritaire, à l’exception de la vallée de l’Indus et d’une partie du Pendjab et du Bengale. Les pratiques rituelles sont opposées à l’extrême : les musulmans fêtent l’Aïd el-Kebir en égorgeant un mouton sans l’étourdir préalablement, les hindouistes sont végétariens.

    Les Occidentaux, au Pakistan comme en Indonésie, ont joué l’islam contre le communisme. Ce calcul était juste, puisque l’effondrement de l’URSS a été précipité par l’échec soviétique en Afghanistan, provoqué par la résistance musulmane financée par l’Arabie saoudite, armée par les États-Unis et aidée par le Pakistan. Par la suite, on s’est aperçu un peu tard que l’on avait joué les apprentis sorciers et réveillé le monstre, l’islamisme, un monstre qui suscite à tort ou à raison des craintes et de l’hostilité chez tous ses voisins : des Balkans aux Philippines en passant par l’Afrique centrale, le Caucase, la Birmanie et la Chine. Pour les nationalistes hindous, qui souhaitent reconstruire à Ayodhya un temple voué au dieu Rama rasé par les musulmans au XVIesiècle, sur les ruines d’une mosquée qu’ils ont incendiée en 1992, l’heure de la revanche a sonné.

    Tout ce qui peut faire rentrer le génie dans sa bouteille devrait être privilégié. Les nationalismes sont les meilleures armes contre lui, en Syrie comme en Inde.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/le-reveil-du-nationalisme-hindou-contre-lislam/

  • Économie mondiale : récession et retour de l’or

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    Marc Rousset

    L’or est tellement inutile par rapport au dollar, comme nous l’ont répété inlassablement pendant des années l’Amérique et le politiquement correct, qu’aujourd’hui, tout le monde en veut. Le 7 août, l’once de métal précieux a passé le seuil des 1500 dollars : un sommet inconnu depuis le plus haut de 2013 et le plus bas de 2014, suivi d’une remontée continue et irrésistible en accélération rapide. Depuis le début du mois de juin, le cours s’est apprécié de plus de 15 %. Dans un monde en quasi-récession où l’argent ne rapporte plus rien, la « relique barbare » de Keynes retrouve son statut de « valeur refuge ».

    Mario Draghi, lors de sa dernière conférence de presse à la BCE, avait confirmé « que la situation est inquiétante. On est en zone de vigilance rouge. » La croissance s’affaiblit en zone euro, plus particulièrement en Allemagne et dans le secteur manufacturier. L’Italie pourrait même connaître la récession en 2019, avec un taux de chômage de 28,1 % chez les 15-24 ans et une différence de taux d’emprunt de 2,35 % par rapport au taux allemand à 10 ans en raison de la crise politique. En Chine, on assiste à un premier repli en trois ans de 0,3 % en juillet des prix à la production, tandis que Pékin envisage des mesures de soutien supplémentaires.

    Le monde assiste à une première qui n’a jamais existé dans l’histoire économique, à savoir la folie de l’argent gratuit et des taux d’intérêt négatifs. Tout le monde veut de l’inflation pour rembourser ses dettes en monnaie de singe et une dévaluation des taux de change pour vendre davantage aux autres pays.

    La Banque du Japon et la BCE détiennent respectivement 50 % et 30 % des obligations émises par leurs gouvernements. Alors que les taux ne cessent de baisser, les obligations à rendement négatif ont dépassé, pour la première fois, la barre des 14.000 milliards de dollars, dont 1.000 milliards en augmentation accélérée pour les entreprises. Tout cela ne peut se terminer, compte tenu de la fragilité du système bancaire européen, que par un krach pire qu’en 1929, avec un effondrement de la monnaie style Zimbabwe ou Venezuela où le salaire mensuel actuel est inférieur à 8 euros.

    Une guerre des devises démarre dans le monde, suite à la nouvelle arme chinoise de dévaluation de 7 yuans pour 1 dollar, nonobstant l’arrêt de l’achat de produits agricoles américains. Il est difficile de savoir si l’« usine du monde » Chine va résister ou s’effondrer, ne serait-ce que par le risque d’exode des capitaux. La stratégie de dévaluation est donc pour elle à double tranchant. La Chine pourrait, en revanche, augmenter la pression sur les États-Unis en réduisant sa montagne de 1.000 milliards de dollars de bons du Trésor américain. Tout le monde veut également baisser les taux d’intérêt par crainte de la récession (Nouvelle-Zélande, Philippines, Inde).

    Quant à l’inversion de la courbe des taux qui a toujours précédé une crise financière et économique aux États-Unis en 1990, 2000 et 2008, elle atteint aujourd’hui le chiffre record de -0,5 %, avec un taux américain à 10 ans de 1,75 %, contre 3 % à l’automne et un taux à court terme de la Fed de 2,25 %.

    Les banques centrales européennes viennent de mettre fin à leur pacte sur l’or en s’engageant à ne plus en vendre. Depuis la crise financière de 2008, elles ont même été acheteuses nettes d’or, bien qu’en moins grandes quantités que la Russie, la Chine, la Hongrie, la Pologne, l’Égypte, le Kazakhstan, la Turquie et l’Inde. Durant la dernière décennie, les banques centrales ont acheté plus de 4.300 tonnes d’or, l’or ne représentant actuellement que 11 % des réserves mondiales.

    Selon l’économiste Ambrose Evans-Pritchard, « petit à petit, le monde se dirige vers un standard or de facto, sans aucune réunion du G20 pour l’annoncer », ce qui conforte l’analyse des experts de JP Morgan Chase comme quoi le dollar est surévalué. Comme la livre sterling après les accords de Bretton Woods en 1945, le dollar perdra progressivement son statut de monnaie de réserve mondiale (61,7 % des réserves des banques centrales aujourd’hui). La chute du dollar pourrait commencer dès fin 2019, selon JP Morgan, au fur et à mesure que le prix de l’or continuera de s’envoler.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/11/economie-mondiale-recession-et-retour-de-l-or-6169462.html

  • Crise iranienne : Trump réprimande Macron, l’enfant gâté

    De mauvaises langues insinuent que le jeune Macron recherchait plus une mère qu’une épouse en fleuretant, à quinze ans, avec son professeur de théâtre.On pourrait croire qu’il était aussi en quête de père, à en juger par les bisous qu’il prodiguait à Trump, lors de leur première rencontre à Washington. 
    Mais voici qu’il se prend pour le père et veut donner des leçons au président des États-Unis. Ce que l’intéressé n’apprécie guère : il le lui fait savoir !
    Macron, qui se croit un leader, non seulement de l’Europe, mais aussi du monde, s’entretient régulièrement avec son homologue iranien, Hassan Rohani, et rêve de jouer le rôle de médiateur dans la crise en cours. 
    Il aurait même envisagé, selon la presse, d’inviter l’Iranien au sommet des dirigeants du G7, qu’il doit accueillir à Biarritz, du 24 au 26 août.
    Encore faudrait-il qu’il s’entendît avec la Maison-Blanche sur la tactique à suivre. 
    Mais notre Président, comme dans sa politique intérieure, veut jouer seul, comme un grand. 
    Trump vient de le remettre à sa place, dans un tweet humiliant, si l’on en pèse tous les mots : « Je sais qu’Emmanuel veut bien faire, comme tous les autres, mais personne ne parle pour les États-Unis, à part les États-Unis eux-mêmes. »
    Dans le bras de fer qui l’oppose à l’Iran, Trump, qui est entré en campagne électorale, n’aime guère qu’on vienne le chatouiller pour lui faire lâcher prise. 
    « L’Iran a de graves problèmes financiers. Ils veulent désespérément parler aux États-Unis, mais reçoivent des messages contradictoires de la part de tous ceux qui prétendent nous représenter, parmi lesquels le président français Macron. » » 
    Autrement dit, mêlez-vous de ce qui vous regarde, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes ou, si l’on préfère, on n’a pas gardé les cochons ensemble.
    Connaissant Trump et ses écarts de langage, n’importe quel chef d’État prendrait la juste mesure de cette réprimande. 
    Mais notre Président, toujours sûr de lui-même, doit être vexé comme un pou. 
    Ce n’est pas la première fois qu’il est ainsi tancé. 
    À l’automne, Trump avait ironisé sur sa faible popularité, alors qu’il était aux prises avec les manifestations des gilets jaunes : « Le problème est qu’Emmanuel Macron souffre d’une très faible cote de popularité en France, 26 %, et d’un taux de chômage à près de 10 % », avait-il déclaré. Ce qui n’est pas faux, même si, depuis, la situation s’est légèrement améliorée.
    Les partisans inconditionnels de Macron doivent se réjouir de voir leur idole tenir tête à Trump. 
    Ils y voient la marque d’un grand chef d’État. 
    D’autres, peut-être plus lucides, y décèlent plutôt une attitude de matamore, plus courageux en paroles qu’en actes. 
    Ce qu’il a le plus appris de son professeur de théâtre, c’est l’art de la communication, de faire prendre des vessies pour des lanternes. 
    On aimerait que les remarques désobligeantes de Trump lui fissent prendre conscience que la politique n’est pas destinée à satisfaire des caprices d’enfant gâté, fussent-ils parrainés par le pouvoir financier, mais consiste dans l’art de construire des alliances, pour faire triompher des objectifs communs. 
    Philippe Kerlouan

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/crise-iranienne-trump-reprimande-macron.html#more

  • « Le plus grand massacre de l’histoire de l’humanité »

    Conférence du docteur en philosophie Holger Strohm.

    Une analyse que tout humain devrait considérer avec la plus grande attention et la plus grande gravité ! Holger Strohm rend compte aujourd’hui des liens et des causes des nombreux conflits et des nombreuses souffrances qui sévissent actuellement sur notre planète. Il y soulève de nombreuses questions. Les nombreuses guerres des dernières décennies, ainsi que les Première et Seconde Guerres mondiales, sont-elles le fruit du hasard ? Ou y a-t-il un plan soigneusement élaboré derrière cette destruction, derrière cet endettement mondial, derrière le déclin des valeurs à tous les niveaux, derrière l’immense pollution de l’environnement, etc.

    Y a-t-il des gens qui ont planifié et écrit depuis longtemps cette situation désastreuse ? Et qu’est-ce que les Guidestones en Géorgie, aux États-Unis, et le plan visant à réduire la population mondiale à moins de 500 millions de personnes ont à voir avec cela ? L’histoire de l’humanité est pleine de pillages et de guerres. Et au Moyen Âge et à l’époque coloniale, des pays entiers ont été anéantis et pillés, et ainsi certaines personnes sont devenues incroyablement riches. Comme le montrent sans équivoque les citations de Churchill, deux guerres ont été imposées à des pays comme l’Allemagne pour nous piller. Et tout cela ne s’arrête pas parce que le Nouvel Ordre Mondial et ses francs-maçons de haut rang prétendent tout contrôler et dominer : l’éducation, l’argent, le droit, la politique, l’économie, l’histoire, la psychologie, le mental, la médecine, la religion, les médias, etc., et ils décident aussi quelles personnes peuvent prendre des postes importants pour imposer leur politique. Ces personnes ne sont ni de gauche, ni de droite. Elles sont tout à la fois. Elles divisent les gens pour les exploiter, selon le système du fascisme. Elles provoquent le chaos et les conflits pour dominer sur le monde.

    Source: kla.tv

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/09/%C2%A0le-plus-grand-massacre-de-l-histoire-de-l-humanite%C2%A0-6169243.html