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géopolitique - Page 381

  • « ENTRE 1995 ET 2015, LES RÉSERVES PÉTROLIÈRES ONT AUGMENTÉ DE 52% ! »

    Alban d'Arquin Entre 1995 et 2015 les réserves pétrolières ont augmenté de 52% ! 1.jpeg

    Alban d'Arquin Entre 1995 et 2015 les réserves pétrolières ont augmenté de 52% !.jpegAlban d Arguin est le premier dans notre mouvance à dénoncer clairement les mensonges et les intérêts financiers représentés par l'éolien dans un ouvrage limpide et sans concession paru chez nos amis de Synthèse Nationale. À faire lire absolument aux écolos des villes et aux nouveaux bobos des champs !

    propos recueillis par Eugène Krampon

    Selon vous, sur quoi repose le modèle énergétique français ?

    La France dispose d'un modèle, envié par de nombreux pays, qui combine une production électrique grandement majoritaire provenant des centrales nucléaires, et une production d'origine hydraulique (nos barrages alpins et pyrénéens). Ces deux sources produisent aujourd'hui plus de 90 % de notre électricité. La variable d'ajustement se fait avec un peu d'éolien et de solaire auxquels s'ajoute le thermique (gaz et fuel). Si ce modèle est jalousé, c'est parce qu'il est aujourd'hui nettement moins coûteux que celui d'autres pays et qu'il nous assure une indépendance énergétique appréciable. Mieux, dans la balance des paiements de la France, l'exportation d'électricité occupe une part non négligeable. Se lancer à corps perdu comme certains le voudraient dans les énergies soi-disant renouvelables est un non-sens et une aberration politique, économique et énergétique.

    En vue de la raréfaction annoncée des énergies fossiles, l'éolien ne peut-il pas être une alternative crédible et bon marché ?

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  • Le capitalisme face à l’incertitude radicale du monde

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    Par Giles Laferté*

    Du manque de masques et de tests à l’annonce d’un déconfinement chaoti­que, un sentiment d’im­provisation a traversé nos sociétés, qui contraste avec l’exercice classique d’un pou­ voir dont l’autorité sociale repose justement sur la préparation de l’avenir. Comme un adolescent qui se pense immortel, pourquoi l’Occident n’a­-t­-il cru à cette crise annocée que face au mur ?

    A mesure de l’étendue de la crise, les populations en voudront tou­jours plus à leurs dirigeants, les sanctionnant politiquement le jour venu. Et nous devrons proba­blement vivre des conséquences ju­diciaires vengeresses. Les oppositions politiques de chaque gouver­nement en feront leur miel. Mais il semble un peu court de résoudre par ce jeu démocratique notre difficulté collective. Tous auraient probablement failli. La diffi­culté des démocraties occidentales est générale. Au-­delà des erreurs per­sonnelles de tel ou tel dirigeant, les explications sont plus fondamenta­les et sans doute multiples.

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  • Mutation mondialiste du pays légal (La technocrature, maladie sénile de la démocratie : 8/10), par Philippe Germain.

    Table des matières

    Résumé  : En 2017 la technocrature a pris le pouvoir  pour sauver la démocratie disqualifiée par son élite politique. Insatisfaite de l’explication par le complotisme d’ultragauche et celle du référentiel populiste, l’Action française  analyse la technocrature comme un phénomène de physique sociale. Utilisant la loi historique «  du développement d’oligarchies nouvelles  », elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés. Ce «  pays légal  » est un système oligarchique circulaire où trois élites financière, politique et médiatique s’épanouissent dans le cadre du régime républicain. Les commis de l’élite politique, les technocrates se sont ensuite constituée en une élite, bientôt déstabilisatrice du système oligarchique circulaire.

    Hégémonie du capitalisme financier

    Le début du septennat de Valéry Giscard d’ Estaing, correspond au clap de fin des trente glorieuses. Peu d’acteurs perçoivent l’enclenchement du vieillissement de la société Industrielle. La pathologie est masquée par les mesures sociétales progressistes prises par l’élite politique de centre-droit. Encore moins d’observateurs perçoivent que la Technocratie va entamer la mutation du pays légal vers le mondialisme.

    Sous Giscard (1974-1981), héritier de la nouvelle classe bonapartiste et pur produit de la Technocratie, l’Etablissement va pouvoir régner sans partage. Symboliquement le premier président de la République énarque fait appel à Jean-Jacques Servan-Schreiber, figure de proue de la Technocratie européiste. Pour s’enrichir par le pillage de l’Etat, l’élite financière va profiter des pouvoirs de la Technocratie à travers un soutien sans faille.

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  • LES GRANDS EMMERDEMENTS DU CONFINEMENT

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    Cette fin de semaine, dans le cadre de notre grande enquête sur "l'après crise", nous vous proposons, en deux parties, la contribution de Pieter Kerstens.

    Depuis le lancement de la revue Synthèse nationale, à l'automne 2006, Pieter Kerstens tient la chronique économique et, généralement, ces articles annoncent avec précision ce qui va se passer... Alors, devin le Belge ? N'allons pas chercher midi à 14 h... Ses sources d'inspiration sont beaucoup plus simples. Polyglotte en bon Bruxellois qu'il est, il décortique chaque jour avec son regard critique de militant accompli les grands titres de la presse européenne. Ceux-ci étant beaucoup plus dissertes que notre presse hexagonale trop souvent alignée sur les poncifs de l'idéologie dominante.

    Ainsi, en septembre 2008, il avait annoncé la crise. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter notre numéro du mois de juin précédent. Un livre reprenant ses articles de l'époque est toujours en vente aujourd'hui, vous pouvez vous le procurer en cliquant ici

    Voici donc la première partie de sa contribution. La seconde sera en ligne demain dimanche.

    S.N

    Pieter Kerstens

    Avec une parfaite synchronisation, la grande majorité des gouvernements occidentaux, et les européens en particulier, ont imposé un confinement (réelle assignation à résidence) à leurs peuples, sous prétexte de ralentir l’épidémie de Covid-19.

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  • REVUE DE PRESSE : « Nous entrons dans une nouvelle guerre froide qui pourrait marquer notre sortie de l’histoire »

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    La pandémie révèle des évolutions profondes du système international que les Occidentaux ont souvent été tentés d’ignorer, analyse le haut fonctionnaire Pierre-Henri d’Argenson. Seules une politique de puissance et une vision réaliste des enjeux mondiaux permettront selon lui à l’Europe d’éviter la marginalisation stratégique.

    Par Pierre-Henri d'Argenson
     
    Il est rare que l’on puisse tirer les enseignements d’une crise lorsque l’on est au milieu de celle-ci. Les grands bouleversements intervenus depuis la fin de la guerre froide n’ont ainsi pas toujours été déchiffrables au moment où ils se sont produits, sans doute parce qu’ils appartenaient à une ère de transition accouchant d’un monde nouveau qui se présente aujourd’hui, avec la crise du coronavirus, sous une lumière crue. La pandémie, en effet, agit comme un révélateur de tendances certes perçues par notre intellect, mais qui n’avaient pas suffisamment frappé notre imagination pour modifier nos représentations du monde. Or désormais le monde est nu, et nous n’avons pas d’autre choix que d’abandonner nos coupables pudeurs pour regarder la vérité géopolitique qu’il nous donne à voir, et les conséquences que nous devrons rapidement en tirer pour y survivre en hommes libres.
    Nous ne croirons plus à l’article de la doxa mondialiste qui prétend que tout le monde est chez soi partout.

    Examinons les faits. Trois choses absolument frappantes se sont produites durant la crise. La première, c’est qu’aux premières alertes, chacun est rentré chez soi, dans son pays. Du jour au lendemain, les touristes sont passés du statut d’heureux voyageurs nomades à celui d’étrangers indésirables, parfois objets de comportements hostiles de la part des populations locales. La mondialisation heureuse venait de tomber le masque. Les citoyens du monde se sont évaporés. Le touriste, l’étudiant, l’homme d’affaires sont redevenus, chez les autres, ce qu’ils ont toujours été : des étrangers. Bien sûr, lorsque la crise sera passée, la circulation des biens et des personnes reprendra son cours, mais nous ne croirons plus, en particulier nous les Européens à qui l’on a enjoint de « s’ouvrir » toujours plus, à l’article fondateur de la doxa mondialiste qui prétendait que tout le monde est chez soi partout.

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  • Durant la pandémie, la mondialisation se poursuit !

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    Lorsque l'on veut savoir ce qui se passe en Europe du côté des nationalistes et des identitaires, c'est simple. Il suffit de consulter l'excellent site animé depuis près de douze ans par notre ami Lionel Baland cliquez ici. Chaque jour ce Liégeois à qui rien n'échappe dans le milieu au niveau de notre continent nous livre en effet l'essentiel de ses recherches.

    Régulièrement, il donne aussi des articles à notre revue Synthèse nationale ainsi qu'au site EuroLibertés. Il nous expose dans ce nouveau volet de notre enquête sont point de vue sur la crise actuelle.

    S.N.  

    Lionel Baland

    La mondialisation ultralibérale et la personne qui la symbolise, George Soros (né en 1930), spéculateur, mais surtout militant politique utilisant une partie de sa colossale fortune afin de réaliser son rêve messianique inspiré par le philosophe - théoricien de la société ouverte - Karl Popper (1902-1994), ne peut à long terme qu’être un échec, car elle résulte d’une croyance non-conforme à la réalité humaine visant à réaliser sur terre un « paradis » de la consommation au sein duquel l’homme ne sera plus impliqué dans des conflits et n’aura plus comme but ultime que de produire et de consommer.

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  • Vers un nouvel ordre mondial. Pour une communauté européenne de destin

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    Auteur de nombreux ouvrages et chroniqueur régulier sur le site EuroLibertés, militant depuis toujours du combat nationaliste et européen, Richard Dessens nous apporte aujourd'hui sa contribution à notre enquête sur "l'après crise du coronavirus".

    S.N.

    Richard Dessens

    La globalisation financière du début des années 1980, a reposé sur la déréglementation (disparition dès 1971 du système des parités stables entre les monnaies), puis sur la désintermédiation bancaire, enfin sur le décloisonnement des marchés bancaires. Le trading haute fréquence qui automatise à la nanoseconde les transactions grâce à des algorithmes mathématiques  en a rendu l’application effective.

    Cette globalisation financière a entraîné la mondialisation des échanges à tous les niveaux, en faisant passer les préoccupations économiques au second plan, sans parler des impératifs sociaux qui devenaient peu à peu une variable d’ajustement au service des intérêts financiers et non plus économiques. L’économie s’est financiarisée en opérant une distinction effective entre l’économie réelle, celle des qui préoccupe les chefs d’entreprise, et l’économie financière devenue une économie virtuelle dominée exclusivement par le seul profit financier. Cette dichotomie a entraîné une course aux profits déconnectée des réalités de la production des entreprises et de leur développement. Des entreprises saines économiquement ont été détruites parce qu’elles ne versaient pas des dividendes suffisants à des actionnaires attirés exclusivement par un taux de rentabilité de leurs investissements.

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  • L’Afghanistan, ou 1.000 milliards de dollars pour rien, par Antoine de Lacoste.

    Crédit photo : Boulevard Voltaire

    La plus longue guerre de l’histoire de l’Amérique est-elle en train de se terminer ? Le 29 février dernier, à Doha, l’Américain (d’origine afghane) Zalmay Khalilzad et le mollah Abdul Ghani Baradar, cofondateur des talibans, ont signé un accord prévoyant le retrait définitif de toutes les troupes étrangères d’, et notamment des 12.000 soldats américains.

    C’est en 2001 qu’une coalition internationale menée par les États-Unis envahissait ce pays pour en chasser le régime des talibans, au pouvoir depuis 1996. C’était, bien sûr, une des conséquences du 11 septembre et de l’affront subi par l’Amérique. Deux coupables furent désignés et châtiés : l’Irak, qui n’avait rien à voir dans l’histoire (d’ailleurs, les motifs avancés pour son invasion évolueront largement ensuite), et l’Afghanistan, qui abritait de nombreuses cellules d’Al-Qaïda.

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  • Le « Monde d’après » : un Nouveau monde ou une illusion de changement ?

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    Bernard Plouvier

    On peut espérer que les sujets dotés d’un minimum de jugeote (intelligence + esprit critique) auront compris que nul ne sait ce que sera le Monde d’après la panique stupidement déclenchée par les politiciens de presque tous les pays de l’hémisphère Nord, effrayés par la pandémie de coronavirus exportée de Chine.

    L’on imagine que les individus sains d’esprit auront pesé à leur juste valeur les avis « d’experts » en économie comme en médecine, à l’occasion des indécents shows télévisés ou tenus sur le Net. En France – et l’on imagine que ce ne fut pas un cas isolé -, l’on a souri de nos « inexperts » politiques et « techniciens », tous plus perdus les uns que les autres, marchant sans oser l’avouer dans le brouillard le plus opaque.

    Leur brillante prestation se soldera par un coût pharaonique, soit une crise économique et financière, non justifiée – loin de là – par une mortalité très modeste si on la compare aux grandes pandémies grippales des XXe et XXIe siècles. Et l’on a même entendu des pitres oser comparer au désastre démographique majeur que fut la Grande Peste du milieu du XIVe siècle  la mortalité de ce Covid-2019, qui est de type sélection naturelle : portant sur des consommateurs âgés et respectant l’écrasante majorité des producteurs potentiels placés stupidement en état de non-activité forcée.

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  • Le Coronavirus Covid-19 peut dire merci à la mondialisation, à l'Union européenne, et à Macron