Intervention de Pierre Hillard lors de la troisième université d’été du Pays Réel organisée par Civitas au Puy-en-Velay.
Source : MPI
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Intervention de Pierre Hillard lors de la troisième université d’été du Pays Réel organisée par Civitas au Puy-en-Velay.
Source : MPI
Un logiciel espion baptisé Pegasus, capable de passer le contenu d’un smartphone à la loupe et mis en cause dans la surveillance de plus d’un millier de Français, en particulier des journalistes ou des politiques. Un scénario digne d’un film d’espionnage, révélé dimanche 18 juillet par Forbidden Stories, un consortium de journalistes du monde entier.
Le logiciel espion Pegasus a été créé par la société israélienne NSO, détenue majoritairement de 2014 à 2019 par le fonds d’investissement américain Francisco Partners, puis rachetée par ses fondateurs et un autre fonds britannique, Novalpina.
S’il fallait trouver une seule intervention militaire américaine couronnée de succès depuis 1945 on serait bien en peine. En dehors des coups d’Etat soutenus par les Etats-Unis mais pratiqués par des autochtones, la plupart des actions menées directement par Washington ont été des fiascos au mieux achevés par des compromis.
En voici les raisons probables, de la bouche même du géopolitologue *. Edifiant et terrifiant à la fois :
Le 29 juin 2021.
(*) Pascal Boniface est fondateur et directeur de l’IRIS (Institut de Relations internationales et stratégiques), auteur de très nombreux ouvrages de géopolitique.
(Drone Patroller)
Ce n’est pourtant pas un phénomène nouveau mais un symptôme des conflits hybrides. Il a pourtant pris de court et inquiète nombre d’armées dans le monde. Les spécialistes le désignent sous l’appellation de « salve » de drones, ou d’« essaim ». Il s’agit en réalité du détournement d’engins sans pilote, de toute taille, jusque-là surtout utilisés pour des missions de renseignement ou des frappes ciblées, à des fins d’assauts groupés, armés, voire kamikazes. Un acte II de la guerre des drones, qui se répète depuis deux ans sur plusieurs théâtres d’affrontements et engendre une discrète course contre la montre des états-majors – y compris en France – pour y faire face.
La complémentarité entre la Russie et l’Europe est une évidence. L’immensité et la profondeur stratégique de la première avec ses ressources naturelles inépuisables fournissent à la seconde un partenaire essentiel de son développement. Les pays européens sont des fournisseurs et des clients privilégiés de la Russie : ils ont besoin de ses richesses en énergie et en matières premières et peuvent lui vendre des produits agro-alimentaires que son climat rend peu accessibles et compenser les faiblesses de sa production industrielle. La France en s’associant stupidement aux sanctions scandaleusement injustes à l’encontre de la Russie après le retour de la Crimée a perdu sur les deux tableaux avec le refus de la vente de deux navires de guerre, et la diminution des exportations agricoles.
L’agitation internationale de M. Macron a sans doute pour but de restaurer une image présidentielle plus respectable aux yeux de la population française. Mais, entre les apparences et la réalité, le fossé s’est creusé. Une chose est de papillonner parmi les grands de ce monde, pour donner l’impression que l’on fait partie du cercle, une autre est d’échanger avec la première puissance mondiale sur un pied d’égalité. Lorsque le Président Georges Pompidou atterrissait en Concorde aux Açores en 1971 pour y rencontrer le Président Richard Nixon après que celui-ci eut annoncé la fin de la convertibilité du Dollar en or, l’égalité était de mise : le Chef de l’Etat le plus puissant de l’Europe Occidentale avait fait la moitié du chemin dans un avion d’avant-garde pour parler d’une certaine manière au nom de l’Europe qui s’inquiétait à juste titre de la décision américaine sur son économie, et il représentait la France, un allié occidental, certes, mais qui menait une politique qui lui était propre. La France avait reconnu la Chine communiste en 1964. Nixon allait entamer le rapprochement sept ans plus tard.
Entretien avec Bernard Lugan, « Monsieur Afrique »
Propos recueillis par Francois Bousquet
On connait le mot d'Auguste Comte « La démographie, c’est le destin » - et le destin se confond souvent avec la tragédie. C'est en Afrique qu'il se joue. Avec un taux de croissance de 4 %, la population africaine double tous les 20 ans. Nul mieux que Bernard Lugan, directeur de L’Afrique réelle et auteur d’ouvrages de référence, n’était désigné pour répondre à nos questions.
Éléments : Comment se présente la situation démographique de l'Afrique ?
Bernard Lugan. Dans les années 1950-1960, la population du continent africain était d’environ 275 millions d’habitants, soit 9 % de la population mondiale. Dans les années 1990, les Africains étaient 650 millions et ils totalisaient alors 12 % de la population mondiale.