par Alastair Crooke.
Toute solution politique – aussi théorique soit-elle, à ce stade – impliquerait que Moscou s’assoit avec l’Occident collectif. Kiev est devenu un spectateur.
La Russie se prépare à une escalade dans cette guerre. Elle augmente ses forces au niveau minimum qui lui permettrait de faire face à une offensive majeure de l’OTAN. Cette décision n’a pas été précipitée par une attrition significative de la force existante. Les faits sont clairs : les milices de Donetsk et de Lougansk représentent la majorité des forces alliées russes qui combattent dans le Donbass. Les milices ont toutefois été renforcées par des soldats sous contrat du Groupe Wagner et des combattants tchétchènes, plutôt que par des forces russes régulières.