L'avis de Jean-François Touzé
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Les médias chrétiens (La Croix, Aleteïa) en parlent un peu, mais pour les autres, c’est le silence.
Le grand blanc, comme au théâtre, quand l’un des acteurs a oublié sa réplique. Ce silence est même assourdissant. Au 18 juillet, l’organisation non gouvernementale InterSociety comptabilisait 3.462 chrétiens tués par des djihadistes ou des bergers peuls depuis le 1er janvier. Soit presque le niveau de 2003. 3.000 personnes étaient, en outre, enlevées et 300 attaques de prêtres ou d’églises étaient dénombrées.
Wilhem Houssin était un père de famille de 49 ans, il a été victime d’une agression gratuite par une bande, à Saint-Jacques-de-la-Lande en Ille-et-Vilaine (35).
Il laisse derrière lui une compagne, deux jumeaux de 12 ans et une ville qui l’admirait pour son engagement associatif et ses talents de musicien.
© AFP 2021 GERARD JULIEN
Une augmentation «spectaculaire» des violences en France. C’est ce que révèlent les chiffres de la délinquance sur les six premiers mois de l’année 2021. Pour le criminologue Xavier Raufer, le manque de moyens alloués aux forces de l’ordre et le délabrement de la justice en France expliquent en partie cette flambée.
«On rabiote sur la sécurité depuis des années, les criminels en profitent bien évidemment», cingle le criminologue Xavier Raufer à notre micro.Vincent Trémolet de Villers
Tolérance zéro ! Le citoyen qui, entre deux doses de vaccin, viendra, en plein mois d’août, s’asseoir à la terrasse d’un café de village sera hors la loi. Quelle peine pour ce délinquant et le complice qui aurait choisi de le servir ? Pendant une semaine, le Parlement s’est enflammé sur des amendes mirobolantes, la prison en cas de récidive : dormez tranquille, l’État s’occupe de tout.
Wilhem Houssin, intermittent du spectacle comme on dit, artiste-musicien et père de famille de 49 ans, battu à mort dans la métropole rennaise, est décédé le samedi 24 juillet. Cinq « jeunes hommes », dont deux mineurs, ont été mis en examen, vendredi soir.
Un manifestant lance une bombe lacrymogène à la police lors d’une manifestation à Paris, le 14 juillet. GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP
Les homicides et agressions dépassent, de janvier à juin, le niveau d’avant la crise sanitaire sur la même période, alors que le climat de tension sociale s’est encore accru dans le pays.
Le Figaro publie en exclusivité le bilan analytique de la délinquance pour les six premiers mois de l’année. Un tableau saisissant, où l’on découvre que le degré de violence dépasse déjà, en ce milieu d’année, le niveau atteint durant la séquence pourtant agitée des «gilets jaunes» au premier semestre 2019. Les atteintes à l’intégrité physique, majoritairement des coups et blessures volontaires, n’ont jamais été aussi nombreuses. Avec plus de 350.000 agressions constatées en six mois, contre 300.000 au premier semestre 2020 et 320.000 sur la même période de 2019.
Si l’on en croit une certaine vulgate médiatique, le véritable souci serait plus le « sentiment d’insécurité » que l’insécurité elle-même. Il n’empêche qu’en l’occurrence, les Français, à moins d’être aveugles et sourds, ont surtout le « sentiment » que le pouvoir leur cache en permanence ce qu’ils voient chaque jour de leurs propres yeux.
Camille Galic
En théorie, le château de Poligné, datant du XVIIe siècle et classé en Ille-et-Vilaine aux Monuments historiques, avait été loué du 10 au 17 juillet pour « une famille de dix personnes participant à l’anniversaire du grand-père ». En fait, plus de 150 jeunes, presque tous mélanodermes, ont déferlé pour assister plusieurs soirs de suite au « showcase exclusif Négrito » proposé par des rappeurs et faisant un boucan infernal.
Le Figaro publie le bilan analytique de la délinquance pour les six premiers mois de l’année, avec plus de 350 000 agressions constatées en six mois, contre 300 000 au premier semestre 2020 et 320 000 sur la même période de 2019.
Par rapport à la même période de 2019 (en 2020, le confinement fausse la comparaison), la violence a augmenté de + 10 %.