insécurité - Page 756
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Farid Ikken : un terroriste loin de tout soupçon - Journal du jeudi 8 juin 2017
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Ils veulent moraliser ? Chiche ! Qu'ils démissionnent !
Un proverbe des pays chauds dit que, quand le singe veut monter au cocotier, il faut qu'il ait les fesses propres...
Qu'est-ce qu'il lui a pris, à Macron, de vouloir, d'un coup, comme ça, mettre « du blanc », de la morale, de la pureté partout ? Certes, on sortait du désastreux quinquennium horribile du non moins désastreux Hollande ; certes il y avait eu Thévenoud et Cahuzac ; certes il y avait eu tout le reste... Alors, oui, on pouvait, et il fallait, promettre qu'on ferait tout pour faire moins pire (ce qui, là, n'était vraiment pas difficile, et n'aurait pas demandé beaucoup d'efforts). Mais, de là à promettre la lune ! De là à se lier soi-même les mains en faisant une promesse par nature impossible à tenir - tous, toujours et partout irréprochables - il y a un pas ! Comment Macron, qui est tout sauf stupide, n'a-t-il pas vu que la démagogie de sa promesse insensée ne pourrait que lui revenir en pleine figure, tôt ou tard ? Ce fut tôt, plus que tard, et beaucoup plus tôt que prévu. Et cela fait d'autant plus mal que la promesse avait fait son petit effet.
Résumons-nous, du moins pour l'instant, parce que, comme on dit familièrement, « ça pleut ! », et il faut suivre ! A chaque jour, son lot de révélation(s)...
1. Véronique Avril aime-t-elle les poissons du même nom ? Si oui, ce qu'on hésite à appeler le sien est de très mauvais goût... Candidate de La République en marche pour les élections législatives à Saint-Denis (2ème circonscription), elle a mis en location un appartement dans un immeuble insalubre, durant cinq ans. Et qu'on ne dise pas qu'il s'agit d'un oubli de l'instant : l'immeuble, de 23 m², dans le centre de Saint-Denis, a été acheté en 2011, alors même que, insalubre, il était déjà classé en état de « péril imminent » à la suite d'arrêtés pris en 2004 et 2008 ! Largement le temps pour une dame, même distraite, de se rendre compte de la situation ! Ah, on allait oublier : Véronique Avril osait louer ce taudis à une famille de 5 personnes, pour 650 euros par mois !C'est beau, le respect de l'autre, l'amour du genre humain ! Enfin, ne tombons pas dans la simplification, toute la gauche n'est pas comme ça...
Le parti d'Emmanuel Macron a précisé lundi soir avoir saisi le « comité d’éthique » pour examiner l'affaire concernant Véronique Avril. Mais l'annonce de la composition du gouvernement n'avait-elle pas été reportée d'un jour pour, précisément, « tout vérifier » ? Quand le grotesque le dispute à l'amateurisme, à ce point, c'en devient inquiétant...
2. Et Richard Ferrand ? C'est fou comme il ressemble de plus en plus, et de plus en plus vite, à François Fillon : mêmes mots, même défense (?), même crispation dérisoire et arrogante, même appel au « peuple souverain » qui, lui, décidera par son vote ! Finalement, pour lui aussi - qui avait pourtant été l'un des promoteurs les plus ardents du « laver plus blanc » - la Justice, c'est pour les autres !... On revit le proche passé, pénible pour tous, du candidat LR, et on se dit que, finalement, l'expérience des uns ne sert pas aux autres.L'enrichissement personnel, pas évoqué au début de « l’affaire », l'est maintenant ouvertement. Soyons clair : Ferrand, l'enferré dans sa sale affaire, n'a qu'une chose à faire : démissionner !
3. Et Sarnez, la comparse de Bayrou, le dernier des Caïmans ? On sait que, Macron étant d'accord - démagogie pré-électorale oblige ! - c'est Bayrou qui a formulé le premier ce projet de « moralisation de la vie publique ». Lui qui a contribué à faire élire Hollande, d'abord, Macron, ensuite, mais qui s'est fait élire, entre les deux, maire de Pau par ce qu'on appelle « la droite » ! Et qui ira bientôt au Tribunal pour avoir insulté une association, mais, là, c'est une autre affaire, dont nous parlerons une autre fois...Bayrou se pourléchait les babines du cas Ferrand parce qu'il le déteste : Ferrand avait osé conseiller à Macron de refuser de céder aux exigences exorbitantes de Bayrou en matière de circonscriptions gagnables pour le Modem. Du coup, Bayrou se gardait bien de dire quoi que ce soit : il a « perdu sa langue », écrivions-nous récemment. Oui, mais le voilà rattrapé par l'affaire de sa comparse Sarnez, qui - d'ailleurs - n'a rien fait d'autre que de faire comme tout le monde. Mais voilà, comme nous le disions plus haut, à partir du moment où l'on a promis qu'on allait tout changer, et qu'on allait voir ce qu'on allait voir... eh ! bien, on voit ! Sarnez ne fait pas pire que les autres, pire, elle fait comme les autres; et pas mieux...
Là aussi, une seule solution : la démission, pour la donneuse de leçon !
Ne restent plus que Bayrou et Macron, dans ce qui ressemble à la comptine des Dix petits nègres d'Agatha Christie, mais divisée par deux.
Pour ce qui est de Bayrou, rien ne le pousse à démissionner, certes, mais on le voit très mal, maintenant, présenter bientôt, sans éclater de rire, ou sans que quelqu'un (ou quelques-uns) le fasse dans le public, son projet de moralisation de la vie politique...
Quant à Macron, il est maintenant protégé pour cinq ans par l'immunité attachée à sa fonction. Mais Jean-Philippe Delsol a expliqué, avec beaucoup de clarté et de pédagogie (de concision aussi : en 8'13") que Macron était passible d'une sanction d'interdiction d'exercer une fonction publique∗.
Pourquoi ?
Parce que, ayant gagné beaucoup d'argent lorsqu'il était à la Banque Rothschild, il a déclaré avoir employé une grosse part de cet argent pour réaliser des travaux dans l'appartement de sa femme : on vous laisse découvrir l'affaire avec Jean-Philippe Delsol...
En somme, à côté du dernier des caïmans se cache un gros lézard. Et ce quinquennat, qui avait promis en fanfare de tout changer, commence à peine : ça promet ! •
Lire aussi dans Lafautearousseau ...
Vers un « impeachment » à la française ? [20.05.2017]
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En direct du Bastion social à Lyon
Ce vendredi soir, pendant que l'extrême gauche, montrant son vrai visage de supplétive du capital, manifeste sa haine dans le centre de la ville contre le Bastion social, les militants patriotes occupent depuis une semaine l'immeuble où ils vont installer des familles de Français en difficulté...
Amis et camarades de la région lyonnaise, sans aucune hésitation, soutenez le Bastion social.
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La France ferait éliminer les djihadistes “français” en Irak

Selon une enquête du quotidien américain The Wall Street Journal publiée le mardi 30 mai, les forces spéciales françaises feraient appel depuis des mois à des soldats irakiens pour éliminer des ressortissants français membres de l’État islamique à Mossoul. Le journal cite plusieurs sources irakiennes et françaises pour étayer son enquête.
Le cadre légal reste très flou pour ce genre d’opérations. 1 700 Français auraient rejoint les rangs de l’EI et plusieurs dizaines auraient été tués au cours de la bataille de Mossoul depuis sept mois.
La France éliminerait indirectement «ses… par leparisien -
Spectaculaires arrestations anti-djihadistes dans le Lot-et-Garonne

Dans nos villages du Lot-et-Garonne, on commence à ouvrir les yeux. Il serait bon que la France des villes commence elle aussi à les ouvrir.
Lundi a eu lieu en Lot-et-Garonne, mais aussi à Bordeaux et à Paris, une importante opération antiterroriste. Les journaux, comme Sud-Ouest, n’en relatent que des bribes, maîtrise de la communication oblige :
« Lundi après-midi, cinq personnes ont été placées en garde à vue à Bordeaux et une à Paris, dans le cadre d’une opération anti-islamiste menée par les policiers de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire.
Ces individus, quatre hommes et deux femmes, âgés de 32 à 48 ans, sont soupçonnés d’avoir des liens étroits et d’avoir, peut-être pour l’un d’eux, favorisé le départ d’une famille bordelaise en Syrie. C’est en tous cas ce que cherchent à savoir les enquêteurs de la SDAT qui travaillent étroitement avec les enquêteurs de la Division criminelle.
Les arrestations qui se sont déroulées à Mérignac, Floirac, Bordeaux, dans le Marmandais et à Paris ont été suivies de perquisitions.
De source proche de l’enquête, du matériel informatique aurait été saisi mais aucune arme n’aurait été découverte.
Les gardes à vue pourraient se prolonger jusqu’à jeudi avant un éventuel transfert vers le parquet antiterroriste de Paris. »Mais il faut savoir lire ce qui se cache derrière ces comptes rendus volontairement vagues. Ou plutôt voir, car ces opérations ont eu de nombreux témoins. Et là, c’est le choc. Même les plus incrédules, les habitants les plus Charlie de nos villages, commencent à ouvrir les yeux : oui, leurs voisins étaient en lien avec des réseaux djihadistes.
Sud-Ouest consent à lever un coin du voile, sur « l’émotion à Sainte-Bazeille » » :
« Les riverains de l’avenue Graveyron, à Sainte-Bazeille (47), n’en reviennent toujours pas. L’intervention qui s’est déroulée lundi en fin d’après-midi avait de faux airs de film d’action. »
Dans un autre village aussi, l’arrestation fut spectaculaire : voitures banalisées de la police, policiers cagoulés qui interpellent le suspect sortant de son lieu de travail, le menottent mains dans le dos et le cagoulent immédiatement, avant de le pousser dans un de leurs véhicules.
En Lot-et-Garonne, nous savions que nous avions de plus en plus de problèmes de communautarisme, de revendications, notamment dans les établissements scolaires. Nous savions qu’il y avait aussi des mosquées salafistes. Nous savons aussi que nos petits villages comptent des fichés S. Nous avons évidemment nos trafics et nos délinquants.
Désormais, nous ne pouvons plus ignorer qu’ils abritent aussi des filières djihadistes.
Mais il y a plus grave : l’une des personnes arrêtées lundi était un enseignant. Pas une racaille. Pas un délinquant. Un enseignant. Recruté par le rectorat. Certes, l’arrestation s’est parfaitement déroulée, et ce remplaçant n’aura pas officié longtemps. D’ailleurs, l’établissement concerné, de bonne réputation, a tenu, par souci de transparence, à rassurer les familles inquiètes en publiant un communiqué.
Dans nos villages du Lot-et-Garonne, on commence à ouvrir les yeux. Il serait bon que la France des villes commence elle aussi à les ouvrir, au lieu de mépriser la France des villages qui vote si mal. Mais qui a, pour cela, de très bonnes raisons.
http://www.bvoltaire.fr/spectaculaires-arrestations-anti-djihadistes-lot-garonne/
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Un migrant ougandais viole une femme mais ne peut être expulsé car homosexuel

L’Ougandais Emanuel G. est demandeur d’asile en Allemagne car il prétend être persécuté pour son homosexualité dans son pays d’origine. L’individu, âgé de 37 ans, a suivi, en septembre 2016, dans la rue à Freising en Bavière, une femme se déplaçant à vélo.
Il a saisi le guidon de l’engin, a attrapé la dame âgée de 29 ans, lui a déclaré désirer avoir une relation sexuelle, a jeté sa victime au sol, l’y a maintenue puis lui a abaissé avec l’autre main le pantalon et la culotte. Lorsque la victime a crié, l’Africain l’a menacée de tirer avec un pistolet. Après le viol, il a fui et a été arrêté un peu plus tard.
L’agresseur vient d’être condamné à quatre ans de prison, mais devrait pouvoir sortir après avoir accompli la moitié de sa peine.
Il ne pourra alors cependant pas être expulsé d’Allemagne vers l’Ouganda car, en tant qu’homosexuel, sa vie serait menacée dans ce pays.
La victime a été incapable de travailler durant six semaines et a dû être prise en charge par un psychothérapeute.
Le 22 mai 2017, toujours en Bavière, à Bad Reichenhall, un Allemand de 51 ans se déplaçant à pied a été agressé sexuellement par quatre individus à peau sombre après avoir été poussé dans un buisson, mais est arrivé à s’échapper. Il est légèrement blessé. Les agresseurs ont été arrêtés peu de temps après les faits à l’intérieur du foyer où ils résident.
Alors que les autorités de divers pays d’Europe sont confrontées à la question de savoir comment déterminer si un réfugié prétendant être homosexuel l’est réellement, l’Allemagne a ouvert des centres pour demandeurs d’asile réservés aux homosexuels afin d’éviter à ceux-ci d’être agressés par des cohabitants peu enclins à accepter de les côtoyer. Au sein de foyers pour réfugiés, les agressions de personnes LGBT (lesbiennes, gay, bisexuelles ou transsexuelles) sont monnaie courante : violences physiques et psychiques, refus de traducteurs de parler avec elles, crachats, agressions et parfois même tentatives de meurtre.
Si les agressions contre les femmes et enfants se produisent souvent en rue ou dans les piscines, les Allemands ne sont pas pour autant en sécurité à leur domicile. Ainsi, dans une autre partie de l’Allemagne, près de Wismar, au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, une fille de 13 ans a été abusée sexuellement à son domicile par deux Turcs âgés de 19 et 31 ans, un vivant à Lübeck, au Schleswig-Holstein, et l’autre en Turquie. Lorsque la mère est rentrée à la maison, les agresseurs ont fui et ont été appréhendés par la police peu de temps après.
Lionel Baland Écrivain et journaliste belge francophone Son blog -
La Chapelle-Pajol : l’aveuglement des élus sur le choc des cultures
Pour Céline Pina, l’ambiguïté du positionnement des élus sur le cas de la Chapelle-Pajol révèle leur incapacité à défendre les libertés fondamentales des femmes lorsqu’elles sont remises en cause.
Dans une tribune publiée sur Figarovox, Céline Pina évoque notamment un conflit de valeurs qui se déroule sous nos yeux, mettant en scène des représentations du monde différentes, dont l’une n’a pas sa place en France. Extraits :
L’envahissement et l’occupation des espaces publics par des hommes jeunes, désoeuvrés, migrants ou clandestins font peser sur les femmes une chape de plomb: regards concupiscent, sifflets, harcèlements, insultes, à tel point que sortir de chez elles ou traverser cet espace pour se rendre au travail est devenu un calvaire. Elles sont nombreuses à témoigner, comme elles l’ont fait pour l’article du Parisien. Au-delà des trafics et deals qui sont monnaie courante depuis des années, elles dénoncent une pression qui s’exerce sur les femmes et ne cessent de monter depuis un peu plus d’un an.
L’indifférence du gouvernement face à ces atteintes lourdes portées à la liberté des femmes, sujet manifestement on ne peut plus annexe, vaut incitation à continuer à contester notre modèle social par le biais de la restriction de la liberté des femmes, puisque pour éviter de regarder en face les soubassement culturels et cultuels qui expliquent ce qui se joue sur les trottoirs de La Chapelle, la machine à minimiser les faits et à nier le réel fonctionne à plein.
A Pajol, c’est un conflit de valeurs qui se déroule sous nos yeux, mettant en scène des représentations du monde différentes, dont l’une n’a pas sa place en France: celle qui refuse l’égalité et la liberté à la femme à raison de son sexe. A refuser de s’attaquer aussi à cette dimension du problème, certains élus favorisent ainsi tous les amalgames en donnant l’impression qu’ils refusent de trier le bon grain de l’ivraie. Le tri n’étant pas fait, la méfiance s’étend alors sur l’ensemble d’une population. Le pire c’est sans doute la condescendance que cache cette attitude qui signifie en creux que nos libertés publiques et notre égalité ne sauraient être désirables ou accessibles à ces populations, trop frustres pour pouvoir les comprendre.
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Face au terrorisme islamique, nos dirigeants se comportent en munichois

La grande faiblesse de nos dirigeants, c’est leur relativisme culturel.
On en sait un peu plus sur le « kamikaze » qui s’est fait exploser à la sortie d’un spectacle, à Manchester. Il est né dans cette ville, en 1994, de parents libyens qui avaient fui le régime du colonel Kadhafi. Ses voisins le décrivent comme « un jeune homme très discret », bon joueur de football, consommateur régulier de cannabis. Il aurait suivi, puis abandonné des études de management. Quelqu’un de « normal », comme disent régulièrement, en France, les proches des terroristes.
Pas si normal que cela, cependant. Selon plusieurs journaux britanniques, il fréquentait une mosquée qui, dit-on, aurait autrefois levé des dons pour le djihad. Le ministre de l’Intérieur français a précisé que, selon les enquêteurs, « après un voyage en Libye, puis sans doute en Syrie, il se radicalise et décide de commettre cet attentat ». Il était, d’ailleurs, connu de la police, sans qu’on en sache les raisons exactes. L’enquête se poursuit. La police soupçonne un réseau. Sept interpellations ont déjà eu lieu…
Beaucoup de points communs avec ce qui se passe en France. Certes, le Royaume-Uni est adepte du multiculturalisme, à un degré que notre pays n’a pas encore atteint, mais nous en prenons le chemin.
Certes, plusieurs attentats ont été déjoués grâce aux services de renseignement, mais des mosquées salafistes subsistent, des « fichés S » sont dans la nature, des combattants djihadistes reviennent de Syrie ou d’Irak. Et, comme d’habitude après un attentat, le gouvernement annonce que l’état d’urgence sera prolongé et qu’une nouvelle loi de sécurité sera examinée par le futur Parlement.
En France comme en Angleterre, c’est après coup qu’on réagit. On ne prend pas les devants. On renforce les mesures de sécurité, mais on ne s’attaque pas aux causes.
Tout d’abord, on ne veut pas nommer le mal. Peut-on distinguer le terrorisme islamique de l’islam ? Force est de constater que tous les terroristes sont des musulmans, parfois convertis. Amedy Coulibaly, dans l’Hyper Casher, a pris le temps de faire sa prière avant l’assaut des forces de l’ordre. C’est peut-être un islam primaire, intégriste, caricatural – laissons les spécialistes se prononcer –, mais il prend sa source dans l’islam.
Il faut avoir le courage de le reconnaître et prendre des mesures qui permettent de protéger les Français de confession musulmane qui veulent s’intégrer des pressions d’une minorité militante. Le terrorisme islamique n’a pas seulement pour objectif de s’attaquer aux mécréants : il veut aussi intimider ceux qui partagent leur religion et obtenir, sinon leur complicité, du moins leur passivité.
Ensuite, on met en avant les principes de la démocratie avec lesquels il ne faudrait jamais transiger. Malheureusement, en temps de guerre, il faut savoir, momentanément, faire passer la sécurité avant le respect strict des droits de l’homme. La guerre, hélas, n’a jamais été un exercice de bonnes manières.
Enfin, le modèle communautariste ne protège pas du terrorisme : plutôt que de se montrer complaisant à l’égard du multiculturalisme, il faut entreprendre une véritable politique d’assimilation. Dans ce domaine aussi, force est de constater que ce ne sont pas les immigrés d’origine européenne ni asiatique qui posent le plus de problèmes.
La grande faiblesse de nos dirigeants, c’est leur relativisme culturel, qui met toutes les cultures sur le même plan, leur abandon de nos racines, des valeurs que la France a forgées à travers son histoire. Quand on fait table rase du passé, quand on remplace le sentiment national par le mondialisme, on s’offre désarmé aux coups de l’adversaire. Nos dirigeants ne sont que des munichois irresponsables qui nous livrent au totalitarisme.
Philippe Kerlouan
Tribune reprise de Boulevard Voltaire
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Le danger djihadiste
par Gérard Leclerc
Le danger djihadiste qui hante en ce moment tous les pays d’Europe, et que vient de ranimer l’odieux attentat de Manchester, a-t-il une portée civilisationnelle ? Cela prête à controverse dans le monde intellectuel. Alain Finkielkraut et Régis Debray se sont opposés sur le sujet. L’opinion du second, que nous citions déjà hier à propos de l’orchestration médiatique des attentats, est formelle : « Une menace sécuritaire ne constitue pas une offre civilisationnelle crédible, et l’islamisme n’en a aucune à proposer. Il peut causer des désordres, non constituer un ordre de rechange ; mettre à mal ici et là la civilité, non mettre en pièce une civilisation. » La démonstration qui suit est éloquente. L’islamisme extrémiste est fort de son fanatisme et de ses coups d’éclat, mais il est dans l’incapacité d’organiser un ordre, un empire. Ses succès sont momentanés, et il ne dispose d’aucun des moyens scientifiques, industriels, culturels, capables de substituer son mode de vie au nôtre.
La réplique intervient du côté des contradicteurs qui prient l’habitant du quartier latin de franchir la Seine, pour se rendre compte de ce qui se passe dans d’autres secteurs de Paris. Il y a un scandale dénoncé, ces jours-ci, dans le quartier Chapelle-Pajol, où les femmes n’ont plus droit de cité, insultées quotidiennement, lorsqu’elles s’avisent de sortir dans la rue : « Désormais, témoignent des gens du secteur au Parisien, notre quartier est abandonné aux seuls hommes : plus une femme dans les cafés. Pas un enfant dans le square Louise de Marillac. Certaines d’entre-nous se terrent chez elles. » N’est-ce pas le président François Hollande lui-même qui déclarait que certaines zones de banlieues avaient fait sécession d’avec le pays et que la puissance publique se trouvait paralysée, incapable de réagir efficacement ? N’est-ce pas par le biais démographique, agent du « grand remplacement », que peut se produire la mutation de civilisation ? Et même, si on ne va pas jusque-là, n’est-ce pas notre société qui est en risque de désagrégation, ajoute Alain Finkielkraut. Régis Debray n’est pas convaincu. Malgré son importance, il croit le phénomène limité.« L’islam préoccupation, oui, obnubilation, non. » La discussion se poursuivra, elle n’est pas prête de se clore !
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Attentat de Manchester : la traque - Journal du vendredi 26 mai 2017
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