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insécurité - Page 760

  • Syrie : Mais où en sont les Américains ?

    Le cessez-le-feu conclu en Syrie sous l’égide des Russes et des Américains tient bon… En surface. Car le feu couve encore sous la braise. Ankara l’attise, les Américains sont déboussolés et les Russes gardent leurs fers au feu.

    Personne ne croyait vraiment au cessez-le-feu qui est entré en vigueur en Syrie le 27 février, y compris les Russes et les Américains, parrains de l'accord. Pourtant, il semble être globalement respecté et si le bruit médiatique reflète bien celui des canons, un calme relatif est revenu en Syrie. Ce n'est bien sûr pas si simple.

    En premier lieu, la cessation des hostilités ne concerne que les « opposants modérés » et exclut donc les terroristes de l'État Islamique et du Front Al-Nosra. Pomme de discorde entre les USA et la Russie, la définition de l'introuvable « opposition modérée » a été réglée de manière imparable par Moscou : sont qualifiées de modérées les milices qui viennent s'enregistrer comme telles auprès du "Centre pour la réconciliation des parties en conflit syrien", près de Lattaquié, soit à ce jour environ 30 groupes de taille très variable. Cela leur assure d'être épargnés par les trappes russes ou américaines, mais ils doivent alors renoncer à renverser Assad et s'engager dans un processus politique en faveur d'une Syrie laïque et démocratique, donc abandonner le rêve d'un État islamique. Ils sont donc assez peu nombreux à avoir franchi ce pas, ce dont l'ONU et les USA ont dû convenir à mots couverts : les organisations classées « terroristes » par l'ONU couvrent une majorité absolue des forces anti-Assad.

    Vers un processus politique avec Assad

    Les autres sont invitées à la table des négociations à Genève du 14 au 24 mars. Conséquence diplomatique directe et majeure : plus personne ne parle d'exclure le président syrien légal du processus politique.

    Autre conséquence, loin du regard un peu gêné des médias qui suivent docilement la politique américaine, les offensives se poursuivent tous azimuts contre les terroristes. La bavure qui remettrait en cause le fragile cessez-le-feu est donc toujours possible et même activement recherchée par le Front Al-Nosra, par des provocations à rencontre des Russes.

    Front Al-Nosra que la Turquie et l'Arabie Saoudite considèrent comme un interlocuteur tout à fait valable et soutiennent activement. Car ces deux pays font tout pour faire capoter le timide début de processus politique. Si l'Arabie Saoudite joue pour le moment les faire-valoir, la Turquie y est allée franco, en bombardant régulièrement les forces kurdes anti-islamistes du YPG qui progressent le long de la frontière turco-syrienne.

    Mieux, la Russie et la presse turque libre accusent Ankara, preuves à l'appui, d'alimenter en continu le Front Al-Nosra et d'autres groupes islamistes en armes, notamment dans les provinces d'Idlib et d'Alep. Les blessés de ces groupes sont d'ailleurs souvent soignés en Turquie. Une politique jusqu'au-boutiste qui isole le pays sur le plan international : l'OTAN a fait savoir qu'en cas d'agression turque en Syrie, Ankara ne serait pas soutenu.

    Qui veut la paix ?

    Outre sa guerre à outrance contre les Kurdes, sur son territoire et plus ou moins directement en Syrie, la Turquie soutient des « rebelles » turkmènes qui tiennent notamment la ville de Jisr Al-Shughur, entre Lattaquié et Alep. Une offensive de l'armée syrienne contre cette localité stratégique serait probablement considérée comme un casus belli par Ankara.

    L'autre acteur qui ne veut pas être entraîné malgré lui dans les frasques d'Erdogan, ce sont les États-Unis. Leur diplomatie est en KO technique face à la Russie qui a su dicter ses conditions pour lancer le cessez-le-feu et le processus politique. Pire, l'Oncle Sam s'empêtre dans ses contradictions. Il somme Ankara d'arrêter ses bombardements contre ses affidés kurdes, mais rejette à l'ONU une résolution allant précisément dans ce sens. Allez comprendre... Plus fort encore, les Kurdes, soutenus par le Pentagone, ont attaqué la milice arabe Furqa al-Sultan Murad... soutenue par la CIA ! Bref, soit Washington est en pleine déconfiture sur le terrain, soit elle garde plusieurs fers au feu. Sa menace d'un plan B sous forme de confrontation militaire avec l'armée syrienne en cas d'échec des négociations est à prendre au sérieux, tant il serait étonnant que les USA renoncent aussi facilement à leur projet de destitution d'Assad. Comme l'a souligné le ministre russe des Affaires étrangères, « les États-Unis et leurs alliés sont à la recherche de la guerre et non de la paix en Syrie. »

    Richard Dalleau monde&vie 16 mars 2016

  • Contrer l'agitation gauchiste

    L'extrême-gauche est en train de se servir de ces manifestations contre la loi Travail pour deux choses :
    1/ Tenter de fédérer autour de son impulsion décisive les jeunes et les racailles afin de créer un mouvement, même temporaire, de déstabilisation de l'état et de cette tranquillité "bourgeoise" qu'ils haïssent.
    2/ Influencer un maximum de personnes de ces deux milieux (cités et jeunes générations) afin que ses idées (http://www.ventscontraires.fr/2016/03/comprendre-le-gauchisme.html) se répandent.
    Les militants et sympathisants gauchistes tentent de réaliser cela alors même qu'il suffirait d'une seule voix audible de la part de gens intelligents pour que leur fragilité intellectuelle soit dévoilée et les condamne à cet oubli auquel ils tentent d'échapper depuis des décennies.

  • Violences policières: indignation sélective…

    Aux bien-pensants qui dénoncent la grosse patate envoyée par un CRS à un lycéen qui manifestait devant le lycée Bergson à Paris, il est opportun de demander d’expliquer leur silence lorsque ces mêmes agents ont tabassé des militants patriotes ou gazé des gosses dans des poussettes lors des Manifs pour tous… Peut-être les idées d’un lycéen en grève (refusant donc de s’instruire), et à l’origine ethnique moins gauloise justifient-elles ce deux poids – deux mesures…?

    http://www.contre-info.com/

  • SI VIS PACEM, PARA BELLUM *

    Pieter Kerstens Notre correspondant à Bruxelles

    Ce 22 mars 2016 restera un cas d’école pour la plupart des responsables de la Police, des Services de Renseignements, de l’Armée et de la Justice. Leurs carences se paient dans le sang.

    Preuve a été faite (malheureusement) que malgré les mises en garde, les niveaux de sécurité maximum, les plans « Vigipirate » ou « Sentinelle » et malgré les chamailleries autour de la déchéance de nationalité, le terrorisme frappe où il veut, quand il veut et comme il veut.

    RESTEZ CHEZ VOUS !

    Ce fut la consigne donnée le matin du 22 mars à l’ensemble de la population belge par le gouvernement, en charge de la sécurité première de nos libertés. Et l’on est maintenant en droit de se demander si réellement les Ministres, les responsables de l’Administration, les Chefs des Services de Renseignements, de la Sécurité, de la Justice et l’ensemble de la classe politico-médiatique sont compétents, expérimentés et efficaces. Comment l’ennemi n°1 en Europe, Salah ABDESLAM a-t-il pu échapper aux recherches durant plus de 4 mois ? Comme Superman ?

    A croire le criminologue Xavier RAUFER qui s’exprimait ce 22 mars sur Boulevard Voltaire : « Les services en charge du terrorisme sont une véritable usine à gaz, en France, comme en Belgique ». Et selon Johan LEMAN (ex-président du Centre pour l’Egalité des Chances) « c’est vrai qu’il existe depuis longtemps une nébuleuse terroriste à Molenbeek » (Le Figaro du 23 mars).

    Depuis de nombreuses années et très certainement depuis le début de 2015, le coût de la peur, entretenue par des dirigeants belges incapables, s’élève à des centaines de millions, sans pour autant garantir, on l’a vu, la sécurité dans les lieux publics, protégés par la Police et par l’Armée, avec même des déploiements de blindés. On est dans la posture, dans l’ubuesque théâtral.

    Pour un doigt, tout le bras. Pour un œil, toute la gueule !

    La Belgique aussi a connu de grandes catastrophes et le peuple a su faire front, comme lors de l’incendie du grand magasin Innovation le 22 mai 1967 avec 323 morts et 150 blessés, puis le 29/5/1985 avec le drame du Heysel avec 39 morts et 454 blessés. Mais il apparait que les leçons du passé ne servent à rien et que nos ministres sont atteints d’amnésie pour ce qui est des attentats, de leurs origines, de leur préparation et de la recherche des renseignements.

    A Paris, le 27/5/1995, c’est le GIA qui est responsable de 8 morts et de 117 blessés.

    A Paris, le 3/12/1996 c’est un nouvel attentat (GIA ?) qui cause 4 morts et 91 blessés.

    A Madrid, le 11/03/2004 c’est Al-Qaïda qui revendique 191 morts et 1.900 blessés.

    Puis à Londres, le 7/7/2005, 4 musulmans britanniques tuent 56 personnes et en blessent 700.

    A Paris encore, le 13/11/2015, des attentats de DAESH causent 130 morts et 413 blessés.

    A Bruxelles, le 22 mars 2016, DAESH revendique 31 morts et 306 blessés.

    Au grand désarroi des pourriticards à la tête de nos gouvernements, les assassins sont issus de l’immigration arabo-musulmane de la 2ou 3e génération. STUPEUR : alors l’intégration ne fonctionne pas ? L’assimilation est en panne ? L’ascenseur social est bloqué ? N.T.M ?

    OUI, Messieurs les Gouvernants, vous avez du sang sur la conscience ; vos tergiversations et votre société « citoyenne » ne servent plus à masquer vos veuleries, vos hypocrisies et vos lâchetés, destinées à nous imposer vos utopies de l’immigration-invasion qui nous conduisent à un choc sanglant de civilisations. Et si l’on essayait le contre-terrorisme ? Par anticipation….

    * "Pour éviter d’être attaqué, le meilleur moyen est de se mettre en état de se défendre". Végèse (IVe siècle)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/24/si-vis-pacem-para-bellum-5779289.html

  • Christopher Caldwell : «Les intuitions de Houellebecq sur la France sont justes»

    2997283469.jpgDans son livre, une Révolution sous nos yeux, le journaliste américain Christopher Caldwell annonçait que l'islam allait transformer la France et l'Europe. En exclusivité pour FigaroVox, il réagit aux attentats de bruxelles.
    Après Paris, Bruxelles est frappée par le terrorisme islamiste. A chaque fois la majeure partie des djihadistes sont nés dans le pays qu'ils attaquent. Cela révèle-t-il l'échec du multiculturalisme?
    Peut-être, mais je ne suis pas sûr que le mot «multiculturalisme» signifie encore quelque chose. Il ne faut pas être surpris qu'un homme né européen commette des actes de terrorisme européen. C'est pour l'essentiel une question pratique. Le terrorisme requiert de la familiarité avec le terrain d'opération, le “champ de bataille”. C'est une chose très difficile que de constituer une équipe de terroristes en passant plusieurs frontières pour mener à bien une opération dans un pays étranger - même si cela peut être réalisé, comme les attentats du 11 Septembre l'ont montré.
    Au surplus, l'ensemble des droits et libertés constitutionnels de l'Union européenne, en commençant par Schengen, donne un éventail particulièrement large de possibilités à tout jeune Européen en rupture. Regardez ces terroristes belges. L'artificier Najim Laachraoui est allé en Syrie pour se battre aux côtés de Daech, mais personne n'a su comment il était revenu à Bruxelles. Ibrahim el-Bakraoui a été condamné à 9 ans de prison pour avoir tiré sur un policier en 2010. Mais il a également été arrêté plus récemment par la Turquie à Gaziantep, à la frontière syrienne, et identifié comme un combatant de Daech. Et tout cela est resté sans conséquences.
    Diriez- vous que derrière l'islamisme guerrier de Daesh, l'Europe est-elle également confrontée à une islamisation douce un peu comme dans le dernier livre de Houellebecq, Soumission ?
    Quand j'ai lu le livre de Houellebecq, quelques jours après les assassinats à Charlie Hebdo, il m'a semblé que ses intuitions sur la vie politique française étaient tout à fait correctes. Les élites françaises donnent souvent l'impression qu'elles seraient moins perturbées par un parti islamiste au pouvoir que par le Front national.
    La lecture du travail de Christophe Guilluy sur ces questions a aiguisé ma réflexion sur la politique européenne. Guilluy se demande pourquoi la classe moyenne est en déclin à Paris comme dans la plupart des grandes villes européennes et il répond: parce que les villes européennes n'ont pas vraiment besoin d'une classe moyenne. Les emplois occupés auparavant par les classes moyennes et populaires, principalement dans le secteur manufacturier, sont maintenant plus rentablement pourvus en Chine. Ce dont les grandes villes européennes ont besoin, c'est d'équipements et de services pour les categories aisées qui y vivent. Ces services sont aujourd'hui fournis par des immigrés. Les classes supérieures et les nouveaux arrivants s'accomodent plutôt bien de la mondialisation. Ils ont donc une certaine affinité, ils sont complices d'une certaine manière. Voilà ce que Houellebecq a vu.
    Les populistes européens ne parviennent pas toujours à développer une explication logique à leur perception de l'immigration comme origine principale de leurs maux, mais leurs points de vues ne sont pas non plus totalement absurdes.
    Dans votre livre Un révolution sous nos yeux, vous montriez comment l'islam va transformer la France et l'Europe. Sommes-nous en train de vivre cette transformation ?

    Très clairement.
    Celle-ci passe-t-elle forcément par un choc des cultures ?
    C'est difficile à prévoir, mais ce qui se passe est un phénomène profond, anthropologique. Une culture - l'islam - qui apparaît, quels que soient ses défauts, comme jeune, dynamique, optimiste et surtout centrée sur la famille entre en conflit avec la culture que l'Europe a adoptée depuis la seconde guerre mondiale, celle de la «société ouverte» comme Charles Michel et Angela Merkel se sont empressés de la qualifier après les attentats du 22 Mars. En raison même de son postulat individualiste, cette culture est timide, confuse, et, surtout, hostile aux familles. Tel est le problème fondamental: l'Islam est plus jeune, plus fort et fait preuve d'une vitalité évidente.
    Certains intellectuels comme Pierre Manent propose de négocier avec l'islam. Est-ce crédible? Les «accommodements raisonnables» peuvent-ils fonctionner?

    Situation de la France de Pierre Manent est un livre brillant à plusieurs niveaux. Il a raison de dire que, comme pure question sociologique, l'Islam est désormais un fait en France. Manent est aussi extrêmement fin sur les failles de la laïcité comme moyen d'assimiler les musulmans, laïcité qui fut construite autour d'un problème très spécifique et bâtie comme un ensemble de dispositions destinées à démanteler les institutions par lesquelles l'Église catholique influençait la politique française il y a un siècle. Au fil du temps les arguments d'origine se sont transformés en simples slogans. La France invoque aujourd'hui, pour faire entrer les musulmans dans la communauté nationale, des règles destinées à expulser les catholiques de la vie politique.
    Il faut aussi se rappeler que Manent a fait sa proposition avant les attentats de novembre dernier. De plus, sa volonté d'offrir des accomodements à la religion musulmane était assortie d'une insistance à ce que l'Islam rejette les influences étrangères, ce qui à mon sens ne se fera pas. D'abord parce que ces attentats ayant eu lieu, la France paraîtrait faible et non pas généreuse, en proposant un tel accord. Et aussi parce que tant que l'immigration se poursuivra, favorisant un établissement inéluctable de l'islam en France, les instances musulmanes peuvent estimer qu'elles n'ont aucun intérêt à transiger.
    «Entre une culture qui doute d'elle-même et une culture forte, c'est la culture forte qui va l'emporter...» écrivez-vous en conclusion de votre livre. L'Europe des Lumières héritière de la civilisation judéo-chrétienne et gréco-romaine est-elle appelée à disparaître?
    L'Europe ne va pas disparaître. Il y a quelque chose d'immortel en elle. Mais elle sera diminuée. Je ne pense pas que l'on puisse en accuser l'Europe des Lumières, qui n' a jamais été une menace fondamentale pour la continuité de l'Europe. La menace tient pour l'essentiel à cet objectif plus récent de «société ouverte» dont le principe moteur est de vider la société de toute métaphysique, héritée ou antérieure (ce qui soulève la question, très complexe, de de la tendance du capitalisme à s'ériger lui-même en métaphysique). A certains égards, on comprend pourquoi des gens préfèrent cette société ouverte au christianisme culturel qu'elle remplace. Mais dans l'optique de la survie, elle se montre cependant nettement inférieure.
    Christopher Caldwell est un journaliste américain. Il est l'auteur de Une Révolution sous nos yeux, comment l'islam va transformer la France et l'Europe paru aux éditions du Toucan en 2011.

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVlAVuAVymdOxBZvd.shtml

  • ANTI RACISME : DES SPOTS « PUBLICITAIRES », VRAIMENT ?

    2689171778.jpgLe bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Depuis lundi une campagne « contre le racisme et l’antisémitisme » envahit nos petits écrans avec des spots d’un goût douteux et, surtout, d’un scandaleux parti pris. On ne visionne que des agressions de personnes de confession juive, des africains ou des maghrébins, avec en fond sonore des commentaires haineux ou sarcastiques dignes des « brèves de comptoirs » du café du commerce…

    Vous pensiez que le Service d’Information du Gouvernement (SIG) serait objectif et qu’il n’oublierait pas les nombreux actes anti-chrétiens ou anti-Français qui, de jour en jour, émaillent le quotidien de vos… quotidiens ? Que nenni. Rien sur les insultes du type « sale Français » ou « têtes de fromage », rien sur les aimables slogans « Français dehors » qui fleurissent sur les murs antillais ou corses – j’ai des photos à la disposition de ce « SIG » - rien sur les agressions des forces de l’ordre, pompiers et autres praticiens de SOS médecins qui sont, forcément, Français… Pas un mot pour les « petits blancs » qui survivent dans les « cités de non droit » et autres « quartiers difficiles » en rasant les murs ou pour les commerçants qui désertent ces mêmes quartiers pour cause d’insécurité, une insécurité due, essentiellement, à leurs origines autochtones. Et que dire des aimables paroles qui fleurissent dans les litanies des rappeurs ? Le « cassage de gueule » du « de souche » ou la profanation du cimetière chrétien, cela ne semble pas intéresser, pas vraiment, les ligues de vertu comme SOS RACISME, la LICRA, le MRAP ou la LDH. Pourquoi ?

    Les victimes, pour ces associations-là dont certaines vivent grâce aux subventions, ce sont forcément les immigrés ou les descendants de migrants pour utiliser un mot à la mode. Mais les faits sont têtus et des slogans comme « Tous unis contre la haine » sont cruellement démentis par une brûlante actualité. Car tous ne sont pas « unis contre la haine », tant s’en faut. Après les massacres de Charlie Hebdo  et du supermarché kasher, après les exactions commises par des gens « dérangés » contre un commissariat ou une rame Thalys, après les mitraillages des terrasses de restaurants et de la salle du Bataclan ou encore le froid assassinat d’une jeune femme à Villejuif - j’en oublie - on peut effectivement dire que « Le racisme commence par des mots, ça finit par des crachats, des coups, du sang » et on pourrait même ajouter, « par des bombes », comme à Bruxelles ! Depuis des années, des torrents de haine se déversent sur nos vieux pays d’Europe, des torrents alimentés par une pensée religieuse pervertie sans aucun doute, poussée au paroxysme, chauffée jusqu’à l’incandescence.

    Une bande de saltimbanques du PAF, de Claire Chazal, vous savez la smicarde du petit écran, à Sébastien Folin en passant par le précieux Stéphane Bern, parrainent cette initiative à sens unique. Cela ne fait pas honneur à leur sens de l’équité, mais que pouvons-nous attendre de ces gens-là qui vivent dans leurs ghettos de riches ?

    UNE PROPAGANDE DIGNE D’UN ETAT TOTALITAIRE

    L’INED, l’Institut National des Etudes Démographiques qui ne saurait être soupçonné de sympathie pour « l’extrême droite », avait reconnu et identifié dans une étude rendue publique en 2008, les termes de « majoritaires » pour désigner les « blancs » et « minoritaires » pour les autres ethnies. On pouvait lire, sans rire, que « le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement ». Mais c’était aussitôt un rétropédalage pour minorer ce constat et pratiquer la politique de l’excuse : « 15% seulement des majoritaires en ont été victimes » et cela n’était « qu’une réaction face à des personnes qui, par leur origine, leur apparence, leur couleur, leur position sociale ou leur comportement peuvent incarner la classe ou la “ race ” - le vilain mot ! – des dominants et des racistes ». Fermez le ban ! Et si ces gens là, les « riches », forcément « blancs », avaient utilisé la cinglante répartie de Jean Gabin, « salauds de pauvres » dans le merveilleux film La traversée de Paris ? Le clivage social recoupant le clivage « racial » ? La vérité est toute autre. Alors que cette campagne « publicitaire » - « propagandastaffel », vous avez dit « propagandastaffel » ? – va s’étaler sur nos petits écrans pendant une bonne semaine, les fous furieux se réclamant d’une religion de « paix et d’amour » fourbissent leurs armes. Hier Londres, Madrid, Paris et Copenhague, aujourd’hui Bruxelles, à qui le tour demain ? Nous, en bons citoyens, nous ne pratiquons pas l’amalgame, nous sommes cohérents avec nous-mêmes… Nous savons que si tous les musulmans dans leur immense majorité ne sont pas, Dieu merci, des « terroristes », tous les terroristes islamistes se réclament du Prophète. Alors, dans cette ambiance nauséabonde, à qui sert cette campagne qui stigmatise, qu’on le veuille ou non, les « majoritaires » pour emprunter le vocable de l’INED en 2008 ? Elle ne rend pas service au pays et, au pire, risque d’aboutir à l’opposé de ce que recherchent leurs initiateurs.

    Nous savons que « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ». Alors nous, les Français nationalistes, identitaires et nationaux, gardons la tête froide et ne tombons pas dans le piège tendu par nos adversaires. Mais disons tout haut et bien fort que nous ne sommes pas dupes…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • De la délinquance au terrorisme

    L’expérience acquise par les forces de police françaises, britanniques et belges, ces dernières années, démontre à l’évidence que la très grande majorité des kamikazes djihadistes et des candidats terroristes arrêtés avant d’avoir pu nuire n’étaient pas des prix de vertu avant leur passage au crime aveugle et de masse, ce qui définit le terrorisme spectaculaire de ces dernières années, alors qu’autrefois, le terrorisme était davantage ciblé.
    La filiation entre délinquance, criminalité de droit commun et criminalité djihadiste est très logique. Dès l’adolescence, les jeunes transplantés et les fils d’immigrants africains ou proche-orientaux nés en Europe, lorsqu’ils ne sont ni doués pour les études ni motivés par le monde du travail et la création d’une famille honorable, se lancent dans le racket, le vol à l’arrachée, puis le trafic de haschich.
    Le viol des « petits culs blancs » revêt pour eux une double signification : raciste et pseudo-scientifique, enseignée par certains imams et ulémas. À la joie maligne de déshonorer une « meuf à cul blanc » – c’est la motivation raciste -, se surajoute la mission d’ensemencer à vie une Blanche qui donnera naissance à des métis de musulman : c’est la très stupide théorie de la télégonie, selon laquelle le premier mâle à féconder une femme lui imprime sa marque à jamais, pour toute sa descendance, même issue de pères différents.
    Le banditisme – attaques à main armée ; meurtres couplés au vol ; pillages de stocks d’armes et de munitions ; trafic d’armes et de stupéfiants à grande échelle – traduit le passage à un niveau de nuisance supérieur. Dans les civilisations où l’on privilégie la palabre au travail, il est important pour le malfrat de trouver une justification de noble apparence à ses actes crapuleux : rien de tel que de se parer du titre de djihadiste, même quand les actes ont pour seule motivation l’enrichissement personnel illicite.
    Que reste-t-il comme solution à un psychopathe – soit : un glorieux incapable – ou à un sociopathe – dévoré par la seule joie de nuire au plus grand nombre possible d’honnêtes citoyens – lorsqu’on est nul en tout et bon à rien d’utile ? Le sacrifice de sa vie au service d’une très curieuse conception de la divinité : un dieu assoiffé du sang d’infidèles et d’apostats, exigeant des carnages et des conversions forcées.
    À bout de souffle, la terreur de banlieue, le repris de justice voulant « laisser sa marque » dans sa communauté, en est réduit au pari ordalique : il accepte de mourir au service d’Allah, à la triple condition de se faire accompagner d’un maximum d’innocents dans son trépas de glorieux fanatique, de produire un maximum de mousse journalistique pour édifier d’autres crétins de banlieues et de se retrouver au paradis de son dieu bizarre, un paradis peuplé de houris et où coule le vin en abondance.
    Vider nos prisons des racailles issues de l’immigration-invasion n’est une bonne chose qu’à l’unique condition de les dénaturaliser et de les expulser avec l’assurance d’une mort discrète en cas de retour en Occident. On ne combat pas le terrorisme avec de pseudo-mesures de démocrate timoré. On n’entre pas dans une guerre de races et de religions encombré d’une 5e Colonne, parasitant les forces de police et de gendarmerie, l’armée et le gardiennage de prison.
    La Nation est en droit d’exiger de ses gouvernants les mesures les plus rudes et de pur bon sens, puisque l’État a pour seule justification de protéger les honnêtes citoyens des canailles et des crapules.

    Docteur Bernard Plouvier

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVlAAkuZySMcGymKU.shtml

  • Libération de Palmyre : l'angélisme doit laisser place au réalisme

    Alors que l'Europe vient d'être frappée par de nouveaux attentats, l'armée syrienne a libéré Palmyre. Pour Hadrien Desuin*, la Russie est notre meilleure alliée avec Damas pour lutter contre Daech en Syrie. Nous partageons son point de vue et son article est remarquable.  LFAR

    L'Europe se relève à peine des derniers attentats bruxellois. Comme à chaque tuerie islamiste, la foule allume des bougies. On se recueille, on dessine des cœurs à la craie, les drapeaux sont en berne et on pleure. On se promet que rien ne doit changer et qu'on vivra comme avant. Surtout on veille à ne pas faire d'amalgames, on répète que ce n'est pas çà l'islam. On ne doit pas avoir peur, il faut vivre avec. Et puis on rappelle aux réfractaires que l'Islam est une religion de paix et d'amour. Au bout de quelques jours et de longues minutes de silence, on cible la vraie menace; «l 'islamophobie » est finalement identifiée comme le seul ennemi sérieux à combattre.

    Tandis qu'en Europe on se drape dans le deuil et le déni, la bataille fait rage contre Daech en Syrie. Au moment où ces lignes sont écrites, les forces syriennes appuyées par les milices chiites irano-libanaises ainsi que l'aviation russe, se battent pour reprendre Palmyre aux mains des barbares. A l'heure qu'il est des soldats tombent et donnent leur vie pour nous venger. Quelle aide fournissons-nous à ces hommes qui tentent de libérer des populations civiles asservies par une charia implacable ? Que fait la France pour sauver ce qui reste de ce patrimoine mondial de l'humanité ? Rien. Absolument rien. Nous n'avons rien fait pour sauver Palmyre il y a un peu moins d'un an. Nous ne ferons rien pour libérer Palmyre. En dix mois, nous n'avons rien appris et rien compris.

    Alors que toute la Syrie anti-islamiste s'apprête à remporter une victoire symbolique autant que stratégique contre les hordes djihadistes de Daech, les réactions occidentales risquent de se faire discrètes. Coïncidence heureuse ou rideau de fumée, on annonce une offensive imminente vers Mossoul en Irak. Pas question de remercier la Russie ou l'Iran de leur aide militaire en Syrie. Impossible d'applaudir à cette victoire contre Daech. Depuis le temps qu'on nous répète que Daech et Bachar sont complices, c'est un petit peu compliqué d'expliquer le contraire à présent. La réalité crève les yeux, et on continue à se mettre la tête dans le sable. La Russie est notre meilleure alliée avec Damas pour lutter contre Daech en Syrie. Et nous refusons toujours de nous unir à elle pour frapper Daech. Combien de fois a-t-on répété que la Russie et le régime syrien ne se battaient pas contre Daech mais contre « l'opposition modérée » ? Des milliers de fois sans doute. Cette version officielle a été reprise sans preuve dans les médias en dépit de l'évidence. Cette fois-ci, le récit officiel de la guerre va être difficile à entendre. Il faudra bien admettre que la Russie et la Syrie de Bachar Al-Assad sont en première ligne contre Daech tandis que nous les regardons faire.

    Après plus de cinq ans de guerre civile syrienne, il serait temps de changer de stratégie et de sécher nos larmes. Contre Daech, on ne devrait pas avoir de scrupules à se battre aux côtés des Russes, des Kurdes et de l'armée syrienne. C'est un moindre mal qui doit l'emporter sur toute autre considération. A Palmyre, celui qui ne se bat pas contre Daech est quelque part avec lui.

    La meilleure réponse à apporter aux attentats qui frappent notre continent tous les quatre mois, ce n'est pas de s'agenouiller devant un lumignon ou de s'interroger sur l'état d'urgence. Ce n'est pas de hisser un grand drapeau blanc en haut de la cathédrale de Strasbourg. Ce n'est pas seulement un grand sursaut national contre l'islam radical, infiltré sur notre sol, qui est nécessaire. C'est aussi en Syrie qu'il faut changer d'alliés. On renâcle à se battre aux côtés des russes et des syriens qui sont en première ligne contre Daech au prétexte qu'ils ne sont pas de parfaits démocrates. On préfère encourager contre eux une « rébellion modérée » qui n'en est pas une. Cette vision stratégique a un nom, l'angélisme. A Bruxelles, à Paris comme en Syrie, l'angélisme doit laisser place au réalisme.  

    Hadrien Desuin           

    Ancien élève de l'École spéciale militaire de St-Cyr puis de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, Hadrien Desuin est titulaire d'un master II en relations internationales et stratégie sur la question des Chrétiens d'Orient, de leurs diasporas et la géopolitique de l'Égypte, réalisé au Centre d'Études et de Documentation Économique Juridique et social (CNRS/MAE) au Caire en 2005. Il a dirigé le site Les Conversations françaises de 2010 à 2012. Aujourd'hui il collabore à Causeur et Conflits où il suit l'actualité de la diplomatie française dans le monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Scènes de pillage à Paris

    Il paraît que nous vivons sous le régime de l'état d'urgence. Mais c'est une vaste plaisanterie. Vers midi, près de 150 lycéens sont entrés de force dans un Franprix de l'avenue Jean-Jaurès (19e). Dispersée par les policiers après avoir caillassé auparavant le commissariat central de cet arrondissement, la horde de jeunes s'est alors dirigée sur l'artère principale qui relie le périphérique à la Place Stalingrad puis est entrée dans le magasin.

    Un autre Franprix de la capitale a été la cible de ce même groupe de lycéen dans la foulée. 

    Michel Janva