
Le vice président des USA, J.D Vence n’en finit pas de régaler le camp des souverainistes et des patriotes. Bien entendu, les usurpateurs qui se prétendent démocrates sont eux, en panique totale, car confrontés à leurs actes et contradictions. Cette mise en parallèle est pour eux insupportable, notamment lorsque Vance fait le bilan de la liberté d’expression en prenant des exemples concrets des dérives enregistrées partout en Europe. En Allemagne, on arrête des personnes pour avoir critiqué le féminisme, en Suède c’est pour avoir critiqué l’islam, en Grande-Bretagne c’est un homme qui priait silencieusement devant une clinique d’avortement… Il est d’ailleurs croustillant de voir la réaction des défenseurs de la pseudo liberté, qui ne se conçoit selon leurs critères, que dans la contrainte et la censure. Ils associent cette prise de position à du fascisme. Quel est le rapport ? Par quelle analogie peuvent-ils prétendre que dénoncer l’emprisonnement d’un individu qui conteste une pratique, une idée, est du fascisme ? Mais ils nous ont habitués à user de cette rhétorique pour disqualifier l’adversaire et interdire toute forme de débat.