
Sur son blog, le 24 décembre dernier, le diplomate indien montre comment le président russe a accéléré le mouvement de ses pièces sur l’échiquier eurasiatique en cette fin d’année 2022:
« Le moment décisif de la conférence de presse du président américain Joe Biden à la Maison Blanche mercredi dernier, lors de la visite du président Zelensky, a été son aveu virtuel qu’il est limité dans la guerre par procuration en Ukraine, car les alliés européens ne veulent pas d’une guerre avec la Russie.
Pour citer Biden, « Maintenant, vous dites, ‘Pourquoi ne donnons-nous pas à l’Ukraine tout ce qu’il y a à donner ? Eh bien, pour deux raisons. Premièrement, il y a toute une Alliance qui est essentielle pour rester avec l’Ukraine. Et l’idée de donner à l’Ukraine des éléments fondamentalement différents de ceux qui existent déjà aurait pour effet de briser l’OTAN, l’Union européenne et le reste du monde… J’ai passé plusieurs centaines d’heures en tête-à-tête avec nos alliés européens et les chefs d’État de ces pays, et j’ai expliqué pourquoi il était dans leur intérêt, à une écrasante majorité, de continuer à soutenir l’Ukraine… Ils le comprennent parfaitement, mais ils ne cherchent pas à entrer en guerre avec la Russie. Ils ne cherchent pas une troisième guerre mondiale ».