Selon un antique adage, gouverner consisterait avant tout à prévoir. Pour les instances européennes, le compte n’y est pas. Et là, il ne s’agit plus de société inclusive et autres gadgets bienveillants : juste de savoir ce qu’il y aura dans nos assiettes – ou pas – demain.
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La menace d’une crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine… et aux délires mondialistes
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Le constructeur Renault annonce que « les activités de l’usine Renault de Moscou sont suspendues à partir de ce jour »
Le constructeur automobile français Renault a annoncé dans la nuit la suspension des « activités de l’usine Renault de Moscou » et précisrer évaluer « les options possibles concernant sa participation » dans sa filiale russe AvtoVAZ. Le conseil d’administration du groupe a décidé que « les activités de l’usine Renault de Moscou sont suspendues à partir de ce jour ».
Pour info, cette usine produit des SUV Duster, Kaptur, Arkana et Nissan Terrano. Mais la majorité de la présence du groupe en Russie passe par sa filiale AvtoVAZ, qui l’a aidé à vendre près de 500.000 véhicules en Russie en 2021, faisant du pays son deuxième marché derrière l’Europe.
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Le nouveau bloc de l'Est
À la faveur de la guerre russo-ukrainienne, l'émergence d'un nouveau bloc oriental est légitimement devenue la préoccupation commune de tous les observateurs.
Or, ce bloc n'est plus centré sur Moscou mais sur Pékin pour une raison qu'Érik Izraelewicz résumait dès 2011. Dans son livre précurseur sur ce qu'il appelle, à juste titre désormais, l'arrogance chinoise : "en économie comme ailleurs, il y a une 'règle d'or' : cette règle dit que celui qui a l'or fixe la règle".(1)⇓
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Conflit en Ukraine – Machiavel, toujours… – Une tribune d’Hervé Juvin
Confondre les causes — l’encerclement de la Russie — et les conséquences — l’invasion de l’Ukraine — constitue une erreur politique majeure. Mais elle ne dit pas tout des nouveaux rapports de force. La guerre en Ukraine échappe de plus en plus aux belligérants et devient le théâtre d’un affrontement à l’échelle du globe. Contre l’hégémonie du dollar. Contre les outils de contrôle de la finance internationale (le système Swift par exemple) au service exclusif des Anglo-Saxons. Les sanctions contre la Russie n’ont-elles pas été rejetées par plus des deux tiers de la population mondiale ? Cela devrait interroger les Européens et les inciter à sortir de l’orbite américain. La leçon de géopolitique d’Hervé Juvin.
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Sur fond de guerre en Ukraine, l’Ukrainagate : la corruption des Biden est donc vraie
Enième scandale des médias au collier, énième désinformation, énième corruption médiatique au secours de la corruption des Biden. Corruption qui fournit un nouvel éclairage sur la situation ukrainienne d’aujourd’hui et les agissements va-t-en-guerre de Joe Robinette, président des Etats-Unis… pour détourner les regards de son fils Hunter.
Tout commence avec un scoop du New York Post en octobre 2020 sur les mails de Hunter Biden, fils de l’actuel président américain. Pour avoir osé ce crime de lèse-majesté démocratique, le quotidien américain a été banni des réseaux sociaux. De son côté, Trump, qui avait demandé au président Zelensky d’enquêter sur les affaires louches des Biden, avait subi un procès en destitution. Tout a été qualifié de « désinformation ». Mais tout était vrai, comme le reconnaît même le New York Times… aujourd’hui.
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La Russie à la diète – Facebook et Telegram bannis de Russie : les censeurs censurés
Après notamment McDonald’s, KFC et Starbucks, c’est au tour de Facebook et d’Instagram – cette fois sur injonction de la justice locale – de disparaître (temporairement ?) du paysage russe. Un régime qui pourrait finalement se révéler salutaire pour une population enfin débarrassée des principaux instruments de l’impérialisme culturel américain.
Censurera bien qui censurera le dernier ! Lundi, la Russie a annoncé avoir bloqué les réseaux sociaux Facebook et Instagram, eux-mêmes adeptes de la censure et particulièrement actifs depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
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« La Chine se range du côté de la Russie et cela va tout changer ! » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Comme je vous l’annonce depuis quelques jours, les semaines que nous vivons serons très certainement décisives pour l’avenir du monde tel que nous le connaissons et j’estime cette période à environ 3 semaines.
Une semaine vient déjà de passer.
Ce qu’il en ressort ?
Comme prévu.
La Chine progressivement sort du bois et se rapproche de plus en plus de la Russie.
Joe Biden et Xi Jinping campent sur leurs positions au sujet de l’Ukraine titre ainsi le site EuroNews (source ici).
« Deux heures, c’est la durée de l’entretien qui s’est déroulé ce vendredi en visioconférence entre Joe Biden et Xi Jinping. Pas suffisant pour rapprocher les positions du président américain et celle de son homologue chinois sur le sujet brulant de l’invasion de la Russie en Ukraine ».
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Volodymyr Zelensky se dit prêt à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine, mais sous certaines conditions
Les conditions du président ukrainien pour négocier la paix avec Poutine.
Dans un entretien à plusieurs médias diffusé dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 mars, Volodymyr Zelensky s’est déclaré ouvert à « essayer d’aborder tout ce qui contrarie et mécontente la Russie », c’est-à-dire notamment la question du Donbass et de la Crimée qui « est une histoire très difficile pour tout le monde ».
En préalable à ces négociations, le président ukrainien souhaite la fin des hostilités et « des garanties de sécurité ». Il dit vouloir négocier directement avec Vladimir Poutine mais prévient qu’il fera tout pour que le Donbass et la Crimée reviennent à l’Ukraine.
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Les Etats-Unis n’ont rien à espérer de la Chine
Christian Dalsug
De solides preuves accumulées dès le début du mois de janvier dernier ont persuadé les Américains que Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie, était en train de programmer l’invasion de l’Ukraine. L’attaque devait avoir lieu fin janvier. C’est alors que se greffèrent sur ces sombres desseins deux opérations extérieures et contradictoires. L’une, venue de Washington, sollicita l’influence du président chinois Xi Jinping sur Poutine pour tenter de tuer cette guerre dans l’œuf ; l’autre, née à Pékin, demanda au Kremlin de remettre les affrontements militaires à la fin des Jeux olympiques d’hiver. Deux initiatives croisées : la première échoua lamentablement ; la seconde fut couronnée de succès.
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Les « deux minutes de la haine » contre les Russes, c’est H24
Pourquoi tant de haine contre les Russes ? Poutine, on comprend parce qu’il faut bien un coupable, mais pourquoi les Russes dans leur globalité font-ils l’objet d’une telle détestation ? La chronique de François Bousquet sur les ondes de Radio Courtoisie.
Connaissez-vous Pavlov, le génial Ivan Petrovitch Pavlov (1849-1936) ? Le type même du savant russe : à barbe épaisse pleine de miettes, avec un air de pope à la Dostoïevski et de révolutionnaire endimanché. Très beau, très digne, très 1900. Les Russes qui réussissent dans la vie ont tendance à laisser leur nom associé à l’invention qui les a rendus célèbres : Kalachnikov et son fusil d’assaut, Tupolev qui fait voler les mammouths avec ses gros porteurs, Stakhanov, infatigable marathonien des cadences infernales, Molotov et son cocktail vodka-allumettes-étincelles. Eh bien, c’est le cas d’Ivan Petrovitch Pavlov. De toute évidence, il devait préférer les chiens aux hommes. Ce n’est pas moi qui irait le lui reprocher.