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international - Page 480

  • Une icône catholique ?, par Gérard Leclerc.

    Amy Coney Barrett

    © Rachel Malehorn / CC by

    Il est un terme qu’affectionnent certains médias, plutôt de sensibilité de gauche ou progressiste, c’est celui d’icône. Ce terme qui appartient au vocabulaire religieux s’est trouvé transposé sur le terrain politico-idéologique. Une icône, aujourd’hui, c’est une personnalité incontestable, un modèle, une référence qu’il serait malvenu de contester. Le plus souvent, il est attribué à une figure féministe, qui a joué un rôle dans l’évolution de la condition de la femme.

    Ainsi, le maire socialiste de Rouen envisage-t-il de remplacer la statue de l’empereur Napoléon Ier par une œuvre d’art dédiée à Gisèle Halimi, définie « comme figure de la lutte pour le droit des femmes ». Le type de l’icône actuelle. De même, Ruth Bader Ginsburg, la doyenne de la Cour suprême des États-Unis qui vient de mourir, a été immédiatement célébrée comme une icône en raison de son action en faveur des causes progressistes. Et une vaste campagne d’opinion s’est déclenchée pour magnifier sa mémoire en signifiant qu’il serait intolérable que son héritage fût désavoué.

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  • Le boutefeu d’Ankara

    2223233461.pngGeorges Feltin-Tracol

    Verrons-nous exploser dans les prochains jours, les prochaines semaines, les prochains mois la poudrière en Méditerranée orientale ? La crise sanitaire et sa sidération médiatique détournent et minimisent les tensions croissantes entre des États méridionaux de l’Union dite européenne et la Turquie.

    Le 12 septembre dernier, retrouvant ses réflexes d’ancien footballeur semi-professionnel, adepte du tacle, et d’ancien caïd adolescent d’un quartier difficile d’Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan a ouvertement menacé Emmanuel Macron et la France. L’actuelle querelle ne se limite pas à l’exploration gazière sous-marine par des navires turcs dans les eaux territoriales et zones économiques exclusives de Chypre et de la Grèce. Elle concerne aussi les conflits en cours en Syrie et en Libye.

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  • Donald Trump nomme Amy Coney Barrett juge à la Cour Suprême

    Donald Trump nomme Amy Coney Barrett juge à la Cour Suprême

    Il l’a donc fait : le président des Etats-Unis a choisi Amy Coney Barrett, professeur à la faculté de droit de l’université Notre-Dame (Indiana), mère de 7 enfants (dont 2 adoptés), déjà nommée par Trump juge à la 7e cour d’appel fédérale (Chicago) en 2017, catholique et pro-vie.

    En 2017, le choix de Trump avait été ratifié par le Sénat des États-Unis par 55 voix contre 43, alors que le Sénat ne comptait alors que 51 membres Républicains (ils sont 53 actuellement) : preuve que plusieurs sénateurs Démocrates avaient alors voté pour elle.

    Il reste au Sénat de confirmer la nomination de cette brillante magistrate de 48 ans. Dans son discours à la Maison Blanche, Donald Trump a salué Mme Barrett :

    « C’est une femme qui a connu des réussites sans pareille, à l’intelligence hors pair, aux compétences remarquables ».

    Jeanne Smits souligne qu’elle sera la seule femme ayant des enfants à exercer la fonction de juge à la Cour suprême. Sonia Sotomayor, nommée par le président Barack Obama, est divorcée et n’a jamais eu d’enfants, tandis qu’Elena Kagan, également nommée par Obama, ne s’est jamais mariée.

    https://www.lesalonbeige.fr/donald-trump-nomme-amy-coney-barrett-juge-a-la-cour-supreme/

  • Vers une récession en double creux et un effondrement en 2021 ?

    1737457534.jpgMarc Rousset

    La Bourse de Paris a connu sa pire semaine en trois mois. L’indice CAC 40 a chuté de 5 % et a perdu 20,88 % depuis le 1er janvier. Le marché baisse progressivement, suite aux mesures de protection sanitaire mises en place dans toute l’Europe. Les investisseurs se demandent si les plans de relance des États et la création monétaire des Banques centrales vont réussir à maintenir le rebond enclenché depuis la fin des confinements.

    Le scénario officiel des médias est celui d’une reprise en U pour le second semestre 2020 avec la découverte d’un vaccin contre le Covid-19 au premier semestre 2021, une croissance économique satisfaisante et une hausse des valeurs délaissées en 2021 telles que les banques, l’automobile, l’aéronautique, les foncières, le tourisme et l’hôtellerie. Ces prévisions sont remises en question par une possible deuxième vague d’infections et les nouvelles restrictions de confinement telles qu’à Marseille, avec en prime l’arrivée de la grippe cet hiver. Une contraction dès le quatrième trimestre 2020 est fort possible, auquel cas la reprise en cours avorterait ; nous serions alors en présence d’une récession avec un double creux, plus particulièrement aux Etats-Unis et en Europe où l’économie de la zone euro a déjà chuté de 11,8 % au deuxième trimestre.

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  • « La fraude que préparent les démocrates va se terminer devant la Cour suprême, et c’est pourquoi il est très important que nous ayons neuf juges »

    « La fraude que préparent les démocrates va se terminer devant la Cour suprême, et c’est pourquoi il est très important que nous ayons neuf juges »

    Adrien Jaulmes, dans Le Figaro, évoque le refus de Donald Trump de s’engager à ce que la transition postélectorale se déroule « pacifiquement » quel que soit le résultat de la présidentielle. Le président américain a répondu :

    « Eh bien, il va falloir voir ce qui se passe ». « Vous le savez, je me suis beaucoup plaint des bulletins de vote. Et les bulletins de vote sont un désastre… ».

    Le vote par correspondance pourrait permettre des fraudes massives au profit des démocrates.

    « Débarrassez-vous de ces bulletins de vote, et vous aurez un transfert très – très pacifique – il n’y aura pas de transfert, franchement, il y aura une continuité… Les bulletins de vote sont hors de contrôle… Les démocrates le savent mieux que qui que soit ». « La fraude que préparent les démocrates va se terminer devant la Cour suprême, et c’est pourquoi il est très important que nous ayons neuf juges ».

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  • Pourquoi Trump peut encore gagner

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    Il se manifeste à peine un peu plus de prudence que lors de la dernière élection présidentielle américaine. Pour autant, presque tous les analystes et journalistes français veulent croire à une défaite de Donald Trump. Mais pour qu’il y ait défaite du candidat républicain, faudrait-il encore que son opposant ait l’envergure suffisante pour convaincre les électeurs américains.

    Biden complètement dépassé sur internet

    Un coup d’œil à la page Facebook de Joe Biden est très instructif : pas de portrait du candidat démocrate en photo de profil. On n’y trouve qu’un simple appel à s’inscrire sur les listes électorales. C’est dire à quel point on compte peu sur la figure du candidat Biden pour gagner au sein même de son équipe de campagne. Chose étrange, la photo de profil précédente date du 26 mai et présente un candidat démocrate peu à son avantage.

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  • « Chypre, l'épine turque dans le talon européen »

    Chypre, l'épine turque dans le talon européen.jpeg

    Jean-Claude Rolinat est journaliste, écrivain-voyageur, et auteur d’un tout récent (éd. des Cimes). Nous faisons le point avec lui sur l'affaire chypriote. » Propos recueillis par Olivier Figueras

    Depuis des décennies, Chypre est partagée entre la Grèce et la Turquie. La question du gaz, et plus largement des hydrocarbures, est l'occasion de nouveaux bruits de bottes. Quels en sont les enjeux et les risques ?

    Chypre est divisée en deux États, l'un légitime, internationalement reconnu, l'autre autoproclamé, la République turque de Chypre du nord, RTCN pour faire court. Cet « État » a été créé après le débarquement, en juillet 1974, de l'armée turque à Kyrenia, « le Saint-Trop chypriote » sur la côte nord. Il répondait au putsch organisé par les ultras Grecs ayant renversé Monseigneur Makarios. L’évêque, chef de l'Église autocéphale orthodoxe grecque de Chypre, était également président de la république, plutôt hostile à l'Enosis, c'est-à-dire au rattachement de l'île à la mère-patrie grecque. (Une idée inacceptable pour les Turcs de Chypre, comme pour ceux du continent.)

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