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L’Unité spéciale de l’OTAN s’est échappée du chaudron de Debaltsevo
Un journal américain a rendu publiques les informations de la façon dont l’unité de l’OTAN a réussi à s’échapper du chaudron de Debaltsevo avant sa débâcle.Le journal américain de "Vice News" a publié un article sur la façon dont l’unité spéciale de l’OTAN, conduite par le commandant appelé "Jackson", a réussi à sortir du chaudron de Debaltsevo quelques heures après l’entrée en vigueur de la trêve formelle entre les combattants et la partie de Kiev.Selon le commandant américain, dans la nuit du samedi au dimanche sept camions avec des soldats ukrainiens et des mercenaires étrangers sont partis de Debaltsevo encerclée. Seulement cinq sur les sept camions ont pu sortir du chaudron et atteindre les positions ukrainiennes. Comme il s’en suit de l’histoire du commandant des mercenaires, la fuite a eu lieu sur le tronçon de route situé entre les deux localités – Artëmovsk et Debaltsevo. Ce chemin était la seule liaison entre les forces ukrainiennes encerclées et "la grande-terre". Par cette route, l’approvisionnement en vivres et munitions des troupes encerclées se faisait pendant un certain temps. Cependant, avant même l’entrée en vigueur de la trêve, les combattants avaient pris le contrôle de cette route, bloquant ainsi complètement le chaudron.« Si nous y étions restés, nous y serions restés éternellement » – a constaté le commandant de l’unité américaine. Au total, 15 des mercenaires étrangers, y compris les blessés, ont réussi à arriver jusqu’à l’hôpital d’Artëmovsk situé à 50 kilomètres de Debaltsevo. L’unité de Jackson a été parachutée dans la zone de Debaltsevo en août 2014. Déjà en janvier, la ville s’était transformée en un vrai chaudron, et le 9 février les combattants ont définitivement bloqué le groupement des troupes ukrainiennes. Selon les médecins d’Artëmovsk, ce convoi a été le premier qui a réussi à sortir de la ville en dix derniers jours.Il est à noter que, lors du sommet de Minsk, Porochenko a déclaré que la route de Debaltsevo était libre et que les troupes s’y déplaçaient librement et que l’approvisionnement en munitions se faisait aussi par celle-ci.L’histoire de la percée de dimanche des mercenaires étrangers et la déclaration des médecins ukrainiens dénoncent le mensonge de Porochenko. De la même façon, la reddition massive, en ce moment, des soldats affamés et en haillons à Debaltsevo dénonce les mensonges de Kiev.Publication originale : Escape from Debaltseve: How One Convoy Made It Out of Ukraine's Besieged City -
TVL : Grand Angle - La Serbie au XXème siècle, chronique des désinformations
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La NSA et le FBI en guerre, contre les téléphones inviolables
Lundi, lors d’un colloque d’experts en cybersécurité réunis à Washington, le directeur de la NSA, l’amiral Mike Rogers a réitéré l’alerte lancée par son homologue du FBI en octobre. Il a martelé qu’il fallait à tout prix éviter la commercialisation de téléphones inviolables par les grands groupes comme Apple ou Google. Pour appuyer son argument, il a invoqué les risques criminels et terroristes qui, selon lui, seraient décuplés par le renforcement de la sécurité personnelle des téléphones.
De quels enjeux parle‑t‑on exactement ?
Il s’agit ici de la commercialisation de téléphones portables cryptés auxquels seuls les propriétaires pourraient avoir accès. Toutes les données personnelles, courriels, textos, photos, seraient ainsi contrôlées uniquement par leurs propriétaires directs. Ces questions préoccupent les usagers qui aujourd’hui sont toujours à la recherche d’une solution de cryptage plus efficace pour leurs données. Ces préoccupations sont une réponse directe aux scandales qui ont secoué les Etats‑Unis et le monde entier après les révélations d’Edward Snowden, ancien analyste de la NSA, qui a dévoilé l’ampleur du filet de surveillance et des techniques de l’agence gouvernementale étatsunienne. Des révélations qui se poursuivent, puisque vendredi dernier le journaliste Glenn Greenwald a révélé que la NSA avait monté un programme permettant de voler les clefs de cryptage des cartes SIM produites par les grands de cette industrie. Malgré cette dernière révélation, le patron de la NSA a donc appelé à empêcher le cryptage des téléphones et a exhorté les fabricants à prévoir une « porte dérobée » dans leurs programmes pour des questions « De sécurité nationale ».
Ce problème dépasse le cadre de la téléphonie
En effet, la régulation et la surveillance gouvernementale étatsunienne dépassent de loin le secteur de la téléphonie pour toucher plus largement tout le secteur informatique. La semaine dernière, une entreprise russe de sécurité informatique nommée Kaspersky a publié un rapport sur les virus et logiciels espions employés par la NSA. Ce qu’ils ont découvert dépasse l’entendement. Des virus, des outils de piratage, des logiciels espions et autres logiciels malveillants ont été développés par les agences gouvernementales étatsuniennes et servent à surveiller illégalement de nombreuses cibles dans le monde, dont des grandes entreprises dans le domaine des télécoms et de l’aérospatiale ou encore des gouvernements. On peut donc comprendre la réticence de la NSA quant à l’augmentation de la sécurité informatique, et cette opposition farouche devrait servir de piqûre de rappel pour tous ceux qui utilisent régulièrement des outils informatiques connectés.
http://fr.novopress.info/182902/nsa-fbi-en-guerre-contre-les-telephones-inviolables/#more-182902
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Egypte : l’achat du Rafale traduit le regain du nationalisme
Alors que la conjoncture économique s’améliore, la situation sécuritaire se dégrade et le pouvoir militaire veut prendre ses distances avec les Etats-Unis
Le client est roi, surtout lorsqu’il promet de mettre 5,2 milliards d’euros sur la table et qu’il est pressé de conclure. Le gouvernement français l’a bien compris en se mettant en quatre pour satisfaire les demandes du Président Sissi. Reste une question : Pourquoi l’Egypte a-t-elle besoin et aussi vite de ces matériels militaires français ?
D’abord pour participer à un défilé militaire ! Le 5 août, l’Egypte va en effet inaugurer en grande pompe les travaux d’élargissement du canal de Suez. A terme, les navires pourront s’y croiser, ce qui permettra d’augmenter le trafic et les revenus. Le canal est l’une des grandes ressources de l’Egypte, de l’ordre de 5 milliards de dollars par an. Le Président Sissi a particulièrement insisté auprès de ses interlocuteurs français afin de pouvoir disposer d’au moins trois Rafale et de la frégate à la date du défilé aérien et naval. Les avions, initialement destinés à l’armée de l’air, seront donc pris sur la chaîne de montage de Dassault et la frégate Normandie, déjà entre les mains des marins français, sera transférée à l’Egypte.
Ce souhait égyptien exprime le nouveau cours politique au Caire depuis l’arrivée au pouvoir du maréchal-président Abd el-Fattah al Sissi, le 3 juillet 2013. Le pays renoue avec un nationalisme inspiré de Nasser, au pouvoir de 1952 à 1970. La nationalisation du canal de Suez en 1956 – qui provoqua une guerre avec la France et le Royaume-Uni – continue de jouer un rôle central dans la mythologie nassérienne et le président Sissi entend bien en tirer profit.
Son coup d’Etat, qui faisait suite au soulèvement populaire contre les Frères musulmans, se traduit par « un retour aux fondamentaux de l’ancien régime », assurent deux experts Bernard Rougier et Stéphane Lacroix (*). Ceux-ci visent à « satisfaire les corporatismes des bureaucraties d’Etat », au premier rang desquels l’armée, tout en les « préservant des ingérences de la société dans leurs affaires ». Au pouvoir, les militaires s’offrent donc le matériel dont ils rêvent, alors que l’Egypte se classe au 110e rang mondial (sur 187) du développement humain des Nations Unies.
Et ils se l’offrent auprès de la France pour se libérer de la tutelle des Etats-Unis. Tout comme ils se rapprochent de la Russie, comme l’a montré la visite de Vladimir Poutine au Caire la semaine dernière, où il a vendu une centrale nucléaire. A Washington, l’administration Obama a peu apprécié le coup d’Etat de Sissi et la répression particulièrement violente qui a suivi. Elle maintient toujours le contact avec les Frères musulmans, considérés comme des terroristes au Caire, et se fait prier pour livrer des hélicoptères de combat Apache. Les Etats-Unis fournissent une aide annuelle de 1,8 milliard de dollars à l’Egypte – dont les deux tiers en matière militaire. [....]
La suite sur Secret Défense
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Egypte-l-achat-du-Rafale-traduit
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Ukraine : un leader de Maïdan tué lors d'une marche pacifique
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TVL journal du 23-02-2015
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Le traité transatlantique (TAFTA) expliqué en quelques minutes
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°393
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L'administration Obama s'apprête à violer les droits parentaux et la liberté de conscience des familles réfugiées
Le Friday Fax de C-Fam : L'administration d'Obama prépare de nouvelles normes qui obligeront les associations caritatives confessionnelles à fournir l'avortement aux réfugiées mineures qui entrent sur le sol américain sans leurs parents, sans l'accord des parents. Les groupes confessionnels déclarent qu’il s’agit d’une infraction aux droits parentaux et d’une violation de la liberté de conscience des groupes religieux qui aident ces jeunes dans leur intégration. Dans le cas où ces associations refuseraient, ce qui serait le cas des associations catholiques, elles se verraient retirer l'aide de l'Etat fédéral. Ces associations ont jusqu'au 24 juin 2015 pour se conformer à ce nouvel oukase de la mort.
Les textes de l'administration Obama exigent également que les associations qui accueillent ces mineurs non-accompagnés de leurs parents se forment aux "LGBTQI" afin d'identifier les "identités de genre transsexuelles et intersexuées" chez les adolescents qu'elles recueillent.
Ces nouvelles normes s'appuient sur un rapport de l'Unicef de 2013, qui estime que dès l'âge de 10 ans, les enfants doivent "avoir droit" aux "services de santé sexuelle et de reproduction" sans le consentement parental.
"Pour justifier cette affirmation, l’Unicef a fait référence aux commentaires du comité qui supervise la mise en place de la Convention sur les Droit de l’Enfant. Ce même comité a dit au Saint Siège l’année dernière que son opposition aux relations sexuelles entre adolescents et à l’avortement faisait l’objet d’une violation du traité."[...]
L'administration Obama va donc violer, au nom de la "Convention des Droits de l'Enfant", non seulement les droits des parents à éduquer eux-mêmes leurs enfants et de décider, en conformité avec leurs convictions religieuses, de ce qui est le mieux pour eux, mais en plus, la liberté de conscience la plus élémentaire.
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Le secret que les Etats-Unis ne veulent surtout pas que les français sachent