Marseille, Perpignan, Nantes, Nîmes, Lyon, Toulouse ou encore Grenoble : ils ont été plusieurs milliers, dont une majorité écrasante de restaurateurs, à avoir répondu ces derniers jours aux appels à manifester lancés par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie et autres organisations, pour crier leur colère et leur immense désespoir face aux nouvelles mesures imposées par le gouvernement en vue du prochain déconfinement. Des mesures le plus souvent sans queue ni tête, injustes, et dont l’absurdité pourrait prêter à sourire si elles ne risquaient pas, hélas, de couler (entre autres) ces deux filières d’excellence française que sont la restauration et le tourisme.
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Restauration et Covid-19 – Cauchemar en cuisine : Les filières d’excellence française « flinguées » par des mesures absurdes
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La junte sanitaire à l’action pour les « petits commerces ». Assemblée nationale, le 17 novembre
Il faut savoir que le gouvernement Castex comporte un ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises, ayant lui-même une expérience d’entrepreneur. C’est formidable.
Il faut savoir que le 17 novembre était un mardi et donc jour de questions/réponses au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Pour juger de l’audace et de la force avec lesquels la junte sanitaire traite le cas des commerces dits « petits », voilà la question posée par le député Mme Isabelle Valentin (LR) et la réponse de Monsieur le ministre :
Mme Isabelle Valentin. Monsieur le Premier ministre, lors de son discours du 28 octobre dernier, le Président Macron a dit : « Je ne crois pas à l’opposition entre santé et économie. »… Si vous ne réagissez pas rapidement, vous pourrez investir des millions d’euros dans des programmes de revitalisation et faire tous les grands discours que vous voulez sur la cohésion des territoires, quand vous aurez tué la plupart de nos commerces, vous aurez tué l’âme et la dynamique de tous nos territoires. Monsieur le Premier ministre, avez-vous décidé de rouvrir les commerces le 26 novembre ?
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CETTE RÉFORME DU CHÔMAGE QUI VA TUER L'ÉCONOMIE
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Solidarité royaliste avec les 863 de Béthune !, par Jean-Philippe Chauvin.
Une fois de plus, une multinationale montre le visage d’un capitalisme sans cœur mais pas sans intérêts, ceux de ses propriétaires et de ses actionnaires. Ainsi, l’entreprise de pneumatiques Bridgestone a décidé de fermer son usine de Béthune et de sacrifier ses 863 salariés, sans même jeter un œil aux projets alternatifs proposés par l’État et la Région.
Cette fermeture, même si elle se veut accompagnée de mesures de reclassement, est une véritable tragédie sociale pour la ville et les environs, autant pour les ouvriers eux-mêmes que pour les entreprises sous-traitantes et les commerces avoisinants : plus de 5.000 emplois sont ainsi menacés et fragilisés, au moment même où la République semble incapable de s’opposer à l’hégémonie des grandes plateformes numériques étrangères et qu’elle menace la survie de nombre de commerces de proximité par sa politique erratique de confinement sans stratégie de long terme.
Pour faire entendre raison aux multinationales mondialisées et favoriser le travail en France, encore faut-il un État qui soit non seulement stratège mais qui dispose d’une véritable durée et d’un réel enracinement social susceptible d’amortir les chocs sociaux et de promouvoir des alternatives industrielles crédibles quand une branche d’activités est menacée. Non un État « chef d’entreprise », non un État intrusif, mais un État qui aide, qui soutient les initiatives en les valorisant, un État qui ne dirige pas tout mais qui s’appuie sur un réseau enraciné d’entrepreneurs et de salariés motivés, et organisés, non pour « revendiquer » mais pour ordonner les activités et les métiers.
En attendant cette Monarchie sociale et corporative que nous travaillons à installer en France, le combat d’urgence est de soutenir, haut et fort, les protestations et les initiatives ouvrières et professionnelles des salariés de Bridgestone, et de « faire force » face aux multinationales égoïstes et insoucieuses du sort des travailleurs et de la ville de Béthune.
Source : https://www.actionfrancaise.net/
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Du scandale Bridgestone et de la nécessaire domestication des féodalités économiques.
Encore une fois, une entreprise multinationale ferme une usine importante en France, sans trop d’égards pour ceux qui y travaillent et ceux qui en vivent, de la sous-traitance aux commerces locaux, voire aux écoles qui accueillent les enfants des salariés. Ainsi, 863 travailleurs, ouvriers et cadres, sont condamnés au chômage ou au reclassement, parfois à une retraite anticipée sans joie, tandis que de nombreuses entreprises sous-traitantes vont être les victimes collatérales d’une décision prise à des milliers de kilomètres de là, sous la pression d’actionnaires plus empressés de valoriser leur capital que de soutenir l’emploi dans un pays qu’ils ne connaissent que par sa tour Eiffel ou ses bons vins…
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Les rigidités qui tuent l'emploi (texte de 2013)
« Le chômage taraude la société française » soulignait Louis Gallois sur Europe 1 ce 21 avril. Au-delà de ce constat et des drames personnels que cachent les statistiques, le phénomène appelle explications.
François Hollande martelait en septembre qu'il allait « inverser la courbe du chômage d'ici un an ». Le record des 3,195 millions de chômeurs, établi en 1997, pourrait être battu en mars et ce sont près de 5 millions de Français qui sont actuellement en activité réduite ou au chômage complet. Le mal est profond depuis la fin des années soixante-dix. Au delà des facteurs conjoncturels, une des sources majeures du chômage en France réside dans les rigidités et blocages administratifs qui détruisent l'emploi… à coups de mesures, aides, taxes en faveur de l'emploi.
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Déjà plus de 100 Maires soutiennent la réouverture des commerces locaux
Jean-Pierre Gorges, Maire de Chartres, Président de Chartres métropole, à l’initiative des Maires Indépendants :
Lancée samedi 31 octobre 2020 par Jean-Pierre GORGES, Maire de Chartres, Président de Chartres métropole, une pétition rassemble déjà plus de 100 Maires en faveur de la réouverture des commerces locaux.
Sans remettre en cause le reconfinement en cours, personne ne comprend la distinction entre les commerces prétendument essentiels et les autres.
Cette différenciation est vécue comme une discrimination.
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SOUTIEN TOTAL AUX MAIRES FRONDEURS QUI AUTORISENT LES PETITS COMMERCES À OUVRIR ! (pétition)
Confinement et fermeture des commerces (mais pas des "gros", les grandes surfaces) : la colère monte chez les Maires et certains prennent un arrêté poir laisser les commerces non-alimentaires de leusr villesouverts : ils ont raison !
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Véronique Besse : « Il faut arrêter de stigmatiser les petits commerces de proximité alors qu’ils se sont préparés ! »
Comme plusieurs autres maires (Montauban, Villeneuve-Loubet, Béziers, Yerres, Perpignan, Barneville-Carteret, Fresnay-sur-Sarthe, Salbris…), Véronique Besse, maire des Herbiers (Vendée), a pris un arrêté de réouverture des petits commerces “non essentiels” de sa ville. Elle explique ses raisons au micro de Boulevard Voltaire. « Il y a aujourd’hui moins de risques d’aller dans un petit commerce de proximité que dans une grande surface ! »
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Naples, Ravenne, Turin, … l’Italie se lève contre la tyrannie sanitaire
Du nord au sud, l’Italie se lève contre la tyrannie sanitaire du gouvernement Conte.
Partout en Europe, les gouvernements se muent, au même moment, en tyrans. Et mettent en place la même batterie de mesures sanitaires avec un crescendo dans la dureté. Ainsi d’un côté de l’autre des Alpes, ces choix draconiens sont fait non en raison d’un nombre de morts inimaginable mais du nombre croissant de cas positifs ce qui ne signifie donc pas une mortalité exponentielle, juste que le virus circule et frappe de nombreux asymptomatiques.