Dans des secteurs divers, la France manque de bras : les employeurs peinent à recruter. Un phénomène aux causes multiples – effet post-Covid, pénibilité, salaires médiocres, assistanat… – et révélateur d’une société déliquescente.
l'emploi - Page 19
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Manque de main d’œuvre : un chemin semé d’embauches (Présent)
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« Sont-ils devenus fous se demande le journal Investir ? » L’édito de Charles SANNAT
par 17 Mai 2022 | |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
François Monnier le directeur de la rédaction du journal Investir n’est pas franchement ni un complotiste ni un grand révolutionnaire à la solde des forces communistes et au service de la CGT alors quand il nous gratifie d’un édito hebdomadaire intitulés « Sont-ils tous devenus fous ? », cela me donne envie de lire sa prose.
Que dit-il à ses lecteurs ?
Que le risque d’une récession mondiale synchronisée augmente.
« Xi Jinping, Vladimir Poutine et Jerome Powell s’enferment dans une logique implacable de décroissance. Les prochains évènements de mai seront décisifs pour la bourse ».
Il a parfaitement raison de dire que « le pire peut encore être évité, mais que l’environnement ne cesse de se dégrader. A court terme il convient d’être prudent ».
Certes, sauf que personne ne semble plus vouloir éviter le pire.
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Il manque 200.000 personnes dans la restauration. On va aller les chercher en Tunisie…
« Ils ont permis la récolte. Sans eux, on n'aurait pas pu rentrer 40 % des fruits, ça aurait été catastrophique », disait à l'AFP François-Xavier Ceccoli, producteur et président du groupement Corsica Comptoir, en novembre 2020. Eux, c’étaient les travailleurs marocains venus cueillir les clémentines corses. Une main d’œuvre de qualité, car « la cueillette de la clémentine demande de la précision. Il faut travailler à la main, sur l'arbre, avec gants et sécateur… », écrivait alors La Croix (26/11/2020).
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La preuve par (un oeil) neuf : le BTP.
Retour, aujourd’hui, sur notre jeu de mots pour dire que l’essentiel n’est plus dans l’illusion d’un militantisme voué à l’échec après que l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2024 nous ait rappelé que « L’ON NE SAURAIT FAIRE BOIRE UN ÂNE QUI N’A PAS SOIF » et qu’il est plutôt dans notre projet de démontrer combien est mortifère pour la France le nombre croissant d’idées reçues et autres poncifs médiatiques qui détruisent à petit feu son parcours historique exceptionnel comme son avenir qui pourrait encore être brillant.
En voici un nouvel exemple tout à fait caractéristique dans cette lubie des temps présents : la pénurie de main d’oeuvre est si catastrophique pour notre économie qu’elle exige, pour y remédier, d’ouvrir les portes de notre pays à davantage d’immigration ! Cette folie nuit, paradoxalement, autant aux jeunes français victimes immédiates de ce mensonge (au cours de leurs études puis au moment de trouver une voie professionnelle) qu’aux pays auxquels nos dirigeants (comme d’ailleurs beaucoup de nos entrepreneurs paresseux ou carrément véreux) imposent ainsi et en fausse bonne conscience un néo-colonialisme moderne.
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Renault ferme son site à Vaulx-en-Velin (69) : « Zone de non-droit et de trafic »
« L’établissement est pris en tenaille. » C’est par ces mots que le groupe Renault Retail Group débute son rapport devant les élus du Comité social et économique (CSE) extraordinaire, le 15 avril. Il annonce la fermeture au 31 décembre 2022 de la concession et des ateliers avenue de Bohlen à Vaulx-en-Velin la Soie. Le site, réhabilité il y a quelques années, est situé face à l’hippodrome et à côté du centre commercial Carré de Soie.
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#111 - Philippe Arondel pour une réflexion sur la "Grande Démission"
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Europe : L’UE veut faciliter l’immigration de travail provenant du Maroc, de la Tunisie, du Sénégal, du Nigéria et du Pakistan
La Commission européenne devait présenter, mercredi 27 avril, un projet de directive visant à faciliter l’arrivée « de compétences et de talents » en Europe. En clair, favoriser une migration légale de travailleurs et de jeunes pour répondre au défi démographique et pallier le manque de main-d’œuvre dans des secteurs comme la santé, la technologie, la construction ou le transport.
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L'indécence sociale contre le Travail français.
J’appartiens à une famille de pensée « royaliste sociale » dans laquelle la question de l’argent n’est jamais première sans pour autant qu’elle soit négligée ou oubliée : simplement, l’argent est remis à sa place qui est de servir et non d’asservir. L’Eglise catholique enseignait jadis que l’argent peut être « un bon serviteur » mais qu’il est un « mauvais maître », et que toutes les richesses de Crésus, d’Harpagon et d’Onassis ne leur assuraient pas, en tant que telles, leur place au paradis. Ces leçons simples n’ont visiblement plus court dans un monde dominé, au sens fort du terme, par l’Argent avec un « A » majuscule, et c’est même l’hubris qui semble désormais tout écraser, avec le mépris envers les autres qui, le plus souvent, l’accompagne. J’en veux pour preuve deux informations de ces derniers jours, révélatrices, et qui concernent, même si cela semble en partie plus « mondialisé » que strictement national, notre pays, la France, celle que courtisent les deux finalistes de l’élection présidentielle…
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Le nombre de faillites d’entreprises repart à la hausse
Le réel a l’outrecuidance de ne pas attendre le second tour pour se faire rappeler au bon souvenir des Français… Au premier trimestre, 9 972 entreprises ont fait l’objet d’une procédure pour défaillance. Un chiffre en augmentation de 35 % par rapport à la même période de l’année précédente.
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Les délais d’implantation des usines en France et chez nos voisins
L’enfer bureaucratique français en une image :