
Les délocalisations sont devenues une banalité dans notre société contemporaine et dans cette mondialisation qui a cessé d’être heureuse pour les Français et, plus particulièrement, pour les classes moyennes et populaires.
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Les délocalisations sont devenues une banalité dans notre société contemporaine et dans cette mondialisation qui a cessé d’être heureuse pour les Français et, plus particulièrement, pour les classes moyennes et populaires.
Le télétravail, c’est presque devenu le jardin d’Éden. Des publicités nous montrent de jeunes cadres dynamiques devant leur ordinateur, à la campagne, près de leur piscine. La crise sanitaire n’a-t-elle pas du bon, puisqu’elle a permis à un grand nombre de personnes de pratiquer plus souvent ce mode de travail, de libérer du temps personnel gagné sur les transports, d’acquérir une plus grande liberté ? Sans compter qu’il permet des gains de productivité. Seulement, voilà ! On commence à se demander si cette vision idyllique n’est pas un prélude à l’Enfer.
L’Union européenne a été construite comme une vaste zone de libre-échange, un super-marché de consommateurs, et elle n’a pas conçu de stratégie industrielle globale, pas plus que de stratégie géopolitique comme le faisait remarquer un article récent de Renaud Girard sur lequel il nous faudra revenir. Ce qui ne signifie pas que certains n’en ont pas eu l’intention, comme l’actuel commissaire Thierry Breton très actif sur ce sujet. Mais, s’il n’est pas trop tard, il est bien tard !
La crise sanitaire a tendance à occuper une grande part du paysage médiatique et à occulter nombre de débats qui mériteraient, pourtant, une véritable attention, ne serait-ce que parce qu’ils engagent l’avenir de notre pays et, au-delà, de l’Europe : ainsi, la question de la stratégie industrielle qui, pourtant, ne peut être négligée dans le cadre d’une mondialisation toujours dominante et de moins en moins positive pour notre société, dévoilant désormais ce qu’elle ne cachait pourtant pas vraiment mais que, jusqu’à une période relativement récente, nombre de politiques comme d’économistes ne voulaient voir…
Le lundi 17 mai, le gouvernement travailliste (de gauche) néo-zélandais a annoncé qu’il resserrerait l’accès à ceux qui espèrent émigrer ou travailler dans le pays, en particulier ceux qu’il qualifie de travailleurs « peu qualifiés » et à bas salaires. Il a annoncé simultanément de nouvelles mesures pour attirer les investisseurs riches.
« Lorsque nos frontières rouvriront, nous ne pourrons pas nous permettre de simplement ouvrir le robinet de l’immigration en utilisant les critères précédents », a déclaré le ministre du Tourisme, Stuart Nash, dans un discours lundi soir.
Un cadre de l’Union pour la migration légale encouragerait une migration plus ordonnée, attirerait les travailleurs nécessaires, saperait les passeurs et favoriserait l’intégration.
Les Britanniques avaient raison lorsqu’ils affirmaient que les « travailleurs détachés« , notion inventée par l’Union européenne, n’étaient que le camouflage d’une immigration qui ne dit pas son nom. Et en voici la preuve.
Après dix années d’enquête, une affaire inédite de fraude sociale est sur le point d’être jugée. Elle met en cause une entreprise de travail temporaire espagnole, Terra Fecundis. Trois de ses dirigeants devaient comparaître, à partir de lundi 17 mai, devant la 6e chambre correctionnelle du tribunal de Marseille, pour travail dissimulé en bande organisée et marchandage de main-d’œuvre.
La nouvelle liste des emplois ouverts aux étrangers non ressortissants des Etats membres de l’Union européenne est parue. Depuis deux ans, l’Etat fait de l’intégration professionnelle l’un des piliers du contrat d’intégration républicaine…
L’hôtellerie, la santé et le BTP risquent de manquer de bras lors de la reprise , ont fait savoir les entreprises du secteur ces dernières semaines. Recruteront-elles de la main-d’oeuvre étrangère ? De nouvelles dispositions dans ce sens sont en oeuvre depuis le mois dernier.
L’administration vient de réactualiser la liste des emplois ouverts aux étrangers non ressortissants des Etats membres de l’Union européenne….
Depuis 2019, l’intégration professionnelle est l’un des trois piliers du CIR, ce contrat d’intégration républicaine passé entre l’Etat et les étrangers qui souhaitent s’installer en France.
Dans cette optique, la DGEF mène actuellement un important chantier sur la reconnaissance des compétences professionnelles des étrangers, sachant que plus de 45 % des signataires du CIR, âgés de 26 ans à 35 ans, ont exercé une activité professionnelle dans leur pays d’origine….
Mais les enjeux et les pressions du mondialisme cosmopolite sont tels que l’on reste sceptiques.
Il y a un peu plus d’un an, le 10 mars 2020, la veille du jour où l’OMS devait qualifier l’épidémie de Covid-19 de pandémie, la Commission européenne avait présenté sa stratégie industrielle, qui était plus un programme de travail pour les années à venir qu’une série de mesures concrètes. En quelques mots, il s’agissait de poser les jalons d’une Europe prétendument plus souveraine sans braquer les Etats membres les plus attachés à leur tradition libérale. Quelques jours plus tard, l’Europe se confinait, les frontières se fermaient, tandis que Bruxelles assistait, impuissant, à l’arrêt brutal des échanges intracommunautaires. Le tout démontrant le caractère utopique de cette institution.