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lobby - Page 1873

  • L'association Aides est en réalité une officine de propagande

    M. Jacques Bompard attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur la tenue du festival « Oh oui !» organisé par l'association Aides.

    "Ce festival « Oh oui ! » qui dans son accroche propose « deux semaines non-stop de sexe », organise des rencontres, des expositions, des projections de film. Les intitulés de ces évènement sont sans appel : « la bisexualité tout un art », « des culs et des lettres », « les Trans pour les Nul-le-s », « les Putes pour les Nul-le-s », « nom d'une pipe ! », « le Fist pour les nuls », «jeux de liens, jeux de mains, jeux de malins», « l'amour selon Saint Jean », « le trou du cul pour les enculé-e-s » où il est d'ailleurs précisé que l'accueil est tout public. L'association Aides, sous couvert de lutter contre le sida, est en réalité une officine de propagande au service de pratiques sexuelles marginales, si ce n'est dangereuses pour la santé. Aides a reçu, en 2012, 18,98 millions d'euros de subventions publiques ce qui, en tant de crise, ne peut que choquer. Cet argent public utilisé dans la programmation de festivals où se mêlent dépistage du sida et expositions « décalées et participatives » est largement déplacé.Monsieur Jacques Bompard demande donc à Mme le ministre de la culture et de la communication que cessent ces détournements de subventions publiques et qu'Aides ne se consacre uniquement au dépistage du sida, sans militantisme ni promotion de pratiques sexuelles."

    Michel Janva

  • Franc-parler…chiche?

    Selon l’Insee qui publiait la semaine dernière ses données définitives, 21.700 postes ont encore été détruits dans le secteur marchand  au premier trimestre, bilan qui intervient  au moment même ou le Royaume-Uni annonçait son plus bas taux de chômage depuis 2008…L’emploi est-il la priorité des acteurs sociauxdans notre pays ? On peut en douter à la lecture du papier publié dans Marianne  faisant état du congrès de la CFDT qui s’est tenu à Marseille au début du mois, au cours duquel son secrétaire général, Laurent Berger, et les militants « se sont interrogés sur le pacte de responsabilité signé par leur direction avec un Medef, prêt à le torpiller ». Mais dans les faits constate Marianne, « estomaqués par le raz-de-marée du FN aux européennes, (les militants) resserrent les rangs derrière leur secrétaire général » dont « le discours reflète (…), les états d’âme de ses militants, complètement sonnés par le score du FN et celui de l’abstention aux européennes ».

     « Cette fois c’est bien plus grave que ne l’admet la direction du PS, met en garde René Briesch, un Lorrain, ancien président du Comité économique et social européen, les électeurs qui ont voté Front National, ne l’ont pas fait pour protester. 97% adhèrent à ses thèses nationalistes et sa dénonciation de l’immigration ! ».

     «Bien sûr qu’en signant un pacte de responsabilité avec un patronat qui joue les chochottes, nous avons pris un risque, s’épanche (Laurent Berger)  en conférence de presse. Je ne l’ai jamais caché. Mais dans deux ans, si l’on ne tente rien, qui sait si la démocratie ne sera pas menacée par un parti qui nie nos valeurs les plus chères ? » (sic).

     Même catastrophisme sur le site de la revue de Bernard-Henry LévyLa Règle du jeu.  Le dénommé François Margolin y a pondu un papier dans lequel il  s’inquiète de l’habileté diabolique d’un FN qui durant « cette dernière campagne électorale », « a si peu parlé d’immigration mais beaucoup plus de  Bruxelles ou de la misère sociale ». Certes il tient à contenter  ses lecteurs  en quête de  grands frissons d’épouvante et englués dans une grille de lecture aussi primaire,  débile qu’obsolète :  le FN est toujours le parti de la « haine » de l’étranger.

     « Mais ajoute-t-il,  rien ne dit que le Front National n’aura pas l’intelligence, si le mot a un sens en la matière, de se reconvertir sur un autre front : celui de la misère sociale. Comme ses ancêtres, les partis fascistes des années 30, ceux de Mussolini, de Jacques Doriot ou de Hitler. Un front – sans jeu de mots – qui a, malheureusement de beaux jours devant lui, si les partis politiques traditionnels n’en prennent pas la mesure. Raison de plus d’être vigilant ».

     Sans oser  proférer les mêmes énormités que M.  Margolin,  Manuel Valls a fait entendre un son de cloche similaire samedi devant le Conseil national du PS : « Le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle existe». « Nous pourrions basculer dans une nouvelle ère. Une ère dans laquelle un des grands partis républicains -  est sans que cela soit une surprise – peut être absent de grand rendez-vous électoral. Rien n’est fait, cela peut être la droite, ce peut être nous. »  « Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen »,  « Oui la gauche peut mourir ». « Il n’existe pas d’alternative à gauche », « l’échec électoral du PS  ne renforcera  pas la gauche de la gauche » a-t-il encore prévenu.

     Ce qui est pour le coup une vérité toute simple énoncée par beaucoup, notamment dernièrement par Michel Onfray dans l’article qu’il a donné au Nouvel Obs, et que nous avons déjà cité, pointant les similitudes pouvant exister entre le FN et le Front de Gauche. « Ce qui réunit les deux fronts est important affirme-t-il : un même refus de l’Europe libérale, une même condamnation des logiques de Maastricht, une même franche suspicion pour l’euro, un même ras-le-bol des partis qui défendent l’Europe libérale, une même condamnation de la quasi-totalité de la presse et des médias qui, aux mains des banquiers, se font les courroies de transmission quotidiennes de l’idéologie libérale, un même souci du petit peuple, une même condamnation des élites qui ont failli, une même défense de l’Etat et, c’est nouveau au FN, un même éloge des services publics. (…). Seule la question de l’islam distingue le FN du FG : un danger pour l’une, une chance pour l’autre. Voilà pourquoi la première rassemble le double de voix du second. Pragmatique, Marine Le Pen pose les questions que tout le monde se pose ; idéologue, Mélenchon estime que ces questions ne sont pas légitimes — elles se posent pourtant ».

     Pour être tout à fait précis, indiquons cependant que ce n’est pas tant la question de l’islam qui sépare le FN du FG et de ses autres adversaires, que celle de l’accueil à haut débit sur notre sol de flux migratoires.  Le FN serait tout autant opposé à l’immigration de peuplement affirme Bruno Gollnisch,  si celle-ci concernait non pas des Musulmans mais  exclusivement des millions d’Africains animistes, des millions de Tamouls polythéistes ou des millions de Chinois confucianistes…

    Il faut posséder, petite parenthèse,   la mauvaise foi militante du journaliste  de RTL et de Canal plus, le  socialiste Jean-Michel Apathie,  pour prendre comme exemple   la victoire lors de ce Mondial de football  de l’équipe des bleus  dimanche soir  face à la modeste formation du Honduras,  afin de  réaffirmer péremptoirement que l’immigration est une chance pour la France !  Les Français sont un peuple accueillant et nullement raciste mais la coupe est pleine depuis déjà longtemps, elle déborde même sur de nombreux points de notre territoire. Une évidence que les Français ont aussi   tenu à  signifier aux partis du Système par leur vote le 25 mai.

    Autant dire que l’historien et militant antiraciste Pierre-André Taguieff n’a que très partiellement raison quand il écrit dans son dernier ouvrage Du Diable en politique, réflexions sur l’anti-lepénisme ordinaire  (Marianne s’en fait l’écho) que « trente ans de rhétorique anti-fasciste et son processus de diabolisation ont contribué à installer le Front National au centre de la vie politique française  ».

     Un FN que droite et gauche ont tenté  d’instrumentaliser à leur profit, or la créature leur échappe ! «  Les chiraquiens et les sarkozystes ont liquidé le gaullisme. Les jospinistes et les hollandistes ont ruiné le socialisme et réduits le PS à une machine de pouvoir incapable de la moindre réflexion ». « L’auteur décrit la disparition de  l’homme de gauche  réduit à un hybride social-libéral-écolo-conservateur-progressiste-républicain avec désormais  la poche à droite et un vague souci de préserver  les acquis sociaux ».

    « Le Front National se retrouve donc être aujourd’hui au centre de la vie politique française (…).  Marine Le Pen séduit les déçus des deux rives. Le Front National est devenu un parti attrape-tout, une formation qui profite de toutes les crises, réussissant l’une des alliances les plus fortes dans le champ politique français actuel : celle de l’aspiration nationale et de l’aspiration sociale ».

     Pourtant, « totalement dédiabolisé, le FN perdrait une grande partie de son attractivité  parie d’ailleurs  Taguieff qui, au  front républicain , substitue l’image de l’ estomac  qui digérerait le Front National, comme il a digéré autrefois les royalistes contre-révolutionnaires. Une digestion lente. Cet estomac existe. En démocratie, il a même un nom : le débat politique ».

    Ecrire que le succès du FN s’explique en «grande partie» par sa diabolisation n’est pas vraiment original et ressuscite un vieux débat. Il est légitime de penser a contrario que c’est justement le processus de  dédiabolisation, engendré  par le travail pédagogique accru de Marine  comme  par les événements  validant les invariants du discours du FN,  les fondamentaux de son programme, qui explique le succès grandissant de l’opposition nationale.

    Ce qui ne veut pas dire souligne Bruno Gollnisch, bien au contraire même,  que le FN doit perdre son tranchant, manier  la langue de bois ou de coton,  abdiquer son franc-parler,  accepter ou appeler de ses vœux un formatage  qui précède bien souvent des reculs programmatiques.

    Nos compatriotes attendent aussi du Front National qu’il continue de porter, sans outrances bien sûr, mais avec fermeté,  le nécessaire combat en faveur du maintien de notre liberté d’expression, menacée par les pulsions totalitaires  de la caste, les kapos du politiquement correct, les censeurs, les démagogues, les falsificateurs de l’histoire, les  propagandistes   d’une novlangue qui est un des instruments du contrôle des esprits.

    Dans les faits, c’est  bien  le  programme porté par le FN,  de rupture avec les politiques euromondialistes  de l’UMPS,  qui séduit une large fraction  de nos compatriotes.  Et  qui les séduiraient encore plus si celui-ci était réellement  exposé, à parité avec celui des partis européistes. C’est-à-dire  avec objectivité, bref « sans affect, sans émotion, sans fantasme, sans peur irrationnelle » pour parler le langage de M. Taguieff. Chiche ?

    http://gollnisch.com/2014/06/17/chiche-2/

  • Jacques Bompard interpelle le ministre sur les chrétiens d'Orient

    Au ministre des affaires étrangères et du développement international sur la situation tragique des chrétiens dans le nord de l'Irak :

    "Les chrétiens irakiens, 1 million avant 2003, sont régulièrement persécutés depuis la chute de Sadam Hussein. Les deux tiers d'entre eux ont aujourd'hui quitté le pays. Ils ne seraient plus que 300 000, alors que leur présence remonte aux premiers temps du christianisme. En 2013 après avoir été accusés de blasphèmes 21 chrétiens Irakiens ont été exécutés par des musulmans. En outre 33% des accusations de blasphèmes en Irak sont portés sur des chrétiens dans un pays où ils ne représentent pourtant que 2% de la population. Les crimes à leur encontre sont réguliers: assassinat et enlèvement de prêtres et religieuses, obligation pour les femmes de porter le voile, chrétiens forcés de se convertir ou menace de mort. Ils sont poussés vers l'exil. La prise de Mossoul, deuxième ville du pays, et l'encerclement de Qaraqosh, ville chrétienne, par les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant mardi 10 juin 2014 est une tragédie. Cherchant à éviter les massacres, des milliers de personnes fuient leurs villes vers le Kurdistan irakien qui se retrouve submergé. L'Etat islamique en Irak et au Levant a pour but de créer un Etat islamique qui s'étendraient sur le Liban, la Syrie et L'Irak. Il est notamment présent en Syrie ou il a pris l'ascendant sur d'autres factions de la rébellion. Il est responsable de terribles exactions telles que des crucifixions de chrétiens. L'armée gouvernementale irakienne, qui devait tenir, s'est effondrée, laissant les populations livrées à elles-mêmes. Les conséquences du contrôle de la région par les djihadistes, pour le patrimoine mondial, sont terribles. On y trouve des églises du VIIème siècle, et des trésors architecturaux. Certaines églises de Mossoul ont déjà brûlé déjà. Le sort des chrétiens d'Irak, une nouvelle fois en danger, est extrêmement préoccupant. Il demande à M. le ministre des affaires étrangères et du développement international quelle est sa position face à de tels groupes et de telles menaces sur les chrétiens d'Irak."

    Et au même ministre à propos des nouvelles alarmantes de la prise de Mossoul, de Tikrit, et de nombreuses villes de la province de Ninive dans le nord de l'Irak :

    "L'armée gouvernementale s'est effondrée après quatre jours de combats face aux djihadistes et plus de 500 000 personnes fuient dans un espoir de survie, laissant tout derrière elles, vers le Kurdistan irakien submergé. Les massacres et destructions sont déjà terribles dans ces territoires. A Mossoul, des églises, dont certaines datent du VIIème siècle sont en feu et la prise de Qaraqosh entraînerait un massacre. L'Etat islamique en Irak et au Levant qui a la volonté de créer un Etat islamique au Levant, à cheval sur le Liban, la Syrie et l'Irak, s'est renforcé avec le conflit syrien en accueillant de nombreux combattants locaux et étrangers, parfois français. Il s'est imposé comme un des principaux groupes de « rebelles ». En Syrie, il est surtout responsable de crucifixions de chrétiens, d'exécutions publiques de soldats alaouites, de destructions des sanctuaires chrétiens et d'assassinat de chefs rebelles concurrents. Au début de l'année ses forces étaient estimées à plus de 10 000 combattants. En Irak, c'est la première fois que des insurgés prennent toute une province dans le pays, où l'EIIL contrôle déjà Fallouja et plusieurs secteurs de la province occidentale d'Al-Anbar, voisine de Ninive. La situation des populations du nord de l'Irak est donc alarmante. Au regard de la sympathie de la diplomatie française pour la « rébellion syrienne », il lui demande la confirmation qu'aucun argent français, ni armes françaises, n'ont été perçus par l'Etat Islamique en Irak et au Levant, argent qui servirait au massacre des populations civiles irakiennes et notamment chrétiennes."

    Michel Janva

  • L’antiracisme nous impose un monde atroce…

    Entretien avec Renaud Camus

    Jean-Marie Le Pen s’est encore illustré ce week-end par un nouveau “bon mot” dont il nie a posteriori toute connotation antisémite. Il est de bonne foi, selon vous ?

    Écoutez, je vais sans doute vous surprendre, et je sais bien que je vais là contre le flot grondant, au risque de me faire emporter par lui moi aussi, mais je ne serais pas du tout étonné qu’il soit de bonne foi, oui. Pour l’immense majorité des Français le mot fournée n’évoque pas du tout les fours crématoires, et pas même les fours, malgré l’étymologie. On songe plutôt à un regroupement pour la commodité : une fournée dans l’ordre de la Légion d’honneur, le pape a fait une fournée de cardinaux. Jean-Marie Le Pen s’exprime beaucoup, on peut difficilement lui interdire d’employer le mot fournée, qui est très courant en français dans le sens que je viens d’évoquer. Il serait antisémite en l’occurrence, parce qu’il venait juste après le nom de Patrick Bruel. Oui, mais juste avant il était question de Yannick Noah, qui n’est pas juif. Ces messieurs ne sont pas contents des succès du Front national, qu’ils s’en aillent, regroupons leur cas, ça fera une fournée — voilà ce que je comprends, et rien d’autre.

    Mais peut-être suis-je influencé dans ma façon d’en juger par deux mésaventures qui me sont arrivées ces jours-ci. D’une part je suis couvert d’opprobre, à forte connotation homophobe, d’ailleurs, par un certain “bougnoulosophe”, c’est ainsi qu’il se nomme, en fait un vague sociologue belge nommé Jamal Es Samri. Je trouve toujours très ridicules ces antiracistes patentés qui, se contredisant eux-mêmes, ne parlent jamais qu’à partir de leurs origines. Et, poussé à bout, songeant à Cocteau et à ses poètes qui « chantent dans leur arbre généalogique », il m’est arrivé de demander au “bougnoulosophe” anonyme s’il lui arrivait jamais de « descendre de son arbre généalogique » — c’est-à-dire, dans mon esprit, de s’exprimer autrement qu’en tant que Marocain immigré en Belgique. Qu’est-ce que je n’avais pas dit ! Voilà qu’un researcher in international relations, Jean-Philippe Dedieu, m’apprend qu’il me dénonce à la police judiciaire ! Parler d’arbre, même généalogique, à un Africain, c’est le traiter de singe, paraît-il. Je vous jure mes grands dieux que rien n’était plus éloigné de mon esprit.

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  • La base géante des Frères Musulmans à Bordeaux dévoilée

    Lu ici:

    "L’information a été révélée par le quotidien portugais Público. C’est un cabinet d’architecte portugais qui a été choisi par les musulmans de Bordeaux, afin de construire le vaste centre islamique voulu par Alain Juppé dans le quartier de la Bastide. Alain Juppé a mis à disposition un vaste terrain municipal cédé pour une Grande Mosquée (Sud Ouest du 5 avril 2013).

    D’après Público, cette mosquée avoisinerait un coût de plus de 24 millions d’euros, pour une surface de 12 000 mètres carrés ! L’espace dédié au culte pourra accueillir plus de 4000 fidèles, soit le plus vaste local religieux de toute la région.

    Ce projet démesuré, dans les tuyaux depuis une dizaine d’années, est soutenu par le maire de Bordeaux, mais également par les socialistes, dont l’ancien candidat aux municipales, Vincent Feltesse, avait versé 50 000 euros sur sa réserve parlementaire." [suite]

    Marie Bethanie

  • Une coupe du monde... qui déborde !

    La coupe du monde de balle-au-pied est une occasion de soulever quelques questions sur la société dans laquelle nous vivons, au-delà même de ce sport à la fois mobilisateur et révélateur.

    Ainsi, une question sur l’attitude des autorités politiques d’un Etat comme le Brésil qui ont fait voter, dès mars 2012, la « Lei Geral da Copa », c’est-à-dire la « loi générale de la Coupe » qui octroie des droits incroyables à la Fédération Internationale de Football (Fifa) et à ses partenaires économiques, y compris au détriment du droit du travail et aux dépens des commerçants locaux et des Brésiliens eux-mêmes. Sur le site du Figaro (11 juin 2014), on apprend que « grâce à ce texte, la Fifa a décroché le droit de vendre des billets sans tenir compte du demi-tarif pratiqué pour les étudiants et les retraités. Mais surtout, l’instance mondiale du football a obtenu l’autorisation de vendre de l’alcool dans les stades brésiliens afin de satisfaire le partenaire officel Anheuser-Busch, fabricant de la bière Budweiser. Cette interdiction datait de 2003 et servait à endiguer la violence dans les enceintes sportives. » Que ne ferait-on pas pour engranger de meilleurs profits, quand on est une multinationale et que l’on vante les mérites d’une mondialisation qui n’est, en somme, qu’une vaste marchandisation du monde ? D’ailleurs, les minutes publicitaires des marques partenaires de la Fifa sont, à ce sujet, très explicites, vantant une sorte de mondialisation heureuse qui gomme les différences spatiales, culturelles et sociales, et dont le sport serait la meilleure illustration, joyeuse et musicale... Ainsi, la mondialisation des multinationales remet au goût du jour la fameuse formule de Saint-Just pour qui « le bonheur est une idée neuve » (en fait éternellement neuve) désormais étendu à la planète entière, de façon quasi-obligatoire : qui ne sourit pas est donc un dangereux personnage dont le scepticisme ou le silence cache sûrement des secrets inavouables ! Les Saint-Just contemporains sont publicitaires, financiers ou marchands, sportifs ou dirigeants sportifs, et ils peuvent s’appeler Coca-Cola, Adidas ou Platini...

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Le PS est-il à l’agonie ?

    À l’extrême-gauche, on n’a pas beaucoup apprécié la dernière sortie de Manuel Valls ce week-end. Pour son premier discours devant le conseil national du Parti Socialiste samedi, il n’a pas hésité à employer des mots forts et alarmistes : « Le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2017 existe et oui, la gauche peut mourir. Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut-être même d’un cycle historique pour notre parti. » Il n’a pas hésité à souligner que le gauche n’avait jamais été aussi faible sous la Vème République. Sans doute l’actuel premier ministre veut-il se positionner et se montrer comme la nouvelle vague tout en profitant de l’ancienne mais il vient de prouver l’absurdité de la situation actuelle car si le PS est aussi faible comment peut-il continuer de gouverner en se déclarant légitime ?

    Mais il n’est pas le seul à avoir alarmé les socialistes. On a aussi Jean-Christophe Cambadélis, l’actuel président du Parti Socialiste. Invité de «Tous politiques» sur France 24 et France Inter hier, il a confirmé l’analyse de Manuel Valls : « Il ne fait que constater une situation. Dans ce système à trois partis, le PS peut être éliminé à chaque fois. Et on l’a vu dans les élections partielles. Donc, petit à petit, il peut devenir marginal. Il faut revoir la carte d’identité du PS. Il faut surtout revisiter le contenu. » Il a d’ailleurs confirmé implicitement que le parti a perdu 25.000 adhérents en deux ans. Cambadélis s’inquiète aussi  d’une possible sécession des députés socialistes qui ne cessent de critiquer des décisions gouvernementales ou de déposer des amendements.

    Le PCF a trouvé la déclaration de Manuel Valls, totalement irresponsable. Cependant, le mariage homosexuel, la théorie du genre ont déjà fait perdre une partie de l’électorat de gauche traditionnel, notamment dans les banlieues. Beaucoup des sympathisants socialistes ne comprennent plus une politique qui ne change pas beaucoup du gouvernement précédent. Alors le PS peut ironiser sur la crise au sein de l’UMP mais il n’est pas en meilleur état et son avenir est aussi en questionnement.

    http://medias-presse.info/le-ps-est-il-a-lagonie/11399

  • Hommes en femmes, et inversement, d'autres idées ?

    Henri Hude ne manque pas d'idées pour enrichir l'expérience nantaise de travestissement "éducatif". Lu sur son blog.

    "Bref, un seul déguisement, c’est beaucoup trop peu. Il faut mettre l’imagination au pouvoir.  Je propose :

    Un racketteur déguisé en inspecteur des finances

    Un petit boulot déguisé en travail

    Une économie de pillage et d'appropriation déguisée en libéralisme

    Un chômeur découragé déguisé en zéro dans les statistiques officielles

    Un jeune sans repère déguisé en jeune qu’on libère

    Un jeune libéré qui se suicide déguisé en indifférence

    Un n'importe quoi déguisé en Académie de Nantes

    Un bac à nuls déguisé en bacchanal

    Un oligarque prédateur déguisé en martyr de la démocratie

    Des hedge funds déguisés en honnêtes banquiers

    Une association de malfaiteurs déguisée en État ?

    Une oligarchie déguisée en démocratie

    L'abaissement des démocraties d'Europe déguisée en construction européenne

    Un casino déguisé en Wall Street

    Un Bush blanc déguisé en Bush noir

    Un agent de la CIA déguisé en islamiste

    Un coup d’État déguisé en révolution

    Un nazi déguisé en combattant de la liberté

    Une économie qui meurt déguisée en pacte de croissance

    Un dogmatisme libertaire déguisé en éducation nationale

    Un déguisement déguisé en information

    Une presse déguisée en Eyes Wide Shut

    Un président qui ne ressemble à rien

    Comme à la cour de Louis XVI, tout un petit monde s'agite sous des masques, des perruques et des mouches sans se soucier du pays.

    Ce par quoi tant de déguisements risquent de finir : 

    Un soi-disant "peuple de veaux" déguisé en peuple de coupeurs de têtes."

    Paula Corbulon