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lobby - Page 1872

  • George Soros et la drogue : les secrets de Judapest – par Laurent Glauzy (2/5)

    [première partie ici]

    Les dealers Bill Clinton & George Bush

    La bataille pour la libéralisation de la drogue par l’ultra-capitaliste apocalyptique Soros dure depuis des décennies. L’Open Society Foundations, l’organisme de Soros fondé en 1979, travaille à ce dessein avec un autre instrument entre les mains des Illuminati et des services secrets britanniques, le Tavistock Institute, dont les Beatles furent le produit. Dès les années 1960, les Warburg, principaux soutiens de cet institut, financèrent les célèbres laboratoires Sandoz pour la production du LSD.

    Berlinois de naissance, né sous la période de l’Allemagne national-socialiste, réservé mais très pragmatique, Aryeh Neier, bien entendu activiste des droits de l’homme, est investi par Soros comme dirigeant de l’Open Society Institute (ancienne appellation de l’OSF jusqu’en 2011), avec un budget, en 1993, de 500 millions de dollars. Dans un article de 2003, Neier se rappelle avec gratitude de Soros, de son programme des années 1960 sur la dépénalisation de la marijuana, de la méthadone, de l’entretien des héroïnomanes et des programmes alternatifs aux peines de détention. Un programme qui permet à Soros de continuer à écouler sa dope.

     

    Il va sans dire que l’argent de Soros affaiblit énormément toute politique prohibitive, ratatinée après la décennie de Reagan. Les campagnes antidrogues étaient menées par Nancy Reagan. Le Wall Street Journal du 7 février 1996 mentionne : « Au début des années 1990, les mouvements pour la libéralisation des drogues n’étaient pas encore coordonnés. »

    La situation bascule quand, sur ordre de Soros, les financiers internationaux arrosent principalement trois projets de dépénalisation de la drogue : six milliards de dollars à la Drug Policy Foundation ; quatre millions au Lindesmith Center (fondé en 1994 par Ethan Nadelmann) ; trois millions à la Drug Strategies, ainsi que plusieurs institutions américaines. La Drug Policy Foundation était dirigée par Mathea Falco, grand soutien de la libéralisation du cannabis et épouse de Peter Tarnoff, un gros bonnet du Council for Foreign Relations, et proche du président américain Bill Clinton, de 1993 à 2001. Quelle étonnante coïncidence ! Dans Compromised : Clinton, Bush & CIA, Terry Reed, ancien pilote de la CIA, révèle que Bill Clinton et des membres éminents de la CIA proches de George Bush participaient à des réunions secrètes de la CIA. Chaque semaine, plus de neuf millions de dollars étaient acheminés vers l’Arkansas pour des opérations de blanchiment. Cet ouvrage démontre comment la famille Bush a organisé des trafics de drogue et comment Bill Clinton abusait de son poste de gouverneur de l’Arkansas de 1983 à 1992.

    Concernant George Bush sr., président des États-Unis de 1989 à 1993, Terry Reed atteste que les tours de forage Zapata, dont il était le propriétaire, ont servi à introduire de façon illégale de la drogue aux États-Unis. Elles étaient déchargées sur les plates-formes de forage situées au large du Texas. Les petites embarcations qui venaient des plateformes n’étaient jamais contrôlées par les douanes. Terry Reed affirme avoir vu George W. Bush, président américain de 2001 à 2009, s’occuper personnellement de la réception de la drogue, à partir d’une base aérienne de l’armée américaine[1].

    En 2000, la DPF et le Lindesmith Center fusionnent pour devenir la Drug Policy Alliance (DPA). La DPA finança des entités anti-prohibition dans le monde entier, comme la Lega Internazionale Antiproibizionista (LIA), en Italie, pays qui présenta une liste anti-prohibition lors d’élections européennes.

    Mao Tsé-toung, le pédophile, maître à penser de Soros

    [A SUIVRE...]

    Laurent Glauzy

    [1] Terry Reed, Compromised : Clinton, Bush & the CIA (Compromis : Clinton, Bush et la CIA), Lincoln, 1994, p. 32.

    http://www.contre-info.com/george-soros-et-la-drogue-les-secrets-de-judapest-par-laurent-glauzy-25

  • 10 sénateurs de l'UMP souhaitent la poursuite des ABCD de l'égalité

    Les voici :

    • Marie-Thérèse Bruguière, sénatrice de l'Hérault (Languedoc-Roussillon) ;
    • Caroline Cayeux, sénatrice de l'Oise (Picardie) ;
    • Gérard Cornu, sénateur d'Eure-et-Loir (Centre) ;
    • Alain Fouché, sénateur de la Vienne (Poitou-Charentes) ;
    • Colette Giudicelli, sénatrice des Alpes-Maritimes (Provence-Alpes-Côte d'Azur) ;
    • Alain Gournac, sénateur des Yvelines (Ile-de-France) ;
    • Christiane Kammermann, sénateur représentant les Français établis hors de France,
    • Sophie Primas, sénatrice des Yvelines (Ile-de-France) ;
    • Esther Sitller, sénateur du Bas-Rhin (Alsace), 7
    • Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin (Alsace)

    Michel Janva

  • Simple rappel à la loi pour harcèlement sexuel sur un enfant

    Une employée communale de 28 ans a écrit 23 lettres d'amour à un enfant de... 9 ans ! Elle évoquait ses envies d’avoir des enfants avec le garçon, des baisers échangés, des rendez-vous sur un chemin proche de la maison des parents...

    Les parents de l'enfant ont porté plainte auprès de la gendarmerie de Périgueux, signalant que le comportement de l’enfant avait changé. Le vice-procureur a fait un simple rappel à la loi. Si cela avait été un homme, il serait déjà sous les verrous. Et si cela avait été un prêtre, le pape serait traîné dans la boue. A croire que la femme mettait en pratique les ABCD de l'égalité...

    Néanmoins, les parents n’ont pas voulu en rester là et ont demandé l’ouverture d’une enquête.

    Michel Janva

  • Arrêt « GPA » : « C’est la porte ouverte à tous les trafics d’enfants »

    Entretien avec Aude Mirkovic

    Que vous inspire l’annonce de la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) sur le dossier de la gestation pour autrui (GPA) ?

    La France est condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme parce qu’elle refuse de transcrire sur les registres français d’état civil les actes de naissance étrangers des enfants nés de GPA aux Etats-Unis, en Inde ou ailleurs. Autrement dit, la Cour européenne nous ordonne de fermer les yeux sur le recours à la GPA, au nom du soi-disant intérêt des enfants concernés, ce qui est un comble : cela signifie en effet que, dès lors qu’un enfant est élevé par des Français qui l’aiment et l’éduquent, la situation constituée à l’étranger doit être reconnue en France, quand bien même elle a été constituée au mépris des droits élémentaires de l’enfant ! Plaisants droits de l’homme que ceux qui servent à valider à processus de commande, fabrication, facturation et livraison d’un enfant. C’est la porte ouverte à tous les trafics d’enfants dans le cadre notamment de l’adoption internationale : le marché des enfants a de beaux jours devant lui si les personnes peu scrupuleuses savent que, une fois l’enfant élevé et choyé en France par ses parents adoptifs, son intérêt servira de prétexte pour passer outre, le cas échéant, toutes les violations de ses droits et de ceux de ses géniteurs.

    Cela ne nous achemine-t-il pas tout droit vers la légalisation de la GPA en France, au nom d’une GPA éthique qui serait un moindre mal par rapport au recours à ces GPA à l’étranger, que de fait, on autorise par cette décision ?

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  • Franck Margain: « la mairie de Paris est dans la pensée unique et elle ne souhaite pas représenter tous les Parisiens »

    Le 9 juillet prochain, la mairie de Paris va comme chaque année fêter dans les salons de l’Hôtel de Ville le début du ramadan. Cela n’a pas manqué de susciter des réactions, notamment du côté du Parti Chrétien Démocrate et de Franck Margain, conseiller d’opposition UMP du XIIème arrondissement de Paris, qui avait adressé une lettre ouverte à Anne Hidalgo, avec plusieurs élus pour lui demander de s’expliquer sur ce choix alors que d’autres fêtes, notamment chrétiennes, avaient aussi un caractère culturelle.  Selon Franck Margain, que nous avons pu contacter, la mairie de Paris n’a pour l’heure apporté aucune réponse, que ce soit de manière écrite ou par voie orale, à cette lettre ouverte.  L’élu parisien a réaffirmé son opposition à de telles festivités dans un sens unique, se disant favorable à une laïcité positive : « oui, il y a prise de parti, nous ne sommes pas dans la laïcité telle que la République la conçoit. »  Franck Margain est donc pour une implication publique dans les fêtes religieuses mais qui ne concernerait pas seulement qu’une communauté. Mais ce n’est pas tout.

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  • Algérie : mais quand les Français vont-ils ouvrir les yeux ?

    Disons-le d’emblée et pardon pour les « footeux » qui seraient de notre bord, le football n’a jamais été ma tasse de thé. Cette sorte de nationalisme des crampons au ras des brins d’herbes ne m’a jamais fait vibrer d’autant que, par exemple, il faut avoir de bons yeux pour reconnaitre les Français des Nigérians. Heureusement, il y a les maillots numérotés…. Tout ça pour dire que cette coupe du monde « m’emm…. » profondément, et les journaleux en extase devant les Fennecs, encore plus.
    De la vraie graine de collabos ceux-là ! Comment expliquer qu’à chaque rencontre de l’équipe algérienne – match gagné, perdu ou « kif-kif pour les buts marqués - nous assistions à des débordements de joie qui….débordent : à Paris, Roubaix, Marseille ou Lyon pour ne citer que les lieux les plus connus. Si ce sont des supporters algériens qui envahissent pacifiquement les Champs Elysées avec leur drapeau, à l’extrême rigueur, je le comprendrais. C’est totalement différent de l’ignominie que l’on nous prépare pour le 14 juillet. Mais que dire de tous ces jeunes « binationaux », carte d’identité française en poche, qui hurlent leur joie en faveur d’un pays qui, théoriquement, n’est pas le leur ?
    La vérité, dans toute sa lumière aveuglante est là : les jeunes, et les « jeunes » ne sont « Français » que pour les avantages. Pour le reste, ils sont et demeurent Al-gé-riens et rien, aucun papier, aucune loi n’y changeront rien. La nature est ainsi faite. Les autorités françaises, qui ont laissé entrer dans le pays des centaines de milliers d’Algériens au titre du regroupement familial ou des études universitaires savaient bien, qu’à terme, un énorme problème d’identité se poserait.
    Dans certaines classes, impossible d’évoquer le conflit du Proche-Orient sans déclencher l’émeute, idem de la Guerre d’Algérie que, soit-dit en passant, nos troupes ont gagnée. Seul le pouvoir politique nous a rangésdans le camp des vaincus « repentants ». Ces petites têtes bien remplies de sottises assénées, bien souvent, avec gourmandise, par un corps enseignant « à gauche toute », ne pouvaient qu’avoir de la haine pour le pays d’accueil et les yeux de Chimène pour le Bled.
    Seulement voilà, du rêve à la réalité, il y la Méditerranée, que peu franchissent dans le sens Marseille-Alger, beaucoup plus en sens inverse ! On passe vite, avec certains de ces « jeunes », de la simple euphorie à la bêtise – dégradations de mobilier urbain, incendies de voitures, vitrines brisées….
    Que faire ? Mettre, une bonne fois pour toutes, les pieds dans le plat ! Ou ces jeunes sont Français et ils le prouvent par leur attitude en aimant ce pays, ou bien c’est la REMIGRATION, même si leurs géniteurs les ont fait naître, par hasard, en France. Il faudrait pour cela un gouvernement vraiment NATIONAL, à poigne, ne succombant pas aux chants maléfiques des sirènes de la repentance. Repentance de quoi, d’ailleurs ? D’avoir fait en 130 ans de l’Algérie un pays moderne, que ses nouveaux satrapes ont allègrement pillé depuis 1962 ? Le comble de la stupidité étant d’accepter de soigner leur potentat malade alors que le même crachait encore son venin sur le pays d’accueil .On marche sur la tête, et nos pseudos dirigeants, dans une société normale, devraient rendre des comptes devant une justice impartiale.
    Les temps futurs nous rendront-ils raison ? Si j’en juge par la mollesse, l’apathie de beaucoup de nos compatriotes, ce n’est pas gagné d’avance. Heureusement, il y a dans les jeunes générations des « de souche » une bonne moisson qui lève et qui va porter nos espérances à nous, les « vieux », qui avons assisté au naufrage de l’Empire. Un Empire qui ne demandait qu’à se transformer, un Empire fraternel et pluri-continental, comme le Portugal voulait en bâtir un. A défaut d’Empire que les temps nouveaux nous empêchent de reconstituer, restons maîtres chez nous et n’acceptons pas une certaine forme de colonisation à rebours.

    Jean-Claude Rolinat

    Synthèse nationale :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EupukkVlkkCDGHDAMT.shtml

  • Centrafrique : 12 000 réfugiés dans la cathédrale de Bambari

    Mgr Mathos lance un appel pour venir en aide aux habitants de Bambari, qui fuient les violences des miliciens musulmans de la Seleka :

    "Nous accueillons actuellement au moins 12 000 personnes dans la Cathédrale Saint-Joseph ; elles sont totalement privées d’assistance."(...) Plusieurs ONG sont venues constater la situation, mais jusqu’à présent aucune aide humanitaire n’est arrivée. Il manque de tout, non seulement de la nourriture, mais aussi des grandes toiles pour permettre aux gens de s’allonger. Seule la Croix-Rouge nous apporte de l’eau, alors que nous creusons des latrines dans la cour. (...) Je lance un appel pour que l’on intervienne tout de suite pour empêcher un désastre humanitaire."

    Louise Tudy

  • Une nouvelle recession et un nouveau monde débarrassé de l’arrogance américaine ?

    « Une économie délocalisée n’est pas une économie »

    Le chiffre définitif de la croissance réelle du PIB des Etats-Unis pour le premier trimestre 2014 est tombé aujourd’hui : pas de progression de 2,6%, comme l’avaient prédit en janvier les économistes qui ne savent rien, mais une baisse du PIB de 2,9%.

    Cette croissance négative de -2,9% est en elle-même un euphémisme car, si l’on obtient ce chiffre en déduisant l’inflation du PIB nominal, la mesure de l’inflation est minimisée. Sous le régime Clinton, la Commission Boskin a truqué la mesure de l’inflation afin de tromper les bénéficiaires de l’aide sociale sur les ajustements indiciels. Quiconque achète des aliments, du carburant ou autre chose sait que l’inflation est beaucoup plus élevée que le chiffre officiel, et il se peut que la chute du PIB au premier trimestre soit trois fois supérieure au chiffre officiel. Néanmoins, la différence entre la prévision de janvier (+2,6%) et la récession à fin mars (-2,9%) est déjà importante.

    Tout véritable économiste (c’est-à-dire qui n’est pas rémunéré par Wall Street, le gouvernement fédéral ou l’Establishment) savait que cette prévision de +2,6% était du pipeau. Les revenus des Américains n’ont pas augmenté, à l’exception du fameux 1% de la population (les plus riches), et l’unique croissance du crédit concerne les prêts aux étudiants, alors que tous ceux qui ne peuvent trouver un emploi se tournent à tort vers «L’éducation c’est la solution».

    Dans une économie basée sur la consommation, l’absence de croissance des revenus et du crédit signifie aucune croissance économique. L’économie des Etats-Unis ne peut pas croître parce que les grandes entreprises, poussées par Wall Street, ont délocalisé l’économie. Les produits manufacturés américains sont fabriqués à l’étranger.

    Regardez les étiquettes sur vos vêtements, vos chaussures, votre vaisselle et vos casseroles, vos ordinateurs, etc. ! Les emplois américains qualifiés, comme dans l’ingénierie informatique, ont été déplacés à l’étranger. Une économie délocalisée n’est pas une économie. Tout cela s’est déroulé à la vue de tous, tandis que les comparses grassement payés du libéralisme déclaraient que les Américains étaient bénéficiaires de ce système, un système qui donne les emplois de la classe moyenne aux Chinois ou aux Indiens.

    Cela fait près de vingt ans que j’expose ces mensonges, raison pour laquelle je ne suis plus invité à m’exprimer dans les universités américaines ou devant les associations économiques américaines. Les économistes adorent l’argent qu’ils reçoivent pour mentir. Ils ne veulent surtout pas parmi eux d’une personne qui dit la vérité.

    Une baisse officielle de 2,9% au premier trimestre implique une baisse du PIB pour le deuxième trimestre. Deux baisses consécutives, c’est la définition d’une récession.

    Imaginez les conséquences d’une récession. Cela signifie que les années d’assouplissement quantitatif sans précédent n’ont pas réussi à ranimer l’économie. Cela veut dire que les années de déficits budgétaires keynésiens n’ont pas réussi à ranimer l’économie. Ni la politique budgétaire ni la politique monétaire n’ont marché.

    Alors, qu’est-ce qui pourrait ranimer l’économie ? Rien, à part le retour forcé de l’économie que les grandes entreprises antiaméricaines ont déménagée à l’étranger. Pour ce faire, il faudrait un gouvernement crédible. Malheureusement, le gouvernement américain a perdu toute crédibilité. Depuis le deuxième mandat du régime de Clinton [1996], il n’en a plus.

    Aujourd’hui, personne dans le monde ne croit plus le gouvernement américain, à l’exception des Américains eux-mêmes, qui lisent et écoutent les «médias du courant dominant» et qui sont en état de mort cérébrale. La propagande de Washington règne sur les esprits des Américains mais ne produit que railleries et mépris partout ailleurs.Les mauvaises perspectives économiques ont conduit les deux plus grands lobbies d’entreprises des Etats-Unis – la Chambre de commerce des Etats-Unis et la National Association of Manufacturers (ou ce qu’il en reste) – à entrer en conflit avec la menace, par le régime d’Obama, de nouvelles sanctions contre la Russie.

    Selon Bloomberg News, à partir de demain (26 juin), ces groupements d’entreprises publieront des publicités dans le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post s’opposant à de nouvelles sanctions contre la Russie. Les associations d’entreprises américaines disent que ces sanctions nuiront à leurs profits et entraîneront de nouveaux licenciements.

    Donc, les deux plus grandes associations d’entreprises des Etats-Unis, sources importantes de financement pour les campagnes électorales, ont finalement ajouté leurs voix à celles des entreprises allemandes, françaises et italiennes.

    Tout le monde, à part le peuple américain dont le cerveau a été lavé, sait que cette «crise en Ukraine» est entièrement l’œuvre de Washington. Les entreprises américaines et européennes demandent : «Pourquoi nos profits et nos employés devraient-ils encaisser les coups au nom de la propagande de Washington contre la Russie ?»

    Obama n’a aucune réponse. Peut-être ses raclures néoconservatrices de Victoria Nuland, Samantha Powers et Susan Rice peuvent-elles trouver une réponse ? Obama peut se tourner vers le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal et le Weekly Standard pour expliquer pourquoi des millions d’Américains et d’Européens devraient souffrir afin que le vol de l’Ukraine par Washington ne soit pas compromis.

    Les mensonges de Washington rattrapent Obama. Angela Merkel, la chancelière allemande, a beau être la prostituée absolue de Washington, les industriels allemands disent à la prostituée de Washington que leurs affaires avec la Russie leur importent plus que de souffrir pour le compte de l’empire washingtonien. Les chefs d’entreprise français demandent à Hollande ce qu’il propose de faire de leurs employés au chômage s’il suit Washington. Les entreprises italiennes rappellent à leur gouvernement, dans la mesure où l’Italie en a encore un, que ces rustres d’Américains n’ont aucun goût et que les sanctions contre la Russie signifient un coup dur porté au secteur économique le plus reconnu d’Italie – ses produits de grand luxe.

    Le désaccord avec Washington et les deux grands dirigeants fantoches de l’Europe se creuse.

    Le dernier sondage en Allemagne révèle que les trois-quarts de la population allemande rejettent les bases permanentes de l’Otan en Pologne et dans les Etats baltes. L’ancienne Tchécoslovaquie, la Slovaquie et la République tchèque, bien qu’Etats membres de l’Otan, ont rejeté l’installation de troupes et de bases américaines et de l’Otan sur leurs territoires. […]

    Les pressions qu’exercent les imbéciles de Washington sur l’Otan pourraient faire voler l’organisation en éclats. Prions pour que cela se produise ! L’excuse de l’Otan pour justifier son existence a disparu avec l’effondrement de l’Union soviétique, il y a 23 ans. Pourtant, Washington a accru la présence de l’Otan bien au-delà des frontières de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. A présent, l’Otan s’étend de la Baltique à l’Asie Centrale.

    Afin de justifier la poursuite des opérations coûteuses de l’Otan, Washington a dû se fabriquer un ennemi avec la Russie.

    La Russie n’a aucune intention d’être l’ennemie de Washington ou de l’Otan et l’a bien fait savoir. Mais le complexe militaro-sécuritaire de Washington, qui absorbe environ 1.000 milliards de dollars par an de l’argent des contribuables en difficulté, a besoin d’une justification pour maintenir le flux de ses profits.

    Malheureusement, les imbéciles à Washington ont choisi un ennemi dangereux. La Russie est une puissance nucléaire, un pays aux vastes dimensions et qui dispose d’une alliance stratégique avec la Chine.

    Seul un gouvernement submergé d’arrogance et d’hubris, ou un gouvernement dirigé par des psychopathes et des sociopathes, choisirait un tel ennemi.

    Le président russe, Vladimir Poutine, a fait remarquer à l’Europe que la politique de Washington au Proche-Orient et en Libye est non seulement un échec complet mais qu’elle a également des retombées dévastatrices pour l’Europe et la Russie. Les fous à Washington ont renversé les gouvernements qui réprimaient les djihadistes.A présent, les djihadistes violents sont lâchés. Au Proche-Orient, ils sont à l’œuvre pour redessiner les frontières artificielles établies par les Anglais et les Français dans le sillage de la Première Guerre mondiale.

    L’Europe, la Russie et la Chine ont des populations musulmanes et ont des raisons de s’inquiéter, maintenant que la violence libérée par Washington pourrait apporter la déstabilisation de régions entières d’Europe, de Russie et de Chine.

    Personne, nulle part dans le monde, n’a de raison d’aimer Washington. Personne ! Et encore moins les Américains qui sont saignés à blanc afin que Washington puisse faire étalage de sa force militaire sur toute la planète. La cote de popularité d’Obama est à un lamentable 41% et personne ne veut qu’Obama reste à son poste une fois son second mandat terminé. En contraste, les deux-tiers de la population russe veulent que Poutine reste président après 2018.

    En mars, l’agence de sondages Public Opinion Research Centera publié un rapport montrant que la cote de popularité de Poutine se maintenait à 76% malgré l’agitation fomentée contre lui par les ONG russes financées par les Etats-Unis – des centaines d’institutions de la cinquième colonne que Washington a établies en Russie durant les deux dernières décennies.

    En plus des problèmes politiques des Etats-Unis, le dollar américain a du souci à se faire. Le dollar est maintenu à flot par des marchés financiers manipulés et la pression que Washington exerce sur ses vassaux qui doivent faire tourner leurs propres planches à billets afin de soutenir la valeur de la devise américaine en achetant des dollars. Pour maintenir le dollar à flot, une grande partie du monde connaîtra l’inflation monétaire. Lorsque les gens finiront par piger et se rueront sur l’or, ils s’apercevront que les Chinois ont tout pris.

    Sergueï Glazyev, un conseiller de Poutine, a dit au président russe que seule une alliance contre le dollar pour qu’il s’effondre pourrait arrêter l’agression de Washington. C’est mon opinion depuis longtemps. Il ne peut y avoir de paix tant que Washington pourra créer de la monnaie pour financer plus de guerres.

    Ainsi que le gouvernement chinois l’a déclaré, il est temps de «désaméricaniser le monde». Le pouvoir à Washington a totalement déçu, ne produisant rien d’autre que des mensonges, de la violence, de la mort et la promesse de plus de violence. L’Amérique n’a d’exceptionnel que le fait que Washington a, sans aucun remords, détruit en tout ou partie sept pays depuis le début du XXIe siècle. A moins que le pouvoir à Washington ne soit remplacé par des dirigeants plus humains, la vie sur terre n’a aucun avenir.

    Paul Craig Roberts, 25/06/2014

    Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint du Trésor américain pour la politique économique dans l’administration Reagan. Il était rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week, et le Howard Nouvelles Service Scripps. Il a eu de nombreux postes universitaires. Il est l’auteur de nombreux livres.

    Titre original : « A New Recession and a New World Devoid of Washington’s Arrogance ?» (Foreign Policy Journal, 26/06/014)

    Traduction : [JFG-QuestionsCritiques]

    Source : Les-Crises.fr

    http://www.polemia.com/une-nouvelle-recession-et-un-nouveau-monde-debarrasse-de-larrogance-americaine/

  • Fabrication de cotes artistiques : un cas d'école

    Jean Paul II canonisé, météorisé, re-coté

    L’homme d’affaires et collectionneur François Pinault a prêté une sculpture « provocante » de Jean-Paul II au Musée des Beaux-Arts de Rennes, dans le cadre d’une exposition organisée par l’archevêché de la ville.

    L’archevêché, la municipalité, les institutions culturelles de Rennes célèbrent la canonisation de Jean Paul II, dans un grand élan œcuménique. Ces divers cultes font cause et com’ commune pour lancer l’exposition «Libre !» (1) illustrant la vie et l’œuvre du pape polonais. Elle a lieu simultanément en la basilique Saint-Aubin et au Musée des Beaux-Arts. Le collectionneur français François Pinault y expose un de ses chefs-d’œuvre de Financial Art : Le Pape écrasé par une météorite, inaugurée ce 10 juin par les notables, évêque en tête. Mgr d’Ornellas lors du vernissage a célébré cette «provocation… mais salutaire».

    Pour nos âmes ou pour la cote ?

    La fabrication de la cote par diverses manipulations est un «grand art financier» qui mérite reconnaissance. La question se pose : qui est le véritable créateur d’une œuvre d’AC (2)? Trois protagonistes indissociables pour ce type d’œuvre :

    –      le collectionneur stratège ;

    –      «l’artiste contemporain» signataire du concept ;

    –      l’artiste qui met en forme.

    Lequel des trois peut bien en avoir la propriété artistique et intellectuelle ?

    Une bataille sémantique et juridique est en cours : l’auteur se dit seul artiste et ravale au rang d’artisan celui qui donne forme à l’œuvre, même s’il ne lui a livré aucun programme écrit et détaillé, aucun dessin. L’ «auteur contemporain» joue de fait le rôle du commanditaire de la Renaissance qui impose le «programme» de l’œuvre à l’artiste, à une exception près… il n’est rien sans le collectionneur financier et stratège. Ils forment un binôme inséparable. La situation est inédite pour le droit français de la propriété intellectuelle et artistique élaboré dès la fin du XVIIIe siècle qui diffère totalement du droit de copyright pratiqué dans les pays anglo-saxons, beaucoup mieux adapté au commerce et au «Financial art». Dans l’International, il y a donc aujourd’hui un violent conflit de légalité.

    Un cas d’école : le réveil d’une cote endormie

    Le pape écrasé par la météorite fait date dans l’histoire financière de l’art : en 1999. Le galeriste Emmanuel Perrotin se rend dans l’atelier d’un sculpteur de grand métier, Daniel Druet. Il est accompagné de l’auteur contemporain Maurizio Cattelan qui ne réalise jamais d’œuvres lui-même. «Pas d’atelier, juste un téléphone !» Telle est sa devise ! Ils viennent passer commande. Ils veulent le pape Jean Paul II grandeur nature, façon musée Grévin. Ni maquette ni projet écrit ou dessiné : au praticien d’aviser. Quelques mois plus tard, le premier exemplaire de l’œuvre est exposé et acheté à la Foire de Bâle par un collectionneur discret. Un deuxième exemplaire, appartenant à François Pinault, fait son apparition à Londres en l’Académie Royale, pour l’exposition «Apocalypse». En mai 2001, le premier exemplaire vendu à Bâle cote chez Christie’s à New York 800.000 dollars.

    Les Londoniens ne sont pas papistes et le malheur du pape n’a pas attiré l’attention des médias et l’émotion du peuple. François Pinault rêve de faire mieux!

    Peu après, la directrice du musée Zacheta de Varsovie succombe aux charmes de l’acquéreur de l’exemplaire numéro un : elle expose l’œuvre. La règle d’or de Clauzewitz n’est-elle pas : Voir et agir sans être vu ?

    Les Polonais vénèrent leur pape qui est alors bien en vie. Scandale, révolte, insurrection des dévots, l’œuvre apparaît sur tous les écrans du monde. Anna Rottemberg démissionne du Musée. En 2004, chez Christie’s, l’œuvre atteint, grâce au mystérieux «animateur de marché», 3 millions de dollars.

    En 2014, la cote est endormie depuis dix ans. L’occasion se présente : Jean Paul II prend du galon, il est canonisé. François Pinault conçoit un nouveau plan de bataille. Quelle stratégie mettre en œuvre ?  Après tout Him, un Hitler en prières, signé Maurizio Cattelan, également de la main de Druet, a fait 14 millions de dollars en 2013. Il avait été exposé dans les différents ghettos d’Europe de Prague à Varsovie. Alors pourquoi ne pas ranimer le pape ! Il faut un contexte propice… Pourquoi pas la France ? Les foules sont en effervescence, la fronde est sur Internet… En voilà un potentiel ! Pourquoi pas la Bretagne ? Les Bonnets rouges ont repris le bocage.

    En ce mois de juin 2014, l’archevêché, la municipalité, les institutions culturelles de Rennes célèbrent la canonisation de Jean Paul II, dans un grand élan œcuménique. Ces divers cultes font cause et com’ commune pour lancer l’exposition «Libre !» illustrant la vie et l’œuvre du pape polonais. Elle a lieu simultanément en la basilique Saint-Aubin et au Musée des Beaux-Arts où François Pinault expose Le Pape météorisé.

    L’histoire dira si François Pinault a été en l’occurrence un bon stratège. Rien n’est sûr : les curés bretons sont shootés à l’AC depuis la création de «l’Art dans les chapelles» en 1996. Le FRAC de Bretagne a établi solidement le nouveau culte célébrant «l’Art contemporain». La pratique religieuse traditionnelle s’est effondrée, disent les experts, sociologues et statisticiens. Pas de scandale – pas de cote !

    En ce même mois de juin, en Normandie, au château de Vascueil, on peut voir un troisième pape, celui de Daniel Druet, son créateur. Une rétrospective est consacrée à l’artiste. De salle en salle on peut découvrir l’excellence de ce sculpteur, un des meilleurs portraitistes de son époque. A titre documentaire et anecdotique on verra le fameux pape victime de la divine colère et quelques autres célébrités. En guise de fable, il y a créé un «à la manière de» lui-même et de Cattelan : ce  dernier est portraituré en coucou squattant un nid. Elle illustre la situation ubuesque actuelle de «l’artiste» face à «l’auteur d’AC».

    La loi en France protège non seulement les droits de l’artiste mais aussi ceux du praticien ; elle prévoit que sa signature doit figurer sur l’œuvre. Ainsi Le Baiser de Rodin porte les signatures de Rodin et de Pompon. La peau lisse des amants enlacés ressemble davantage aux ours de Pompon qu’aux œuvres tourmentées et rugueuses de Rodin. Bourdelle fut aussi son praticien. On voit sur les gravures de Gustave Doré sa signature en bas à gauche et celle du praticien en bas à droite. Ce droit est bien vivant puisqu’un procès récent a été gagné par la famille du praticien de Renoir, Richard Guino, pour que soit mentionné son nom sur les tableaux du maître.

    Qu’est-ce que l’art ? Qui est artiste ? Cela se règlerait-il aujourd’hui au tribunal ?

     Aude de Kerros, graveur, essayiste, 23/06/2014

    Aude de Kerros est notamment l’auteur de Sacré Art contemporain : Evêques, Inspecteurs et Commissaires, Ed. Jean Cyrille Godeffroy, 2012, et L’Art caché, Editions Eyrolles, 2013.

    Notes : 

    (1) «Libre» : Exposition sur Jean Paul II à la Basilique Saint-Aubin et au Musée des «Beaux-Arts» de Rennes, du 8 juin au 8 juillet 2014.

    (2) AC : Acronyme de «Art contemporain». Il permet au lecteur de distinguer ainsi le courant conceptuel, financiarisé dans le monde et officiel en France, des multiples courants de l’art d’aujourd’hui.

    http://www.polemia.com/fabrication-de-cotes-artistiques-un-cas-decole/

  • Procès des Hommens : le rôle inquiétant du parquet…

    Tout démocrate, quelles que soient ses opinions politiques, a de sérieuses raisons d’être inquiet.   

    Le 24 juin dernier, lors de l’audition en appel à Paris des quatre Hommens de Roland-Garros, le parquet a requis des peines allant de 12 à 18 mois de prison avec sursis et même 6 mois ferme pour l’un d’entre eux.

    Au même moment et dans un autre procès, un autre procureur général déclarait lors de son réquisitoire contre le docteur Bonnemaison : « Votre volonté n’était pas de faire le mal (…) mais pour faire le bien, au regard de la loi, vous avez fait le mal », phrase qui appelait implicitement à la clémence du jury qui a finalement décidé d’acquitter l’accusé. À Paris au contraire, le Parquet a fustigé le comportements des Hommens qui étaient selon lui « des irresponsables qui masquaient leurs visages et n’assumaient pas la conséquences de leurs actes et qu’il fallait par conséquent punir sévèrement »…

    Rappelons que, dans un cas, le docteur Bonnemaison avait administré, de sa propre initiative et sans prévenir ni les familles ni le personnel médical, des produits à l’origine du décès de sept patients, afin prétendait-il « d’abréger leurs souffrances ».

    Dans le cas des Hommens, l’objectif était, selon les auteurs des faits eux-mêmes, de défendre l’intérêt des enfants dans leur droit à avoir un père et une mère, en attirant l’attention de la presse internationale sur le mouvement de contestation de la loi Taubira que la presse française semblait fortement vouloir minimiser.

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