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lobby - Page 1875

  • Mariage : la loi Taubira a créé dans la société une fracture sociale

    De Tony Anatrella dans Valeurs Actuelles :

    "[...] La loi du “mariage pour tous” a créé dans la société une fracture sociale et une confusion psychique sur le sens du couple générationnel et de la filiation. Parler ici de “couples” de femmes, “d’épouses” et de “mères” montre que l’on ne sait plus de quoi l’on parle en attribuant à un duo de même sexe les caractéristiques empruntées par mimétisme au couple formé par un homme et une femme. Ces derniers étant les seuls à former un couple et une famille, même si la loi civile ose dire le contraire. L’un comme l’autre sont de structures différentes, et voler le vocabulaire de l’un pour l’adapter à l’autre est une duperie psychologique et sémantique. J’ai souvent repris la formule de Camus à ce sujet qui affirme que « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde ». La loi civile est ainsi un facteur de pathologies sociales qui nous conduisent à la violence.

    En réalité nous assistons à une manigance qui consiste à valider l’idée que l’enfant peut se “faire” sans sexe, puisque deux personnes de même sexe en sont incapables. En effet, on ne conçoit un autre qu’avec un autre et non pas avec du même. Il faut donc forcer la réalité pour montrer qu’il y a d’autres voies possibles et qu’il revient à chacun, selon les concepts du genre, de se construire soi-même et d’inventer la famille. De cette façon, à l’image des tribus anciennes qui, faute d’avoir une progéniture pour se survivre, pratiquaient le rapt des enfants, nous réactualisons le même phénomène par la “prise” de produits biologiques masculins pour se donner une filiation narcissique. On s’étonnera par la suite que, dans cette confusion psychologique et sémantique, des adultes s’engagent dans la recherche de leur origine à travers la généalogie et tentent de résoudre leurs troubles de la filiation. Le rapt des enfants au nom de l’unisexualité nous plonge au coeur du déni de ce qui nous humanise."

    Michel Janva

  • Vers une islamisation inconsciente de la culture ?

    Le terme "religions du Livre" est une conception islamique étrangère au monde biblique.   

    Dans son dernier entretien, Alain de Benoist met dans la balance les intolérances respectives du christianisme et de l’islam. Il observe que « le monothéisme n’a certes pas le monopole de l’intolérance, mais il en crée une forme nouvelle : l’intolérance religieuse ».

    Nous pourrions tout aussi bien appliquer sa théorie à l’automobile. Cette dernière n’a certes pas le monopole du danger, du risque, mais elle en a créé une nouvelle forme. Chaque année, en effet, selon l’OMS, 1,3 million de personnes meurent et 25 à 30 millions de personnes sont blessées dans un accident de voiture. L’automobile, comme les religions, a son « Livre », qui s’appelle le Code de la route. On peut cependant aisément le constater : ce n’est pas le Code de la route qui produit l’accident, mais le non-respect du contenu du texte (ou du Livre, si vous préférez)…

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  • Vers une islamisation inconsciente de la culture ?

    Le terme "religions du Livre" est une conception islamique étrangère au monde biblique.   

    Dans son dernier entretien, Alain de Benoist met dans la balance les intolérances respectives du christianisme et de l’islam. Il observe que « le monothéisme n’a certes pas le monopole de l’intolérance, mais il en crée une forme nouvelle : l’intolérance religieuse ».

    Nous pourrions tout aussi bien appliquer sa théorie à l’automobile. Cette dernière n’a certes pas le monopole du danger, du risque, mais elle en a créé une nouvelle forme. Chaque année, en effet, selon l’OMS, 1,3 million de personnes meurent et 25 à 30 millions de personnes sont blessées dans un accident de voiture. L’automobile, comme les religions, a son « Livre », qui s’appelle le Code de la route. On peut cependant aisément le constater : ce n’est pas le Code de la route qui produit l’accident, mais le non-respect du contenu du texte (ou du Livre, si vous préférez)…

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  • La Manif Pour Tous s'oppose à la candidature de Juncker à la tête de la Commission européenne

    ... et s'étonne qu'il soit soutenu par les députés de l'UMP. Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :

    "L'arrivée de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission serait un message très hostile vis à vis des millions d’européens qui voient dans la famille et dans la filiation père-mère-enfant la cellule de base de nos sociétés. Alors que les 28 pays membres de l'Union ne sont pas encore sortis de la crise économique et sociale, il faut une personnalité qui rassemble. C'est une urgence".

    La Manif Pour Tous souligne la contradiction des membres français du Parti populaire européen (PPE), groupe majoritaire au sein du Parlement européen. Alors que de nombreuses personnalités et militants de droite et du centre ont défilé dans les rues depuis 2012 pour s’opposer au projet de loi de Madame Taubira et défendre l'intérêt supérieur de l'enfant, le groupe PPE soutient officiellement Jean-Claude Juncker, fervent partisan de la dénaturation du mariage.

     "En reniant leurs engagements, les députés européens de droite et du centre risquent de faire naître au sein de leur électorat de dangereuses fractures".

    "Comment Jean-Claude Juncker pourrait-il être soutenu par ceux qui souhaitent défendre la famille, le mariage Homme-Femme et la filiation Père-Mère-Enfant ? C'est un destructeur du mariage. Il n’est pas possible de le soutenir pour prendre la tête de la Commission européenne lorsque l’on entend défendre l'intérêt supérieur de l'enfant".

    Michel Janva

  • Les examens du bac sont menacés par la grève de la SNCF

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    En grève depuis plusieurs jours, les cheminots de la SNCF risquent de perturber les épreuves du bac, qui commencent lundi. Les syndicats ont prolongé jeudi soir la grève de 48h jusqu’à samedi soir et devraient déborder sur le début de la semaine prochaine. Les lycéens auront du mal à se déplacer pour aller aux examens même si le mouvement a tendance à s’essouffler. La SNCF a publié ce vendredi un taux de participation à la grève en nette baisse depuis mercredi: 17,49% de cheminots se sont déclarés grévistes, soit 10 points de moins que mercredi. Mais la CGT est majoritaire parmi les conducteurs et les contrôleurs, ceux qui ont le pouvoir de dérégler la circulation des trains.

    En prévision, l’Éducation Nationale a déjà un plan et a tenu à rassurer les lycéens. Le ministre de l’Éducation Benoît Hamon a annoncé aujourd’hui que les candidats au baccalauréat qui auront une heure de retard à cause de la grève de la SNCF verront leur épreuve être prolongée d’une heure. Si la grève se poursuivait, il n’y aura pas de justificatif de retard demandé, a-t-il précisé à la presse à Paris. En cas de retard dépassant une heure, limite au-delà de laquelle aucun candidat n’est habituellement autorisé à plancher, le ministre demandera aux chefs de centre d’examen de regarder les situations au cas par cas: «On agira avec bienveillance». Cela va être un peu casse-tête pour les administrations.

    http://medias-presse.info/les-examens-du-bac-sont-menaces-par-la-greve-de-la-sncf/11278

  • Même à Saint-Cyr, on tombe dans l'idéologie du genre

    Et pourtant on nous dit qu'elle n'existe pas : 

    "Le séminaire « Dimension de genre dans les forces armées : partage de bonnes pratiques en matière de genre dans le domaine militaire » s’est déroulé du 28 au 30 avril dernier près de Madrid dans le cadre de la présidence espagnole de l’initiative 5+5 Défense.

    Les ESCC y étaient représentées par M. Eric GHERARDI, Directeur Général de l’Enseignement et de la recherche, au sein d’une délégation française conduite par Madame Françoise GAUDIN, Haut-Fonctionnaire à l’Égalité femmes-hommes du Ministère de la Défense assistée du Capitaine Stéphanie PEYRE, Conseiller environnement humain des opérations (Gender advisor ) à l’EMIA-FE" (suite).

    Le Salon Beige

  • Nommer Jean-Claude Juncker est-il un gage de démocratie pour l'Europe ?

    La nomination de l'ancien Premier ministre luxembourgeois est considérée par de nombreux responsables politiques comme une nécessité démocratique. Rien n'est pourtant moins sûr. 

    Depuis le soir des élections européennes, l'Europe semble divisée en deux. D'un côté, les méchants, les affreux, souvent des chefs d'Etats ou de gouvernements qui sont prêts à fouler aux pieds « les choix démocratiques » du peuple souverain de l'Union européenne en refusant à Jean-Claude Juncker. De l'autre, les bons, les gentils, ceux qui exigent de voir l'ancien Premier ministre luxembourgeois à la présidence de la Commission afin de respecter la volonté du « peuple européen. » Tout semble désormais se réduire à ce combat. Mais, évidemment, ce n'est pas si simple.

    Les changements du traité de Lisbonne

    L'argument « démocratique » des seconds est en effet particulièrement fragile. Pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'elle ne repose sur aucun fondement institutionnel. Le Traité de Lisbonne a en effet modifié à la marge seulement la procédure de nomination du président de la Commission. C'est bien toujours le Conseil qui propose un candidat. Comme auparavant (on oublie souvent ce détail), le parlement peut l'accepter ou non. Il n'y a que deux changements formels. D'abord, le Conseil doit, dans son choix « tenir compte du résultat des élections européennes. » Ensuite, le parlement doit « élire » le candidat à la majorité absolue des élus.

    Pas d'automatisme dans la nomination du président

    Ces deux changements impliquent-ils la nomination « automatique » de Jean-Claude Juncker ? Le parti de ce dernier ne dispose pas de la majorité absolue au parlement européen. Rien d'automatique, donc. Sauf si plusieurs autres groupes se rangeaient derrière lui pour constituer spontanément une majorité. Pour le moment, malgré quelques tentatives (les sociaux-démocrates autrichiens, par exemple, ou quelques écologistes), ce n'est pas le cas. Martin Schulz et Guy Verhofstadt espèrent secrètement être le « recours » et donc se gardent bien de se rallier. Être en tête ne suffit pas à être nommé dans une démocratie parlementaire (ce que n'est pas par ailleurs l'UE), il faut constituer une majorité. Or, Jean-Claude Juncker semble partir du principe qu'il doit « naturellement » être désigné sans que cette majorité ne soit constituée. Il y a là un déni de démocratie.

    Le Conseil aussi a une légitimité démocratique

    D'autant que le Conseil européen lui-même dispose d'une vraie légitimité démocratique. Les chefs d'États et de gouvernements sont également issus d'élections et toujours d'élections où la participation et la légitimité des candidats est plus importante qu'aux européennes. Il est donc normal que le Conseil ait son mot à dire dans la nomination d'un président de Commission qui est un rouage essentiel des institutions de l'UE. « Automatiser » la nomination d'un candidat désigné par les partis, c'est écarter cette vraie légitimité démocratique du Conseil au profit de celle d'un candidat qui, compte tenu du résultat des élections, ne peut y prétendre.

    Plusieurs interprétations possibles des élections

    Par ailleurs, si le Conseil « tient compte » du résultat des élections, il a le choix des interprétations. Il peut certes constater que le PPE reste le premier groupe au parlement européen, mais il peut aussi constater que c'est le grand perdant du scrutin, celui a subi le plus large revers avec une perte de quarante sièges. Il ne s'agit pas d'un détail dans le contexte de montée des euroscepticismes. Ne faut-il alors interpréter ce recul du PPE comme une défaite personnelle de Jean-Claude Juncker et trouver un candidat plus neutre et plus à même de contenir le mécontentement des Européens ?

    Aucun « droit » à la présidence

    Le système des Spitzenkandidaten, autrement dit des candidats désignés par les partis européens, sur lequel s'appuie l'ancien premier ministre luxembourgeois ne repose donc sur aucun fondement institutionnel. En cela, il ne donne aucun « droit » à Jean-Claude Juncker. C'est une création de la campagne électorale, née principalement de l'ambition personnelle démesurée de Martin Schulz, le candidat social-démocrate. Ce système pourrait prétendre à une certaine légitimité démocratique s'il avait fonctionné. Mais en réalité, il a lamentablement échoué dans l'opinion. Et c'est la deuxième faiblesse de la candidature Juncker.

    L'échec du système des Spitzenkandidaten

    Rappelons l'argument imparable alors des partisans des Spitzenkandidaten : en personnalisant la campagne, on augmentera l'intérêt des Européens pour l'élection et l'on donnera plus de légitimité démocratique à l'heureux « élu. » L'ennui, c'est que cette personnalisation est contraire au fonctionnement même des institutions européennes. Dans une campagne personnalisée, en théorie, on divise, on tranche, on tente de se démarquer de l'autre. On rend donc difficile une future cohabitation. Or, le parlement européen est fondé sur le consensus et les coalitions larges. Pas moyen, donc, pour les deux principaux candidats de se démarquer l'un de l'autre de façon franche. D'où ces débats assez mous devant lesquels les Européens auront pu s'assoupir tranquillement. Mais d'où aussi cette radicalisation sur la question de la présidence. Ne pouvant personnaliser le débat de fond, les candidats ont personnalisé à outrance la question de la présidence de la Commission, sans s'inquiéter de leur légitimité.

    La faiblesse de la légitimité démocratique de ces candidats

    Car cette dernière est très faible. Désignés par des partis européens qui ne sont que des collections de partis nationaux, les deux candidats principaux ont bien été en peine de s'imposer dans les opinions publiques nationales. Qui, dans l'UE, a « voté » pour Jean-Claude Juncker ou Martin Schulz ? Comment sérieusement attribuer à ces candidats les scores réalisés ? La mayonnaise a d'autant moins prise côté PPE que l'ex-premier ministre luxembourgeois a été imposé par Angela Merkel comme candidat. On a ainsi vu l'UMP en France cacher assez soigneusement ce candidat encombrant durant la campagne. Mais on a vu aussi certains partis faire campagne pour un Spitzenkandidat et passer ensuite dans un autre groupe. C'est le cas des Libéraux roumains qui, après avoir fait campagne pour Guy Verhofstadt, rejoignent le PPE… Tout ceci rend la « légitimité » des candidats bien faible.

    Très clairement, le pari a donc été manqué. La personnalisation de la campagne n'a pas eu d'impact sur la participation qui est restée stable et basse (43,1 % en 2014 contre 43 % en 2009). Il n'y a donc pas eu d'élan en faveur des candidats comme on tente de le faire croire. Les divers candidats ont obtenu des scores assez médiocres puisque, à l'exception d'Alexis Tsipras (qui a obtenu moins d'élus que prévu), tous les groupes qui présentaient des Spitzenkandidaten ont reculé ou sont restés stables. Au final, il paraît hasardeux de parler de « choix » populaire concernant ces candidats.

    La mise à jour du malaise démocratique de l'UE

    En réalité, ce débat autour de la candidature de Jean-Claude Juncker révèle un malaise dans l'Union européenne vis-à-vis de la question démocratique. L'UE prétend certes s'appuyer sur la démocratie qui est une condition sine qua non pour adhérer, mais elle est, dans son fonctionnement interne, mal à l'aise avec elle. Mieux même, elle s'en méfie. Elle préfère le consensus entre élites, la négociation entre institutions et la réflexion entre experts. L'indépendance de la BCE, la surveillance en amont des budgets nationaux par la Commission ou encore le « pacte budgétaire » sont autant de preuve de cette méfiance - très forte dans le domaine économique - vis-à-vis d'une démocratie qui serait le lieu des « passions déchaînées. » On pourrait même affirmer qu'avec les nouvelles institutions issues de la crise, cette méfiance s'est encore accrue.

    Un vernis qui ne doit pas rendre dupe

    L'UE tente donc de contourner ce paradoxe en mettant en place des « apparences démocratiques », mais en contenant l'exercice réel de la démocratie au niveau européen. Le traité de Lisbonne et sa prétendue « élection » du président de la Commission en est une illustration frappante. On comprend la manœuvre : il s'agit de rendre plus acceptable grâce à un vernis démocratique l'intrusion de la Commission dans les procédures budgétaires nationales, notamment. Le débat autour de la nomination de Jean-Claude Juncker rend compte de cette tension entre la réalité d'une UE qui se méfie de la démocratie et la volonté de polir les apparences démocratiques de ses institutions.

    Il serait donc naïf de croire que l'élection du Luxembourgeois serait une « victoire de la démocratie » dans l'UE. Les Européens eux-mêmes devraient ne pas en être dupes, pas davantage qu'ils ne l'ont été lors d'un scrutin où, encore une fois, le seul vrai vainqueur a été… l'abstention.

    Romaric Godin

    source : La Tribune 

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyElpFkHjduypCg.shtml

  • Éducation nationale : la maison n'est pas tenue !

    Le ministère publie un document qui oriente l'enseignement à l'école primaire et au collège. Et qui fait peur.

    Mardi 10 juin, la démission surprise d'Alain Boissinot, président du Conseil supérieur des programmes (CSP), a éclipsé la publication par le ministère de l'Éducation nationale du "socle commun de connaissances, de compétences et de culture". C'est dommage, car ce document, qui pose les fondations de la nouvelle politique d'éducation, de l'école primaire à la fin du collège, a de quoi inquiéter.

    Le "socle" est une sorte de "smic" de ce que doivent savoir les élèves en sortant de 3e. Il est né du grand débat sur l'école lancé par Jacques Chirac au début de son second mandat et a été instauré par la loi Fillon de 2005. Il évoque non seulement les connaissances, pierre angulaire de l'instruction, mais aussi les compétences, notion plus floue qui rappelle le catéchisme pédagogiste selon lequel les élèves doivent construire leurs propres savoirs. François Fillon et son équipe avaient alors réussi à limiter les dégâts, en maintenant l'apprentissage des contenus. Avec ce nouveau texte, il y a de quoi s'inquiéter, puisqu'il précède, donc inspire la rédaction des futurs programmes scolaires.

    Bons sentiments et langue de bois 

    Ce document de 22 pages regorge de bons sentiments, de nobles intentions, de généralités et de langue de bois. Mais de la transmission des savoirs, il n'est guère question. "L'école obligatoire ne peut pas seulement apprendre aux élèves à lire, écrire et compter", prévient le communiqué du ministère qui l'accompagne. Étrange formulation ! Car il faudrait quand même commencer par savoir lire, écrire et compter. Et c'est loin d'être le cas. Un enfant sur sept se trouve en difficulté sérieuse de lecture en 6e.  

    Le nouveau "socle" fait pourtant fi du français comme discipline à part entière, préférant s'intéresser aux "langages", qui "sont à la fois des objets de savoir et des outils, toutes les disciplines contribuent à leur acquisition". On n'est pas loin du fameux "référentiel bondissant" ! Les maths ? Intégrées, désormais, dans "l'observation et la compréhension du monde". Ils ne sont pourtant pas nombreux, ceux qui ont découvert des théorèmes par eux-mêmes ! Mais avec le socle, l'enfant devient une sorte de chercheur en herbe : "Il a compris que les mathématiques se nourrissent des questions posées par les autres domaines de connaissances et les nourrissent en retour."

    Selon ce nouveau "socle", l'élève est non seulement un futur Einstein, mais aussi un Picasso et un Rimbaud en devenir. Il "exprime ses sensations et ses émotions par des productions littéraires et artistiques, et pratique, sous des formes diverses, la fonction poétique du langage". Et, à l'arrivée, il "a construit de la sorte une citoyenneté critique et partagée, ouverte à l'altérité". Au bout des 22 pages de lecture, une question demeure : qui tient les clés de la maison qui a produit un tel texte ?

    Source http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/education-nationale-la-maison-n-est-pas-tenue-11-06-2014-1834496_2134.php

    http://www.oragesdacier.info/

  • Où les 352 milliards d’euros des fonds européens vont-ils aller ?

    Une enveloppe d’un montant identique à se partager entre régions jusqu’en 2020, mais des objectifs différents. Les demandes de fonds européens devront porter en priorité sur l’innovation, la croissance verte et la formation professionnelle. Autre nouveauté : les régions devront désormais rendre des comptes au prêteur.

    Le budget est identique, mais les objectifs sont bien différents et les méthodes évoluent. Avec une enveloppe de 352 milliards d’euros sur la période 2014-2020, comparable à la période 2006-2013, les financements de la politique régionale et de cohésion de l’Union européenne dessinent une Europe engluée dans une crise économique sans précédent mais qui souhaite innover.

    Les régions les plus avancées devront répondre à la stratégie “Europe 2020” définie par les institutions européennes et qui met l’accent sur la croissance économique et l’emploi. Leurs demandes de fonds devront entrer dans 11 priorités thématiques axées sur le développement de l’innovation par la recherche, la croissance verte et la formation professionnelle. “C’est une approche totalement différente de la politique de cohésion européenne qui s’est déroulée les quinze dernières années et qui cherchait à aider les nouveaux entrants à combler leur retard de développement, nous indique Marjorie Jouen, conseillère au groupe de réflexion Notre Europe. Il s’agit de promouvoir le développement économique. Je considère que l’effort mis sur la transition énergétique est la plus grande nouveauté.”

    Retours d’expérience

    Concrètement, l’Union européenne demande aux régions de définir leurs points forts et leur spécialisation. “Dans le détail, elles doivent poser un diagnostic de leurs problèmes, présenter des objectifs chiffrés, comme baisser le taux de pauvreté, et montrer à la Commission comment elles vont y parvenir en s’appuyant sur leurs points forts”, poursuit Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, les régions devront rendre des comptes au prêteur. Analysés depuis 2010, les retours d’expérience de l’utilisation des fonds par les nouveaux entrants de l’Europe centrale et orientale – comme la Bulgarie, la Roumanie ou la République tchèque – ont montré un emploi parfois défaillant des subventions européennes. L’Europe tient donc à s’assurer que les territoires les plus riches suivent un cadre ciblé. Chaque année, ils devront envoyer un rapport chiffré sur l’état de chaque projet à Bruxelles.

    Lutte contre l’exclusion

    Mais Bruxelles n’oublie pas les régions les plus pauvres. Parmi les 10 nouveaux entrants de 2004, seule la Pologne a vraiment connu une croissance de son économie. Ces régions “de transition” bénéficieront largement de la politique de cohésion. “Elles ne devront pas cibler leur recherche de fonds et pourront utiliser les subventions européennes comme bon leur semble pour leurs investissements lourds comme les infrastructures routières, le chemin de fer ou les politiques d’assainissement de l’eau en Bulgarie et en Roumanie”, ajoute Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, l’“inclusion sociale” constitue un volet important du nouveau programme de fonds. Entre 2008 et 2012, en plein cœur de la crise économique, les 27 États membres de l’Union européenne ont augmenté leur population menacée de pauvreté de 6 millions de personnes. Elles sont désormais 125 millions de personnes à être à la limite de l’exclusion sociale. “On s’est aperçu que l’argent du Fonds social européen (FSE) avait été utilisé dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Irlande comme fonds d’urgence pour lutter contre le chômage car c’était le seul instrument à pouvoir être mobilisé très rapidement”, précise Marjorie Jouen. L’Union européenne exige donc que 20 % du FSE soient désormais utilisés par les régions pour des programmes de formation des chômeurs et des personnes en difficulté.

    Jean-Bernard Gallois

    source

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/12/ou-les-352-milliards-d-euros-des-fonds-europeens-vont-ils-aller

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyEZuElcFURRONO.shtml

  • Où les 352 milliards d’euros des fonds européens vont-ils aller ?

    Une enveloppe d’un montant identique à se partager entre régions jusqu’en 2020, mais des objectifs différents. Les demandes de fonds européens devront porter en priorité sur l’innovation, la croissance verte et la formation professionnelle. Autre nouveauté : les régions devront désormais rendre des comptes au prêteur.

    Le budget est identique, mais les objectifs sont bien différents et les méthodes évoluent. Avec une enveloppe de 352 milliards d’euros sur la période 2014-2020, comparable à la période 2006-2013, les financements de la politique régionale et de cohésion de l’Union européenne dessinent une Europe engluée dans une crise économique sans précédent mais qui souhaite innover.

    Les régions les plus avancées devront répondre à la stratégie “Europe 2020” définie par les institutions européennes et qui met l’accent sur la croissance économique et l’emploi. Leurs demandes de fonds devront entrer dans 11 priorités thématiques axées sur le développement de l’innovation par la recherche, la croissance verte et la formation professionnelle. “C’est une approche totalement différente de la politique de cohésion européenne qui s’est déroulée les quinze dernières années et qui cherchait à aider les nouveaux entrants à combler leur retard de développement, nous indique Marjorie Jouen, conseillère au groupe de réflexion Notre Europe. Il s’agit de promouvoir le développement économique. Je considère que l’effort mis sur la transition énergétique est la plus grande nouveauté.”

    Retours d’expérience

    Concrètement, l’Union européenne demande aux régions de définir leurs points forts et leur spécialisation. “Dans le détail, elles doivent poser un diagnostic de leurs problèmes, présenter des objectifs chiffrés, comme baisser le taux de pauvreté, et montrer à la Commission comment elles vont y parvenir en s’appuyant sur leurs points forts”, poursuit Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, les régions devront rendre des comptes au prêteur. Analysés depuis 2010, les retours d’expérience de l’utilisation des fonds par les nouveaux entrants de l’Europe centrale et orientale – comme la Bulgarie, la Roumanie ou la République tchèque – ont montré un emploi parfois défaillant des subventions européennes. L’Europe tient donc à s’assurer que les territoires les plus riches suivent un cadre ciblé. Chaque année, ils devront envoyer un rapport chiffré sur l’état de chaque projet à Bruxelles.

    Lutte contre l’exclusion

    Mais Bruxelles n’oublie pas les régions les plus pauvres. Parmi les 10 nouveaux entrants de 2004, seule la Pologne a vraiment connu une croissance de son économie. Ces régions “de transition” bénéficieront largement de la politique de cohésion. “Elles ne devront pas cibler leur recherche de fonds et pourront utiliser les subventions européennes comme bon leur semble pour leurs investissements lourds comme les infrastructures routières, le chemin de fer ou les politiques d’assainissement de l’eau en Bulgarie et en Roumanie”, ajoute Marjorie Jouen.

    Autre nouveauté, l’“inclusion sociale” constitue un volet important du nouveau programme de fonds. Entre 2008 et 2012, en plein cœur de la crise économique, les 27 États membres de l’Union européenne ont augmenté leur population menacée de pauvreté de 6 millions de personnes. Elles sont désormais 125 millions de personnes à être à la limite de l’exclusion sociale. “On s’est aperçu que l’argent du Fonds social européen (FSE) avait été utilisé dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Irlande comme fonds d’urgence pour lutter contre le chômage car c’était le seul instrument à pouvoir être mobilisé très rapidement”, précise Marjorie Jouen. L’Union européenne exige donc que 20 % du FSE soient désormais utilisés par les régions pour des programmes de formation des chômeurs et des personnes en difficulté.

    Jean-Bernard Gallois

    source

    http://www.acteurspublics.com/2014/06/12/ou-les-352-milliards-d-euros-des-fonds-europeens-vont-ils-aller

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EupkyEZuElcFURRONO.shtml