L’écrivain franco-sénégalais Tidiane N’Diaye lève opportunément le voile sur deux aspects de la traite des Noirs dont on ne parle jamais. Celle qui fut menée par les trafiquants d’esclaves arabes, et celle qui mit aux prises les royaumes d’Afrique entre eux.
Le 21 mai 2001, le Parlement français votait une loi défendue par Christiane Taubira, alors députée de Guyane, reconnaissant comme crimes contre l’humanité « la traite des Noirs et l’esclavage des populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes, perpétrés en Amérique et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe, à partir du XVe siècle ».