Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1172

  • Michel Onfray et Greta la science

    Quoi qu’on pense de Michel Onfray, il écrit bien, l’humour en plus, et se lit avec délectation, sans modération. Petite virée suédoise en temps de canicule, pimentée de quelques vérités crues sur la vacuité contemporaine :

     “François de Rugy s’étant fait rattraper cet été par des homards devenus fous, peut-être parce qu’ils étaient imbibés d’Yquem, a quitté son poste de ministre de l’écologie. J’aurais aimé qu’il soit remplacé par Greta Thunberg qui, végane, n’aurait jamais pu causer la mort de ces pauvres crustacés géants! Végane et probablement buveuse d’eau, elle ne sort jamais sans sa gourde rouge écoresponsable – comme jadis le commandant Cousteau avec son bonnet ou aujourd’hui Christophe Barbier qui arbore son écharpe rouge, même en temps de canicule – pardon: en temps d’épisode caniculaire. La jeune fille qui ne sourit jamais, comme Buster Keaton à qui elle ressemble tant, ne pourrait donc pas non plus vider la cave du contribuable. Ce serait une garantie de moralisation de la vie politique. Après quinze défections depuis le début de son court règne, dont celles de onze ministres, Manu, tu devrais y songer…

    Cette jeune fille arbore un visage de cyborg qui ignore l’émotion – ni sourire ni rire, ni étonnement ni stupéfaction, ni peine ni joie. Elle fait songer à ces poupées en silicone qui annoncent la fin de l’humain et l’avènement du posthumain. Elle a le visage, l’âge, le sexe et le corps d’un cyborg du troisième millénaire: son enveloppe est neutre. Elle est hélas ce vers quoi l’Homme va.

    Les journalistes nous font savoir avec moult précaution, presque en s’excusant, qu’elle est autiste – il faut le dire, sans le dire, tout en le disant quand même. Dont acte. Je laisse cette information de côté. L’usage métaphorique de ce mot est interdit par la bienpensance, mais on découvre également qu’il l’est aussi dans son sens premier. Donc on le dit, mais on n’a rien dit.

    Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir… Elle sèche l’école tous les vendredis en offrant l’holocauste de ce qu’elle pourrait apprendre à l’école pour sauver la planète. Est-ce que ce sera suffisant? Vu la modestie de l’offrande, je crains que non…

    Trop contents de ce magnifique prétexte pour ne pas aller au collège, un troupeau de moutons de cette génération qui se croit libre en bêlant le catéchisme que les adultes leur inculquent, propose de suivre son exemple et offre en sacrifice expiatoire la culture qu’elle n’a pas, mais qu’elle pourrait avoir – si d’aventure elle allait à l’école, encore que, si c’est pour y apprendre les billevesées gretasques…

    La cyborg suédoise a même annoncé qu’elle prévoyait de prendre une année sabbatique pour sauver la planète! En effet, pourquoi apprendre des choses à l’école quand on sait déjà tout sur tout? La preuve, plume à la main, le soir dans son lit, elle lit avec passion les volumineux dossiers du GIEC dont elle débite les chiffres, donc la science, avec une voix de lame de fer  – jadis, c’était Rimbaud ou Verlaine qu’on citait quand on n’avait pas dix-sept ans…

    Quelle intelligence est celle de ce cyborg? On ne sait… Ce qu’elle lit, à défaut de le dire librement, n’est pas écrit par une jeune fille de son âge. La plume sent trop le techno. Sa voix porte le texte d’autres qui n’apparaissent pas. Qu’est-donc d’autre qu’un cyborg, si ce n’est le sujet d’acteurs invisibles? Cette intelligence est vraiment artificielle, au sens étymologique: c’est un artifice, autrement dit, un produit manufacturé. Toute la question est de avoir par qui. Or, la réponse est simple, il suffit de se poser une autre question: à qui profite ce crime? La réponse se trouve probablement dans l’un des dossiers du GIEC – la bible de cette pensée siliconée.

    Que dit ce corps qui est un anticorps, cette chair qui n’a pas de matière, cette âme qui fait la grève de l’école, cette intelligence ventriloquée? Ce que les adultes de la bienpensance progressiste débitent depuis des décennies.

    Notre époque voit arriver au devant de la scène des enfants rois. J’ai dit ailleurs que la maladie avait gagné le palais de l’Elysée. Ce règne des enfants rois est celui de l’intolérance à la frustration et du mépris des adultes , alors que ces êtres en cours de fabrication se contentent de débiter des discours d’adultes – du moins, de certains adultes, ceux de l’avant-garde éclairée  de la métamorphose la plus récente du capitalisme: l’écologisme. Ce cyborg parle en faveur d’une révolution initiée par le capitalisme vert.

    Certes, comme toujours, les véritables motifs – d’incommensurables profits…- ne sauraient être avoués tels quels. Il faut un excipient moral à cette révolution permettant d’entretenir le culte du Veau d’Or. Et quoi de mieux que le projet de sauver une planète en danger de mort?

    Cette jeune fille de seize ans qui prévoit de ne plus aller à l’école, puisqu’elle parle au nom de la science, ignore qu’un philosophe qui s’appelle Hans Jonas a rédigé il y a bien longtemps le logiciel avec lequel fonctionne son intelligence artificielle.

    Dans Le Principe responsabilité (1979), Jonas fait avoir qu’en matière de survie de la planète, il s’agit d’en finir avec la raison des Lumières qui n’a rien produit, sinon des catastrophes, et qu’il faut désormais opter pour “une heuristique de la peur”. Autrement dit: il faut dramatiser, inquiéter, amplifier, exagérer, faire peur, c’est-à-dire tout le contraire de penser, examiner, réfléchir, débattre. On ne pense plus, on récite; on n’examine plus, on assène; on ne réfléchit plus, on psalmodie; on ne débat plus, on insulte, on excommunie, on anathèmise. On ventile…

    Ce cyborg post-capitaliste parle en effet au nom de LA science.  Mais, du haut de ses seize ans, que sait-elle de l’astrophysique, des cycles cosmiques, des orages solaires et de leurs cycles, autant d’informations qui relèvent aussi de la science, mais auxquelles ni elle ni les siens ne font jamais référence quand il s’agit de penser la question du réchauffement climatique – une incontestable vérité: il n’y a pas à douter de ce fait mais des causes que certaines en donnent.

    Pour Greta Thumberg, il semble que LA science se réduise au compendium de passages à réciter, hiératique comme dans une cour du palais des papes planétaire, après prélèvement des phrases stabilotées dans les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

    A l’Assemblée nationale, où, semble-t-il, elle a été invitée par un monsieur Orphelin, toujours avec le masque de Buster Keaton, elle a froidement fait la leçon à des adultes qui, se faisant mépriser, ont consciencieusement applaudi. Il faudra un jour réfléchir sur le rôle tenu en politique par l’humiliation chez certains qui jouissent à se trouver des maîtres et à jouir dans la soumission – fasciste, brune, rouge, noire, islamiste ou verte.

    Cette fois-ci, le maître est une maîtresse: c’est une jeune fille au corps neutre et à la parole belliqueuse. A la tribune, il semblait que c’était Mélenchon dans le corps d’Alice au pays des merveilles. Effet terrible: la menace du Tribunal révolutionnaire exprimée avec une voix pré-pubère blanche comme la mort… On se croirait dans un manga. Glaciale, elle a tapé les élus, elle a cogné les politiques, elle a frappé les chefs d’entreprise, elle a giflé les adultes, elle a molesté les journalistes, et le public a applaudi, la regardant comme s’il s’était agi d’une nouvelle apparition de Thérèse à Lourdes.

    “Nous les enfants”, dit-elle quand elle parle! Quelle civilisation a jamais pu se construire avec des enfants? C’est le monde à l’envers! Qui plus est: avec des enfants expliquant aux adultes qu’il n’ont rien à faire des cours qu’ils leurs dispensent et que, de ce fait, ils entendent prendre une année sabbatique avant même d’avoir obtenu le brevet des collèges? C’est vouloir entrer dans le monde du travail en commençant par plusieurs années de retraite!  Il est vrai que le coeur du projet présidentiel du “socialiste” Benoit Hamon…

    Que disent les adultes ayant fabriqué cette génération d’enfants rois qui décrète les adultes criminels, irresponsables, méprisables, détestables? Comme dans les mangas SM, ils jouissent et disent “Encore! Encore!”… Elle attaque les journalistes? Et que répond la corporation? Elle prend les coups et se force à sourire: ce serait Mélenchon, ils le vomiraient, mais comme c’est du Mélenchon enveloppé dans les rubans d’Alice, ils baissent le tête, regardent leurs pieds et filent doux… Le fouet claque au-dessus de la tête des patrons? Le Medef se tait et, penaud, tient la main des journalistes.

    L’Alice suédoise tance les adultes, elle leur dit, avec son visage non pas de marbre mais de latex: nous sommes des objets de haine, vous nous menacez, vous nous traitez de menteurs. Des adultes censés incarner la représentation nationale applaudissent… Prenant un plus long fouet, elle ajoute, s’adressant aux mêmes: “vous n’êtes pas assez mûrs”. Dans un spasme de jouissance sadomasochiste, sauf une femme qui semble raison garder, bravo madame, tous applaudissent.

    Et puis, le diable est dans les détails, ce cyborg neutre et pâle comme la mort, au visage tendu par les épingles du néant, signe parfois ses imprécations avec l’index et le majeur de chaque main, comme pour signifier des guillemets. Il n’y a que dans ces cas-là qu’elle semble encore humaine.

    On retrouve alors, débordant cette intelligence artificielle, un geste d’humanité, même si c’est un geste panurgique: c’est celui d’une gamine de seize ans qui a les tics de son âge – autrement dit: l’éthique de son âge… Cherchons bien, elle pourrait même arborer un tatouage et rentrer dans son hôtel végane en trottinette électrique – escortée toutefois par des motards de la République. Qu’attend Macron pour la nommer en remplacement du ministre que le homard a tué?

    Il n’y a rien à reprocher à une enfant qui veut voir jusqu’où va son pouvoir d’agenouiller les adultes, c’est dans l’ordre des choses. Le pire n’est donc pas chez elle, elle fait ce que font tous ses semblables, mais il se trouve chez ces adultes qui jouissent de se faire humilier par l’une de leur créature: un enfant qui fait la leçon aux adultes qui ne mouftent pas et jubilent même de recevoir des coups de leur progéniture, voilà sans conteste matière à conjecturer que nous entrons dans le stade suprême du nihilisme…

    Michel Onfray”

    Francesca de Villasmundo

  • «Gilets jaunes» : 288 enquêtes de l’IGPN pour présomption de «violences policières»

    Dans un entretien accordé à Libération, la directrice de l’Inspection Générale de la Police Nationale Brigitte Jullien affirme que la «police des polices» a ouvert 288 enquêtes pour présomption de «violences policières» depuis le début de la mobilisation des «gilets jaunes», qui date du 17 novembre 2018.

    «142 (d’entre elles) ont déjà été retournés au parquet. A cela, il faut ajouter environ 150 enquêtes administratives qui vont ou ont été ouvertes», a déclaré la directrice de l’IGPN, Brigitte Jullien.

    «Une des questions désormais est d’ailleurs de savoir si c’est à l’IGPN de traiter tous les dossiers judiciaires, en se substituant à l’échelon local», a-t-elle ajouté. «Certes, nous sommes un service spécialisé, mais sur des dossiers de contestation de l’usage de la force, avec des blessures légères, ne pourrait-on pas imaginer confier l’enquête à des brigades de PJ classiques ?»

    La cheffe de l’IGPN en a également profité pour récuser l’expression de «violences policières», qui n’est pas adaptée aux enquêtes en cours, selon elle. «Quand on entend, par exemple dans les médias, qu’une enquête judiciaire a été ouverte pour présomption de ‘violences policières’», on s’émeut forcément parce que ce n’est pas exact juridiquement», a-t-elle déclaré. «En réalité, les enquêtes sont ouvertes en raison d’une présomption d’usage illégitime de la force, parce que des tiers, et ils en ont parfaitement le droit, ont porté plainte pour dénoncer ce qu’ils ont estimé être une disproportion». […]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1246083-gilets-jaunes-288-enquetes-de-ligpn-pour-presomption-de-violences-policieres

  • Un garde-côte lybien: « J’ai vu de nombreux contacts entre les ONG et les contrebandiers »

    1351234694.jpg

    Un commandant de la Garde côtière libyenne a réaffirmé ce que beaucoup de voix conservatrices ont dit depuis des années – à savoir que les ONG travaillent main dans la main avec les passeurs pour le trafic des migrants en Europe.

    Selon un rapport de Il Giornale, le marin, qui est le commandant de l’ un des trois bateaux de patrouille qui ont été remis à la Libye par le gouvernement italien, affirme qu’il a été personnellement témoin et détient la preuve directe que les trafiquants d’ êtres humains sont en contact avec les ONG utilisant les plateformes des médias sociaux.

    Tout en parlant avec Il Giornale, Mustafa dit: « J’ai personnellement vu beaucoup de contacts sur Facebook ou Twitter entre les ONG et les contrebandiers. »

    Le commandant Mustafa a également raconté ses interactions avec les ONG. Il a poursuivi en disant: « Je parle avec les ONG, je leur demande de ne pas approcher pour éviter de mettre en danger la vie des migrants. Mais ils n’écoutent pas. »

    « Ils ne sont pas à l’écoute, ils veulent juste prendre les migrants. Et cela crée une situation dangereuse » , a ajouté le commandant.

    Les procureurs italiens ont affirmé depuis des années que ces ONG ont travaillé main dans la main avec les trafiquants d’êtres humains pour s’assurer que les migrants montent à bord de leurs navires afin de les amener en Italie. jusqu’à ce que Salvini ferme les ports.

    En 2017, le procureur italien Carmelo Zuccaro a allégué que des appels téléphoniques avaient été passés de la Libye aux navires des ONG dans le but de faire de la recherche (SAR) pour coordonner le sauvetage des migrants.

    Les photos, qui ont été publiées par le quotidien allemand Welt, montrent les passeurs escortant un groupe de migrants, tous recueillis par le navire de l’ONG, le Iuventa.

    L’an dernier, un ancien employé d’une ONG sur l’un des navires a également parlé au sujet des liens entre les militants des navires de transport des migrants et des ONG les passeurs.

    Pietro Gallo,  qui a travaillé la sécurité à bord du Vos Hestia – un navire exploité par l’ONG « Save the Children » – a reçu des menaces de mort par des militants après avoir dénoncé aux autorités italiennes les liens entre les navires et les passeurs.

    Traduction alter INFO

    Sources Il GiornaleDie Welt viaVoice Of Europe

    https://www.alterinfo.ch/2019/07/30/un-garde-cote-lybien-jai-vu-de-nombreux-contacts-entre-les-ong-et-les-contrebandiers/

  • HALTE A LA DICTATURE DES « CLIMATO CATASTROPHISTES » !

    image.jpg

    Jean-Claude Rolinat

    Greta Thunberg, - le petit « singe savant » venu du froid, était à Paris il y a quelques jours, pour pérorer devant un parterre d’environ 165 députés, tous ébahis d’entendre et d’écouter le messie du catastrophisme climatique… (A 16 ans, sa place serait d’être au lycée, et non pas sur les chemins de l’Ecole buissonnière !).

    Non seulement, il y avait 165 parlementaires français qui avaient jugé que leur emploi du temps leur permettait d’écouter la jeune donzelle, mais cette dernière avait déjà été  reçue par le Pape, -  l’homme en soutane blanche qui baise et lave les pieds de musulmans en signe d’humilité, lesquels doivent bien rire ! -, et par le frétillant président de notre belle République française, Emmanuel Macron. Après les humiliations subies par la France à l’occasion de la victoire de l’Algérie dans la Coupe d’Afrique des nations, était-il judicieux qu’une gamine vienne tancer nos « illustres » représentants dans les locaux de l’Assemblée nationale ? N’avaient-ils pas mieux à faire ces élus, par exemple,  de tenter d’expliquer aux éleveurs de bovins leur adhésion au  traité euro-canadien, dit « CETA » ? Quelle sinistre plaisanterie. Mais, avant d’aller plus loin sur le fond, interrogeons-nous sur la forme : qui finance les voyages de cette jeune fille, qui tire les ficelles de cette marionnette dont le visage et le regard, parfois étrangement immobiles, me font penser à quelque poupée maléfique de l’industrie hollywoodienne ? Oui, qui ? Il y a des gens qui ont intérêt à manipuler les foules avec de faux prophètes, « un prophète du vide » comme l’écrivait PRESENT dans son édition du mercredi 24 juillet. Un prophète qui me rappelle les lectures de ma jeunesse, l’album « L’étoile mystérieuse » notamment, dans lequel Hergé fait croiser la route de TINTIN avec celle d’un prophète de malheur, Philippulus, qui prédit au milieu d’un public terrifié, à grands coups de gong, la fin du monde ! Eh bien, nous en sommes presque là. Le réchauffement climatique va faire monter les eaux d’un mètre avant la fin du siècle, les ours blancs disparaitront inexorablement avec la fonte des glaces, etc. Voici le genre de sornettes qui nous sont prodiguées par tous ces catastrophistes patentés, les fanatiques du GIEC en tête. (Il est vrai qu’il faut les comprendre, ils défendent leur beefsteak !).

    Non, l’eau des océans ne montera pas d’un mètre, et l’essentiel de l’archipel des Maldives, par exemple, survivra. Je ne suis pas un  scientifique, j’étais même plutôt mauvais élève en physique/chimie, préférant l’histoire et la géo, mais la hausse moyenne du niveau des océans mesurée par des centaines d’appareils, des « marégraphes », est de un millimètre par an, UN millimètre, ce qui fera, en gros, 8 à 10 cm en 2100. Quant aux plantigrades, les « nounours » blancs, une spécialiste incontournable de l’Université de la province canadienne de Colombie britannique, Susan Crockford, dénonce les calculs faits à partir de modèles informatiques non vérifiés, disant que 67% des ours blancs disparaitraient à l’horizon 2050. C’est-à-dire que sur 24 500 de ces bébêtes, seules 8 000 à 8 100 resteraient en ce monde. Or, les effectifs d’ours blancs, malgré, effectivement le déclin spectaculaire de la banquise, surtout dans l’Arctique, ont augmenté d’environ 16% depuis 2007. Le paradoxe, c’est que les ours prospèrent, dit la dame, dans des régions où la perte de glace marine a été la plus forte, mer de Barents ou mer des Tchouktches, du côté des Russes. Et leurs effectifs diminuent en Alaska. Pourquoi ? C’est que les glaces printanières, dans cette dernière région, sont épaisses et compactes et qu’elles chassent les femelles phoques qui ne peuvent mettre bas, privant ainsi les ours de leur nourriture favorite. Il y a là un paradoxe certain, car ces animaux continuent de prospérer. Mais, apparemment, ce sont des ours… russes, dans des zones de glaces friables, celles que préfèreraient les dames phoques….

    Le CO2, l’ennemi public numéro 1 !

    Il est vrai que l’on ne peut nier, toutefois, l’intérêt qu’il y a de coopérer avec tous les États pour réduire les gaz à effet de serre, même si la COP-21 était un grand cirque pour mettre en valeur les socialistes français. Ces fameux gaz, - décidément ! -, parlons-en. Il est exact qu’ils ont battu des records, et que ça va continuer, même si on embête « Monsieur Toutlemonde » avec des règles de plus en plus coercitives. Mais n’oublions pas non plus, - c’est très pervers, cette affaire du climat -, que le CO2 est nécessaire à l’agriculture, car l’accumulation de ce gaz dans l’atmosphère favorise la photosynthèse. Et comme la planète augmente le nombre de ses bouches à nourrir, principalement en Afrique, mais pas que, il y a une nécessité urgente à produire plus et mieux.

    Nous venons de vivre une séquence de canicule éprouvante. Et cette épreuve semble renforcer, bien sûr, les prédictions des « oiseau de malheur », nous culpabilisant pour notre mode de vie, et enfonçant le clou  du slogan incontestable désormais, répété comme une litanie, « qu’il faut sauver la planète ». Mais est-ce uniquement en raison des échappements des gaz d’automobiles ou des réacteurs d’avions ?

    A-t-on jamais pensé aux éruptions solaires ? Je ne suis pas non plus astronome, alors je vais simplement en venir à des choses simples, à des constats basiques, mais de bon sens : si, d’abord, on consommait plus « local », on économiserait du carburant sur la navigation de ces énormes porte-containers qui acheminent toute la bimbeloterie asiatique. Et ce n’est pas en punissant les voyageurs aériens avec une nouvelle taxe,- veut-on « tuer » Air France ? -, que l’on empêchera des pays peu vertueux comme l’Inde, la Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne, de polluer à tour de bras ! La Pologne est aussi concernée, comme sa voisine occidentale, avec leur production très polluante de charbon. D’ailleurs, c’est là que l’on voit les limites du raisonnement des écologistes, ces marxistes repeints en « vert » : comment peut-on vouloir supprimer une source d’énergie « clean », le nucléaire, même s’il faut s’entourer de toutes les garanties de sûreté et de sécurité de façon à ne jamais revoir de tragiques épisodes comme Tchernobyl ou Fukushima, pour la remplacer par des armées d’éoliennes qui balafrent nos paysages, sorte d’épouvantails géants de l’inutile, qui brassent de l’air et du… fric, et sont si peu productives d’électricité ? Le panneau solaire ou l’usine marémotrice ainsi que la bonne vieille « houille blanche » me paraissent de meilleures pistes, d’autant que beaucoup de pays du tiers-monde, notamment au Sahel, ont d’énormes surfaces ensoleillées disponibles. Mais il y règne l’insécurité, et çà, c’est une autre problématique qui n’entre pas, aujourd’hui, dans le cadre de ce papier

    Alors, est-il juste d’être « climatosceptique » ?

    On ne peut nier  un certain réchauffement, pour ne pas dire un réchauffement certain. Mais il y a des cycles. Là, dans ces dernières années, nous sommes dans une phase d’accélération des températures. Mais, dans l’histoire de notre bonne vieille planète bleue, il y a eu aussi, en alternance, des périodes glaciaires… Les Asiatiques qui peuplèrent l’Amérique, ne traversèrent-ils pas le détroit de Behring à « pied sec », tout au moins sans aller dans l’eau ? Et puis, pourquoi le Groenland, qui fut investi par les Vikings d’Erik le Rouge, fut-il appelé « Groenland » qui signifie, si je ne m’abuse "terre verte" ?

    L’homme s’adaptera. Canadiens, Scandinaves ou Russes s’amusent bien, lorsqu’ils voient la France paralysée par quelques millimètres de neige recouvrant ses routes l’hiver ! L’urbanisme, discipline exigeante, doit faire évoluer nos villes, les habiller peut-être, de bien plus de vert, en un mot « végétaliser » les immeubles. Les Nations dites unies devraient prendre à bras le corps le problème de la démographie dans les pays pauvres, et investir massivement dans des programmes d’éducation des jeunes filles. Mais Il est vrai que l’Islam est un frein puissant à toute modernité. Le besoin de terres, notamment en Afrique, rétrécit le territoire des animaux sauvages. Moins de fauves, égale moins de touristes, donc moins de rentrées de devises. Le problème est simple à comprendre. Pourtant, un certain nombre de pays ont commencé leur transition démographique. Et que les donneurs de leçons donnent l’exemple. Si la Chine ou l’Inde, pour ne citer que ces deux pays, ne font pas des efforts pour régler les questions d’environnement, la simple gestion des ordures ménagères, - mais Marseille ou Naples entre autres sont aussi concernées -, ainsi que  des déchets en général, à quoi serviront nos voitures électriques et autres trottinettes pour « bobos » parisiens ? 

    Les jeunots allemands et les  ados d’autres nationalités, peuvent bien se réunir et manifester à Dortmund en faveur du climat, contre le réchauffement. On peut aussi bien demander l’extinction de la paupérisation après 22 heures ! La décision n’est pas entre leurs mains, elle appartint à notre bonne vieille planète où l’homme n’influence que de façon marginale, pour l’instant, et c’est heureux, son évolution. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas être vertueux, et rechercher l’équilibre entre développement économique et respect de l’environnement.

    Malheureusement, les « Verts » ont pris la question climatique en otage : ce ne sont pas des écologistes, ce sont des marxistes teigneux et sectaires. Il faudra bien que les VRAIS défenseurs de dame nature finissent par le comprendre et ne leur accordent plus leurs suffrages. Alors, à ce moment-là, nous pourrons parleur objectivement, sans tabous, « défense de l’environnement », avec des gens honnêtes.

  • Violences et loi Avia : aucun rapport ?

    Capture-d’écran-2018-09-29-à-18.40.04.png

    Depuis novembre et les samedis des gilets jaunes, les députés LREM ou leurs permanences étaient déjà la cible d’attaques répétées. Avec le récent vote du CETA et l’entrée en scène des jeunes agriculteurs, ces fâcheux événements se multiplient et se renforcent, au grand dam d’une classe politique unanime pour s’en indigner. On se souvient, toutefois, qu’elle est moins offusquée quand c’est le RN qui est visé ; de même quand ce sont, par exemple, des infirmières, des pompiers, des Asiatiques… qui sont molestés.

    D’aucuns croiront que, cette fois, c’est parce que c’est leur propre « communauté » qui est visée que les politiques se mobilisent. Que nenni, à en croire la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM : c’est simplement contre un « climat malsain et nauséabond » qu’elle nous met en garde.

    Au fait, ces députés qui, la démocratie en bandoulière, trépignent aujourd’hui contre ces procédés « antidémocratiques », ne sont-ce pas les mêmes qui ont voté dans l’enthousiasme la loi Avia, qui vise à bâillonner toute critique, voire galéjade, sur ce qui ne serait pas mâle blanc cisgenre hétérosexuel, censure dont Emmanuelle Duverger a déjà eu un avant-goût (négation de la liberté d’expression d’ailleurs particulièrement hypocrite, puisque ce sont les hébergeurs sur Internet qu’elle charge du sale boulot) ?

    Or, il y a deux façons d’empêcher les gens de s’exprimer.

    Évidemment, la censure, telle que nous la voyons se mettre place.

    Mais aussi celle, plus subtile, de l’Éducation nationale, qui semble s’efforcer de limiter le vocabulaire des élèves à quelques centaines de mots. On sait que la pauvreté langagière génère la violence, car lorsqu’au volant on est traité de « c…ard », on n’a pas la ressource de répondre « mes hommages à mademoiselle votre mère ». C’est pour cela que certains se sentent mieux avec une batte de baseball.

    Alors, ces élus qui déplorent le « climat malsain et nauséabond » qui se développe, et les violences qui l’accompagnent, feraient mieux de se demander si empêcher les gens de dire ce qu’ils voient est le meilleur moyen d’empêcher que ne s’aggrave ce climat…

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/violences-et-loi-avia-aucun-rapport/

  • Rapport de l'IGPN sur la mort de Steve : «On a l'impression d'être dans une dictature»

    policiers.pngEntretien du 31/7/2019 avec Hervé Souprayen, Gilet jaune. Il revient sur le rapport de l'IGPN, la «police des polices», concernant la mort de Steve Maia Caniço, dont le corps a été retrouvé le 29 juillet. 
    Le document n'établit pas de lien entre l'intervention de la police et la disparition du jeune homme à Nantes dans la nuit du 21 au 22 juin.
    Au-delà de ce drame, notre invité fustige les «dérives» de la police et le «manque d'impunité» des forces de l'ordre depuis plusieurs mois.

     

  • Les milliardaires arrivent en jet au Google camp sur… l’écologie


     sur lesobservateurs.ch
    Jeudi 1 août 2019 Riches et célébrités du monde entier se sont donné rendez-vous en Sicile pour discuter de la sauvegarde de la planète.
    Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.
    Une maxime qui paraît parfaitement adaptée au Google Camp, ce camp d’été pour milliardaires organisé par la firme américaine.
    Installé en Sicile, il a cette année pour thème principal le réchauffement climatique.
    Sauf que de nombreux invités vont débarquer sur la côte ouest du pays… en jet privé, rapporte le New York Post.
    Pas vraiment le moyen de transport le plus écologique.
    114 jets pour 784 000 kg de CO2
    Parmi les convives, quelques noms clinquants, comme l’ancien président Barack Obama, le prince Harry, la chanteuse Katy Perry, mais aussi l’acteur Leonardo Di Caprio, qui possède sa propre fondation sur le changement climatique. 
    Tous décrivent le phénomène comme la plus grande menace pour les générations futures.
    Sauf que, comme le révèle la presse italienne, tout ce beau monde arrivera sur les lieux à bord de 114 jets privés, soit l’équivalent de 784 000 kilogrammes de CO2.
    En tout, ce Google Camp d’une durée de trois jours coûtera d’ailleurs 20 millions de dollars au géant américain.
    « Google Camp est censé être un lieu où des personnalités influentes se réunissent pour discuter de l’amélioration du monde », confie un participant au Post.
    « Il y aura probablement des discussions sur la vie privée en ligne, la politique, les droits de l’homme et, bien sûr, l’environnement, ce qui rend extrêmement ironique le fait que cet évènement nécessite l’affrètement de 114 jets privés », raille-t-il aussi.
    Des yachts et des hélicoptères
    Parmi les autres invités de marque, on trouve également Bradley Cooper, Tom Cruise, et même Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, mais aussi Harry Styles, Orlando Bloom, Diane von Furstenberg et Barry Diller, tous arrivés à bord d’un énorme yacht à 200 millions de dollars, qui possède… deux moteurs diesel de 2 300 chevaux.
    Le yacht à 400 millions de dollars du fondateur de Dreamworks et celui de plus de 100 mètres, comprenant un héliport, d’un milliardaire néo-zélandais seront aussi de la partie.
    La chanteuse Katty Perry a même été aperçue à bord d’une Maserati, elle qui a réalisé plusieurs vidéos sur le changement climatique pour l’UNICEF.

  • En France, les procureurs savent protéger la vie et le domicile privés… des procureurs

    justice-tribunal-845x475.jpg

    Après-midi d’été tranquille. Je passe la tondeuse dans mon jardin quand soudain retentit l’alarme anti-intrusion de mes voisins partis en vacances. Je cours dans la rue et je surprends deux individus – deux racailles bien connues ayant pignon sur rue – enjamber la clôture pour quitter la propriété. L’un d’eux a même le temps et le culot de me lancer : « On voulait juste profiter de la piscine. » J’appelle immédiatement la police, qui intervient très rapidement. Je préviens nos voisins. Nous faisons le tour de la propriété et constatons qu’il n’y a pas eu effraction. La police m’explique que, sans effraction, on ne pourra rien contre eux. Alors que le déclenchement de l’alarme montre qu’ils se sont approchés d’une ouverture et que c’était visiblement autre chose que la piscine qui les intéressait.

    Je reprends ma tondeuse en me disant que la loi est parfois étrange. J’en viens donc à me dire qu’on peut, en France, pénétrer impunément dans le jardin d’autrui. Respect de la propriété privée ? De la vie privée ? Violation de domicile ? J’ai dû rêver trop fort et m’inventer des grands principes délirants.

    Désabusé, je me dis pour me consoler qu’on devrait ainsi enjamber les clôtures de juristes, de juges, de parlementaires, tous ces gens chargés de faire et de faire appliquer la loi. Peut-être que ces intrusions légales les pousseraient à modifier la loi. Peut-être, aussi, que ce ne serait pas inutile pour lutter contre les cambriolages, qui explosent en ce moment.

    Je souris déjà en imaginant les déclarations de Christophe Castaner quand je tombe sur l’information suivante : dans le Doubs, un gilet jaune a été condamné à huit mois de prison pour avoir divulgué vendredi sur Facebook l’adresse privée d’un procureur. Jugé en comparution immédiate devant le tribunal de Vesoul, cet homme de 32 ans a reconnu avoir fait une bêtise : « J’ai fait cela dans un but de contestation, je n’ai pas réfléchi. Je regrette. Je n’avais pas conscience des conséquences. »

    Mais ces regrets sincères n’ont pas ému le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, volant au secours du procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux. Et M. Dupic s’est indigné en ces termes :

    « On ne s’en prend pas à la vie privée d’un procureur. »

    Avant de requérir neuf mois de prison, dont six avec sursis, assortis de l’obligation d’effectuer un stage de citoyenneté. Le gilet jaune a été condamné à huit mois de prison, dont cinq avec sursis. Décidément, en France, on ne plaisante pas avec le respect de la vie et du domicile privés… des procureurs.

    Quand les historiens se pencheront sur le mouvement des gilets jaunes, le chapitre sur la Justice et les procureurs sera particulièrement fourni, vous entraînant dans un incroyable tour de France de Nice à La Roche-sur-Yon, de Vesoul à Besançon jusqu’à Paris.

    Mais, au fait, si on enjambe la clôture et on profite tranquillement du jardin d’un procureur – sans effraction -, on risque quoi, Monsieur le procureur ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/en-france-les-procureurs-savent-proteger-la-vie-et-le-domicile-prives-des-procureurs/

  • Méditerranée : 40 migrants de l’Alan Kurdi débarquent à Malte, la France propose d’en accueillir

    Les migrants ne resteront pas à Malte et seront accueillis dans plusieurs pays européens en vertu d’un accord de répartition.

    La France aurait proposé d’accueillir certains d’entre eux. Les 40 migrants à bord du navire humanitaire allemand Alan Kurdi sont arrivés ce dimanche dans la matinée à Malte à la suite d’un accord de répartition, a annoncé le gouvernement maltais. Les autorités avaient déclaré tard samedi soir avoir donné leur accord au débarquement des migrants après des discussions menées notamment entre le gouvernement allemand et la Commission européenne sur une répartition des migrants « entre un certain nombre de pays européens ».

    Aucun des 40 migrants ne restera à Malte et comme dans les cas précédents, le navire Alan Kurdi n’a pas été autorisé à entrer dans les eaux territoriales maltaises mais ce sont les gardes-côtes maltais qui ont pris en charge les migrants dans les eaux internationales avant de les amener à La Valette. […]

    L’Open Arms cherche toujours un port

    Un autre navire humanitaire, Open Arms, est lui encore à la recherche d’un port pour débarquer 121 migrants secourus lors de deux opérations distinctes. L’ONG espagnole Proactiva Open Arms avait secouru jeudi au large de la Libye un premier groupe de 55 personnes puis vendredi un second groupe de 69 autres personnes. […]

    lexpress.fr

    http://www.fdesouche.com/1245887-mediterranee-40-migrants-de-lalan-kurdi-debarquent-a-malte-la-france-propose-den-accueillir

  • Jean Messiha, sur l’enfant poussé sous un train en Allemagne : « On minimise la criminalité des immigrés »

    ca283f88884c9a9b51238234ed9fe30c.jpeg

    En Allemagne, ces derniers jours, deux faits divers, peu relatés en France, ont marqué les esprits : un enfant poussé sous un train, à Francfort, par un Érythréen (qui était, par ailleurs, apparu dans une publicité suisse vantant une intégration réussie…) et un homme tué au sabre en pleine rue, à Stuttgart, par son ex-colocataire. Dans les deux cas, des immigrés sont mis en cause.

    Au micro de Boulevard Voltaire, Jean Messiha dénonce « le tabou lié à l’immigration en France et en Europe » qui conduit à cacher l’identité des coupables, souvent qualifiés de simples déséquilibrés.

    Deux faits divers sordides se sont déroulés en Allemagne à quelques jours d’intervalle.
    D’abord, un enfant de huit ans et sa mère ont été poussés sur les rails au moment du passage d’un train. La mère a survécu, mais pas l’enfant.
    Ensuite, en pleine rue, un Syrien tue au sabre son ancien colocataire.
    Que vous inspire la concomitance de ces deux faits divers ?

    Il y a une criminalité d’immigrés qui ne doit pas être niée. Ces crimes absolument atroces et abjects qui touchent des personnes innocentes doivent être dénoncés.
    Je suis toutefois très étonné de la façon dont les médias mainstream et les partis dits « de gouvernement » traitent ces affaires. On a l’impression qu’à chaque fois qu’il s’agit de crimes commis par des immigrés, une espèce d’immunité phraséologique se met en place. Elle a pour but de protéger le dogme d’une immigration pure de toute espèce de criminalité et de défauts. On essaie de conserver le mythe d’une immigration qui serait toujours, partout, et d’où qu’elle vienne une chance pour les pays européens. C’est ainsi qu’on nous sert des « pas d’amalgame », « pas d’instrumentalisation des faits divers », etc. Lorsqu’il s’agit de crimes de droit commun commis par des Européens de souche, ils ne vont pas hésiter un seul instant à instrumentaliser, comme c’est le cas pour la mort de Steve. Sa mort est sur-instrumentalisée et récupérée de manière honteuse par l’extrême gauche depuis plusieurs jours.

    Le taux de criminalité de l’Allemagne augmente de façon assez sensible. On a du mal à ne pas faire de lien entre la hausse de la criminalité et la hausse subite de population migratoire.

    Je n’ai pas de chiffres exacts pour établir la causalité directe. Le moins qu’on puisse dire c’est que cette coïncidence est troublante.
    Toutefois, je tiens de pas mal d’amis allemands que de nombreuses zones où il faisait bon vivre et où il n’y avait pas la moindre criminalité pendant des années enregistrent aujourd’hui subitement des vols, des cambriolages, des agressions, voire des agressions sexuelles.
    Lorsqu’on ouvre son pays vers le monde à tout va, un monde dont les frontières nous protégeaient de sa dangerosité et de ses incertitudes, on l’ouvre aussi à tous les dangers qui peuvent guetter vos citoyens.
    Le devoir des élites politiques qui décident de la destinée des pays européens est avant tout de protéger les citoyens européens. Ce n’est pas de protéger les migrants et de veiller à leur bien-être. Ceux qui élisent ces responsables sont les citoyens européens. Ce sont eux qui leur confient leur destinée. La moindre des choses c’est qu’ils soient dignes de la confiance que les citoyens placent en eux en prenant toutes les mesures de sauvegarde pour les protéger de l’ensemble de ces dangers non seulement migratoires, mais aussi commerciaux, économiques et financiers.

    Le migrant ayant tué cet enfant avait un métier et s’était a priori intégré…

    On assiste à une véritable entreprise de déification, d’idéalisation de l’immigration. Il n’est pas question de faire un constat inverse en disant que toute l’immigration en tant que telle est mauvaise. Mais le principe de réalité et celui de précaution commanderaient qu’on puisse jauger l’immigration à l’aune de ce qu’elle est.
    Une certaine immigration est certes une chance pour les Européens. Une immigration qui apporte et qui crée. Mais, malheureusement, l’essentiel de l’immigration d’aujourd’hui est économique et vient de territoires parfois en guerre. Aucun principe de précaution n’étant appliqué, on ne connaît donc pas le profil des gens qui arrivent sur le territoire européen.
    Pour organiser les attentats du Bataclan, des terroristes s’étaient infiltrés dans les colonnes de migrants pour faire plusieurs allez et retours et organiser en toute tranquillité ces attentats.
    Une certaine déification de l’immigration fait qu’on prend l’immigration en exemple en tant que tel, quelle que soit l’époque et quel que soit les gens.
    Cela aboutit à ce genre de phénomène.
    Le terroriste de l’hyper casher, Coulibaly, avait lui aussi figuré quelques années auparavant dans une revue française sur l’immigration et la diversité. Il n’y a pas de discernement. Face à l’immigration, nous sommes face à un dogme immigrationniste qui interdit de réfléchir, de critiquer et, comme toute idéologie, de présenter les faits tels qu’ils sont et non pas tels qu’on aimerait qu’ils le soient.

    Jean Messiha
    Membre du Bureau national du Rassemblement National, délégué national aux études et argumentaire

    https://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-sur-lenfant-pousse-sous-un-train-en-allemagne-on-minimise-la-criminalite-des-immigres/