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magouille et compagnie - Page 1645

  • Ukraine : la révolution de Maïdan, un coup d’Etat de l’Otan préparé aux Etats-Unis ?

    Cerise-Ukraine-Maïdan-248x350.jpgLes évènements qui se sont déroulés à Kiev, capitale de l’Ukraine, pendant l’hiver 2013-2014 ont eu une portée mondiale. La révolution de Maïdan, présentée tout d’abord comme une insurrection spontanée, s’est avérée finalement n’être qu’une nouvelle opération coloniale de Washington et de l’Otan.Tel est la thèse que Lucien Cerise défend dans Retour sur Maïdan, la guerre hybride de l’Otan, publié au éditions Le Retour aux sources.

    « Il faut faire comprendre, explique l’auteur, qu’avec l’exemple de Maïdan, l’Otan a expérimenté une forme de “guerre hybride“ qui pourrait être appliquée à d’autres pays et notamment à la France si, par exemple, le peuple français votait “mal“ […]. Ré-informer les Français sur l’Ukraine c’est prévenir le même type d’événements en France. »

    Invité de TV Libertés, Lucien Cerise expose comment « les méthodes putschistes anglo-saxonnes se sont affinées, et surtout radicalisées dans leurs objectifs, de la “révolution colorée“, soit le coup d’État ponctuel, à la “guerre hybride“ conçue pour durer et se répandre partout ».

  • Elections 2017 : l’année des dupes, par Michel Geoffroy

    L’horoscope chinois a placé l’année 2017 sous le signe du coq. Mais, politiquement, elle restera surtout dans les mémoires françaises comme l’année des dupes, celle où l’on a dupé les électeurs.

    La duperie des primaires

    Il y a d’abord eu les dupes des primaires, de droite comme de gauche. Des milliers de dupes se sont ainsi passionnés pour cet exercice, pensant sans doute qu’ils se trouvaient aux Etats-Unis pour élire le futur président : ils ont même payé pour cela !

    Résultat : aucun des candidats sélectionnés lors des primaires n’a accédé au second tour de la présidentielle ; ni François Fillon pour « la droite et le centre », ni Benoît Hamon pour le PS.

    Les primaires n’ont donc servi à rien, sinon à faire croire aux dupes qu’ils décideraient du sort des présidentielles, alors que la décision allait appartenir aux médias, aux instituts de sondages, aux banques et au parquet financier.

    Les dupes de droite, toujours cocus mais encore fidèles

    Il y a eu, bien sûr, aussi les dupes de « la droite et du centre ».

    Ceux-là ont en effet l’habitude, depuis 1986, de voter régulièrement pour des candidats qui font le contraire de ce qu’ils promettent et qui s’alignent en tout sur la gauche. Mais cela ne décourage pas ces électeurs, grands lecteurs du Figaro et… fidèlement cocus, en quelque sorte.

    En 2017 ces dupes ont donc voté pour François Fillon qui a réussi la performance de perdre l’élection imperdable. Ils ont aussi voté aux législatives pour des candidats Les Républicains qui, à l’instar de ce même François Fillon, s’empressent ensuite de rallier Emmanuel Macron.

    Des Républicains qui ont donc bien fait marcher, une fois encore, les dupes de droite !

    Les dupes de la France insoumise

    Les dupes de gauche, déçus par le catastrophique François Hollande et par le petit Benoît Hamon, ont décidé de voter pour La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, habile tribun et clone du défunt Parti communiste. Comme le chantait Charles Aznavour, il s’y voyait déjà… le Jean-Luc. Las, lui et son hologramme ont été éliminés au premier tour des présidentielles. Le tribun n’en revenait pas et, depuis, il boude !

    Mais au moins ses électeurs ont eu la consolation de le voir, avec ses députés, lever le poing lors de leur entrée à l’Assemblée. Une odeur de révolution au son de l’Internationale ? Non : une odeur de naphtaline, mais sur fond de rap « nique la France ».

    Il y a eu maldonne : les dupes de Mélenchon entreront dans le XXIe siècle en marche arrière. Exit la gauche : le patronat peut dormir tranquille. Bravo les dupes de Mélenchon !

    Les dupes de Marine

    Plus de 10 millions d’électeurs ont voté pour Marine Le Pen lors de la présidentielle, malgré sa performance catastrophique lors du débat avec Emmanuel Macron le 3 mai. Manifestement, ils n’avaient pas regardé l’émission. 10 millions d’électeurs mus par la perspective exaltante de pouvoir « bientôt acheter leur baguette avec des francs », comme le promettait Florian Philippot ? Ou bien 10 millions de personnes qui voulaient moins d’immigration, moins d’attentats, moins d’islamisation et moins de chômage ? Mais on se demande si Marine avait vraiment ces priorités en tête, pour s’enferrer dans sa promesse anxiogène de sortie de l’euro et dans sa tentative, inutile, de séduire l’électorat de Jean-Luc Mélenchon.

    Résultat : malgré une conjoncture politique exceptionnelle du fait de l’élimination du PS et de l’implosion de la droite, Marine Le Pen, la candidate du « premier parti de France » a perdu la présidentielle en faisant élire Emmanuel Macron, et son rassemblement ne pourra pas constituer de groupe parlementaire à l’Assemblée.

    On peut difficilement présenter, dans ces conditions, le vote FN comme un vote utile !

    Les dupes de Macron

    Mais le grand vainqueur toutes catégories de cette année des dupes reste sans conteste Emmanuel Macron. Son élection et celle de ses partisans reposent sur une triple duperie en effet :

    – une duperie médiatiqued’abord, puisque pour la première fois dans notre histoire politique, l’ensemble des médias se sont faits les zélés propagandistes, sur tous les tons, d’un seul et unique candidat : Emmanuel Macron. Un candidat qui n’avait pourtant pas de programme mais que les médias ont promu par la magie de la communication de masse, comme n’importe quel produit publicitaire. Les Français attendaient un homme d’Etat : dommage, les médias leur ont vendu un communiquant !

    – une duperie institutionnelle ensuite, puisqu’En Marche et son candidat ne tiennent leur élection que de l’abstention massive et du système électoral majoritaire : lors de la présidentielle, Emmanuel Macron n’a rassemblé que 47% des inscrits et lors des législatives le taux d’abstention a dépassé les 50% (1). Or dans l’esprit des institutions de 1958, le système électoral vise à permettre à une majorité de gouverner : il ne vise pas à constituer de toute pièce une majorité artificielle coupée du corps électoral ;

    – une duperie politique enfin, puisqu’Emmanuel Macron incarnait le candidat de la France d’en haut – celle des winners comme Pierre Bergé et Bernard Arnault (2) – contre la France d’en bas, et non pas celui du renouveau national.

    « Ni de gauche ni de droite », Macron ? Les dupes n’ont pas compris qu’avec lui ils auraient à la fois (3) les travers de la gauche et de la droite et les politiciens qui vont avec. Car Emmanuel Macron représentait l’anticorps sécrété par le Système pour empêcher qu’on ne change le Système.

    Les dupes qui ont voté pour le candidat d’En Marche et ses députés-chèvres (4) ont suivi le Joueur de flûte de Hamelin. Ils vont bientôt déchanter d’autant que le communiquant présidentiel cache une personnalité autoritaire sous un sourire… médiatique. Bien fait pour eux, mais dommage que les abstentionnistes lui aient donné tous les pouvoirs !

    Question pour conclure : Quand nos concitoyens cesseront-ils de se montrer médiatiquement et électoralement dupes ?

    Michel Geoffroy

    Texte repris du site de Polémia

    Notes :

    1. 81 % chez les Français de l’étranger.
    2. Lire notamment sa tribune dans Les Echos du 5 mai 2017.
    3. Emmanuel Macron aime dire en même temps.
    4. « Aujourd’hui, une chèvre avec une étiquette Macron a de bonnes chances d’être élue », BFMTV.fr du 6/6/2017.

    https://fr.novopress.info/

     
  • Après le Mariage pour tous, voici l’Enfant pour tous

    De Ivan Rioufol :

    "L’avis du Comité consultatif national d’éthique, favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes et non plus aux seuls couples hétérosexuels stériles, a été annoncé mardi. Dimanche dernier, la Gay Pride parisienne avait fait de cette reconnaissance son mot d’ordre politique, au nom de l’égalitarisme et de la non-discrimination. S’inclinant devant cette procession foutraque et vulgaire désormais institutionnalisée, Emmanuel Macron avait salué par tweet "la France arc-en-ciel. Nous sommes riches de nos diversités, soyons-en fiers ! #MarcheDesFiertes #LoveisLove". Peu auparavant, la mairie de Paris avait fait savoir qu’elle entendait être "la ville phare de l’inclusion et de la diversité". L’élu parisien Jean-Luc Romero, à la pointe du militantisme homosexuel, avait rappelé que "Paris, ville des droits de l’Homme", était déjà "LGBTIQ-friendly", c’est-à-dire copine avec les homos, les lesbiennes, les transsexuels et autres. La capitale recevra d’ailleurs les Gay Games en 2018. Elle compte aussi développer le tourisme homosexuel. Ce vendredi, le Bundestag allemand devrait pour sa part légaliser à son tour le mariage homosexuel, accusant un net retard dans la "modernité" revendiquée par les minorités sexuelles. Elles sont prêtes à brandir l’homophobie en riposte à la moindre critique, comme les exaltés islamistes le font en utilisant l’islamophobie pour clouer le bec.

    Observer le Comité d’éthique emboiter le pas de la Gay Pride en lui offrant ce qu’elle réclamait deux jours auparavant dans les rues de Paris n’est peut-être qu’un hasard de calendrier. Cette concordance des temps souligne néanmoins la puissance acquise par le militantisme gay, capable d’embrigader de fins esprits au nom d’idéologies saugrenues. L’obsession de la non-discrimination, qui est à la base des exigences des minorités sexuelles ou religieuses, est une instrumentalisation des droits de l’Homme qui les dénature. Elle en vient, ici, à ignorer les droits de l’Enfant. La Croix de ce mercredi rappelle que la Convention internationale des droits de l’Enfant, ratifiée par la France, prévoit (article 7) que l’enfant a "dans la mesure du possible le droit de connaître ses parents". Ce droit lui est enlevé dans le cas de PMA sans père puisque le donneur reste anonyme. A cette première possible violence existentielle imposé par des femmes ou couples de femmes n’écoutant que leurs désirs s’ajoute cette autre violence consistant à supprimer la place du père dans la conception et l’éducation de l’enfant. Ce droit à l’enfant, vers quoi ouvre en fait l’avis du Comité d‘éthique, est une porte ouverte à la marchandisation des fœtus, des grossesses, des naissances. Au nom d’une non-discrimination absurde (la femme et l’homme sont dissemblables par nature), le pouvoir gay se montre dans sa dangereuse tyrannie. Macron, qui dit vouloir une société apaisée, osera-t-il y résister ?"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/06/apr%C3%A8s-le-mariage-pour-tous-voici-lenfant-pour-tous.html

  • Le joueur de flûte Macron n’évitera pas les faillites en chaîne des banques italiennes !

    Marc Rousset

    Selon la BRI (Banque des règlements internationaux), en 2016, les banques internationales, et plus particulièrement allemandes, ont réduit leur exposition à l’Italie de 15 %, soit pour plus de 100 milliards de dollars. De son côté, la BCE (Banque centrale européenne) a réduit ses achats de dette européenne, passant de 80 à 60 milliards d’euros par mois. Si l’appétit pour la dette italienne tombe, les taux obligataires italiens vont grimper. Les seuls acteurs du marché semblant vouloir encore acheter sont les banques italiennes. Il en est de même, à un moindre degré, de la dette française qui a été vendue ces derniers temps par les banques asiatiques et rachetée essentiellement par la BCE.

    La détention d’obligations italiennes par les banques locales s’élève désormais à 235 milliards d’euros. Lorsque les taux d’intérêt de ces actifs commenceront à monter, ces banques, qui dans leur grande majorité sont déjà au bord de l’insolvabilité, devront encaisser de nouvelles pertes.

    Le sauvetage de la banque la plus insolvable d’Italie, Monte dei Paschi di Siena, qui avait annoncé des pertes trimestrielles de 169 millions d’euros, continue avec des fonds publics italiens.

    Le sauvetage de Banca Popolare di Vicenza et de Veneto Banca vient juste de commencer. Le gouvernement italien s’apprête à les sauver grâce à l’aide du groupe Intesa Sanpaolo et d’un autre investissement public d’environ 10 milliards d’euros. Lorsque l’on sait que les créances douteuses, soit 16 % des actifs des banques italiennes, s’élèvent à plus de 360 milliards d’euros, il y a de quoi s’inquiéter.

    Après des discussions avec les autorités européennes il a été décidé que la liquidation des deux banques serait menée en Italie sans respecter le mécanisme européen, afin de permettre l’intervention du gouvernement italien. Ce dernier devrait prendre à sa charge non seulement les crédits détériorés, mais aussi le départ de 4.000 personnes, dont certaines au sein de la banque acheteuse Intesa Sanpaolo pour un euro symbolique. La recapitalisation par l’État italien s’élèvera à 6,6 milliards d’euros.

    Ce sauvetage italien n’est pas sans nous rappeler le rachat beaucoup moins avantageux en Espagne de Banco Popular par la banque cantabrique Santander, qui avait dû provisionner en plus 7,9 milliards d’euros afin de couvrir le passif irrécouvrable de Popular et trouver 7 milliards d’euros pour apurer son bilan.

    Les Français ont donc du souci à se faire, d’autant plus que, selon Goldman Sachs, sur les 54.000 milliards de dollars d’obligations (souveraines et privées) échangeables dans le monde, les banques centrales en détiennent 18 000 milliards, soit exactement un tiers. Elles sont donc même passées devant les « hedge funds », incarnation médiatique du capitalisme sans foi ni loi.

    La présidence du joueur de flûte Macron échouera donc et se finira très mal sans doute, même avant terme, pour au moins l’une des deux raisons suivantes : la crise économique et le krach financier à venir en France, en Europe et dans le monde, une soudaine et imprévisible explosion thymotique populaire possible, si l’on s’en tient aux prédictions et à la mise en garde de Peter Sloterdijk. Explosion populaire en réaction à l’insécurité de plus en plus inacceptable des populations européennes, du fait du terrorisme islamiste, la cause première étant la folle politique tous azimuts de fuite en avant européenne aussi irréaliste qu’irresponsable, qui se refuse à faire face à l’invasion migratoire…

    Source Boulevard Voltaire cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Déni démocratique

    “La paix c’est le désarmement des autres” affirmait  Napoléon.  Face à l’hégémonie idéologique, politique  du parti d’Emmanuel Macron,  dans les faits pourtant très minoritaire dans l’opinion,  l’opposition nationale, populaire et sociale aura-t-elle les armes nécessaires pour contrer les menaces qui s’accumulent encore contre l’identité et la souveraineté des Français? Dimanche 18 juin, triste anniversaire de la bataille de Waterloo, ce second tour des élections législatives fut aussi une défaite de la démocratie. Signe de la profonde rupture entre le Système, les institutions, la classe politicienne et une frange qui ne cesse de croître de nos compatriotes, l’abstention a battu un nouveau record depuis le début de la cinquième république. Plus de 57% des électeurs inscrits ( 27 125 535 abstentionnistes sur 47 292 967 inscrits) ont fait la grève du vote hier et parmi les votants ont comptabilise près d’1 400 000 bulletins blancs (1 397 496). Une abstention qui  touche particulièrement, comme c’est le plus souvent le cas hors période de danger FN, les banlieues et les quartiers majoritairement peuplés de Français issus de l’immigration maghrébine et africaine.  Mais aussi   cette fois-ci et contrairement au premier tour, principalement les électeurs de LREM, assurés par le tam-tam médiatique de la large victoire du parti macroniste. A contrario  l’électorat de droite, du FN et de l’extrême gauche communiste et socialo-trotskyste (PC et FI) s’est un peu remobilisé, soucieux de rééquilibrer autant que faire se peut le plateau de la balance. La République en marche obtient ainsi 308 sièges (la majorité absolue est de 289 députés), les ministres du gouvernement Philippe ont d’ailleurs  tous remporté leurs circonscriptions (y compris Richard Ferrand…),  leurs alliés  du MoDem 42 sièges , LR 113 sièges, le PS 29 sièges, l’UDI 18 sièges, FI 17 sièges, le PC 10 sièges, le FN (et apparentés) 8 sièges, les DVG 11 sièges, les DVD 6 sièges, le PRG 3 sièges, les régionalistes  5 sièges (dont 3 pour les nationalistes de Per A corsa).

    Notons aussi et c’est heureux car il avait été courageux de rompre les oukases des progressistes pour saisir la main tendue de Marine, la réélection du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (DLF) dans son pré carré de Yerres (huitième  circonscription de l’Essonne), mais aussi du Maire d’Orange (Vaucluse) Jacques Bompard. Il est loisible de regretter à contrario les défaites de Jean-Frédéric Poisson (PCD soutenu par LR) battu dans la dixième circonscription de l’Essonne par Aurore Bergé une proche d’Alain Juppé passée chez LREM. Ou encore celle d’un authentique patriote souverainiste comme Jacques Myard, éliminé lui aussi par une candidate macroniste dans son fief de la cinquième  circonscription des Yvelines. 

    Au nombre des enseignements de ces législatives, force est de constater que l’attelage LR-UDI parvient à limiter très sérieusement la casse (194 députés UMP avaient été élus en 2012), même si beaucoup d’entre eux ces dernières semaines se sont évertués à brouiller les pistes en annonçant qu’ils étaient parfaitement macron-compatibles… au point  de voter la confiance au gouvernement ? Une question que ne se posera pas Nathalie Kosciusko-Morizet, symbole de cette (large fraction de la) droite LR furieusement et viscéralement antinationale. Elle  a été sèchement  éliminée par un candidat de LREM,  Gilles Legendre,  dans la deuxième  circonscription  de la capitale, fief de la droite parisienne depuis  50 ans. Les électeurs appartenant à la droite de conviction ne sont pas logiquement mobilisés  pour elle, comme ils ont su le faire  ailleurs, pour l’envoyer siéger à l’Assemblée. Ce  n’est que justice.

    Une clarification qui sera aussi nécessaire au PS au sein  duquel la ligne de fracture est aussi béante entre pro et anti Macron. Le Parti socialiste qui a vu hier Jean-Christophe Cambadélis annoncer qu’il quittait  son poste de Premier secrétaire,  chute encore plus lourdement qu’aux législatives de  1993, ou il avait tout de même  obtenu 57 députés.

    Une page s’est tournée hier avec les défaites des ex ministres socialistes du quinquennat Hollande que furent (la calamiteuse) Najat Vallaud-Belkacem, (la très médiocre) Myriam El Khomri (candidate pro Macron, battue à Paris  par Pierre-Yves Bournazel un LR lui aussi pro Macron! ), la très décriée Marisol Touraine ou encore Jean-Lacques Urvoas. Manuel Valls pourrait lui  sauver sa tête.  Il était  donné hier soir gagnant  d’une très  courte tête (50, 3%)  dans sa  circonscription d’Evry et de Corbeil   face à la candidate de FI Farida Amrani. Mais celle-ci a déposé un recours, dénonce des irrégularités sur fond d’abstention massive (60%) et  de tensions communautaires agitées par les uns et les  autres ces dernières  semaines, la personnalité de l’ex Premier  ministre s’avérant décidément très clivante…

    Le Front National  pour sa part ne pourra donc avoir de groupe à l’assemblée nationale (il faut au moins quinze députés) , alors même qu’il a obtenu deux fois plus de voix que la France  Insoumise (1 590 858 voix ce 18 juin contre  883 786 pour la FI).  L’opposition nationale rate  cet objectif souvent de peu car de nombreux candidats frontistes ont perdu sur le fil, ce fut notamment le cas de nos amis Hervé de Lépinau dans la circonscription de Carpentras où se ne représentait pas Marion Maréchal,  de Valérie Laupies à Arles ou de  Stéphane Ravier à Marseille…

    Marine Le Pen, elle,  a été largement élue à Hénin-Beaumont, dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais (58,6% des voix). Elle rejoindra l’Assemblée en compagnie du vice-président du Front National Louis Aliot, élu dans les Pyrénées-Orientales; Bruno Bilde  ( 12ème circonscription du Pas-de-Calais);  Sébastien Chenu  (19ème circonscription du Nord); l’apparenté FN Gilbert Collard qui a été réélu dans le Gard face à la très suffisante macroniste et ancienne torera Marie Sara qui entendait lutter contre les forces obscurantistes (Bruno Gollnisch avait prédit sur twitter  qu’elle n’aurait pas “les oreilles et la queue de Gilbert Collard”!);   José Evrard (troisième circonscription du Pas-de-Calais) ;  l’apparentée FN  Emmanuelle Ménard, épouse du maire de Béziers, directrice de Boulevard Voltaire ( 6e circonscription de l’Hérault);  Ludovic Pajot, peut-être le benjamin de l’Assemblée (10e circonscription du Pas-de-Calais).

    Huit députés ce n’est bien  évidemment pas un  nombre qui correspond au poids réel de nos idées, de notre Mouvement.  Bruno Gollnisch soulignait sur Europe 1 au soir du 11 juin, comme l’a redit hier Marine,  que l‘absence de proportionnelle est un véritable déni démocratique qui contribue à éloigner les Français des bureaux de vote. “S’il y avait la proportionnelle, il y aurait 130 députés FN. L’Assemblée nationale dont on va accoucher, qu’on appelle la représentation nationale, ne représentera vraisemblablement pas l’opinion publique française. C’est très grave”  affirmait le député européen FN. “Ce serait plus naturel, poursuivait-il,  que les élections législatives aient lieu, comme aux Etats-Unis, en même temps que l’élection présidentielle. Cela éviterait que les gens soient lassés de se déplacer quatre fois en l’espace de quatre mois”.

    Alors oui, il est clair que le FN a évité symboliquement la Bérézina en quadruplant  son nombre de députés sortants. Mais ce résultat n’est pas pour autant satisfaisant.  Dans un entretien accordé  au Figaro, le 14 mai dernier, le Secrétaire général du FN, Nicolas Bay,  relevait que “Le 7 mai, Marine Le Pen a franchi la barre de 50% des voix dans 45 circonscriptions, dans lesquelles nous espérons l’emporter. Dans près de 70 autres, nous avons obtenu entre 45% et 50%. Là aussi, les perspectives de victoire existent (…). Ces scores laissent entrevoir une entrée massive des députés patriotes en juin.”  Or, au premier tour des législatives,  le FN a perdu 60% des électeurs qui ont voté Marine le  23 avril. Cette perte au feu a des raisons endogènes et exogènes que nous devrons examiner pour en tirer tous les enseignements et toutes les conséquences.

    https://gollnisch.com/2017/06/19/deni-democratique/

  • Un producteur de CNN avoue ses intox sur la Russie

    Dans un entretien récent enregistré par caméra cachée, l’un des cadres de la chaîne américaine CNN, John Bonifield, a reconnu que le sujet préféré de la chaîne sur les liens Trump-Russie et la soi-disant ingérence russe dans la présidentielle US n’était que «des conneries» diffusées «pour l'audience». John Bonifield a également exprimé des doutes quant à l’existence de fondements aux allégations contre la Russie, pointant du doigt la réputation controversée de la CIA. En anglais :

    «Même si la Russie tentait de s’ingérer dans les élections, nous essayons de nous ingérer dans les leurs, notre CIA fait de la m**** tout le temps, nous essayons toujours de manipuler des gouvernements».

    Il a aussi confirmé les soupçons selon lesquels le personnel de CNN serait politiquement opposé au Président Donald Trump, déclarant:

    «Je sais que beaucoup de gens ne l'aiment pas et qu'ils aimeraient qu’il soit viré…» «Je pense que le Président est en son droit de dire, écoutez, vous avez lancé une chasse aux sorcières contre moi… vous n'avez aucune preuve réelle».

    3 journalistes de CNN ont démissionné, lundi 26 juin.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bouches d’incendie : la racaille inonde les rues, par Caroline Parmentier

    Racaille-inonde.jpg

    Un millier « d’ouvertures sauvages » de bouches d’incendie en région parisienne le week-end dernier dont 500 rien qu’en Seine-Saint-Denis. La lâcheté médiatique et politique quant à la dénonciation et la répression de ces mœurs de cité atteint des sommets.

    Racaille-inonde-2-264x350.jpgY aurait-il une religion plus forte que la nouvelle religion ? A longueur de journée on nous serine qu’il est criminel de prendre des bains plutôt que des douches, que laisser couler l’eau quand vous vous lavez les dents fait de vous une ordure, que les agriculteurs qui ne se rationnent pas sont des fumiers, que bientôt la planète va manquer d’eau et qu’il ne faudra pas s’étonner de la migration climatique de millions de crève-la-soif et là, curieusement, moderato. Pas d’anathème, pas de blâme et surtout pas d’amalgame, on marche sur des œufs. C’est vrai qu’à bien regarder les photos comme celles que publient les sites alternatifs et les réseaux sociaux, on distingue très nettement des adultes en tenue islamique et mode pudique aux côtés de « jeunes » en short Nike qui font trempette dans les rues après avoir vandalisé les bouches d’incendie.

    Ça coûte des millions (800 000 euros pour une seule journée, l’équivalent de 60 piscines olympiques jetées dans le caniveau, des dizaines de caves et de parkings inondés) et c’est dangereux : risques d’électrocutions, de blessures dues à la pression de l’eau, d’accidents de voitures ou de tramway mais également de pénuries d’eau pour les pompiers évidemment, qui se trouveront dans l’impossibilité d’éteindre un incendie s’il se présente. Mais bon c’est comme ça. Il fait chaud et c’est le ramadan. C’est devenu une fatalité de plus dans nos rues envahies.

    A Asnières-sur-Seine jeudi, les policiers débordés ont été caillassés après qu’une énième bouche d’incendie a été forcée. Lorsqu’ils sont intervenus pour sécuriser le geyser afin que les techniciens de Veolia puissent fermer la bouche, une cinquantaine de jeunes les ont bombardés de projectiles. Les forces de l’ordre ont dû utiliser des grenades lacrymogènes et un Flash-ball pour se dégager. L’un des employés Veolia est à l’hôpital.

    « Hier, un enfant était allongé au milieu de la route, en train de patauger », décrit le chef de cabinet de la mairie d’Aubervilliers. « Si une voiture passe et est aveuglée par le geyser, elle roule dessus. On va finir par avoir un mort, on est tous fébriles ici. »

    Les maires d’Aubervilliers, Saint-Denis, Stains, l’Ile Saint-Denis, La Courneuve et Pantin (93) en appellent à l’Etat. « L’Etat doit prendre ses responsabilités et nous déclarer en situation de catastrophe naturelle », exige Meriem Derkaoui, maire de Stains.

    Qu’ils adressent donc directement la facture d’eau aux parents des racailles en question.

    Et à Emmanuel Macron qui nous avait fait la leçon à Sarcelles entre les deux tours :

    « Sarcelles, c’est une formidable leçon de ce qu’est la France ! Il y a des Français de toutes les couleurs, de toutes les religions, qui viennent de tous les pays du monde, et ils y vivent bien. Il y a des problèmes de sécurité, mais il y a des moments de convivialité. »

    On est en plein dedans !

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 24 juin 2017

    https://fr.novopress.info/page/3/