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magouille et compagnie - Page 1644

  • Caste énarchique d’intouchables vs parias et çudras: la révolution c’est pour quand?

    delacroix-la-liberte-guidant-le-peuple-gros-plan.jpgChristophe Castaner, le délégué général de La République en marche, a accordé un entretien au très macronien, américanomorphe  (et très creux) magazine Society, dans lequel il prend les habits de la  Pythie pour délivrer ses oracles  politiques. M. Castaner ne se contente pas de se féliciter de ce que Christian Estrosi, qui fut son adversaire aux régionales de 2015,  ait rallié le camp du progrès  en apportant son soutien à Emmanuel Macron. Une évolution qui pourrait s’expliquer, dit-il, par le choc de l’attentat islamiste qui a ensanglanté la promenade des Anglais le 14 juillet 2016  ou la récente paternité du maire de Nice. Nous sommes là dans l’analyse de très haut niveau… Sur le même mode,  l’ex élu socialiste prédit la disparition du FN « durablement affaibli »,   et de Marine : « C’est fini, le FN incarné par elle ne reviendra pas »,  « le calcul de Wauquiez », qui incarne « les mêmes idées » que le Front National, mais « avec une veste rouge », « part de la même analyse ». « (Laurent Wauquiez)  ne cherche pas seulement à piller les idées du FN, il veut faire une OPA sur un mouvement affaibli (…).  Au fond, le seul positionnement qui lui reste, c’est celui du populisme et de la critique systématique.  »

    Populisme le grand mot est lâché !  Et c’est sous ce vocable se voulant infamant, que les adversaires de l’Europe des patries ont englobé les  critiques et propositions formulées hier par Marine, lors de sa conférence de presse à Paris,  pour dénoncer le vote conjoint de l’Assemblée Nationale et du Bundestag sur la proposition de résolution d’un nouveau Traité de l’Élysée dont on fêtait le cinquante-cinquième anniversaire. En présence de Nicolas Bay vice président  de l’ENL , de Bruno Gollnisch,  de plusieurs de nos députés (Dominique Bilde, France Jamet, Christelle Lechevalier, Philippe Loiseau, Dominique Martin, Joëlle Mélin, Bernard Monnot, Myléne Troczinki), la présidente du FN l’a rappelé qu’il  n’y a pas d’intérêt à  «  célébrer ce traité dont la ratification par l’Allemagne fut un mauvais procédé contre la France et une trahison de la vraie idée de l’Europe ! »

    Au moment de sa signature  «  le Traité de l’Élysée était une réponse du chef de la France libre à la volonté de domination américaine sur le Vieux Continent. Le Général De Gaulle savait que les États-Unis utiliseraient la construction européenne pour vassaliser l’Europe.  » Or,  cette vassalisation au nouvel ordre mondial, à l’idéologie hors sol étant aujourd’hui plus que jamais  effective, « face à (cette) Europe carcérale, nous défendons une Europe conforme à l’histoire et aux valeurs de notre continent, soucieuse de la diversité de ses nations, respectueuse de ses peuples et garante de la légitime souveraineté de ses Etats (…). Notre projet reposera sur la défense de la souveraineté française, et non la dictature de la Commission. Il reposera sur le choix des peuples libres et non sur celui des technocrates soumis aux groupes d’intérêts. »

    «  Nous défendons une Europe à la carte, dans laquelle les pays viendront librement s’allier sur telle ou telle politique, tel ou tel projet. Notre Europe est celle des nations et des libertés. Nous l’avons dénommée l’Union des Nations Européennes. Cette vision, comme notre groupe au Parlement européen le démontre, nous la partageons avec de nombreux partis d’Europe, et certains sont même au pouvoir, je pense bien évidemment au FPÖ ou peut-être bientôt aux Italiens ! »

    Une Europe des peuples libres à laquelle Emmanuel Macron a redit hier son opposition à l’occasion de l’accueil hier à Versailles  d’environ 140 dirigeants de multinationales dans le cadre du sommet Choose France (Choisissez la France). Une opération visant à promouvoir l’investissement des groupes étrangers sur notre sol, but on ne peut plus louable, mais qui a offert au chef de‘l’Etat l’opportunité de  réaffirmer son obsession :  ce sont les populismes qui menaceraient la prospérité économique de notre continent.

    C’est en tout cas ce que rapportait  ce matin  au micro de Radio classique Nicolas Dufourcq, à la tête de la BPI, la  Banque publique d’investissement  (la banque de l’État) depuis sa création parFrançois Hollande en janvier 2013. Un jugement qui ne brille pas par sa finesse, un empressement a relayer les mantras d’une caste eurolibérale qui a pourtant particulièrement abîmé la France et paupérisé les Français depuis qu’elle règne au sommet de l’Etat,  qui n’est pas pour nous surprendre. Il est vrai en effet que la vision du destin de la France qui est celle de M. Dufourcq est singulièrement  pauvrette et désincarnée; une nation réduite  à sa dimension horizontale et marchande dont il enthousiasmait  il y a quelques mois :  « La France est en train de devenir une start-up nation »  

    Les macronistes nous taxerons encore de populisme mais le peuple est aussi en droit de manifester sa colère à la lecture des articles consacrés  au train de vie de la Banque publique d’investissement dont Marianne se faisait l’écho reprenant un article du Point.  « (Elle fut)  sévèrement mis en cause dans un rapport de la Cour des Comptes, pour ses frais de taxi (64.000 euros en 2015), ses voitures de fonction  (6,6 millions d’euros rien qu’en 2015),  ses hausses de salaires…

    « Le train de vie de la direction est en effet sévèrement remis en cause (…). Les augmentations des rémunérations de certains cadres dirigeants paraissent tout particulièrement contestables dans leur principe lit-on de fait dans le rapport (…) Parmi les mieux lotis, 7 des 8 directeurs exécutifs, qui ont vu leur salaire augmenter de 40% entre 2012 et 2015. D’autres, 28 cadres de la BPI-Investissement, l’une des entités de la banque, ont été augmentés de 23% pour la seule année 2015, après une hausse de 15 % en 2014. Leurs rémunérations étant par conséquent passées de 201.000 euros en moyenne en 2012 à 245.000 en 2015. D’autres encore, dans l’entité financement de la BPI, ont pu apprécier le bond fait par leur rémunération annuelle : 149.000 euros aujourd’hui pour 42 d’entre eux contre 107.000 en 2012 (…). Mon comité exécutif est en moyenne moins rémunéré que celui de la SNCF, La Poste et EDF, se défend  (…)  Nicolas Dufourcq. Sauf que, précise le Point, certaines de ces hausses de rémunération visent à compenser “la perte” d’avantages de plusieurs ex-cadres de la Caisse des dépôts, alors même que ceux-ci, (l’attribution d’action gratuites), ont à l’époque été dénoncés par la Cour des Comptes car la Caisse est une entité publique.»

    Populistes qui ont aussi le mauvais gout de contester les huit  nouveaux impôts et taxes mis en place par le gouvernement du républicain en marche Edouard Philippe avec le soutien des  députés godillots de la majorité présidentielle et autres constructifs. Populistes qui ne seront peut-être  pas surpris par la lecture du livre du journaliste de l’ObsVincent Jauvert, sur « Les Intouchables d’Etat ». Le Parisien évoque un livre choc   « les salaires mirobolants des cadres de Bercy, les petits services entre amis au sein de cette élite administrative, les conflits d’intérêt multiples et croissants entre public et privé », la présence de lobbystes au sommet de l’Etat.  Cette  enquête  « n’est pas la première à lever le voile sur des pratiques choquantes, voire scandaleuses. » Oui,  « mais voilà, à l’heure où l’on annonce un Nouveau Monde qui a déjà emporté la vieille politique, on aurait pu attendre que cela change. »

    Et de rappeler que « dans son livre-programme «Révolution, le candidat Emmanuel Macron fustigeait les hauts fonctionnaires qui se sont constitués en caste . Il promettait même d’en finir avec leurs  protections hors du temps . Or rien de tel ne s’est passé, pour l’heure, sous sa présidence. Et pour cause, lui-même et son Premier ministre sont issus de ce moule (ENA, inspection des finances pour le premier, Conseil d’Etat pour le second) et promeuvent une certaine technocratie. Le livre de Jauvert est d’ailleurs sous-titré  Bienvenue en Macronie. » Tout change mais rien ne change :  Une technocratie sûre d’elle même et dominatrice, une énarchie largement  acquise au mondialisme , une caste d’intouchables privilégiés qui se gave sur la bête, dont les membres  se voient comme des brahmanes détenteurs du savoir, légitimes pour  dicter leurs ordres  aux parias de la France périphérique et invitant les  çudras patriotes  à rentrer sous terre et à la fermer. Franchement, combien  de temps  cela peut-il  encore durer avant que ça pète?

    https://gollnisch.com/2018/01/23/caste-enarchique-dintouchables-vs-parias-cudras-revolution-cest/

  • La loi sur les "Fakes news" est une loi de censure au profit de la grosse presse

    6a00d83451619c69e201b8d2d28b23970c-250wi.pngC'est l'aveu de Florian Bachelier, Député LREM de la huitième circonscription d'Ille-et-Vilaine, Premier Questeur de l'Assemblée Nationale, dans cette tribune publiée dans Ouest France et intitulée "Les Fake News portent atteinte à la souveraineté de l'Etat" (rien que ça) :

    "Les fake news constituent une menace sérieuse pour nos sociétés démocratiques en faussant pernicieusement la discussion publique. Qu’il n’y ait aucune ambiguïté : les fake news ne sont pas des opinions dissonantes, telles qu’elles ont toute leur place en démocratie. Elles procèdent de la seule volonté de tromper insidieusement. Nous le constatons aujourd’hui avec la concomitance du succès croissant des théories complotistes et de la défiance envers les médias traditionnels. À l’extrême droite allemande, l’AfD joue de ce trouble et fait circuler ses propres « réinformations » pour corriger cette Lügenpresse - la presse menteuse - un terme employé par les nazis pour les journaux d’opposition.

    À l’heure où l’Otan reconnaît le cyberespace comme un domaine d’intervention militaire au même titre que la mer et la terre, il faut saisir l’ampleur du danger. La fake news est aussi loin du canular que la Gerboise bleue, le premier essai nucléaire français, d’un pistolet en plastique : c’est une arme de déstabilisation massive. Elle est à même de porter atteinte à la souveraineté de l’État. C’est pour cela que le président de la République a souhaité une nouvelle loi et des mesures fortes pour combattre les fake news

    Les médias ont certes déjà proposé des initiatives de décodage qui aident le lecteur à séparer le bon grain de l’ivraie. Honorable, légitime, cette entreprise seule semble toutefois impuissante à enrayer la propagation.

    En 2018, la loi sur la presse datant de 1881 n’est plus adaptée à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux, où les flux d’informations sont constants, sans frontière ni intermédiaire. C’est précisément parce que la liberté de la presse demeure un des droits les plus précieux que la loi doit évoluer.

    La nouvelle loi devra donc tout d’abord permettre d’agir en temps réel. La réponse doit être plus véloce que la menace en agissant directement sur les hébergeurs de fake news : 24 heures de partages sur les réseaux sociaux peuvent déjà être désastreuses. Il faut en outre pouvoir demander des comptes à ces plateformes et rendre transparents leurs financements. Il faut enfin mettre un terme au lâche anonymat de ceux qui sapent derrière un écran l’exercice de la citoyenneté. Le temps est en somme de nouveau venu de rejeter l’obscurantisme par plus de lumière.

    J’entends la crainte d’un retour sournois de la censure et je comprends ceux qui redoutent que la liberté de la presse et la liberté d’opinion n’en ressortent meurtries. Il n’en est rien. Tout d’abord, parce qu’il ne s’agit pas d’une vérité officielle mais d’une lutte contre la diffusion volontaire de fausses informations, au même titre que la répréhension de la diffamation et l’escroquerie.

    Bien plus, parce que les premiers concernés par ce fléau sont avant tout les journalistes dont la rigueur et le long labeur peuvent être fatalement balayés par l’émission et la transmission industrielles de ces rumeurs trompeuses. C’est pour cela qu’ils seront très largement associés à la réflexion et à la construction de cette nouvelle loi, dans un débat transparent, entre citoyens."

    Il s'agit bien de garantir le monopole de la presse étatique, celle qui est largement subventionnée par l'argent public et qui passe son temps à manipuler l'opinion et à pratiquer la désinformation, selon diverses méthodes dénoncées notamment par Jean-Yves Le Gallou.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bonne nouvelle : Les parodies de mariage en forte baisse en France

    6a00d83451619c69e201bb09eb4184970d-320wi.pngLes chiffres parlent d'eux-mêmes. François Hollande a fait voter une loi pour satisfaire une frange ultra-minoritaire de la population française mais dont les conséquences dramatiques sur la déconstruction de la famille et de la société ne seront reconnues que dans plusieurs années :

    "Selon le bilan démographique 2017 publié par l’Insee, le nombre de mariage entre personnes de même sexe ne cesse de baisser depuis l’année 2014. Sur les 228 000 mariages célébrés en France l’année dernière, 7000 sont des mariages entre personnes de même sexe. On en comptait plus de 10 000 trois ans plus tôt.

    Depuis 2014, le nombre de mariages entre personnes de sexe différent a baissé de 4% alors que le nombre de mariages entre personnes de même sexe a baissé de 33%. On constate par ailleurs une augmentation de 13% du nombres de PACS conclu sur la même période."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Surveillants de prison : La situation ne devrait pas s’apaiser de si tôt

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Depuis quelques semaines, la tension est palpable entre l’administration pénitentiaire et les surveillants de prison. La semaine dernière par exemple, plus d’une centaine de prisons étaient bloquées par des surveillants en colère.

    Les négociations entre les deux partis se poursuivent mais n’ont toujours pas abouties. Les blocages devraient donc continuer dans les prochains jours.

    Le conflit actuel est impressionnant par sa durée et son ampleur. Les surveillants s’opposent au climat de violence auxquels ils font actuellement face.

    On recense depuis plusieurs mois un nombre croissant d’agressions de surveillants par des détenus, dont certaines par des islamistes. Le projet propose aux syndicats des surveillants proposait une création de 1100 emplois sur 4 ans avec un renforcement de la sécurité des surveillants. Un projet rejeté dans son ensemble par les syndicats car pas assez ambitieux

    Les surveillants remettent aussi en cause le taux de surpopulation carcérale qui atteint les 200% dans certaines régions comme l’Île-de-France ou le Sud Est.

    Une surpopulation aussi dans le viseur des Nations Unies qui épinglent régulièrement la France sur le sujet. Les derniers ministres de la Justice en particulier Christiane Taubira ont tenté de mettre en place de nouvelles punitions permettant de désemplir les prisons mais mettant potentiellement en danger la sécurité des Français.

    Pendant ce temps là, la situation s’est compliqué dans 2 nouvelles prisons.

    Dans les prisons de Maubeuge et Sequedin, des dizaines de détenus ont refuse de rejoindre leurs cellules. De nouvelles tensions qui devraient s’ajouter à celles déjà présentes.

    https://fr.novopress.info/

  • ET SI ON PARLAIT DU BUS RENNAIS DE LA MARCHE POUR LA VIE QUE LES ANTIFAS ONT ATTAQUÉ, BLOQUÉ ET MANQUÉ D’INCENDIER ?

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    Puisque les « fake news » sont un sujet à la mode, on pourrait décider d’en faire la typologie, non ? Il en est une catégorie extrêmement finaude et efficace, qui prolifère totalement incognito et sans qu’on la voie – et pour cause – dans la grande presse. On pourrait aussi l’appeler la « no news », la « circulez-y-a-rien-à voir » : la « fake news » par omission. Et par tri partial de l’information. Si chaque « fake news » s’apparente à une thèse complotiste, elle procède, elle, d’une conspiration bien connue : celle du silence.

    Un cas d’école ? L’attaque, dimanche matin, du car affrété par les Associations familiales catholiques de Vannes et de Rennes, pour rejoindre la Marche pour la vie, tout juste laconiquement relayée par la presse locale.

    Un témoin raconte à Boulevard Voltaire : il est 8 heures, sur le parking derrière l’université de chimie du campus de Rennes. Des familles ont pris place dans le car quand, dans l’obscurité, surgissent des antifas, des militants LGBT, des « jeunes communistes » (mais si, ça existe encore…). Ils constelleront le bus d’autocollants comme autant de signatures !

    Le visage masqué par une cagoule ou un foulard, ils tentent, hurlant des injures et des obscénités, de monter dans le bus. L’un d’entre eux jette, par le marchepied, un fumigène incandescent… qu’un passager a heureusement la présence d’esprit de relancer à l’extérieur. Mais le fumigène a eu le temps de brûler son vêtement et le pull d’une jeune fille, ainsi qu’un siège. L’un des occupants du bus – certains ont 75 ans -, incommodé par les fumées, fait un malaise. Un petit garçon de 9 ans et une fillette de 12 ans sont terrifiés. Des hommes, à l’avant, parviennent à repousser les assaillants vers les barrières que ceux-ci ont dressées tout autour du bus pour le bloquer. Mais ils constatent avec inquiétude qu’une liste avec les noms des passagers a été arrachée et emportée au passage…

    Quatre policiers présents sur les lieux tentent de parlementer sans succès : ils ne sont pas assez nombreux pour intervenir, disent-ils, et doivent attendre les renforts. Il va ainsi s’écouler trois heures, trois heures durant lesquelles une cinquantaine de « marcheurs pour la vie », interdits de manifester, resteront confinés dans le bus, sous les quolibets et les insultes… pris en photo malgré eux, comme dans un zoo. Ils ne pourront reprendre la route qu’à 11 h 30, sous escorte policière jusqu’à la rocade.

    On imagine le tollé, la déflagration, la bombe atomique dans la presse si un bus rempli de familles musulmanes, de vieillards, d’enfants, en partance pour une marche pacifique et autorisée vers la capitale, avait fait l’objet d’une telle attaque de la part d’identitaires cagoulés et surexcités. Si les vêtements de certains avaient été brûlés. Si l’un d’eux, pris d’un malaise, avait dû être sorti du bus. S’ils avaient dû rester parqués comme des bestiaux durant trois heures, la police se révélant incapable de disperser les trublions. Si les agresseurs étaient repartis tranquillement, sans être inquiétés… Et cette vague d’indignation unanime serait, bien sûr, infiniment légitime.

    Mais le traitement de l’information, en France, n’est pas fonction de la nature des faits mais de celle des victimes. Et il se trouve que les catholiques n’ont, en soi, aucune importance, les informations les concernant aucun caractère de gravité. Sauf, bien sûr, si on peut y trouver matière à les charger, d’une pelletée supplémentaire, de tous les malheurs du monde.

    Et ce sentiment d’impunité est si vrai que les Jeunes communistes 35 ont revendiqué benoîtement leur « action » sur Twitter, se permettant même de corriger au fluo jaune réprobateur, comme une maîtresse d’école, un article du Télégramme de Brestévoquant l’embuscade.

    Pour Marlène Schiappa, les marcheurs pour la vie sont « moyenâgeux et obscurantistes ». Ce ne sont pas eux, pourtant, pour filer le poncif, qui tentent de brûler les sorcières des temps postmodernes.

     Ecrivain, journaliste Son blog 
  • Aide aux migrants : que dit la loi et qui sont ceux qui favorisent l’invasion migratoire en France ?

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    En 2017, la France a reçu un nombre record de demandes d’asile. En France, des initiatives se mettent en place multiplient pour aider les migrants, notamment l’hébergement de ces derniers par des particuliers. Mais qu’en dit la loi ?

    Dans ce reportage, France 24 met en avant des militants pro-immigrationnistes tels que Cédric Herrou et présente également le site Infomigrants.net, qui vise à mieux favoriser l’installation de populations immigrées sur notre sol.

  • Douter de la vérité officielle n’est pas du complotisme

    Un flou terminologique dangereux.

    C’est Emmanuel Macron qui, par son discours lors de ses vœux à la presse, a mis la notion de fake news à la une de cette rentrée 2018 :

    On notera qu’il parle de « fausses nouvelles », une expression censée traduire fake news mais qui en conserve le caractère vague, imprécis et attrape-tout.

    Lire la suite sur Causeur

  • Google annonce un renforcement de la censure sur YouTube

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    Les vidéos sont le média le plus apprécié des moins de 35 ans et constituent le cœur de cible aussi bien de YouTube (propriété de Google) qui les héberge que de Facebook qui rémunère les médias pour en produire et les diffuser via sa plate-forme. Pendant longtemps le principe de la neutralité du net a été respecté : les propriétaires des tuyaux s’interdisaient d’interagir avec les contenus. Ce n’est plus le cas en 2018.

    En Allemagne une loi liberticide punit de très fortes amendes les transmetteurs numériques de contenus « contraires à la Constitution ». Google veut maintenant mettre les bouchées doubles pour préserver le gâteau publicitaire de YouTube. Une « enquête » à charge du Times en 2017 avait dénoncé les vidéos « extrémistes » ou propageant des « discours de haine ». Havas Angleterre avait alors suspendu les publicités de certains de ses clients sur Google.

    YouTube : qui veut faire l’ange fait parfois la bête

    Allant plus loin Susan Wojcicki Présidente de YouTube a annoncé le 5 décembre 2017 la nouvelle politique de YouTube. Dans un post de blog assez étonnant et dans un style moralisant très américain elle loue YouTube « qui a éclairé mes enfants » et permis aux activistes d’encourager « le changement social, de mobiliser les protestations, de documenter les crimes de guerre ». En clair YouTube remplit un rôle social et politique positif. Hélas le malin guette car le réseau a vu « de mauvais acteurs exploiter notre ouverture d’esprit pour égarer (mislead), manipuler, harasser et même blesser ».

    Protection du public mais surtout des annonceurs

    Dans cet esprit de croisade contre les démons la charmante Susan a réagi pour « protéger notre communauté contre les contenus extrémistes ou violents ». De juin à décembre 2017 plus de 150.000 vidéos ont été supprimées, « des centaines de comptes fermés et des milliers de commentaires effacés ». Cette nouvelle politique permettra de « protéger les annonceurs et les créatifs de contenus inappropriés. Nous voulons que nos annonceurs soient assurés que leurs publicités soient voisines de contenus qui reflètent les valeurs de leurs marques (c’est nous qui soulignons) ». Poursuivant cette politique la société investira dans l’intelligence artificielle – qui permet de supprimer les vidéos non youtubement correctes de manière automatique – mais portera également le nombre de ses censeurs professionnels à 10.000 en 2018. On ne sait si le Ministère de la vérité d’Orwell employait autant de personnel mais il y a doute.

    Parmi les dernières victimes des censeurs, le YouTubeur Le Lapin taquin a décidé de quitter YouTube. Un exemple à suivre ?

    Texte repris du site Ojim

    https://fr.novopress.info/209210/google-annonce-un-renforcement-de-la-censure-sur-youtube/

  • Règlement de conte

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    Georges Feltin-Tracol

    A-t-on atteint les limites de la sottise humaine ou bien celle-ci est-elle illimitée ? L’affaire Harvey Weinstein n’a fait qu’accélérer la diffusion du venin gynocratique dans toutes les sociétés occidentales ultra-modernes, en particulier chez les Anglo-Saxons. Ses répercussions quotidiennes auraient ravi Pierre Gripari qui publiait en 1982 une Patrouille du conte. L’histoire raconte le travail d’agents qui rectifient les contes dans un sens politiquement correct. L’Ogre du Petit Poucet devient ainsi végétarien.

    À la fin du mois de novembre 2017, une mère de famille, Sarah Hall, de Newcastle en Grande-Bretagne s’indigne de la scolarité de son fils de 6 ans. Y a-t-il trop de professeurs absents ? Sont-ils trop sévères ou bien trop laxistes ? La nourriture est-elle mauvaise à la cantine ? Non, ses griefs sont bien plus graves. Cette Sarah Hall se scandalise que son fils apprenne en classe le conte de La Belle au bois dormant, un bel exemple selon elle de harcèlement sexuel. En effet, le baiser que donne le Prince charmant à la belle endormie afin de la réveiller soulève le problème du consentement.

    Plus généralement, des féministes hystériques condamnent maintenant les héroïnes de conte parce qu’elles sont blanches, passives (sic), minces et hétérosexuelles. Ces malades préféreraient que Blanche-Neige se mette en couple avec Gretel et aient plein d’enfants grâce à la GPA. Ce délire atteint aussi l’opéra. En Italie, la fin tragique de Carmen vient d’être modifiée. Elle ne meurt plus (triste exemple de « féminicide »), mais tue Don José, ce qui est une apologie de la violence faite aux hommes et par conséquent une incitation à commettre un homicide ! Mais bon ! passons, voulez-vous ? On attend avec impatience d’autres changements. La Grand-Mère du Petit Poucet n’est plus avalée par le Loup, horrible acte de spécisme, mais se marie avec lui !

    Un révisionnisme sordide s’insinue dans nos esprits. Il importe de le rejeter par toutes nos forces. Il est inacceptable que le patrimoine littéraire de notre civilisation européenne soit ainsi édulcoré, violé, profané. Sinon pourquoi ne pas inciter le Prince charmant à épouser la Belle au bois dormant, Blanche-Neige et Cendrillon en même temps ?

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°62, diffusée sur Radio-Libertés, le 19 janvier 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Désinformation, lutte contre le politiquement incorrect: on arrête pas le progrès?

    C’est paraît il sous nos latitudes occidentales, aux Etats-Unis et  en Europe de l’Ouest principalement, que les citoyens disposeraient de l’information la plus objective et pluraliste. Une affirmation qui fait sourire (grimacer) les plus lucides de nos compatriotes, à commencer par les défenseurs et sympathisants de  la cause nationale. Mais aussi plus largement  tous ceux qui constatent la décalage entre la réalité de leur quotidien et la recension qui en est faite dans les  gros médias…quand ladite réalité n’est pas purement et  simplement censurée! Un qui n’est pas épargné par la propagande visant à le faire passer pour un malade mental, un incapable, un feignant, un menteur compulsif  aux pulsions fascisantes c’est bien l’actuel président des Etats-Unis. On ne compte plus les milliers d’articles d’éditos, d’émissions qui en France  dressent un portrait apocalyptique de Donald Trump.  Les Echos l’assure, et dans ces conditions ce ne serait pas très étonnant,  « l’image des Etats-Unis s’effondre à l’étranger. »  « Un  an après l’arrivée de Trump, la chute de confiance est énorme, notamment en France.», « les Etats-Unis apparaissent plus isolés que jamais sur la scène internationale », «  la confiance dans le leadership de la première économie mondiale est au plus bas, à 30 %, en net recul par rapport à 2016 (48 %) »… « même si « le leadership américain est en progrès dans certains régions.»

    Pourtant, la détestation de Trump par les élites progressistes  californiennes, new-yorkaises, hollywoodiennes, libertaires, mondialistes ne semble pas entamer son crédit auprès de l’Amérique dite profonde. A l’heure ou il est rappelé que huit mois après son entrée en fonction, « Emmanuel Macron a déjà créé huit taxes et impôts »  – l’impôt sur la fortune immobilière (IFI),  deux contributions exceptionnelles sur l’impôt sur les sociétés des très grandes entreprises, une taxe sur l’exploration d’hydrocarbures et sur celle des gîtes géothermiques, une autre sur les plus-values de ventes de logements par les offices HLM, une taxe sur le développement des industries de fabrication de papier e la hausse du tabac. »- , Trump lui tient  ses promesses. Et obtient des résultats tangibles : « L’économie a créé 2 millions d’emplois et généré 8 milliards de dollars de richesses depuis la nouvelle présidence » ;  «  Les Afro-Américains et les Hispaniques se félicitent du plus bas taux de chômage mesuré dans l’histoire » ;   Le président a réalisé la plus grande baisse d’impôts pour les Américains qui travaillent dur depuis le président Reagan », «  L’État islamique est en perdition, écrasé en Irak et en Syrie »… même si dans ce dernier cas le mérite en revient surtout à la Russie.

    Une Russie toujours vilipendée, dénoncée par les bien-pensants au sein du parlement européen. Elle est  accusée de vouloir  détourner les Européens du bon chemin euromondialiste en développant une  propagande éhontée qui menacerait l’hégémonie de nos vertueux et impartiaux médias,   accusation ridicule dont Bruno Gollnisch faisait encore justice la semaine dernière. 

    Sur le site Euractiv, le 18 janvier, un article était consacré à  «  l’influence de Moscou au sein des États membres  (qui) préoccupe les eurodéputés. Si les principaux groupes politiques dénoncent l’ingérence du Kremlin, les eurosceptiques défendent Poutine sans états d’âme » est-il indiqué. Et l’auteur de l’article d’expliquer doctement que « les partis populistes comme l’extrême droite n’ont de fait aucun intérêt à critiquer le régime de Vladimir Poutine puisqu’ils reçoivent son soutien politique, et parfois même financier. Ils partagent en outre avec Moscou des idéologies communes, et surtout un objectif commun : fragmenter l’Europe. Et la guerre hybride de la désinformation est un instrument pour y parvenir (…) Il faut dire que la désinformation russe s’élève au rang de politique d’État. Vladimir Poutine n’hésite pas à y dédier 300 millions d’euros par an et, dans les cercles militaires russes, cette désinformation est une arme légitime. »

    A l’évidence l‘Europe européenne est surtout fragmentée sous les coups de boutoir de l’utra libre-échangisme, de l’inversion des valeurs érigée en dogme et de la submersion migratoire.   Il est à noter, mais est-ce bien étonnant?,  que les eurodéputés dits de droite,  affiliés au très atlantiste groupe PPE n’ont pas été les derniers à pourfendre la présence des médias russes en Europe. C’est le ton général de ces médias qui est parait-il insupportable, à savoir  leur absence d’hostilité vis-à-vis des valeurs traditionnelles, de la souveraineté et de l’identité des nations. « En défendant la Russie, certains ici (les députés nationaux et souverainistes attachés à l’Europe des patries , NDLR)  défendent leur idéologie, qui n’est pas celle d’une démocratie libérale », a fulminé   le député allemand Elmar Brok,  membre de la CDU,  et ex président de la commission des Affaires étrangères du parlement européen.

    Même son de cloche de  son collègue lui aussi membre de la CDU,  le germano-britannique  David Mc Allister,  qui s’est inquiété de ce que  « des eurodéputés ont utilisé des infrastructures techniques ici pour diffuser des informations sur Russia Today. Pouvons-nous critiquer les campagnes de désinformation, mais appuyer les médias qui facilitent la propagande ? » Dans la  même  veine, un autre membre du PPE,  Esteban González Pons,  vice-président du Partido popular,  lequel n’hésitait   pas dernièrement   à établir un parallèle ignominieux  entre le FN et la nazisme   se veut aussi martial: « Il faut réagir plus sérieusement face au réseau de soldats fantômes russes prêts à diffuser la désinformation. Avec la Task force East Stratcom, - équipe de propagande bruxelloise  anti-russe que M. González Pons juge pas assez étoffée. NDLR)  nous sommes sans défense… »

    « Êtes-vous si loin du ressenti du peuple pour penser que lorsque les citoyens votent, ils sont influencés par Moscou ? », a  répliqué Mario Borghezio, membre italien du groupe ENL, tandis que  David Coburn (UKIP) a pour sa part souligné que l’UE se livrait également à une guerre de propagande. « Quid des millions dépensé pour la promotion du traité de Lisbonne ? Quid de la campagne de lutte contre le Brexit ? Je suis effaré par cette désinformation européenne, plus que par la version russe! »

    Nous le notions en novembre dernier, et ce détail n’échappe qu’à ceux qui ne veulent  pas voir ou nous prennent pour des imbéciles , à  combien se chiffre en effet  quotidiennement au sein des pays de l’UE  la très hégémonique et massive  propagande cosmopolite, européiste, atlanto-mondialiste,  antinationale, antirusse, déversée par tous les canaux médiatiques et autres émissions ou programmes de divertissements  ? Et qui la paye?

    Euractiv  cite encore l’élue Allemande  écolo-gauchiste Rebecca Harms, qui affirme que « l’UE doit renforcer le journalisme qui est aujourd’hui mis à mal. Si les médias sociaux, comme Facebook et Twitter commencent à supplanter les journalistes, ils doivent respecter les mêmes règles ». Mais quelles  sont les  régles en question? Dans un long texte publié en février dernier, le  patron de Facebook,  Mark Zuckerberg, soutien militant  comme de juste d’Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle américaine,   expliquait son vœu de  « Construire une communauté mondiale »  pour faire triompher  l’idéal des sociétés ouvertes. Sous prétexte de lutter contre les fausses nouvelles  et l’apologie du terrorisme c’est bien la volonté d’éradiquer la diffusion de  pensées politiquement incorrectes dont il s’agit.  Propos en opposition avec  la doxa mondialiste  qu’il propose de reléguer dans l’ombre par l’utilisation algorithmes et le développement de l’intelligence artificielle. Une censure déguisée mais bien réelle, à l’image de celle qui règne dans les conférence de rédaction. On arrête pas le progrès? 

    https://gollnisch.com/2018/01/22/desinformation-lutte-contre-politiquement-incorrect-on-arrete-progres/