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magouille et compagnie - Page 1648

  • L’avortement ne peut pas être un droit fondamental car il est une dérogation grave à l’article 16 du code civil

    6a00d83451619c69e201b8d2cfb2f9970c-320wi.pngNicolas Sévilla, délégué général de la marche pour la Vie, qui aura lieu le 21 janvier 2018, répond à Valeurs actuelles :

    Vous organisez prochainement une « marche pour la Vie », comme chaque année… pour une actualité particulière ?

    La Marche pour la Vie qui aura lieu le 21 janvier prochain n’est pas une manifestation au sens strict du terme. Elle ne défend pas d’intérêts catégoriels, ne porte pas de revendications économiques, ne combat aucune idéologie. Elle est une protestation populaire, pacifique, des milliers de drames qui se déroulent chaque année sous nos yeux et que les responsables politiques depuis 40 ans n’ont pas eu le courage de dénoncer. Tant et tant de caricatures ont été dressées pendant des décennies contre les marcheurs de la Vie qualifiés d’obscurantistes et d’entraveurs du progrès.

    Or nous constatons dans chacune de nos familles que la banalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse nous a conduits dans une impasse. 220.000 avortements par an depuis 40 ans placent la France dans une situation d’échec collectif et ce malgré les terribles conséquences de cet acte dont témoignent de plus en plus ouvertement les femmes. Cette actualité est plus brulante que toutes les autres, car elle consume le corps social et broie nos consciences. Les grands de ce monde s’inquiètent à cause du réchauffement climatique mais ils n’ont pas vu ou compris que les menaces n’avaient jamais été aussi grandes au début et à la fin de la Vie de l’homme.

    Ces manifestations concernent des sujets qui ne semblent pas intéresser le plus grand nombre. Qu’espérez-vous ?

    Faut-il attendre que l’opinion publique toute entière se révolte contre une injustice pour la dénoncer ?  Lorsque le Conseil d’Etat valide l’arrêt des soins d’une jeune fille de 14 ans que les médecins souhaitent laisser mourir contre l’avis désespéré de ses parents, n’y a-t-il pas un motif valable de profonde indignation ? Quand 97% des enfants porteurs de trisomie 21 sont éliminés avant leur naissance, avons-nous le droit de dénoncer l’eugénisme insupportable d’une population éradiquée sur le critère de son génome ? Nous n’attendons rien, nous espérons tout puisque tout est à reconstruire. Et pour commencer simplement rappeler l’extraordinaire potentialité et singularité de chaque vie humaine quels que soient son état ou sa fragilité.

    Vous voulez marcher « pour la vie », mais tout le monde est « pour la vie » non ?

    De quelle vie parlons-nous ? De la vie des embryons manipulés, triés, congelés et détruits dans le froid des laboratoires ? De la vie des enfants qui naîtront demain sans père et sans mère ? De la vie des personnes en état de conscience minimale comme Vincent Lambert à qui l’on accorde plus le droit de vivre ?

    Le monde est pour la vie mais il doit apprendre ou réapprendre à la respecter comme elle est, avec ses fragilités et la part de mystère qui ne nous appartient pas.

    A l’heure de l’ouverture des états généraux de la bioéthique, les Français doivent opposer à la logique inéluctable du progrès technique dirigé par le marché une exigence morale plus grande. La Marche pour la Vie défend l’embryon car il est un Homme petit et elle conteste l’évolution de la loi qui a transformé le petit de l’homme en produit de l’homme, l’embryon en objet, et l’enfant en projet.

    L’avortement est devenu un droit fondamental pour l’immense majorité de la population et pour l’ensemble de la classe politique. La Marche pour la Vie peut-elle y changer quelque chose ?

    Alexandre Soljenitsyne affirmait que « la violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence ». L’avortement ne peut pas être un droit fondamental car il est une dérogation grave à l’article 16 du code civil qui garantit « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ».

    Reconnaître que la fécondation est le commencement d’une nouvelle vie n’est pas une question de goût ou d’opinion, c’est une réalité biologique. Le dimanche 21 janvier, au départ de la Porte Dauphine à 14h30, nous rappellerons cette réalité. Nous opposerons à l’obscurité du doute et de la solitude qui accompagne un acte d’avortement la lumière de la vie et de la maternité. La Vie n’est pas un problème à résoudre, elle est un mystère à vivre.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les paroles ne suffiront bientôt plus

    6a00d8341c715453ef01bb09e89a50970d-320wi.jpgDans sa lettre politique du 10 janvier 2018 Laurent Joffrin, qui intitule son texte "Immigration : en marche à droite", ironisait sur l'effroi que semblerait provoquer, chez les plus conformistes des macroniens, la fronde des quelques élus LREM confrontés aux projets restrictifs du gouvernement face aux étrangers illégaux et autres faux réfugiés abusifs.

    Depuis, de jour en jour, le débat n'a cessé de se radicaliser.

    D'un côté le gouvernement, et notamment le ministère de l'Intérieur confirment leur intention. Il s'agit notamment de ne pas donner trop d'espace politique à une opposition de droite.

    Le parti de l'ordre et de l'identité se reconnaît en effet dans les propos d'un Philippe de Villiers, retiré de la vie politique, et d'autant plus incisif. Le 11 janvier sur BFM-TV il déclarait ainsi : "Je suis très inquiet pour mon pays car les Français vivent dans un sentiment de dépossession de leur territoire, de leur mémoire, de leur histoire et de leur identité".

    Et l'ancien président du conseil départemental de Vendée met alors en garde le chef de l'État : "C’est l’heure de vérité, du destin d’Emmanuel Macron. Ou bien il a rendez-vous avec l’Histoire, ou bien avec les histrions à la fin de son mandat. Pourquoi ? Il faut qu’il ose affronter avec courage, je pèse mes mots, le face à face angoissant sur notre territoire de deux populations. Une de plus en plus nombreuse et jeune, transplantée, et qui là où elle est transplantée voudrait continuer à vivre avec ses racines, son art de vivre, ses croyances, sa civilisation. Et une autre population, de moins en moins nombreuse, de plus en plus vieillissante, qui se coupe de ses racines. J’attends de lui qu’il préserve la survie de la France, c’est-à-dire la civilisation de la France".

    Et il résume ainsi son propos, que son interlocutrice du jour la très péremptoire Ruth Elkrief n'a guère l'occasion d'entendre et encore moins le désir de reprendre à son compte : "Il aura rendez-vous avec l’Histoire s’il affronte la question du Grand remplacement". Malaise sur le plateau de télévision.

    Tous les sondages démontrent que la grande majorité des Français s'accorde sur cette préoccupation, en rupture totale avec le discours dominant de la classe politique et des gros moyens de désinformation.

    Car, de l'autre côté, on fait mine de considérer que seules les petites minorités, coupées du réel, vivant de subventions, ce qu'on appelle "les associations" étaient seules habilitées à négocier les projets de remise en ordre des pratiques migratoires.

    L'idée, d'ailleurs fausse, qu'ils se sont fabriquée, de la charité est présentée comme obligatoire.

    Or, en conclusion de sa fable Le Villageois et le Serpent, ce qu'on appelle la morale, La Fontaine nous avertissait pourtant déjà : Il est bon d'être charitable./ Mais envers qui ? c'est là le point. Quant aux ingrats il n'en est point / qui ne meure enfin misérable.

    Pour toute une partie, sinon pour la totalité, de la classe politico-médiatique, surtout, surtout, surtout, il ne faut pas passer pour islamophobe. Ce mot ne veut rien dire, mais il vaut condamnation. (1)

    Dans un tel contexte, les paroles, les périphrases, les faux semblants ne serviront bientôt plus : il faudra reconduire à la frontière de leur choix les gens qui n'ont rien à faire en France et cela pourrait marquer le tournant du quinquennat.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1) cf. "La France en danger d'islam "Enfin ! Un livre dont je rêvais, que je souhaitais, que j'attendais. Il vient nous sortir de la paranoïa de la pensée unique. Il se dégage de l'ouvrage un air de vérité, soucieuse de considération, respect, justice, qui pose avec compétence et courage le problème tel qu'il doit être posé.
    6a00d8341c715453ef01b7c945552e970b-320wi.jpgQue faire ?
    Se résigner à une situation qui nous échappe ?
    L'auteur nous indique quelques pistes et, en tout premier lieu, la nécessité de mieux connaître l'autre, sa langue, sa culture, sa religion, son histoire, ses guerres, ses Ecritures, ses interprétations, l'esprit centripète de l'islam pour qui évoluer veut dire revenir au centre, au fondement historique de la tradition. Nécessité de comprendre l'islam tel qu'il est et non pas un islam rêvé, prendre ses distances par rapport à des poncifs comme les fils d'Abraham, les religions du Livre, les trois monothéismes, l'islam tolérant, les shimmys…"
     Antoine Moussali ••• 540 pages 29 euros ••• Livre à commander sur le site de l'éditeur ou en adressant un chèque de 29 euros port compris aux Editions du Trident, 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris

    http://www.insolent.fr/2018/01/les-paroles-ne-suffiront-bientot-plus.html

  • Le féminisme au bal des Tartuffe

    Le féminisme apparaît comme une queue de comète des idéologies matérialiste et ses tartufferies participent pleinement à la société  fric et sexe.

    Les intellectuels patentés avaient annoncé au lendemain de l'implosion du bloc soviétique la fin des idéologies. Miracle ! Le féminisme arrive à point nommé pour reprendre le flambeau du marasme à l’agonie et le sauver en le réactualisant. La lutte des sexes est en passe, non pas de remplacer la lutte des classes, mais de devenir son aboutissement ultime, en concordance avec la pensée de Marx et de Engels. Dans L'Origine de la famille, de la propriété et de l’État ce dernier écrivait que « dans la famille, l’homme est le bourgeois la femme joue le rôle du prolétariat » Dans cette optique, l'affranchissement de la femme-prolétaire passait par la disparition du mariage monogamique et l'établissement d'une égalité entre l'homme et la femme « au point de les considérer comme interchangeables ». C'est le but auquel nous touchons avec la " théorie du genre" et la publicité faite aux "transgenres"

    Faut-il parler d'une revanche du marxisme ? En partie, seulement car cette évolution de la société sert aussi les intérêts des élites libéralo-mondialistes qui promeuvent une conception individualiste et atomisée de la société, dont l'avènement en cours suppose l'anéantissement des communautés naturelles, à commencer par la famille. « L’homme nomade », idéal de Jacques Attali, se satisfait fort bien de la disparition des genres, étape de l'abolition des identités et des enracinements.

    Paradoxalement, les accusatrices de la masculinité en viennent souvent à renier leur féminité, en particulier dans ce qu elle a de plus caractéristique et de plus profond, la maternité, regardée aujourd'hui comme un obstacle à la sacro-sainte Égalité, moteur de la Révolution sous toutes ses formes et il semble que les féministes, y compris dans leur volonté castratrice, n'aient pas de plus haute ambition que de devenir des hommes comme les autres, en se montrant parfois, dans leur volonté d'arriver, plus dures qu'eux, y compris avec les autres femmes.

    Il ne tient pas au hasard que le féminisme ait d'abord accusé l'homme à travers la figure du père de famille. La paternité étant fragilisée, c'est aujourd'hui à la masculinité elle-même que les féministes donnent l'assaut en particulier, au « mâle blanc », que prétendait discriminer en octobre 2009 l’ancienne patronne féministe d'Areva, Anne Lauvergeon. Les deux genres, masculin et féminin (ne parions pas du « neutre » ne sont donc plus complémentaires, mais réputés hostiles, par une moderne projection de la Genèse, qui avait vu Adam accuser Eve « C'est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l'arbre… ». Notre société athée tombe dans le même piège diabolique, à cette différence près qu'à présent c'est Eve qui dénonce Adam. L'appel à la délation publique sur les réseaux sociaux fait de chaque homme un suspect, comme l’expliquait Alain Finkielkraut sur le plateau de l’émission Zemmour et Naulleau, le 15 novembre « on nous apprend que chaque homme est un porc virtuel, puisqu’on nous dit "balance ton porc" ».

    De la castration à la castorisatiot

    La raison n’est plus de saison. Comme le dit encore Finkielkraut, « il y a des violences, des abus de pouvoir des agressions absolument insupportables, mais nous assistons aussi à une extension démente du domaine du harcèlement, sur le modèle de ce qui se passe pour le racisme. (…) On veut mettre dans le même sac d'indignité des violences insupportables et des regards concupiscents ou des entrées en matière pataudes. Le dragueur qui est récusé devient tout à coup un harceleur ». Rares sont les femmes qui, comme la journaliste Natacha Polony osent prendre publiquement à contre-pied l'idéologie, en racontant qu'un homme lui avait déclaré dans la rue « Mademoiselle, vous êtes grave ravissante ! » et en commentant « Eh bien, j'adore ! Je serais désespérée que, sous prétexte qu’on s'acharne là-dessus, ça n’existe plus, parce que ça fait partie du bonheur de l'existence. »

    Parallèlement, les mêmes féministes qui ne supportent plus la "drague" persistent à se réclamer de la libération sexuelle de mai 68, les publicitaires continuent à déshabiller les femmes pour vendre du maquillage et les sites pornos sur Internet sont plus visités que jamais.

    Cette tartufferie d'une société malade trouve son aboutissement dans le spectacle que donnent la gauche et l'extrême gauche : le député écologiste Baupin, qui se mettait du rouge à lèvres pour la journée du droit des femmes, est accusé d'agressions sexuelles l'ancien président du Mouvement des Jeunes Socialistes (MIS), Thierry Marchal-Beck, est balancé comme un porc et l’on apprend que la « castorisation » des militantes (plaisante analogie avec l’animal qui « Construit avec sa queue »…) était couramment pratiquée en guise d'initiation politique des militantes à l'UNEF-ID, syndicat étudiant de gauche servant de courroie de transmission entre les groupuscules trotskistes et le parti socialiste et qui se réclame du féminisme au point de rédiger ses tracts en écriture inclusive… Au fait, l'ex-ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, ancienne de l'UNEF-ID, ne savait-elle rien de la « castorisation »?

    La gauche matérialiste, obnubilée par le fric et le sexe, est à l'image de la société qu’elle a, au moins culturellement, construite. Le rétablissement du respect dû aux femmes ne passe donc certainement pas par une idéologie féministe qui participe de la même logique, mais par une rupture sans équivoque avec le modèle soixante-huitard.

    Eric Letty monde&vie du 30 novembre 2017

  • PHILIPPE BILGER : « PARFOIS, DANS CERTAINES PRISONS, LES DÉTENUS FONT LA LOI »

    Suite à l’agression, la semaine dernière, de trois gardiens par un terroriste islamiste incarcéré, le mouvement de blocage des prisons prend de l’ampleur. Pour l’ancien magistrat Philippe Bilger, cette colère du personnel pénitentiaire est compréhensible et était prévisible. C’est une crise pénitentiaire chronique à laquelle le ministre de la Justice et garde des Sceaux Mme Belloubet doit faire face.

    http://www.bvoltaire.fr/parfois-certaines-prisons-detenus-loi/

  • Les mesures de la loi (pro) immigration dont on nous parle moins

    Allongement des cartes de séjour, facilitation de l'accès à carte de résident de 10 ans, extension du regroupement familial :

    DTgXLLFX4AE5hmFDTgXLobWsAAhEvx

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Américannabis

    3342833503.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Les études médicales les plus récentes sont formelles : la consommation de tabac diminue très fortement aux États-Unis. Le fumeur de cigarette devient de plus en plus rare par la force de l’hygiénisme ambiant. De nombreux propriétaires exigent maintenant dans les contrats de location de ne pas fumer à l’intérieur des appartements, ni en terrasse, ni même aux environs immédiats de la résidence. Mais cette baisse massive masque un mal bien plus grand qui gangrène toute la société étatsunienne, la dépendance aux drogues.

    Le 1er janvier 2018, la Californie est devenue le neuvième État à légaliser la production, la vente, la distribution, l’usage et la détention de cannabis. Dès novembre 1995, la proposition 125 autorisait les Californiens à prendre du cannabis à titre médical contre l’arthrite et le cancer. Cet usage légal est désormais reconnu dans une trentaine d’États ainsi que dans le District fédéral de Colombia, à Guam et à Porto Rico.

    États fédérés, comtés et municipalités se félicitent déjà des gigantesques retombées fiscales de la vente de cet excrément à fumer, à boire et à manger. La collecte des taxes rapporterait plus de 655 millions de dollars par an. Le chiffre d’affaire tournera d’après les prévisions les plus optimistes à 5,6 milliards d’euros ! Rien qu’en Californie, 230 000 emplois à temps plein ou partiel vont être créés. Les médiats officiels européens qui relaient avec complaisance cette abjecte tolérance se taisent en revanche sur la catastrophe sanitaire qui en découle. Pour la deuxième année consécutive, l’espérance de vie des Étatsuniens a diminué du fait de l’utilisation tolérée des drogues.

    En 2015, le nombre moyen de consommateurs s’y élevait à 97 millions. Un an plus tard, un consommateur décédait de surdose toutes les huit minutes. Les plus affectés sont les 25 – 34 ans qui connaissent en une seule année + 30 % de hausse de leur mortalité. Ce fléau ravage en particulier les Amérindiens dans leurs réserves et les zones rurales pauvres blanches, ces campagnes qui ont voté Donald Trump à la dernière présidentielle. Pis, sous la pression de l’industrie pharmaceutique, 28 % des victimes sont tombés dans la drogue suite à des prescriptions médicales, en particulier un anti-douleur de synthèse, le fentanyl.

    Un véritable génocide s’opère donc en silence bien loin de Wall Street, du Capitole de Washington et d’Hollywood. La situation est gravissime par rapport à quelques mains aux fesses d’actrices délurées consentantes à l’insu de leur plein gré. Le recours tant au cannabis qu’aux opiacés se comprend pour un Étatsunien pris dans l’engrenage infernal du libéralisme capitaliste qui lui impose une exigence de rendement, de rentabilité, de surconsommation, de concurrence, de productivité et d’hyper-endettement personnel. Pour survivre aux cadences folles de ce monde taré où tous sont en guerre contre tout le monde, des millions d’esclaves hyper-modernes se résignent à la drogue et acceptent une existence pourrie. Bienvenue donc aux États-Zombies d’Amérique. Raison supplémentaire pour rejeter l’américanisation de l’Europe, sa saloperie de société de marché et son infect libéralisme.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°61, diffusée sur Radio-Libertés, le 12 janvier 2018.

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  • "L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration, (...) il y a une volonté de formater les esprits"

    Dans un entretien accordé à Atlantico, Jean-Paul Gourévitch met en garde contre une sous-information des Français au sujet de l'immigration :

    "(...) L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration. Dans la mise en scène des témoignages, dans le choix des invités, dans les images sensationnelles et compassionnelles présentées, il y a une volonté de formater les esprits. Un exemple : certes l’accueil des migrants doit être « digne », mais avons-nous aujourd’hui, même en comptant sur la générosité des associations, les capacités d’accueil pour héberger « dignement » les quelques 100.000 demandeurs d’asile de l’année 2017 sans compter les migrants irréguliers qui ne sont pas passés par la case demandeurs d’asile ?  Sauf à admettre qu’on donne la priorité aux migrants et non pas aux SDF,  et aux Français qui vivent sans toit ou dans des logements précaires. Ce que personne n’ose dire. 

    Dans les medias, on occulte la distinction entre les réfugiés politiques et les migrants économiques pour ne pas « faire de tri ». On valorise leur « formation » mais on oublie les études sur l’insertion professionnelle de ces migrants qui est très limitée. Si un pays n’a pas la capacité de donner du travail à ceux qu'il accepte, il  renforce le nombre de chômeurs, leur précarisation et le coût d'une opération supportée par l'Etat et les contribuables. 

    La désinformation est également permanente sur les statistiques des migrations, sur leurs coûts et leurs bénéfices, sur la lenteur des procédures d’asile,  sur l’inefficacité des reconduites reconnue par le Président Macron lui-même, sur l’Aide Médicale d’Etat, sur l’action des associations, sur les liens entre immigration et économie informelle…La plupart des journalistes ne lisent plus les ouvrages. Ils classent les auteurs dans une posture en faisant un copier-coller des textes récoltés sur Internet

    Je crois qu’on peut donner aux Français une connaissance de la réalité de l’immigration dans leur pays qui est plurielle, complexe, et très éloignée des slogans, des amalgames et des schématisations qu’on leur impose.

    Nous en sommes loin. Les chercheurs, et je ne suis pas le seul,  qui tentent de présenter loyalement les enjeux et les données sont accusés d’apporter de l’eau aux moulins de l’extrême droite comme je l’ai été en 2014 dans la campagne de diffamation qui a suivi la parution des Migrations pour les Nuls. Le résultat dans les medias mainstream  est immédiat. Ceux qui vous avaient donné la parole ou cité en référence  comme FR3, M6, BFM-TV, LCP, I-télé, Le Figaro, Le Monde, Libération…vous ignorent ou vous anathématisent. C’est pour cela que j’ai proposé de rétablir un Observatoire National des Migrations, indépendant et pluraliste, croisant les données locales, nationales et internationales, qui traiterait à la fois de l’immigration et de l’expatriation,  et qui remplacerait le défunt Observatoire National des Statistiques de l’Immigration et de l’intégration installé en 2004 par le Haut Conseil à l’Intégration et qui n’a jamais fonctionné (...)"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LE NON-LIEU TARDIF DE LA RUE COPERNIC

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    La Justice vient donc de prononcer un non-lieu dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic survenu en octobre 1980.

    Cette affaire est emblématique du climat qui régnait alors à Paris. Sans le moindre début de preuve, s'appuyant sur une supposée revendication aux aspects pour le moins fantaisistes, toutes les polices, tous les chiens de garde du Système, journalistes, magistrats de gauche et politicards confondus, se sont rués, tels des hyènes, sur les mouvements nationalistes pour dénoncer le retour du "mal absolu"... Rappelons qu'à cette époque, l'extrême droite, toutes tendances additionnées, atteignait péniblement 1,5% lors des élections.

    Des dizaines de militants ont été arrêtés, perquisitionnés, livrés à la vindicte démocratique, des mouvements ont été dissous, des locaux saccagés, des carrières professionnelles brisées.... Plusieurs camarades ont été blessés, l'un a même été vitriolé sans que cela n'offusque les bonnes consciences de la bien-pensance institutionnalisée. Et, 37 ans après, les dernières pistes, pourtant bien éloignées des forces patriotiques, s'estompent... C'est un lamentable échec pour la Police et pour la Justice. 

    Libération, dans son édition d'aujourd'hui (voir l'article ci-dessous), peut-être pour légitimer les vils mensonges médiatiques, rappelle que cet attentat faisait suite à une série d'autres qui, eux aussi, furent précipitamment attribués aux nationalistes. Rappelons à notre tour qu'aucun d'entre eux, mise à part une exception, ne fut vraiment élucidé... L'exception ? Un fripier du Sentier qui avait incendié sa propre boutique rue d'Aboukir (après avoir peint lui-même des graffitis antisémites sur la porte), pour toucher l'assurance...

    La seule vraie question que les enquêteurs et les inquisiteurs auraient dû se poser était la suivante : MAIS À QUI DONC PROFITAIT CE CRIME ?

    Roland Hélie

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un an après le démantèlement de la jungle de Calais, les migrants sont toujours là

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    Plus d’un an après le démantèlement de la jungle, la ville de Calais fait toujours face à une crise migratoire, alors qu’Emmanuel Macron viendra en visite ce mardi.

    Le gouvernement a désormais annoncé qu’il ne voulait pas de point de fixation aux alentours de la ville, entraînant le démantèlement de tout camp par les force de l’ordre alors que plus de 1 000 migrants seraient toujours à la rue.