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magouille et compagnie - Page 1643

  • Désinformer pour mieux régner

    Des journalistes ou des animateurs grassement payés sur des chaînes nationales financées par l’impôt se comportent comme des militants !

    La France n’est plus une démocratie. Une oligarchie fondée sur le pouvoir, l’argent et la communication est en train de voler l’élection présidentielle au peuple français. Ce vol est rendu possible par de multiples atteintes à l’égalité des citoyens devant la justice et à celle des personnalités politiques devant l’information audiovisuelle ou écrite. Il est facilité par l’absence de pluralisme, tant une très grande majorité des médias diffuse une pensée unique, participe à la promotion du produit Macron et pénalise les candidats qui sont réellement en compétition avec lui – Marine Le Pen et François Fillon.

    On pouvait imaginer qu’en dehors d’un service public neutre, les médias privés se partagent en fonction de leurs propriétaires et de leurs rédactions. Ce n’est nullement le cas. Contrairement au Royaume-Uni, où la presse penche plutôt à droite, la France offre une quasi-unanimité à gauche. Des journalistes issus d’écoles où la formation idéologique dominante est univoque impriment leurs préjugés et leurs préférences sur les « informations » qu’ils concoctent. Les propriétaires des médias appartiennent à des réseaux de pouvoir où les affaires et la communication impliquent le plus souvent une orientation politique voisine favorable au mondialisme des affaires, au relativisme des valeurs et à ce qu’ils perçoivent comme des progrès sociétaux. C’est ainsi que, par une sorte d’aveuglement suicidaire d’un microcosme à l’abri des menaces du monde réel, l’ennemi désigné n’est pas celui qui présente un danger mortel mais celui qui sonne le tocsin. La famille éclate sous la pression du narcissisme rayonnant, mais c’est la droite conservatrice de Sens commun qui se radicalise outrageusement.

    Le changement de population est en marche, mais ce sont ceux qui défendent l’identité nationale qui sont anathématisés comme extrémistes. La France connaît un déclin économique sans précédent, mais l’homme politique qui a, le premier, dénoncé ce péril se voit préférer un ectoplasme au verbe creux. Tout est mis en œuvre pour détruire Fillon et pour « installer » Macron.

    Il est facile de désigner les titres ou les chaînes, les journalistes, les présentateurs et les animateurs qui constituent le « système ». L’essentiel de « l’information » tient en très peu de mains, qui ne sont pas exemptes d’intérêts, notamment à l’étranger, ou de liens avec les pouvoirs locaux ou nationaux en France. Au sein des rédactions, journalistes et présentateurs – à quelques exceptions près – affichent leurs convergences. Les exceptions les plus marquantes ont, avec succès, changé d’activité comme Robert Ménard ou connaissent, comme Éric Zemmour, des routes semées d’embûches (judiciaires, notamment) sur lesquelles ils se maintiennent grâce à leur talent.

    Même si les aides publiques à l’information privée sont considérables, le plus choquant est de voir le « service public » être partial lui aussi, et parfois davantage. Il est insupportable que des journalistes ou des animateurs grassement payés sur des chaînes nationales financées, notamment, par l’impôt se comportent comme des militants engagés auxquels elles appartiendraient de droit ! Récemment, David Pujadas, confrontant par surprise François Fillon à une « écrivaine » véhémente, ou tentant de coincer Philippot avec une photo de 2011 montrant un responsable du FN faire un salut réputé « nazi », a dépassé les bornes, mais c’est Laurent Ruquier dont l’attitude a constitué une honte et un scandale. Non content d’avoir appelé très clairement à attenter à la vie de Donald Trump, le rigolard vulgaire d’« On n’est pas couché » s’est permis d’afficher son militantisme avec arrogance en étalant un parti pris et une déficience évidemment indignes du « service public ». Répondant à Philippot, qui avait exhibé des photos de personnalités tendant le bras comme Pujadas lui-même ou comme madame Taubira, il avait osé faire de son préjugé un argument objectif. Lorsque vos amis font ce geste, on peut y voir un salut nazi : telle était la sentence du commissaire politique faisant du soupçon une preuve, sans la moindre vergogne. Serait-ce le retour de la loi des suspects et « l’animatueur » (selon un excellent titre) se rêverait-il en accusateur public ? Maître Goldnadel avait saisi le CSA à propos de l’incroyable dérapage de Ruquier à l’encontre du président Trump. On ose espérer que celui-ci mettra un terme à une dérive qui rappelle les heures les plus noires de notre histoire que notre microcosme aime tant à citer…

    http://www.bvoltaire.fr/desinformer-mieux-regner/

  • Immigration: les conséquences sont catastrophiques

    Grande.immigration-la-catastrophe.jpgEn Allemagne aussi l’immigration inquiète. L’hebdomadaire Junge Freiheit, qui se définit comme « conservateur libéral » et qui est considéré comme proche de la Nouvelle Droite, a publié un entretien avec Jean-Yves Le Gallou. Voici les réponses du président de Polémia sur l’islamisation et le Grand Remplacement.
    Polémia.

    1. Monsieur Le Gallou, votre dernier livre s’intitule Immigration : la catastrophe. Que faire ? (*) Pourquoi l’immigration serait-elle une « catastrophe » ?

    Les conséquences de l’immigration sont catastrophiques :

    –     pour les salaires, qui sont tirés à la baisse ;
    –     pour l’emploi avec la montée du chômage (avec un taux de chômage 2 à 3 fois supérieur en France à la moyenne pour les étrangers et descendants d’étrangers non européens selon l’INSEE, service de statistiques officielles de l’Etat) ;
    –     pour l’école publique avec la baisse du niveau et la fuite vers les écoles privées ;
    –     pour le logement, pour les familles, pour l’environnement, pour les finances publiques… et j’en passe !
    –     pour la sécurité : plus de la moitié des détenus en France sont musulmans (source rapport parlementaire) ; 2 détenus sur 3 sont étrangers ou descendants d’étrangers.

    Mais le plus grave c’est le Grand Remplacement, selon l’expression de l’écrivain Renaud Camus :

    –     Grand Remplacement démographique d’abord. D’après le dépistage sélectif de la drépanocytose (une maladie génétique rare qui ne touche que les non-Européens), en 2015 35% des nouveau-nés en France n’étaient pas d’origine européenne ; et les deux tiers ne l’étaient pas en région parisienne.
    http://www.donnees-francaises.fr/demographie/depistage-de-la-drepanocytose

    –     Grand Remplacement civilisationnel ensuite. Car de même qu’il y a des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent. Or l’islam c’est l’exact opposé de la civilisation européenne : c’est la soumission et non la liberté ; c’est l’asservissement de la femme et non son respect ; c’est la confusion du politique et du religieux ; ce sont des pratiques alimentaires étrangères ; c’est l’interdit de représentation de la figure humaine. Nous devons refuser la « chariatisation » de l’Europe.

    1. N’êtes-vous pas en train d’amplifier un processus de changement social – l’immigration – à l’aide d’un vocabulaire apocalyptique ? Que répondez-vous aux opposants qui vous reprochent ceci ?

    Cela fait 40 ans que j’écris sur l’immigration. J’ai souvent été accusé par les médias dominants et les tenants du politiquement correct d’être « alarmiste », « excessif », voire « extrémiste ». Seulement voilà : mes écrits restent et, avec le recul du temps, le seul reproche qui puisse leur être fait c’est plutôt d’avoir été en deçà de la réalité qu’au-delà. Bref si j’ai péché c’est par optimisme, par minoration des réalités et des problèmes, non par apocalyptisme.

    1. Autrefois, vous étiez politiquement engagé dans l’UDF – aujourd’hui les Républicains – tout comme dans le Front National. En tant que conservateur, ne seriez-vous pas politiquement partial ?

    Je ne prétends pas à la neutralité, je suis un homme engagé. Mais je m’efforce à l’objectivité : tout ce que j’écris, tout ce que je cite, est argumenté, sourcé et référencé.

    Je ne demande d’ailleurs qu’à débattre pour que mes thèses subissent le feu des contradictions.

    1. Presque tous les politiciens allemands considèrent l’immigration comme une « chance » et un « enrichissement ». Pensez-vous qu’il s’agit d’un point de vue légitime et alternatif ou plutôt d’une tromperie des citoyens ?

    Chacun est libre de ses opinions. Si certains pensent que l’immigration est une chance pour l’Allemagne (et l’Europe) et l’islam une religion de paix, c’est leur droit. A une condition toutefois : qu’ils acceptent la libre confrontation des idées, laissent ceux qui pensent autrement accéder aux médias et évitent de les traiter d’ « extrémistes », voire plus si affinités…

    J’ai rencontré beaucoup d’adversaires politiques au cours de ma carrière d’élu. C’est au Parlement européen que j’ai rencontré le plus liberticide de ces adversaires, le plus affreusement sectaire. C’était à la « Commission des libertés » du Parlement européen, cela ne s’invente pas : nous vivons dans un monde orwellien ! Ce champion du sectarisme, réclamant à cor et à cri la censure d’Internet (dans les années 1995), c’était Martin Schulz. L’idée que cet homme puisse devenir chancelier allemand fait froid dans le dos.

    1. Selon vous, que faut-il s’imaginer concrètement en parlant de cette « catastrophe »? Quand ce moment sera-t-il venu ? Qu’est-ce qui caractérise cette catastrophe ? A quoi ressemblera-t-elle ?

    La disparition des frontières extérieures débouche sur la création de frontières intérieures : des zones du territoire où la loi commune ne s’applique pas ; où les gangs et les bandes étrangères font la loi ; où les femmes sont obligées de se voiler ; où les Européens n’ont plus la liberté de circuler. Ces enclaves étrangères ne cessent de s’étendre. La question est la suivante : jusqu’où ces enclaves vont-elles s’étendre ? Que se passera–t-il quand un pouvoir légal et légitime voudra les réduire ? Ce conflit-là est inéluctable. Même le président Hollande l’a reconnu dans un livre de confidences. Il est allé jusqu’à évoquer l’hypothèse d’une partition du territoire, sans en tirer la moindre conséquence, bien sûr !

    Ce qu’il faut craindre c’est la « libanisation » de nos pays. Ce Liban meurtri qui était jusqu’en 1975 la Suisse du Moyen-Orient. On peut aussi penser aux Guerres de religion en France (1520-1598 avec des soubresauts jusqu’au XVIIIe siècle) ou à la Guerre de Trente ans en Allemagne. Encore ne s’agissait-il que d’une opposition entre deux expressions différentes du christianisme. N’en déplaise à Madame Merkel, M. Juncker ou M. Hollande, les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles.

    1. Vous êtes un haut fonctionnaire français. Dans l’administration publique et la politique établie, quelle est la conscience de cette catastrophe naissante ?

    La situation est celle qu’on rencontre dans tous les pays totalitaires : deux personnes seules reconnaissent entre elles la réalité ; dès qu’elles participent à une réunion de travail la chape de plomb tombe.

    J’ai travaillé à l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur : dans les faits il était interdit – tabou – de se poser les bonnes questions et donc d’avoir la moindre chance d’apporter les bonnes réponses. La technocratie « moderne » à base de Powerpoint et de tableaux Excel permet souvent d’éviter de réfléchir…

    Et puis il y un clivage fort : des « patrons » qui savent mais ne veulent pas voir, et des hommes de terrain (policiers, gendarmes, agents des préfectures) qui n’en peuvent mais et sont « lâchés » par leurs « autorités » à la moindre tentative de résistance.

    1. La France est en Europe le pays atteint par le plus grand nombre d’attaques terroristes islamiques. L’apogée serait-il déjà atteint ou est-ce qu’il nous attend toujours ?

    Le plus grave c’est le terrorisme de basse intensité.
    Les grands attentats (Toulouse, Montauban, Charlie-Hebdo, Bataclan, Nice) sont graves mais rares.

    En revanche, la petite délinquance et les violences quotidiennes sont utilisées comme moyens de conquête territoriale pour africaniser ou islamiser des quartiers. Nous subissons un processus de colonisation à rebours. C’est cela le pire.

    1. Le débat chez nous en Allemagne ne voit pas de lien entre l’immigration musulmane et le terrorisme islamique. Est-ce parce qu’il n’existe pas ?

    Penser cela, c’est hallucinant : un phénomène de violences terroristes ou délinquantes ne peut se développer qu’à partir d’un vivier. L’immigration musulmane est le vivier du terrorisme islamique : dans les villes à forte communauté musulmane, comme Saint-Denis en France ou Molenbeck en Belgique, les terroristes sont comme des poissons dans l’eau. Les attentats ont d’ailleurs été salués bruyamment dans certains quartiers et… dans les prisons.

    Nos politiciens sont tétanisés par le politiquement correct. Oser dire la réalité c’est s’exposer aux foudres de la diabolisation médiatique et de la mort sociale. La soumission au politiquement correct débouche sur une autre soumission : la soumission à l’islamisation du pays.

    1. La grande majorité des musulmans est cependant pacifique et rejette la violence.

    En France, la violence est grandement approuvée : invité à la télévision française le responsable d’une organisation « humanitaire » (Barakacity) musulmane a défendu l’Etat islamique. Il a immédiatement recueilli 500.000 « Likes » sur Facebook. Au moins un tiers des jeunes hommes d’origine musulmane a de la sympathie pour les violences terroristes.

    Il se peut que la situation en Allemagne, avec une immigration à dominante plutôt turque que maghrébine, soit différente de celle de la France. Mais même dans l’hypothèse où 99% de la population rejetterait le terrorisme il faudrait se préoccuper du 1%. Car ce sont les minorités qui font l’histoire. Et une minorité violente et terroriste entraîne toujours derrière elle les mous, les tièdes, les frileux, les peureux. En 1954, lorsque le FLN a entrepris sa guerre contre l’Etat français en Algérie en assassinant un couple d’instituteurs, il a suscité l’indignation de la quasi-totalité de la population musulmane… qui s’est ensuite ralliée majoritairement à lui. La terreur paie.

    1. Quelle serait probablement l’ampleur du terrorisme islamique en France ou en Allemagne si nous n’avions pas de population musulmane dans nos pays ?

    Zéro.

    1. Zéro ?

    Zéro.

    1. Le terrorisme n’est-il pas dû en grande partie à l’exclusion sociale et « raciste » des musulmans européens par nous ?

    Ceux qui pensent – ou feignent par prudence ou conformisme – de penser cela devraient répondre aux deux questions suivantes :

    • Dans quel pays du monde des musulmans cohabitent pacifiquement et harmonieusement avec leurs voisins ? Ce n’est le cas dans aucun pays d’Europe (même pas dans les pays scandinaves qui n’ont jamais colonisé personne !), pas davantage au Moyen-Orient, en Inde, au Pakistan, en Asie du Sud (Indonésie, Thaïlande, Birmanie, Philippines), en Chine ; pas davantage non plus dans le Nouveau Monde ;
    • Comment l’islam s’est-il répandu sur le monde ? Par la paix ou par la conquête ? L’islam et l’Europe, c’est quinze siècles de conflits.

    Quant à la thèse de l’exclusion « sociale et raciste », il faudrait nous expliquer pourquoi en France elle concernerait les musulmans et pas les Chinois – Chinois qui sont, d’ailleurs, régulièrement victimes d’agressions « racistes » de la part de jeunes musulmans. Il faudrait aussi nous dire comment elle est compatible avec les torrents d’argent public qui se déversent dans les quartiers de l’immigration : en France la pauvreté se trouve moins dans les banlieues de l’immigration qui entourent les métropoles que dans la France périphérique.

    1. Est-il possible d‘éradiquer le terrorisme islamique en Europe ? C’est cette impression que nous donnent de manière subliminale les politiciens en Allemagne. Est-ce réaliste ?

    Non. C’est l’islam qui est le terreau du terrorisme – et plus largement de la conquête – islamique. L’islam et sa logique de soumission totalitaire est le vrai problème. Le terrorisme n’en est qu’un sous-produit.

    1. Votre livre a pour sous-titre « Que faire ?» Alors, que faut-il faire ?

    Après les horreurs et sur les ruines de la seconde guerre mondiale le peuple allemand a été culpabilisé. Et plus le temps qui nous sépare de la seconde guerre mondiale s’écoule, plus la culpabilisation s’étend et s’intensifie.

    Progressivement cette culpabilisation allemande a été étendue aux autres peuples européens. Eux aussi jugés coupables de ne pas avoir assez résisté durant la seconde guerre mondiale. Coupables de la colonisation. Coupables de l’esclavage.

    Cette culpabilisation touche même le peuple suisse qui a été neutre de 1939 à 1945, qui n’a jamais eu de colonies, ni pratiqué l’esclavage !

    C’est cette culpabilisation qui conduit les Européens à accepter d’être africanisés et islamisés.

    La priorité c’est donc de sortir de cette culpabilisation.

    Et les arguments ne manquent pas.

    Historiquement beaucoup de peuples – et pas seulement les Européens – ont commis de grandes œuvres mais aussi participé à des conquêtes et commis des crimes. Quant à la colonisation, 90% des Africains ou des Maghrébins qui s’en plaignent ne seraient tout simplement pas venus à la vie sans le confort et les médicaments occidentaux. Ils devraient dire : « Merci. » L’Afrique noire c’est 100 millions d’hommes en 1900, plus d’un milliard aujourd’hui : merci qui ?

    S’agissant de l’esclavage, petit rappel des faits : presque tous les peuples l’ont pratiqué, seule la civilisation européenne l’a aboli. Deuxièmement, l’idée qu’il y aurait – de manière génétiquement transmissible – des peuples bourreaux et des peuples victimes est historiquement fausse et accessoirement… « raciste ».

    Troisièmement : l’esclavage a été aboli il y a près de deux siècles, la décolonisation a été achevée depuis plus d’un demi-siècle et la seconde guerre mondiale est finie depuis 72 ans. Il serait temps de lâcher les baskets des arrière, voire arrière-arrière petits-enfants.

    Les peuples d’Europe doivent donc retrouver la fierté de leur histoire nationale et de leur civilisation commune, la civilisation européenne et chrétienne. C’est la condition préalable de tout redressement.

    Jean-Yves Le Gallou Propos recueillis par Moritz Schwarz 29/03/2017

    Article paru dans Junge Freiheit, n° 14/17, 31 mars 2017 https://jungefreiheit.de/
    S. 03 JF 14-17 Im Gespräch.pdf
    https://jungefreiheit.de/

    (*) Jean-Yves Le Gallou, Immigration – La Catastrophe – Que faire, éditions VIA ROMANA, Février 2016, 482 pages

    https://www.polemia.com/immigration-les-consequences-sont-catastrophiques/

  • Vannes : cours d’arabe et de turc (mais pas de breton) à l'école

    Lu sur Breizh-info :

    "Les élèves de l’école primaire publique de Beaupré La Lande à Vannes pourront apprendre le turc ou l’arabe. Mais pas l’allemand l’espagnol ou encore le breton.

    Les élève de cette école se sont vus remettre par l’administration de l’établissement un document de la Direction générale de l’enseignement scolaire à transmettre à leurs parents. Celui-ci propose aux enfants de recevoir « un enseignement optionnel de langue vivante étrangère » ouvert à toutes les familles « quelle que soit leur nationalité ou leur origine ». Une école implantée dans un quartier résidentiel « où il fait bon vivre », selon le quotidien Ouest France. Deux langues seulement sont proposées aux jeunes élèves : l’arabe et le turc. [...]"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/vannes-cours-darabe-et-de-turc-mais-pas-de-breton-%C3%A0-l%C3%A9cole.html

  • Le vrai programme d’Emmanuel Macron

    Il faut lire le détail du programme d’Emmanuel Macron[PDF] pour prendre conscience de son inanité. Sorte de membre fantôme de celui de François Hollande en 2012, le fameux « projet » recycle les idées traditionnelles du Parti socialiste en y injectant une dose de centrisme bon teint. Bref, il s’agit plus d’un ravalement de façade que d’une vraie rénovation. Emmanuel Macron n’étant, au fond, que l’héritier de l’idée social-démocrate qui échoue depuis quinze ans sur le mur des réalités, ayant entraîné la France dans la spirale infernale de l’insécurité, du laxisme et du chômage.

    Deux mesures me semblent démontrer l’escroquerie que représente le candidat, sorte de général Boulanger de forces socialistes désireuses de jouer les prolongations au pouvoir. François Hollande ne déclarait pas au hasard « Macron, c’est moi », dans Un Président ne devrait pas dire ça. En voici trois preuves :

    – Pour mobiliser l’électorat (si courtisé à gauche) des « quartiers », Emmanuel Macron est prêt à laisser se développer un dumping social franco-français. Il propose que toute entreprise embauchant en CDI « un habitant issu des quartiers définis comme prioritaires par le ministère de la Ville » bénéficie d’une prime de 15.000 euros. La prime s’élèverait à 5.000 euros, dont le versement s’étalerait sur deux années, pour tout contrat en CDD. Quid d’un Français pauvre ne venant pas d’un « quartier » mais de la ruralité, grande absente de ce « projet » ? Il sera discriminé.

    Non pas « positivement », mais négativement ! Une mesure antirépublicaine, qui contrevient au principe d’égalité du peuple français, au nom de l’égalitarisme forcené. Un comble. Quant à la discrimination territoriale, elle est une façon polie et hypocrite de distinguer les citoyens en fonction de leurs origines ethno-culturelles.

    – Autre proposition mi-droite mi-gauche : la réforme de l’ISF. Plutôt que de le garder tel quel ou de le supprimer, Emmanuel Macron imagine une troisième voie qui témoigne de sa mauvaise appréhension des enjeux de l’économie réelle. Il compte transformer l’ISF en une super-taxe foncière. Une fausse bonne idée pour qui connaît un peu la situation du pays. En distinguant donc deux types de patrimoine, le capital productif et l’immobilier, qu’il feint de considérer comme étant improductif, l’ancien conseiller de François Hollande paralyserait durement le secteur du bâtiment et tous les autres acteurs qui lui sont liés. L’immobilier neuf deviendrait beaucoup moins attractif pour les investisseurs. Quant aux propriétaires, ils hésiteraient à mettre les biens aux normes énergétiques… De fait, des entreprises verraient leurs carnets de commandes diminuer.

    – Dernier point : la culture et l’histoire. Méconnaissant la nature des relations que les civilisations entretiennent depuis que l’homme est l’homme, Emmanuel Macron veut criminaliser l’Histoire de France dont il méconnaît la culture et l’art. Disons-le tout net : cela le disqualifie purement et simplement.

    http://www.bvoltaire.fr/vrai-programme-demmanuel-macron/

  • Pourrir, divertir, ahurir : de l’art de truquer une élection présidentielle, par Le Gallou

    La campagne présidentielle est prise en étau : doublement prisonnière du Léviathan judiciaire et du Léviathan médiatique. Pour le système dominant, il n’y a pas d’alternance possible : ni au mondialisme, ni au libre échangisme, ni à l’immigrationnisme, ni à la rupture avec les traditions et la déconstruction.

    Dans ces conditions, les élections ne sont qu’un simulacre : un simulacre que les oligarchies financières, médiatiques et judiciaires ont choisi de scénariser et de feuillotonniser. En évacuant autant que faire se peut tout débat de fond. Avec une méthode simple : Pourrir, divertir, ahurir.

    Pourrir :

    Les médias mettent systématiquement en « Une » des affaires à deux balles, à condition qu’elles concernent François Fillon ou Marine Le Pen (pour Macron, des questions à plusieurs millions ou plusieurs… milliards d’euros n’intéressent personne). L’objectif est double : salir et pousser ainsi les électeurs à s’abstenir ou à recourir à des « votes refuges ». Cela tombe bien : les « petits » candidats – Lassalle, Dupont-Aignan, Asselineau ou Arnaud – chassent sur les terres de la France périphérique, la terra incognita du vote Macron.

    Divertir :

    Pour Macron, pas question de parler d’affaires (déclarations contradictoires sur son patrimoine, ISF, vente de SFR à Drahi, livraison d’Alstom aux intérêts US) mais on « peopolise ».

    Mimi Marchand, spécialiste des people, a rencontré le couple Macron lors d’un dîner organisé par Niel (groupe Le Monde) et sa compagne Delphine Arnault (LVMH, Les EchosLe Parisien). Et elle a pris en charge leur « story telling » : le jeune premier et sa « cougar » font la « Une »  des magazines. Maillot Hawaï, polo et boxer short sur Paris Match. En attendant Gala et les conseils minceur de Brigitte Macron. C’est beau, c’est émouvant et… cela évite de parler de choses sérieuses.

    Ahurir et faire frémir :

    Comme trois précautions valent mieux qu’une, les médias complètent le dispositif en promettant le chaos économique et social si Marine Le Pen était élue et appellent sans attendre à se rassembler autour du banquier Macron pour « faire barrage ».

    Le rejet du Système est tel et la méfiance envers les médias si grande que le succès de leur enfant chéri n’est malgré tout pas assuré. Reste tout de même une question : que pourraient faire de différent Marine Le Pen ou François Fillon sans remettre en cause le pouvoir judiciaire et le pouvoir médiatique qui sont sortis de leur lit ?

    Comment rétablir la séparation des pouvoirs ? Montesquieu, reviens !

    Comment rétablir la liberté d’expression et retrouver le pluralisme dans les médias ?

    On aimerait en entendre davantage, faute de quoi le vote présidentiel risquerait de ne pas changer grand-chose…

    Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia

    Texte repris de Polémia

    https://fr.novopress.info/

  • 5 millions de Turcs en Europe, ce n'est certainement pas 5 millions d'Européens en plus…

  • Les journalistes de Challenges dénoncent le “boulevard fait à Macron” dans leur journal

    Trop c’est trop, pour la SDJ du magazine économique Challenges. Dans un communiqué publié sur le site de l’ACRIMED, la SDJ dénonce que “si des éditorialistes « de droite » ont bien été embauchés et tentent de faire contrepoids, la fréquence bien plus élevée des articles de Bruno Roger-Petit et de Maurice Szafran, par rapport à celles des autres éditorialistes, annihile totalement la tentative de rééquilibrage”.

    Des pressions sur l’équipe web

    Mais les éditorialistes ne sont pas le seul problème : la rédaction web aurait également subi des pressions pour ne pas dire de propos négatifs sur le candidat à l’élection présidentielle. “La SDJ déplore les interventions multiples et déplacées de Maurice Szafran auprès de la direction et de l’équipe web, suite à la parution d’un article critique à l’égard de Macron, paru le 14 mars sur le site : « Où sont les millions de Macron ? ». Interventions relayant le coup de téléphone d’un communicant de Macron. Et le bureau se demande à quel titre dans la rédaction sont effectuées ces interventions”. La Société Des Journalistes demande donc à leur direction, entre autre, de “veiller davantage et de manière plus efficace à l’équilibre politique de Challenges”.

    La suite

    https://www.actionfrancaise.net/2017/04/03/journalistes-de-challenges-denoncent-boulevard-a-macron-journal/

  • Le grand retour de l’UMPS

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    8834-20170404.jpgEmmanuel Macron, en tournée électorale en PACA, a donc rendu visite au président LR de la région, Christian Estrosi (voir en page 4 l’article de Camille Galic). Ce n’était pas prévu dans l’agenda de l’ex-ministre de Hollande. Mais Macron a tenu à rencontrer Estrosi pour, officiellement, une action réparatrice, si ce n’est expiatrice, à son égard : il avait été hué à un meeting de Fillon que soutient le président de région, enfin… à ce moment car, alors que l’ancien Premier ministre était au 36e dessous, il avait demandé qu’il abandonne sa candidature. D’où les huées des fillonistes purs et durs, qui n’ont pas supporté ce crime de lèse-Fillon.

    Macron se sentant une âme de justicier a volé au secours du filloniste à éclipses. Bien entendu, en campagne électorale, tout est électoral ! Il s’agissait, pour le premier marcheur d’En marche, de peaufiner son image de rassembleur « et de droite et de gauche », de candidat qui ne supporte pas que l’on s’en prenne à un autre dans ses propres meetings. Sauf, évidemment, à Marine Le Pen, qu’il traite de menteuse, lançant à ses troupes un belliqueux : « Combattez-la ! Combattez-là ! »

    Quant à Estrosi, il feint de ne voir dans la visite d’Emmanuel Macron, scellée par une poignée de mains chaleureuse devant les photographes, qu’un geste de « courtoisie républicaine » auquel il ne faudrait pas donner une quelconque signification politique, car il soutient toujours François Fillon, au moins jusqu’à ce qu’il ne le soutienne plus… Il se moque du monde, bien entendu, tout comme son hôte ! Car ce n’est pas de courtoisie qu’il est question, mais de front républicain. Macron a salué le président de la région Paca en ces termes : « Il a été un rempart contre le Front national ! » Voilà ce qui les a unis hier et les rassemblera demain. En Paca comme dans ce qui s’appelle maintenant les Hauts-de-France, les régionales furent le laboratoire du front républicain en vue des présidentielles.

    Fillon n’a condamné ni Estrosi ni Bertrand pour avoir mendié les voix de la gauche et de l’extrême gauche afin de priver les nationaux d’une présidence de région. Il n’a pas davantage désavoué le même Estrosi pour sa mano en la mano avec Macron, il a même dit lui-même qu’il ne refuserait pas de le rencontrer. Et pour cause, ils seront alliés bientôt !

    Car les Fillon, Macron, Mélenchon, Hamon et quelques autres s’opposent maintenant, mais s’uniront tous au second tour pour « barrer la route » à Marine Le Pen, comme leurs prédécesseurs le firent contre son père en 2002. Pour tous ceux-là, il n’est pas de « dédiabolisation » qui tienne, ils se moquent aussi du soutien de Français de plus en plus nombreux, qui voient en Marine Le Pen celle qui porte le salut du pays.

    Ce front républicain qui ressuscite prépare la « recomposition » politique et gouvernementale qu’annonce Macron, tandis qu’à droite, on s’y prépare aussi en déplorant qu’en 2002, après avoir été élu par les voix de gauche, Chirac n’ait pas ouvert son gouvernement à ses leaders. L’UMP a eu beau changer de nom pour éviter que l’on puisse parler d’« UMPS », qu’importe le mot, c’est la réalité qui compte et celle-là, à la faveur de la supercherie Macron, est plus forte aujourd’hui qu’hier.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 4 avril 2017

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